2005-2025: 20 ANS D'INFORMATION SUR LE CENTRE ET LE CENTRISME

samedi 23 août 2025

Propos centristes. France – Appel au blocage de la France / Agissements de Netanyahu / Guerre commerciale de Trump / Lutte contre la consommation de drogue / Mission sur les éventuels avantages du personnel politique…


Voici une sélection, ce 23 août 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Je viens d'échanger avec le Président de l'Afrique du Sud. Nous avons longuement évoqué les grandes crises internationales, notamment la situation au Proche-Orient, la guerre d'agression menée par la Russie en Ukraine, dans le contexte de la réunion qui s'est tenue lundi à Washington, ainsi que la situation dans la région des Grands Lacs. Quelques mois avant le sommet du G20, j'ai réitéré tous mes vœux de succès à l’Afrique du Sud. Ensemble, nous travaillerons avec la présidence sud-africaine du G20 pour dresser la feuille de route d’une gouvernance mondiale plus juste et plus inclusive, notamment dans la perspective de notre présidence du G7 en 2026. Nous avons également fait le point sur les questions économiques et commerciales ainsi que sur les coopérations bilatérales qui ne cessent de croître entre la France et l’Afrique du Sud. Nous sommes convenus de poursuivre nos échanges et de travailler étroitement ensemble dans la perspective de l’Assemblée générale des Nations unies où nous nous retrouverons en septembre.

> Je viens de m'entretenir avec le Président du Kazakhstan. Nous avons discuté du renforcement de notre partenariat stratégique, en particulier dans le domaine des transports et de l’énergie, dans la continuité de ma visite au Kazakhstan en novembre 2023 et de la visite d‘État du Président Tokaïev en France en novembre dernier. Nous avons aussi évoqué la situation internationale : la guerre d'agression que mène la Russie en Ukraine ainsi que les négociations en cours dans le Sud-Caucase.

 

► Gouvernement
[Nota: Ce gouvernement est dirigé par un centriste, François Bayrou ; nous avons donc décidé de reprendre les propos de tous les ministres puisqu’ils agissent sous l’autorité d’un Président de la République et d’un Premier ministre centristes/centraux ; néanmoins nous avons fait une distinction avec d’un côté les ministres centristes-centraux et les autres puisqu’il s’agit d’un gouvernement de coalition du fait que le Président de la République et le Premier ministre ne disposent pas d’une majorité à l’Assemblée nationale]

Ministres centristes/centraux
François Bayrou (Premier ministre)

[Appel à tout bloquer le 10 septembre] C'est : Le pays est devant de grands risques, tiens, nous allons le bloquer ! Comment défendre ça ?

> [Choix de la France] C'est la chute de la falaise ou le chemin pour s'en sortir.

> Ce qu'on entend le plus souvent : «Des efforts oui, mais pas pour moi. Les immigrés, les riches, c'est eux qu'il faut faire payer». En réalité, il faudra que tout le monde participe, avec des garanties de justice.

> [Suppression de deux jours fériés] Que tout le pays travaille plus, cela a de la valeur moralement et financièrement.

