lundi 6 décembre 2021

Présidentielle 2022. Sondage (Ifop) – Macron stable devant Le Pen et Pécresse à égalité, Zemmour en baisse

Selon la nouvelle vague du sondage présidentiel de l’Institut Ifop pour LCI et TF1, Emmanuel Macron obtiendrait au premier tour 25% des intentions de vote, soit une stabilité par rapport à la précédente vague.

Marine Le Pen serait stable aussi à 17% tandis que Valérie Pécresse, qui serait à égalité avec la candidate du RN, gagnerait huit points, une progression très importante qui pose question même si elle ne gagne que quatre points par rapport au candidat LR le mieux placé avant la primaire, Xavier Bertrand, qui était à 13%.

Eric Zemmour connait une forte baisse et se retrouve à 13%.

Au second tour, Emmanuel Macron remporterait les duels qui ont été testés face à Marine Le Pen (56% contre 44%), et à Valérie Pécresse (52% contre 48%).

Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO): 0,5%
- Philippe Poutou (NPA): 0,5%
- Fabien Roussel (PC): 2,5%:
- Jean-Luc Mélenchon (LFI): 9%
- Arnaud Montebourg (Gauche): 1,5%
:- Anne Hidalgo (PS): 5%
- Yannick Jadot (EELV): 6%
- Emmanuel Macron (LaREM): 25%
- Valérie Pécresse (LR): 17%
- Nicolas Dupont-Aignan (DF): 2,5%

- Jean-Lassalle (populiste démagogue): 0,5%

- Marine Le Pen (RN): 17%
- Eric Zemmour (extrême-droite): 13%

(Sondage réalisé par internet entre le 3 et 6 décembre 2021 auprès d’un échantillon de 1503 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge d’erreur non-spécifiée)

 

 

La quotidienne centriste du 6 décembre 2021. Covid19: éviter surtout une future possible hécatombe

La covid19 est donc, comme prévu, revenue dans l’hémisphère nord du fait des froids de l’automne, avec cette cinquième vague assez virulente mais est aussi à nouveau une exigence de mobilisation avec cette crainte du variant omicron qui, s’il n’est pas plus létal, est néanmoins plus contagieux.

Reste que le problème essentiel de la gestion politico-sanitaire de la covid19 pour les gouvernements n’est pas tant les morts d’aujourd’hui – qu’il faut le plus possible éviter – mais surtout la possible hécatombe de demain si le virus venait à muter et à être immaitrisable.

Car, au-delà d’un possible engorgement des urgences et d’une montée de la morbidité, c’est bien l’inconnue sur ce que sera ce coronavirus dans les mois qui viennent qui suscite le plus d’inquiétude.

On l’a vu lorsque omicron a été détecté en Afrique du Sud et que l’on ne connaissait encore rien sur sa dangerosité.

Une communication alarmante s’en est suivie afin de préparer les populations à une éventuelle catastrophe sanitaire et tout ce qui irait avec en matière économique et sociale.

La mutation extrême tant redoutée ne s’est pas produite heureusement mais rien ne dit qu’elle ne se produira jamais.

Il n’y a pas lieu à paniquer comme l’a redit justement le ministre de la Santé, Olivier Véran, mais, a-t-il précisé, il n’y pas lieu, non plus, à relâchement.

Les décisions politiques et sanitaires sont donc prises essentiellement pour éviter que la situation dégénère.

Oui, la covid19 commence à être connue et l’on est de plus en plus capable de se battre efficacement contre ses effets mais il peut encore nous surprendre et ils est indispensable que nous restions sur nos gardes.

De même, nous devons continuer à nous préparer à ce possible variant destructeur qui pourrait ne jamais arriver mais que l’on ne peut absolument pas exclure des différents hypothèses envisagées.

Les nouvelles mesures annoncées par le gouvernement aujourd’hui sont bien sûr prises face à la situation actuelle mais aussi face à celle de demain.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

 

Présidentielle 2022. Sondage (Harris) – Macron en tête devant Le Pen, Pécresse et Zemmour à égalité

Selon la 25e vague du sondage présidentiel de l’Institut Harris-Interactive pour Challenges, les intentions de vote en faveur d’Emmanuel Macron sont à 23% soit une stabilité par rapport aux quatre dernières semaines (face au candidat LR le mieux placé).

Quant à Eric Zemmour, il stoppe sa chute mais reste derrière Marine Le Pen qui est à 18%.

Il se retrouve à égalité avec Valérie Pécresse avec 14% des intentions de vote, cette dernière étant en progression (+3 points).

Elle récupère en quelque sorte la situation du candidat LR le mieux place (Xavier Bertrand) avant les résultats de la primaire.

Il faudra voir si l’«effet primaire» durera dans le temps ainsi que l’«unité» affichée à LR sui semble un peu forcée.

Au second tour, Macron l’emporterait 55%-45% (+1) face à Marine Le Pen.

Le président sortant l’emporterait d’ailleurs dans les autres cas de figures testés par l’institut avec 62%(+2)-38% (Zemmour), 53% (-6)-47% (Pécresse).

Là aussi l’«effet primaire» semble jouer en faveur de la candidate LR.

Scores des autres personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO): 1% (=)
- Philippe Poutou (NPA): 1% (=)
- Fabien Roussel (PC): 2% (=):
- Jean-Luc Mélenchon (LFI): 11% (+1)
- Arnaud Montebourg (gauche nationaliste): 1% (-1)
- Anne Hidalgo (PS): 5% (=)
- Yannick Jadot (EELV): 7% (=)
- Valérie Pécresse (LR), 14% (+3)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF): 2% (=)
- François Asselineau (UPR): score non significatif
- Jean-Lassalle (populiste démagogue): score non significatif
 - Florian Philippot (extrême-droite): 1% (=)

 

(Sondage réalisé par internet entre les 3 et 6 décembre 2021 auprès d’un échantillon de 2613 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,4 et 3,1 points selon l’institut)