vendredi 31 juillet 2020

Vues du Centre. Les médias publics doivent réellement être au service des citoyens



Par Jean-François Borrou & Alexandre Vatimbella

Dans cette rubrique, nous publions les points de vue de personnalités centristes qui ne reflètent pas nécessairement ceux du CREC. Ces points de vue ont pour but d’ouvrir le débat et de faire progresser la pensée centriste.
Jean-François Borrou est le pseudonyme d’un journaliste proche des idées centristes.
Alexandre Vatimbella est le directeur du CREC.

Dans une tribune publiée par le quotidien Le Monde et intitulée «Des médias publics en bonne santé sont une force pour les démocraties», sept des dirigeants de ces organismes qui se doivent d’assurer le service d’informer et de former du mieux possible les citoyens en font l’éloge ainsi que de leurs missions.
Et ils ont raison d’expliquer le rôle essentiel que ces médias jouent et doivent jouer dans les démocraties républicaines ainsi que leur sine qua non indépendance non-négociable vis-à-vis du pouvoir en place.
Il en va, et nous l’avons dit très souvent ici parce que c’est un combat crucial pour le Centrisme et les centristes, dans la défense des valeurs humanistes sur lesquelles sont assis nos régimes de liberté et d’égalité.
Sans médias chargés de délivrer une information citoyenne la plus juste et la plus vraie possibles, les individus ne sont pas capables de se former un jugement sur la réalité des choses et donc de choisir en fonction de cette réalité au mieux de leurs intérêts et de ceux de leurs proches.
Comme l’expliquent ces responsables, il ne faut évidemment pas confondre médias publics avec médias d’Etat, ces derniers étant contrôlés directement par le pouvoir en place et ne font que de la propagande et du bourrage de crâne comme c’est le cas, par exemple, en Chine, en Russie, en Corée du Nord, en Iran mais aussi, dorénavant en Pologne ou en Hongrie qui sont pourtant des membres de l’Union européenne…
Reste que la défense de ces médias publics serait plus efficace de la part de leurs responsables s’ils s’attelaient à vraiment faire en sorte de délivrer une parole qui soit la moins partisane.
Pour prendre l’exemple que nous connaissons le mieux, celui de la France, le tropisme de gauche affiché, voire revendiqué, par des médias comme franceinfo ou France inter avec toute la désinformation qui va avec dès lors que l’on analyse les faits par rapport à une grille idéologique ne permet pas à leur présidente une autosatisfaction pourtant revendiquée dans cette tribune.
Les médias de service public en France ont connu une histoire mouvementée depuis toujours.
Si leur personnel a toujours penché plutôt à gauche, ils ont été pendant longtemps la voix du pouvoir en place qui était de droite et dirigés par des hommes et des femmes fidèles au gouvernement en place.
Du Général de Gaulle à Valéry Giscard d’Estaing, l’évident contrôle de ces outils au profit du pouvoir était criant et indécent.
Mais l’on ne doit pas oublier que François Mitterrand en «dédroitisant» les directions des médias publics les a, en même temps, gauchisés sans vergogne et à son profit comme le faisaient, pour le leur, ses prédécesseurs de droite...
La privatisation de TF1 par Jacques Chirac, pour qu’elle devienne une chaine de droite même lors d’une alternance politique, procédait toujours de la même logique, le contrôle de l’information audiovisuelle.
Si le Président de la République actuel et son gouvernement ne contrôlent rien, c’est plus une anomalie historique qu’autre chose, due à l’élection surprise d’Emmanuel Macron et à son positionnement «ni gauche, ni droite».
Mais cette absence de contrôle étatique (une bonne chose) a permis à l’emprise idéologique des médias publics par la gauche de perdurer et de s’amplifier (une mauvaise chose) au détriment de l’information de service public due aux citoyens (ce pourquoi ils payent avec leurs impôts).
Ecouter ou regarder franceinfo, c’est avoir des informations par le prisme de la gauche parfois même de la gauche radicale (on peut, pour ce qui est des chaines d’information en continu, avoir le prisme de droite, voire de la droite extrême, avec LCI, BFMTV et CNews…).
De plus, en dehors même de la présence constante et a priori d’une idéologie dans l’information délivrée par les médias publics français, se pose la question de la formation même du personnel chargé de ce travail, les journalistes.
Trop souvent l’inexactitude est au rendez-vous (et si vous êtes attentifs, vous constaterez qu’il n’y a jamais de rectification à une erreur commise, parfois des reportages comportant des fausses informations passent en boucle l’entière journée!) quand ce n’est pas l’acculturation même des journalistes qui est en cause (et pas toujours des plus jeunes et des moins bien payés).
Oui, ces responsables ont entièrement raison de défendre les médias publics, ils sont indispensables et le seront de plus en plus au fil du temps pour informer le plus correctement possible le citoyen.
Mais il leur reste énormément de travail pour assoir définitivement une crédibilité qu’ils revendiquent avec beaucoup d’imprudence et un peu d’impudence ou, alors, une complète méconnaissance même ce de qui se passe sur leurs antennes…
Le chantier d’une information citoyenne est gigantesque mais à la hauteur des objectifs qu’elle doit atteindre: faire de l’individu un citoyen capable de prendre les décisions concernant sa vie en toute connaissance de cause.
Mais on en est encore loin.