> [FB direct / Épisode 7] Je me suis engagé à répondre à toutes les questions et vous avez très nombreux posé des questions et fait des suggestions. La proposition qui a été faite le plus souvent, c'est pour répondre à cette crise, il faut toucher aux privilèges entre guillemets ou aux avantages des responsables politiques, des parlementaires ou des membres du gouvernement.
Et donc, je prends très au sérieux cette question parce qu'elle signifie qu'il y a un soupçon. Les Français pour beaucoup d'entre eux en sont venus à penser que les politiques s'en mettaient plein les poches, qu'il profitait de la situation, que c'était une gabie d'argent public. Il faut éclaircir tout ça. Est-ce qu’il y a pour les parlementaires ou responsables politiques français des situations davantage indues, excessives, inacceptables? Il faut qu'on mette ça au point.
Par exemple, il y a une légende qui court. Tout le monde croit que ministre ou premier ministre on reçoit une retraite à vie.  et bien je vous le dis les yeux dans les yeux, il n'y a jamais eu de retraite de ministre et de retraite de premier ministre pendant qu'il est en fonction membre du gouvernement qui a une retraite de parlementaire. Cette retraite est coupée. Mais tout cela doit être absolument précisé.
Est-ce que les responsables politiques français sont mieux traités que les autres responsables politiques européens ? Quel est le niveau de leur traitement par rapport au monde du privé, par rapport aux fonctionnaires de la fonction publique de l'État, par rapport aux entreprises publiques ? Le niveau de responsabilité d'un ministre et d'un premier ministre, est-ce qu'il équivaut à ces situations qui sont créées dans d'autres domaines ?
Tout ça, ce sont des questions qui doivent trouver une réponse d'une absolue transparence. Et je propose pour que ce soit le cas de confier à une personnalité indiscutable, je crois au-dessus de tout soupçon qui s'appelle monsieur René Doziére qui est un ancien parlementaire et universitaire qui a consacré une très grande partie de sa vie publique à regarder ce qui était la réalité des budgets de l'Élysée, les budgets des gouvernements, les budgets de Matignon, les budgets de l'Assemblée nationale et qui a  exigé tout au long de son engagement que la transparence la plus complète soit faite sur ces sujets. Ancien parlementaire socialiste.
Il se trouve que monsieur Doziére a de sur quoi créé l'observatoire de l'éthique publique, c'est-à-dire de la morale publique et qu'il est donc, je crois non seulement absolument qualifié mais insoupçonnable et rallant, je crois tous les suffrages pour conduire ce travail. Je vais lui demander d'être entouré par un représentant de tous les groupes parlementaires de l'Assemblée nationale et du Sénat pour que tout ceci participe à à la clarification nécessaire.
Et je prends l'engagement solennel devant vous que s'il y a des privilèges et des avantages, ces avantages seront supprimés.
On me dit souvent dans ces messages, il faut qu’il fasse un effort comme les autres. Et bien les membres du gouvernement évidemment aucune de leurs indemnités n'augmentera pendant le temps où les retraites des Français ou les salaires de la fonction publique seront eux-mêmes gelés par l'année blanche dans laquelle nous proposons d'entrer.
Je rappelle que les salaires des membres du gouvernement ont été baissés de 30 % il y a quelques années par François Hollande et que jamais ils n'ont été remontés après cette baisse clarification transparence sous la responsabilité d'une personnalité indiscutable et s'il y a des privilèges, ils seront supprimés.

 

Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> [Nucléaire iranien] Avec mes collègues britannique et allemand et de la Commission européenne, nous venons de passer un appel important à notre homologue iranien au sujet du programme nucléaire et des sanctions contre l'Iran que nous nous apprêtons à réappliquer. Le temps presse. Une nouvelle rencontre aura lieu la semaine prochaine à ce sujet.

> [Déclaration conjointe des ministres des Affaires étrangères sur un projet de construction de colonies dans la zone E1, à l’est de Jérusalem]
L’approbation par le Comité supérieur de planification d’Israël d’un projet de construction de colonies dans la zone E1, à l’est de Jérusalem, est inacceptable et constitue une violation du droit international. Nous condamnons cette décision et appelons avec la plus grande fermeté à son annulation immédiate.
Le ministre israélien Bezalel Smotrich affirme que ce projet empêchera la réalisation de la solution des deux États en divisant tout État palestinien et en restreignant l’accès des Palestiniens à Jérusalem. Cette décision ne présente aucun avantage pour le peuple israélien. Elle risque au contraire de compromettre la sécurité et elle alimente davantage la violence et l’instabilité, ce qui nous éloigne un peu plus de la paix.
Le gouvernement israélien peut encore mettre un terme à l’avancement du projet E1. Nous encourageons Israël à renoncer à ce projet de toute urgence.
Les actions unilatérales du gouvernement israélien portent atteinte à notre souhait collectif de sécurité et de prospérité au Moyen-Orient. Le gouvernement israélien doit mettre un terme à la construction de colonies conformément à la résolution 2334 du Conseil de sécurité des Nations Unies et lever les restrictions qu’il impose aux finances de l’Autorité palestinienne.
[Déclaration conjointe signée par les ministres des Affaires étrangères des pays suivants : Australie, Belgique, Canada, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Islande, Irlande, Italie, Japon, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Slovénie et Suède]

 

Aurore Bergé (ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations)
> La primaire ouverte du bloc central est la seule option qui permette de gagner la prochaine présidentielle. Je souhaite que nos adhérents puissent trancher à Arras le 20 septembre prochain.

