dimanche 29 mars 2009

Actualités – International

Les gouvernements de centre-gauche du monde entier ont réfléchi sur la crise économique


Plusieurs leaders de centre-gauche au pouvoir, dont le Premier ministre britannique Gordon Brown, le vice-président américain Joe Biden, se sont réunis en sommet au Chili pour trouver une réponse à la crise économique internationale. Les chefs d'Etat ou de gouvernement, dont le Brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, l'Espagnol Jose Luis Zapatero, et près de 200 ministres, conseillers, économistes, ont planché sur les moyens de saisir "l'instant progressiste" créé par "la fin de l'hégémonie néo-libérale" née de la crise. "Si le centre-gauche ne parvient pas à présenter une alternative crédible qui puisse bénéficier à l'ensemble de la population, il risque de perdre toute pertinence politique, et d'aggraver encore la crise", pose le document introductif du sommet. Ce rendez-vous mondial des dirigeants de centre-gauche, initié en 1999 par le président américain d'alors Bill Clinton en est à sa 6ème édition. Et a sans doute rarement autant senti "les opportunités" offertes à ce courant de pensée, qu'en ces temps de grave crise internationale. Il intervient à un moment-clef à l'heure d'affiner certains arguments de politique macro-économique, à quelques jours du sommet des 20 grands pays riches et émergents (G20) le 2 avril à Londres. "Alors que s'effondre la foi en les marchés non régulés, les progressistes doivent urgemment remplir le vide idéologique qui risque d'être investi par les populistes", estime les responsables de ce sommet. Car cet "échec de la pensée néo-libérale" génère des vues très différentes sur ce qui doit être fait selon les pays, "sur la viabilité et l'impact des plans de relance globale, le degré requis de réglementation financière, ou les mesures pour corriger les grandes inégalités".