Jean-François Borrou & Alexandre Vatimbella


Présidentielle USA 2020. Trump prépare ses soutiens fanatiques à ne pas accepter sa défaite quasi certaine

Donald Trump

Comme l’avait prédit le candidat démocrate à la présidentielle, Joe Biden, Donald Trump vient de déclarer qu’il fallait reporter les élections de novembre prochain au motif totalement fallacieux que le vote par correspondance induirait la plus grande fraude électorale que les Etats-Unis connaitront de toute leur histoire.
Lorsqu’il avait mis en garde les Américains contre cette tentative de torpiller la démocratie, le centriste avait été vilipendé par les républicains et la chaine d’extrême-droite Fox news, accusé de n’être qu’un complotiste de bas étage et de faire peur pour pouvoir remporter le scrutin…
Rappelons que, non seulement, le vote par correspondance est une institution dans le pays depuis toujours, mais qu’il n’a jamais induit de fraude notable.
D’ailleurs, Trump vote… par correspondance!
Rappelons également que le président des Etats-Unis n’a strictement aucun pouvoir pour reporter quelque élection que ce soit sauf à faire un coup d’Etat!
Rappelons, enfin, que les Etats-Unis, depuis leur création, n’ont jamais reporté aucune élection, même pendant la Guerre de sécession, même pendant la Première et la Deuxième guerres mondiales.
C’est le seul pays au monde dans ce cas.
Mais le mensonge de populiste démagogue a plusieurs objectifs qui démontrent une fois de plus qu’il est un danger réel pour la démocratie et qu’il est plus que temps de se débarrasser de lui.
D’abord, comme la plupart de ses provocations, insultes et mensonges, il s’agit de détourner la population et les médias de la très grave crise épidémique, économique, sociale et sociétale que vit le pays actuellement largement de par son incurie et son incompétence.
Puis, très prosaïquement, il sait qu’il a toutes chances de perdre l’élection et que la reporter peut lui permettre de garder le pouvoir un peu plus longtemps et, qui sait?
Ainsi, si, pendant cette période, l’épidémie de la covid19 disparaissait «par miracle» – selon ses propres termes – alors que les 150.000 morts viennent d’être dépassés, voire qu’un vaccin était trouvé, et que l’économie repartait (elle vient de chuter de plus de 32% au deuxième trimestre, du jamais vu), il pourrait éventuellement inverser la tendance même s’il oublie qu’avant la crise actuelle, il était déjà donné largement perdant.
Ensuite, son annonce était de tester combien d’élus républicains allaient se ranger à son opinion.
Il a du être très déçu puisqu’aucune personnalité de premier plan ne l’a soutenu, pire, pour lui, tous les leaders importants du parti ont montré leur désaccord avec cette possibilité.
Surtout, il s’agit, à moins de 100 jours du scrutin, de jeter un doute, voire le discrédit sur les résultats de novembre prochain, comme il l’avait fait en 2016 où il avait déclaré qu’il ne reconnaitrait pas la victoire d’Hillary Clinton (et qu’il continue à prétendre qu’elle n’a pas gagné le vote populaire par près de trois millions de voix d’écart et que de nombreuses fraudes gigantesques ont été commises sans pouvoir en apporter le début du début d’une preuve).
Cela lui permettra de ne pas reconnaitre sa défaite, ce qu’aucun candidat des deux grands partis n’a jamais fait (même pas Al Gore en 2000) et jeter la suspicion sur le vainqueur.
Mais le plus grave et le plus dangereux, c’est le message que Trump fait passer à ces soutiens les plus fanatiques, ceux qui manifestent avec des armes de guerre dans les lieux de la démocratie américaine, ceux qui ont des propos racistes, ceux qui appellent à la violence, ceux qui diffusent et croient toutes les théories complotistes, ceux qui ne croient ni à la réalité de la covid19, ni au nombre de morts qu’elle a causé.
Oui, Trump prépare son peuple à toutes les réactions possibles en lui demandant d’être prêt à toutes les éventualités et à le soutenir s’il ne voulait pas quitter la Maison blanche pacifiquement ou s’il voulait fomenter des troubles après sa défaite.
Oui, il joue le jeu du pire en tentant de délégitimer la victoire de Biden et de justifier toute action violente qui s’en suivrait par ses excités de fans.
Fantasme que tout cela, croyez-vous?
A Washington, un groupe composé de hautes personnalités républicaines et démocrates se réunit périodiquement pour envisager la situation où Trump n’accepterait pas les résultats et tenterait par tous les moyens de se maintenir au pouvoir, et se montre très préoccupé par sa capacité de nuisance en la matière parce qu’il possède le pouvoir exécutif dont on sait qu’il permet beaucoup de choses aux Etats-Unis.
Même si aucune institution comme l’armée n’a montré jusqu’à présent la moindre envie de soutenir Trump dans de tels agissements, la simple existence de ce groupe montre à quel point la situation est grave.