 

Marc Ferracci (ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique, chargé de l’Industrie et de l’Energie)
> La fin de la 2G et 3G, pour des réseaux renforcés ! La France n’est pas une exception : partout dans le monde, ces vieux réseaux disparaissent.
États-Unis : 2G et 3G arrêtées fin 2023
Suisse : 2G déjà éteinte
Allemagne : 3G arrêtée
Pourquoi fermer la 2G et la 3G? Libérer des fréquences pour améliorer la qualité de service en 4G/5G Réduire la consommation électrique (21 à 33 % des réseaux pour des usages résiduels !) Supprimer des failles de cybersécurité Ces réseaux, déployés dans les années 1990 et 2000, ont rendu service. Mais ils consomment trop, sécurisent mal et freinent l’innovation. (…)
Non, vos appels d’urgence ne disparaîtront pas avec la fin de la 2G !
Moins de 3 % des appels d’urgence passent encore par la 2G (chiffres Arcep, 2024)
Des solutions alternatives existent déjà pour la téléassistance, les dispositifs médicaux, les alarmes
Les fournisseurs doivent d’accompagner leurs clients et les prévenir du basculement L’État et les opérateurs travaillent avec les industriels pour que la transition soit sans rupture de service.

La question n’est pas «faut-il éteindre la 2G?», mais «comment accompagner au mieux les derniers usages».
L’extinction de la 2G/3G, c’est un choix sécuritaire, écologique et rationnel.

 

Patricia Mirallès (ministre déléguée auprès du ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants)
> En cette journée internationale du souvenir en hommage aux victimes du terrorisme [21 août], j’ai une pensée particulière pour ceux dont la vie a été brisée. Pour les familles endeuillées. Pour les survivants qui se battent chaque jour avec courage et dignité. Un grand merci. Porter le Bleuet de France, c’est leur dire : nous ne vous oublions pas. Depuis 1991, le Bleuet de France soutient les victimes d’attentats, au même titre que les victimes de guerre, en leur apportant un appui concret pour se relever et se reconstruire.

 

Juliette Méadel (ministre déléguée auprès du ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation chargée de la Ville)
> Rencontrer les habitants, mesurer les difficultés, valoriser les réussites dans les quartiers : c’est ainsi que l’action publique prend tout son sens.

> La rénovation urbaine n’est pas qu’une affaire de murs : c’est une promesse d’égalité.

> Les MeRe seront des lieux où la République protège les enfants et soutient les familles là où elles en ont le plus besoin.

> Je le dis clairement : chaque euro public doit revenir aux habitants. Cela signifie que les habitants des quartiers doivent avoir des quartiers décents. Je serai intransigeante !

> La santé, y compris mentale, n’est pas un luxe : c’est un droit. Je veux en garantir l’accès partout.

> Pour mon premier déplacement au quartier de la Plaine Pasteur à Colmar, j’ai vu une évidence : ça marche quand c’est construit avec les habitants.
- Redonner sa place à la nature.
- Offrir des services de proximité.
- Bâtir du lien social.
C’est plus qu’un projet urbain : c’est une nouvelle démocratie, où les habitants deviennent les bâtisseurs de leur ville et de leur avenir.

> [Tribune: «Face aux ravages de la drogue, attaquons-nous à la consommation»]
Disons-le simplement: la vie quotidienne des habitants des quartiers sensibles est pourrie par la présence des réseaux de trafiquants qui cassent, salissent, dégradent, abîment, terrorisent les familles. Pire, ces nouveaux négriers achètent, parfois en les droguant, les jeunes adolescents qu’ils entraînent dans la violence et la mort.
Avec les élus locaux, les bailleurs sociaux, les associations, les administrations publiques nationales et locales, nous œuvrons, comme à Loos en Goelle, à Port-de-Bouc, à Garges-lès-Gonesse ou à Plaisir, à réparer les ascenseurs transformés en lieu de stockage de la marchandise, à reboucher les trous opérés par les «choufs» dans les façades des immeubles pour repérer les allées et venues des passants, à nettoyer les tags avec le prix du gramme de coke, à faire revenir de la vie et du commerce quand la dernière boulangerie ou l’ultime coiffeur est parti, la peur au ventre à force de subir des agressions, menaces ou d’assister à des assassinats à l’arme lourde.
Oui les habitants des quartiers sont les premières victimes du trafic de stupéfiants, on ne le dit pas assez. À ces victimes-là s’ajoutent aussi tous ceux qui consomment de la drogue, dans toutes les villes, y compris les «beaux quartiers». Ceux-là consomment même par correspondance : la réalité du trafic est aujourd’hui dématérialisée, elle projette par deux-roues des nuées de livreurs au cœur de nos villes, dans les soirées, dans les entreprises, partout. Le modèle Uber au service du crime.
Les effets des drogues et de leur consommation sont catastrophiques, et leur dangerosité n’est pas assez affirmée ni assumée dans le débat public. Oui, la drogue est le pire des facteurs de risques en termes de santé publique : elle provoque des maladies cardiovasculaires, des cancers et des troubles psychiatriques lourds. Et cela d’autant plus que la consommation de drogue est de plus en plus précoce chez les jeunes. Des centaines d’études ont montré ses effets destructeurs sur le cerveau: l’addiction aux drogues est un accélérateur de douleurs, de morbidité et de mort. Sans compter la destruction des familles, du lien social, l’appauvrissement… Et pourtant, chacun le sent et le voit, les statistiques le prouvent, la consommation de stupéfiants est en augmentation exponentielle depuis 2017.
Comme ministre de la Ville, j’ai le souci de construire un efficace bouclier face aux ravages imminents des substances psychoactives qui menacent les Français
«Il faut toujours dire ce que l’on voit ; surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit», écrivait Charles Péguy. Voir ce que l’on voit implique de dire qu’aujourd’hui notre société est perméable et candidate malgré elle à toutes les nouvelles molécules chimiques et substances psychoactives en voie de développement et de distribution mondiale. Cette autodestruction programmée, voire assumée, est le signe d’une société qui se désespère et qui organise sa propre descente aux enfers. Si nous n’y prenons pas immédiatement garde, si nous continuons à nous mentir à nous-même, notre avenir est clair : la destruction de notre tissu social et national et la destruction de notre jeunesse.
Comme citoyenne et comme ministre de la Ville, j’ai le souci de construire, avec le premier ministre, avec mes collègues du gouvernement, avec les parlementaires et les maires mobilisés, un efficace bouclier face aux ravages imminents des substances psychoactives qui menacent les Français et la France, et en particulier les enfants et jeunes adolescents des quartiers qui en sont les premières victimes, mais aussi les rouages involontaires d’une gigantesque machine à détruire notre République. Souvenons-nous de l’Empire de Chine du XIXème siècle : l’opium détruisit ses élites, son armature étatique et effaça cet État immense dans un cul de basse-fosse de l’Histoire pour plus d’un siècle. Aujourd’hui, Pékin doit méditer l’ironie de notre destin.
Le rôle du politique c’est de mettre des mots sur les maux qui nous frappent, première étape pour les résoudre. Voir ce que l’on voit implique désormais de dire les choses : ce que nous voyons dans nos rues, dans nos villes où la présence des stupéfiants est partout, y compris dans l’air qui sent le cannabis à tous les coins de rue, soulève, pour nos civilisations, une question existentielle.
En Islande, la mise en place d’un couvre-feu à 22h pour les moins de 16 ans ou encore l’investissement dans la construction d’aires sportives et le développement d’associations culturelles pour lutter contre l’inactivité et le désœuvrement ont fait baisser la consommation de drogue chez les jeunes.
Le gouvernement a donc engagé une action résolue de lutte contre le narcotrafic, en commençant par l’adoption de la loi sur le narcotrafic de 2025, par renforcer le dispositif pénal. Réprimer sans complaisance trafiquants et dealers ne se discute pas. Certes, les députés de la France insoumise comme Louis Boyard, naguère vendeur occasionnel ou Andy Kerbrat, pris en flagrant délit d’achat s’accrochent à ces guichets… Il fallait renforcer l’efficacité de la répression : la réforme de 2025 était donc nécessaire, mais pour être pleinement efficace, elle doit être accompagnée d’autres mesures : face à l’augmentation exponentielle du trafic de stupéfiants, nous engageons une politique vigoureuse de lutte contre la consommation de drogues, et ce par une prévention sociale, sanitaire et éducative adaptée.
Pour prévenir efficacement la consommation de drogue et donc l’éviter, il faut en comprendre les ressorts psychologiques et agir le plus tôt possible, avant que les problèmes ne se manifestent. Qu’est-ce qui pousse quelqu’un à prendre le risque, pour quelques éventuelles minutes de «paradis artificiel» de courte durée, de se détruire ? Le trouble psychique, le manque affectif, la vulnérabilité psychologique de l’enfant, la dépression de l’adolescent ou du jeune adulte peuvent expliquer ce choix ou cette incapacité à résister à la pression délétère des réseaux de stupéfiants. Ils savent désormais se servir de leur ancrage et de leurs moyens pour financer des kermesses, fournir des repas, pizzas, sucreries et ainsi recruter de la jeune main-d’œuvre, des pré-adolescents le plus souvent vulnérables et livrés à eux-mêmes, comme autant de jeunes proies faciles dans la gueule du monstre.
Nous lançons donc, dans les quartiers les plus fragiles, en cohérence avec la «santé mentale, grande cause nationale», des maisons de l’enfance et de la réussite éducative, pour renforcer la présence des psychologues dans les villes en difficulté, et prévenir ainsi, par l’écoute, le soin et l’accompagnement personnalisé, les troubles psychiques et les addictions aux drogues des plus jeunes. Les premières de ces «Méres» seront mises en place d’ici à la fin de l’année 2025 en lien avec le ministère de la santé et de l’éducation nationale et les collectivités locales.
Enfin, toute la société civile doit être mobilisée pour lutter contre la consommation de drogue. Certains pays du Nord se sont mobilisés avec quelques résultats, même si aucun pays au monde n’a encore trouvé la martingale. Ainsi, en Islande, la mise en place d’un couvre-feu à 22h pour les moins de 16 ans ou encore l’investissement dans la construction d’aires sportives et le développement d’associations culturelles pour lutter contre l’inactivité et le désœuvrement ont fait baisser la consommation de drogue chez les jeunes. Je suis ainsi favorable au couvre-feu décidé par les maires de certaines communes, dans les conditions limitatives prévues par la loi. Au Danemark l’action des associations de jeunesse, les missions locales et les structures associatives et sportives, et plus généralement tous les lieux organisés pour accueillir et suivre les jeunes de ces quartiers ont eu un effet positif sur la politique de prévention de la consommation de drogue.
Les actions menées par les associations culturelles, sportives et éducatives que nous finançons dans les 1 600 quartiers politique de la ville, à partir du budget de l’État, ont ainsi un impact décisif : elles créent du lien, du collectif, et une solidarité essentielle pour protéger les enfants et les jeunes du danger de la rue. Enfin, avec le ministre de la Santé, nous lancerons une grande mobilisation nationale et démocratique, avec une campagne d’information massive sur les réseaux sociaux et dans la presse sur les dangers de la drogue pour la santé, et mettre vraiment le sujet des addictions aux drogues dans le débat public.
En ces temps budgétaires contraints, il n’est pas inutile de rappeler que ces programmes coûtent bien moins cher que les traitements de prise en charge de la toxicomanie, ou même que les effets économiques et macro-sociaux délétères du trafic de drogue dans nos villes.
Il est temps d’avoir une vision globale et partagée des dangers létaux de la drogue, de ne plus détourner les yeux, de comprendre que cette grave crise, qui se conjugue avec le mal-être psychique de nos sociétés, se résoudra par la prévention de la consommation de drogue, donc par la prévention de la souffrance psychique, par la présence du service public pour les plus vulnérables. La politique publique la plus efficace est d’abord tournée vers la prévention du pire, en prenant soin des plus vulnérables, et en particulier des plus jeunes. Il est donc urgent aujourd’hui d’informer sur les dangers irréparables de la drogue, de remettre du lien social de la présence et de l’accompagnement humain et psychologique partout, et de réinsuffler le sens du collectif dans notre société. L’avenir de notre République en dépend.