Alexandre Vatimbella
Directeur du CREC


jeudi 30 juillet 2020

Propos centristes. France – Les Français attendent des résultats concrets; s'adapter à un contexte nouveau; la transition écologique passe par l’action des collectivités locales; loi bioéthique est une avancée; La France malade de son insécurité; Covid19: L’épidémie n’est pas terminée…


Voici une sélection, ce 30 juillet 2020, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

● Emmanuel Macron (Président de la République)
- Les Français attendent de nous des résultats concrets. C'est ce pourquoi nous nous sommes engagés! Continuons de transformer, de bâtir un avenir économique, social, environnemental et culturel meilleur.
- [Il ne faut] rien perdre de cette ambition [qui nous anime] Nous avons devant nous 600 jours. (…) Notre agenda est complet. Nous aurons besoin de résultats concrets pour que ce sur quoi nous nous sommes engagés devienne réalité. Nous serons jugés là-dessus.
- L'impossible est possible quand la volonté est là. Vous êtes [députés de LaREM] la majorité de la volonté. Vous ne devez jamais oublier cette volonté bienveillante. (…) Ces « derniers mois ont été éprouvants [mais] nous n'avons pas le droit de nous reposer.
- Le nouveau chemin n'est pas un changement de destination ni un renoncement à nos ambitions premières mais l'adaptation à un contexte nouveau, celui qui justifie de vouloir renouer le dialogue avec les forces sociales, de retrouver le chemin des territoires.
- Jacqueline Sauvage s’en est allée libre. Elle était devenue le symbole de la lutte contre les violences faites aux femmes. Ce combat, grande cause du quinquennat, nous continuerons sans relâche à le mener. Mes pensées vont à ses proches.

● Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)
- Le projet de loi relatif à la bioéthique est une avancée et il honore les engagements pris par le président de la République devant les Français en 2017. C'est sur ce chemin de progrès et d'apaisement que je souhaite m'engager avec la majorité.
- Plus de proximité, c'est plus d'efficacité. Face à la crise nous aurons besoin de régions solides, puissantes, et qui agissent avec l'État dans le même sens. Nous signons aujourd'hui avec les gions un accord de méthode, en confiance et en responsabilité.

Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
[La Chine a des] pratiques injustifiables [à l'encontre des Ouïghours]. Puisque les autorités chinoises disent que mes propos sont infondés, nous proposons qu'une mission internationale d'observateurs indépendants se rende sur place pour rendre témoignage.

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)
- Ne relayons pas de fausses informations. En 2022 il sera interdit d’installer de nouvelles chaudières à fioul, pas de réparer des modèles déjà installés. Et pour aider à passer à des chauffages écologiques et économiques, l’Etat prend en charge jusqu’à 80% du coût d’installation.
- Mobilité, rénovation thermique, gestion des déchets: la transition écologique passe par l’action des collectivités locales.
- Jusqu'au bout, les membres de la Convention citoyenne sur le climat seront associés à l'élaboration du projet de loi traduisant leurs propositions. Cette démarche allie démocratie représentative et participative de manière inédite.