 

Autres ministres
Gérald Darmanin (ministre d’Etat, Garde des sceaux, ministre de la Justice)
> Une nouvelle extradition depuis les Émirats arabes unis vers la France a été exécutée aujourd’hui, la 13ème en 2025. Je remercie nos amis émiriens, avec qui nous avons eu des échanges très constructifs en janvier dernier lors de ma visite à Abu Dhabi. Ils ont ouvert un dialogue permanent qui se poursuit pour mieux lutter ensemble contre le narcobanditisme et la criminalité organisée.

 

Annie Genevard (ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> [Guerre commerciale de Trump] Je déplore le résultat de la négociation entre l’UE et les États-Unis sur le commerce des produits agricoles.
Cet accord, déséquilibré, porte atteinte aux intérêts français et européens en matière agricole : il impose des droits de douane de 15 % aux produits européens exportés vers les États-Unis, tout en offrant un accès accru aux produits américains sur le marché européen. C’est une source d’inquiétude majeure pour nos filières emblématiques.
Je regrette particulièrement l’absence d’exemption pour les vins et spiritueux, alors même que la France et d’autres pays avaient souligné l’importance prioritaire de ces produits.
La situation ne peut en rester là. Ce point n’est d’ailleurs pas clos, et je demande instamment aux négociateurs européens qu’ils en fassent une priorité des prochains échanges qu’ils auront avec les autorités américaines, dans les semaines et les mois qui viennent. J’attends en outre des mesures européennes fortes pour soutenir les producteurs qui seraient pénalisés par ce résultat inacceptable.

 

Marie Barsacq (ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative)
> « Vous tenez à eux, ne les quittez pas des yeux ! »
Hier, Santé publique France a publié un bulletin épidémiologique alarmant : les noyades enregistrent une augmentation marquée. Ce constat appelle une mobilisation immédiate et collective.
Nous devons renforcer nos actions et consolider la coopération entre tous les acteurs impliqués dans l'apprentissage de la nage, et ce dès le plus jeune âge.
Le « Savoir nager » est fondamental : nous devons continuer à travailler avec l’ensemble des acteurs, publics et privés, pour que l’apprentissage de la nage soit systématique.
Des dynamiques locales comme celle engagée à Saint-Denis, à travers les Rencontres du savoir-nager, montrent la voie. C’est en renforçant ce type d’initiatives que nous pourrons endiguer ce phénomène.

> Cette semaine, nos sportives vont briller aux quatre coins du monde !
- En Thaïlande, les volleyeuses entament les mondiaux avec une belle victoire face à Porto Rico.
- En Angleterre, nos rugbywomen entrent en lice demain en Coupe du monde, portées par la force de toute une nation derrière elles.
- Au Brésil, l’équipe de France de gymnastique rythmique défend déjà les couleurs de notre pays.
Ces compétitions internationales témoignent de la dynamique du sport féminin, qui se professionnalise et se médiatise grandement.
Je suis pleinement engagée à faire du sport féminin une priorité :
- En accompagnant les fédérations dans l'accueil et le développement de la pratique
- En soutenant les clubs dans la structuration et la professionnalisation de leurs équipes
- En travaillant avec les diffuseurs pour une meilleure exposition médiatique
- Et en renforçant l’accès à la pratique pour toutes les jeunes filles, partout en France
Derrière chaque performance, il y a le travail des fédérations, des entraineurs, staffs, clubs, bénévoles, qu'il faut remercier. Devant chaque victoire, il y a des jeunes filles qui franchissent le pas et s'inscrivent dans un club, inspirant les prochaines générations à leur tour...
Au Brésil, en Thaïlande ou en Angleterre : tous derrière les Bleues !

 

Sophie Primas (ministre déléguée auprès du Premier ministre, porte-parole du Gouvernement)
> Quand beaucoup partent en vacances, eux restent mobilisés. Je veux saluer l’engagement de tous les agents publics à l’œuvre pendant l’été : nos forces de l’ordre, nos pompiers, nos soignants. Tous ceux qui protègent, soignent et continuent de faire tourner le pays pendant la période estivale. Un immense MERCI pour votre dévouement, sans relâche, au service des Français !

 

Clara Chappaz (ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique)
> [Interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans] Nous avons perdu cette souveraineté cognitive des enfants, qui passent du temps sur des outils qui ne sont même pas créés par nous et dont nous ne maîtrisons pas les algorithmes.

> [Plateformes numériques] Il y a urgence à sortir de ce Far West numérique, mais la réalité est qu’on ne peut pas décider, en tant que ministre, de fermer un site.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]

> LFI copie les méthodes autoritaires du RN. Naufrage absolu. Interdire à des journalistes de travailler en toute liberté et en toute indépendance, c'est s'attaquer à un pilier de notre démocratie. Soutien total au journal La Monde et à Olivier Pérou.

 

Thomas Cazenave (député)
> La gestion du patrimoine immobilier de l’État est un enjeu essentiel. Je porte à l’Assemblée une initiative transpartisane pour créer une foncière publique pour :
- Réaliser des économies
- Réduire l’empreinte énergétique
- Rationaliser la gestion
Ce texte que je porte réunit plus de 130 députés de 6 groupes politiques. Une démarche inédite, transpartisane et constructive pour donner à l’État les moyens d’une gestion plus performante et responsable de son patrimoine. Avançons!

 

Sylvain Maillard (député) 
> La situation économique doit nous pousser à un sursaut collectif. Il faut mettre fin à 30 ans d’attentisme budgétaire et faire les efforts qui s’imposent pour que nos finances, notre système social, notre économie, puissent perdurer dans les décennies à venir.

> [Budget 2026] Je soutiens le gouvernement de François Bayrou, je pense qu'il a le bon diagnostic.

> [Crise de Gaza] La position constante de la France est une solution à 2 états : Israël et la Palestine. Mais pas maintenant car impossible de la construire avec les terroristes du Hamas ou même l’autorité palestinienne. La reconnaissance de la Palestine ne peut être pertinente qu’à la condition d’avoir des partenaires fiables pour construire la paix.