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
- Les collectivités territoriales ont une place importante dans la mise en place du Plan de relance. À l’écoute aujourd’hui des propositions des représentants des associations d’élus communaux.
- Le président de la République, a fait un choix fondateur: associer nos compatriotes à la transformation écologique avec la Convention citoyenne. Ces propositions aident à la construction d’un Plan de relance qui permettra de créer une économie plus verte et décarbonée.

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
- Chaque jour, nos policiers sont en première ligne, sur le terrain, pour assurer la sécurité des Français et garantir l'ordre Républicain. Leur action est essentielle.
- Mémorial aux combattants musulmans de Douaumont, dans la Meuse. Le souvenir de ces soldats, morts pour la France, nous impose de préserver l'unité nationale qui a donné à notre pays la force de traverser les grandes épreuves de son Histoire.
- 70 000 combattants musulmans perdirent la vie entre 1914 et 1918. Ils sont des modèles de dévouement et de courage. Ils ont consenti au sacrifice ultime pour que vivent nos valeurs. Aujourd’hui encore, ce sacrifice nous engage tous. Reconnaissance éternelle. La Nation n’oublie aucun de ses enfants tombés au champ d’honneur. Leur souvenir nous rappelle que la France n’est jamais aussi grande que lorsqu’elle est unie.
- S'ils existent des maires qui prennent des actes contre l'égalité entre les femmes et les hommes et contraires aux valeurs fondamentales de la République, nous devons pouvoir proposer leur révocation en Conseil des ministres.
- La France est malade de son insécurité. On ne peut pas toujours trouver des excuses à tout.

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- Étape importante pour l’amélioration des conditions de travail des travailleurs détachés : nous avons obtenu, au niveau européen que les travailleurs détachés reçoivent la même rémunération que les travailleurs français. La directive entre aujourd’hui en vigueur !
- Nous avancerons rapidement ensemble pour adapter la vie en entreprise et les métiers aux enjeux de la transition écologique.

Jacqueline Gourault (ministre des Territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)
- L'urgence va être d'accompagner dans les territoires les projets matures dans les transports, la transition écologique et la rénovation thermique, les petites lignes de chemin de fer, le fret, l'enseignement supérieur.
- Nous sommes prêts à donner plus de compétences aux collectivités.

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)
- Lutter contre les inégalités de santé, c'est aussi garantir à chacun de pouvoir se protéger contre la COVID19 de la même manière, quels que soient ses moyens. Avec l'aide de la poste, l'Etat envoie 50 millions de masques lavables à plus de 8 millions de personnes précaires.
- La crise du COVID19 a pesé sur beaucoup de familles modestes. Dans quelques semaines elles prépareront une rentrée importante pour leurs enfants, et nous avons decidé de les y aider. Comme annoncé par Jean Castex, l’allocation de rentrée scolaire sera majorée.
- Derrière chaque cas diagnostiqué, il y a des professionnels qui remontent les chaînes de contamination et permettent de bloquer la propagation du COVID19. Je veux aussi qu'on pense à toutes ces personnes qui seront mobilisées pendant tout l'été.
- Cet été, les Français ont besoin de souffler après une année particulièrement éprouvante. Mais ne donnons pas un second souffle au COVID19. Notre vigilance est notre meilleure arme!

Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
- L’épidémie de la COVID19 n’est pas terminée. Chacun doit rester extrêmement vigilant à titre individuel. Le gouvernement est mobilisé pour prendre les mesures qui s’imposent dans le cas où l’épidémie évoluerait de manière défavorable.
- La France n’est absolument pas à la traîne : nous sommes le premier pays hors Chine à avoir séquencé le génome du virus COVID19. Le regard porté sur notre recherche doit évoluer car notre recherche est exceptionnelle!
- Maintenir l’idée que la PMA aboutit à la GPA contribue à fragmenter notre société. Nous devons apprécier la société dans toute sa diversité.
- C'est en accompagnant chacun vers le chemin de la réussite que le supérieur réalise pleinement sa mission d'émancipation! 2 ans après la loi ORE un premier bilan sur la réussite étudiante montre que nous avançons dans la bonne direction.

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
Échanges constructifs ce soir avec des députés autour de l’alimentation. Alimentation saine, durable et de qualité, circuits courts... les défis restent immenses ! Nous y travaillons chaque jour ensemble.

Marc Fesneau (ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne)
«Passage de témoin» : expression employée par les membres de la Convention citoyenne. Au parlement et au gouvernement de concrétiser l’ambition portée par cette démarche inédite de démocratie participative. Et un combat commun : ensemble, dans chaque territoire, convaincre.

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)
- De très nombreuses femmes nommées à des postes clefs de la République ce matin en Conseil des ministres. Félicitations à chacune d'elles! La féminisation de notre haute fonction publique est une réalité concrète. On continue!
- Symbole malgré elle de la lutte contre les violences conjugales, Jacqueline Sauvage s'est éteinte. Son combat, lui, perdurera. Pensées pour ses proches.

Jean-Baptiste Djebbari (ministre chargé des Transports)
Les secteurs aérien, ferroviaire, maritime et routier font face au défi écologique. Nous le relèverons ensemble.

Olivier Dussopt (ministre chargé des Comptes publics)
Signature d'un accord de méthode entre le Gouvernement et les Régions: 600M€ de crédits délégués dans le cadre du plan de relance, des CPER plus ambitieux, baisse des impôts de production et garantie du financement des régions.

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
- Parce que l’industrie est la clé pour la bataille de l’emploi et la relance de notre économie, nous répondons présents pour accompagner et trouver des solutions partout où il est nécessaire de défendre les compétences et les emplois.
- En votant l’article 1 du projet de loi Bioéthique, l’Assemblée nationale adopte la PMA pour toutes et met fin à une discrimination qui n’avait pas lieu d’être à l’encontre des femmes seules et des couples de femmes. Fière d’appartenir à cette majorité!
- Avec le Président de l’Assemblée nationale, échange sur les mesures prises pour soutenir le développement de notre industrie sur les territoires et anticiper les difficultés liées à la crise. Proximité et co-construction avec les territoires, des maîtres-mots pour réussir !
- Pour gagner cette bataille industrielle, deux éléments de méthode: Il faut partir des territoires et co-construire des solutions afin de disposer d'écosystèmes puissants à l'image de Territoires d'Industrie; l'Europe, avec le plan de relance notamment.

Alain Griset (ministre chargé des Petites et moyennes entreprises)
Fin des terrasses chauffées (restaurants/cafés) au printemps 2021: j’ai lancé aujourd’hui une consultation avec les représentants du secteur. Objectif au 30 septembre: présenter à Jean Castex des solutions concrètes et pérennes pour assurer la bonne mise en œuvre de cette mesure.

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)
- Les femmes engagées dans les forces de l’ordre doivent pouvoir exercer leur mission sans ce harcèlement sexuel inadmissible ! J’en suis garante.
Les forces de l’ordre ont dressé 1 610 amendes pour protéger les femmes du harcèlement de rue.
- Aucune coutume n’est supérieure aux lois de la République. La Laïcité est un bouclier qui permet à chacun d’être considéré comme un citoyen, indifféremment de toute croyance ou non croyance. Ma conception de la laïcité, c’est la laïcité, point ! Un combat culturel et concret.

Brigitte Klinkert (ministre chargée de l'Insertion)
Révéler les talents, développer les compétences, mettre en avant les savoir-être : le sport, c’est aussi un formidable outil pour l’insertion professionnelle.

Nadia Hai (ministre chargée de la Ville)
- Oui, le plan de relance arrivera dans les quartiers prioritaires des villes, je m'en assurerai.
- Mon rôle en tant que Ministre déléguée à la Ville est de faire en sorte que chaque habitant de nos QPV ait une solution face à la crise.

Jean-Baptiste Lemoyne (secrétaire d’Etat chargé du Tourisme, des Français de l’étranger et de la Francophonie)
- La mobilisation est générale pour que cet été particulier soit le plus réussi possible!
Les Français ont besoin de se retrouver en famille, entre amis, pour s’oxygéner, après ce moment très dur pour la Nation. Mais le virus circule encore. J’appelle donc à la prudence et au respect des gestes barrières pendant les vacances.
- 70% des Français prennent leurs vacances en France cet été. Ce patriotisme touristique est heureux et bienvenu. Faire le choix d'un été bleu-blanc-rouge, c’est à la fois redécouvrir les joyaux de nos territoires et soutenir les professionnels.