> Comment un militant associatif de gauche devient un militant antisémite… Il a expulsé des enfants Israéliens parce que la guerre à Gaza… A-t-il ou aurait-il expulsé des enfants russes parce que la guerre en Ukraine ? Evidemment que non. Cet article sur son entourage incrédule est glaçant.

> Il nous faudra 1 candidat unique du bloc central en 2027. Très bonne question posée par Aurore Bergé.
Renaissance est devenu le parti du débat, avec de nombreuses grandes questions que nous devons trancher. Celle-ci en est une.

 

Jean-René Cazeneuve (député)
> [Appel à tout bloquer le 10 septembre] Bloquer le pays ou censurer le gouvernement répond aux angoisses des Français ? À nos problèmes de déficit et de compétitivité? À l’absence de majorité à l’Assemblée ? Non, non et encore non !

 

Prisca Thevenot (députée)
> Comme à chaque fois … RN et LFI préfèrent les menaces à la rigueur du travail parlementaire. Si les colères des Français doivent pouvoir s’exprimer, la responsabilité des députés est d’être au travail à l’Assemblée nationale.

 

Charles Rodwell (député)
> Oui à l’organisation d’une primaire, si celle-ci nous permet 1/ de nous rassembler, avec un engagement ferme de tous les candidats et 2/ de trancher définitivement notre ligne politique pour faire gagner, de nouveau, nos idées en 2027

 

Mathieu Lefèvre (député)
> La primaire est le seul moyen d’éviter le cauchemar d’un second tour entre les extrêmes. En plein accord avec Aurore Bergé.

 

Stéphane Travert (député)
> Je soutiens cette proposition de Aurore Bergé pour départager les trop nombreux « prétendants » à la candidature 2027 et définir une ligne politique claire.

 

Guillaume Gouffier (député)
> Je partage entièrement la proposition d’Aurore Bergé. Une primaire ouverte du bloc central est vitale pour garantir son dynamisme, son unité, sa capacité de mobilisation populaire autour des valeurs républicaines, progressistes, européennes. Le seul chemin qui mène à la victoire.

 

Denis Masséglia (député)
> Merci à Aurore Bergé d’aborder ce sujet. Nous devons collectivement trouver un chemin pour qu’émerge un candidat modéré, capable de proposer une alternative au duel RN/LFI, qui n’est pas inéluctable.

 

Guillaume Kasbarian (député)
> [Appel à tout bloquer le 10 septembre] La mobilisation du 10 septembre est en train de se transformer en «journée de la Mélenchonie». Personne n’est dupe des tentatives de récupération politicienne.

 

Paul Midy (député)
> Le décès de Jean Pormanove après des années de diffusion de vidéos d’humiliation et de violence est une horreur de plus sur les réseaux sociaux. Il faut reprendre le contrôle des réseaux sociaux. Cyberharcèlement, contenus violents, appels à la haine : ce n’est pas la société que nous voulons. Il faut sanctionner les plateformes et ne pas avoir peur de les fermer tant qu’elles ne se mettent pas en conformité avec nos lois. Où en sont les enquêtes ? Quelles plateformes ont été sanctionnés et fermées ? Pourquoi Kick n’a pas été déjà fermée pour se mettre en conformité ? Même question pour X et beaucoup d’autres plateformes. Lorsque qu’un restaurant ne respecte pas les normes sanitaires il est immédiatement fermé, le temps de se mettre en conformité, et est sanctionné. C’est l’évidence et c’est le cas pour n’importe quelle entreprise. Stop à l’impunité !
Nous avons voté des textes en France et en Europe pour responsabiliser les plateformes, il faut les appliquer avec la plus grande fermeté. Et s’ils ne sont pas suffisants, il faudra en voter des plus fermes et efficaces.

 

● MoDem 
Frédéric Petit (député)
> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] La paix selon Poutine c'est la capitulation, M. Trump ! Une seule réponse des Européens : renforcer les moyens de défense de l'Ukraine, durcir les sanctions contre la Russie et faire respecter le droit international.

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] Jamais autant de lâches attaques sur des civils, à des centaines de kilomètres du front, ces derniers jours. Pourine a "commencé à négocier", à sa manière, comme à Grozny, à Idlib... taper fort, dire tout et l'inverse, partout, toujours, inlassablement.

 

● Parti radical 
> [Guerre commerciale de Trump] Le Parti Radical : plein soutien à nos viticulteurs !
Les relations tournent au vinaigre entre le gouvernement américain et les 85 000 viticulteurs français Le monde viticole se trouve face à une situation particulièrement difficile. Alors que nos viticulteurs – comme l’ensemble de nos agriculteurs – subissent déjà durement les effets du réchauffement climatique sur les cultures et sur leur santé physique, ils viennent d’apprendre que les droits de douane américains vont être portés à 15% alors que la filière a exporté pour 4 milliards d’euros de vins et spiritueux outre-Atlantique l’année dernière. « Cette décision brutale de Donald Trump va encore plus fragiliser la situation de beaucoup d’exploitations et malheureusement entraîner de nombreuses faillites dans nos régions viticoles dont certaines exportent plus du quart de leur production outre-Atlantique », souligne le Parti radical, en pointant notamment les vignobles méridionaux déjà victimes des incendies de ces dernières semaines. Dans l’Aude, les incendies ont ravagé près de 17 000 hectares et détruit 1500 hectares de vignes, abîmant le territoire des Corbières, et dévastant de nombreux bâtiments et hangars agricoles ; cela à quelques semaines des vendanges. Très rapidement, le gouvernement a dégagé un fond d’urgence de 8 millions d’euros pour les agriculteurs sinistrés, soutien qui sera complété par un dispositif fiscal et des avances de trésorerie.
L’accord tel que fixé à ce jour, va avoir de lourdes conséquences pour nos vins et spiritueux, particulièrement pour les vignobles du Bordelais et de champagne. Rappelons que la France exporte 2,4 milliards euros de vin et 1,5 milliard de spiritueux aux Etats-Unis, soit 25% de ses exportations. Ainsi la Fédération des Exportateurs de Vins et Spiritueux prédit de « grosses difficultés » pour toute la filière, viticulteurs, sociétés exportatrices et salariés.
« La situation ne peut en rester là, indique le Parti radical. Il convient absolument – l’accord en question laissant ouverte la possibilité d’exemptions additionnelles – que la France, par son gouvernement, avec les pays européens confrontés à ces mêmes obstacles majeurs, travaille à exempter ces secteurs essentiels, véritables porteurs de la haute qualité de nos productions donc de l’image même de notre pays ».
Depuis toujours, le Parti radical – initiateur dès 1909 de la Fédération des syndicats agricoles – est profondément attaché au secteur agricole, à la défense de ses producteurs, acteurs essentiels pour la vie et le développement de nos territoires.
Avec sa présidente et ministre, Nathalie Delattre, le secrétaire national « agriculture et ruralité », le sénateur Daniel Chasseing, notre parti exprime son plein soutien à nos viticulteurs. Plus que jamais, dans ce monde conflictuel, marqué par une très forte compétition économique, la viticulture française, dans une agriculture nationale de haute qualité, constitue un puissant atout participant à notre renommée internationale et à la défense même de notre souveraineté agricole.

 

► Autres 
● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
Valérie Hayer (députée, présidente)
> [Appel à tout bloquer le 10 septembre] C'est par la voie démocratique que les choses peuvent bouger, non pas simplement par une manifestation de colère.

> La mort du streamer Raphaël Graven, connu sous le pseudo Jean Pormanove, est extrêmement choquante. Elle interroge sur la société dans laquelle nous vivons, sur la responsabilité de l'entourage de ce streamer, sur les personnes qui regardent ces lives, sur la responsabilité des plateformes. Au niveau européen, nous avons voté le DSA sur la régulation des contenus. Nous avons eu raison d'adopter cette loi. Elle doit être appliquée. L'autorégulation ne fonctionne pas : Kick était au courant depuis des mois, mais rien n'a été entrepris.

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] Les Européens ont gagné, à Washington, un engagement de Donald Trump sur les garanties de sécurité et l'assurance qu'il n'y aura pas de limitations pour l'Ukraine dans la consolidation de son armée. C'est important. Il faut aller au bout de la démarche engagée par Donald Trump, avec Volodymyr Zelensky et les Européens pour faire, très probablement, la démonstration au président Trump que Vladimir Poutine n'est pas fiable et qu'il ne veut pas la paix.

 

Sandro Gozi (député)
> Mario Draghi confirme encore une fois aujourd’hui ce que nous disons depuis longtemps . Le choix est clair : transformer l’UE en une véritable puissance ou subir la vassalisation rêvée par l’extrême droite.

> Au moment où l’UE doit montrer unité et détermination, Salvini choisit l’insulte [contre Emmanuel Macron] et Meloni choisit le silence. Résultat : une Italie divisée et décrédibilisée. Tandis que Macron agit pour l’Ukraine et la sécurité européenne, le duo Meloni-Salvini affaiblit notre action commune.

 

 


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