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
- Un combat européen majeur, une avancée essentielle : la réforme du travail détaché entre en vigueur plus de protection et plus de justice.
- Budget européen, il n’y a pas de coupe dans les budgets de l’éducation et de la recherche: + 75% pour Erasmus + 50% pour la recherche.
- [Brexit] Un accord est encore possible. Mais il est hors de question d'avoir accès à notre marché sans respecter nos règles.
- Il y a par exemple en Pologne des zones "LGBT free", on doit le dénoncer, sanctionner, financièrement s'il le faut. Au sein de l'Europe, l'acquis des droits des personnes n'est pas encore consolidé, il est fragile.
- [Covid19] Il faudrait une méthode européenne commune pour évaluer la situation sanitaire.
- Il n'y aura pas un 'impôt plastique', pas d'impôt nouveau sur les Français ou les entreprises.

Nathalie Elimas (secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)
Le dédoublement des classes dans les réseaux d’éducation prioritaire était une promesse du Président de la République Emmanuel Macron. La situation des élèves concernés s'est déjà améliorée. Avec JeanMichel Blanquer, j'œuvrerai pour la réussite scolaire de tous nos enfants.

Cédric O (secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
- Nous présenterons à la rentrée la stratégie du gouvernement pour réduire l'empreinte écologique du numérique en France.
- Pour la télémédecine, l’agriculture connectée, la transition énergétique, télétravail en mobilité... la 5G est indispensable. Apaisons le débat : à la rentrée, je rencontrerai les associations, collectivités territoriales, opérateurs, industriels... pour continuer la discussion.
- La transition numérique, c’est accompagner les Français dans la transformation de leur quotidien. C’est leur apporter la connexion, les former aux usages, préparer nos entreprises. En 2019, le secteur qui créé le plus d’emplois en France.

Olivia Grégoire (secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)
Avec Sarah El Hairy, secrétaire d'Etat à la jeunesse et à l'engagement, pour échanger sur notre ambition partagée en faveur des fondations et des associations. Face à la crise, il faut soutenir ces acteurs indispensables à la vitalité de notre société et de nos territoires.

Adrien Taquet (secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)
Nous annonçons le versement d'une allocation de rentrée scolaire majorée pour les familles les plus modestes. 100€ supplémentaires pour soutenir les familles dans cette période difficile et bien préparer la rentrée!

Gabriel Attal (porte-parole du gouvernement)
En 2022, nous aurons fermé toutes les centrales à charbon en France. Un engagement extrêmement fort pour la transition écologique couplé à un engagement social : les salariés des centrales sont accompagnés vers un nouvel emploi. L'écologie en actes!

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Richard Ferrand (président de l’Assemblée nationale)
- La France doit plus que jamais intensifier la reconquête industrielle. Rendre notre industrie compétitive, encourager les "Territoires d'industrie", c'est du développement économique et des emplois pour nos territoires.
- Une justice efficace est une condition pour une justice proche des citoyens.
- L’impulsion donnée par le Président de la République et Angela Merkel a permis d’aboutir à un plan de relance, qui va soutenir la reprise économique européenne, avec solidarité.
- Enjeux de croissance économique, de transformation publique et de souveraineté, la création d’une identité numérique devra être accompagnée pour tous et partout.

Stanislas Guerini (délégué général)
[PMA pour toutes] C’est fait ! Je suis très fier et ému d'avoir voté cet article hier soir, pour toutes ces femmes dont la vie va devenir plus belle et plus simple désormais. Le travail continue.

Aurore Bergé (porte-parole)
- Fière d'avoir voté l'ouverture de la PMA pour toutes! Engagement pris, promesse tenue. Je pense à toutes les femmes qui vont pouvoir enfin sereinement fonder leurs familles.
- Ce qui est dit à propos de l’embryon qui serait "un être en devenir" m’interpelle et m’inquiète au nom des droits des femmes et de notre accès à l’IVG que je ne voudrais en aucun cas être remis en cause.
- L'engagement du président de la République était clair et sera tenu : dès le 9 septembre, l'Assemblée Nationale examinera la transposition de directives clés pour l'avenir de l'audiovisuel, de la création et pour notre souveraineté.

●UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]

Jean-Christophe Lagarde (président)
Nos données sont le pétrole de demain qui nourrit le développement de l'intelligence artificielle. Nous ne devons plus laisser les GAFA nous coloniser : vite, un vrai protectionnisme éducateur pour faire émerger des géants européens!

Valérie Six (députée)
Si nous n'agissons pas, nos jeunes apprentis seront frappés de plein fouet par la crise. Leur avenir est entre nos mains, nous devons relancer l'apprentissage peu importe la taille de l'entreprise.