mercredi 12 avril 2023

Propos centristes. France – Souveraineté de l’Europe / Industrie verte / Lutte contre les feux de forêts / Réforme des retraites / Dysfonctionnement dans les crèches / Loi Grand âge / Covoiturage…

Voici une sélection, ce 12 avril 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> La souveraineté économique de notre Europe. C'est notre objectif. Pour l'atteindre, l'Europe a cessé d’être naïve. Elle peut désormais défendre ses intérêts, ses valeurs et son indépendance.
- La force de l’Europe est son marché unique. En innovant, en réformant, en renforçant nos systèmes éducatifs et la formation, en mobilisant plus efficacement les capitaux, nous poursuivons nos efforts pour faire émerger des acteurs forts, qui incarnent notre souveraineté.
- Faire progresser la politique industrielle européenne implique de mieux protéger nos entreprises. C'est le sens de notre stratégie de lutte contre les distorsions de concurrence, de réduction de nos dépendances stratégiques, et de protection de notre propriété intellectuelle.
 - Le Net Zero Industry Act en simplifiant nos règles et procédures va nous permettre d’accélérer le développement de nos industries qui contribuent à la transition climatique.
- Secteur si essentiel pour nos industries, nos économies et nos sociétés, l'Europe se devait d’investir dans les semi-conducteurs du futur. Avec le Chips Act, nous restons dans la course. En France, nous allons doubler nos capacités de production d'ici 2030. Plus de 5000 emplois vont être créés !
- Avec les mesures miroirs, nous ferons en sorte que pour accéder au marché européen, les producteurs de pays tiers soient soumis aux mêmes règles de production que celles de notre Union. C’est essentiel, tant pour protéger les consommateurs européens par des normes fortes que nous nous imposons déjà à nous-mêmes, que pour nos entreprises face à une concurrence déloyale.
- Dans chaque négociation commerciale, nous devrons intégrer des critères de durabilité comme le respect de l’accord de Paris et la préservation de la biodiversité, d’équité, d’équilibre, de compatibilité avec nos intérêts stratégiques.
C'est cohérent avec nos objectifs climatiques et nous en tirerons un bénéfice mutuel.
Nous œuvrons à des conditions équitables de concurrence pour nos entreprises, au respect par les pays tiers de standards ambitieux et des valeurs universelles.
Une Europe qui défend ses intérêts et ses valeurs, reste maîtresse de son destin, crée des emplois, mène à bien sa transition climatique, voilà ce que nous sommes en train de bâtir.

> Qui veut être soi-même doit être souverain. Identité et souveraineté sont mêlés Défendre notre souveraineté veut dire que nous devons pouvoir choisir nos partenaires et modeler notre propre destin.

> Vous votez et vous élisez des personnes (...) La contrepartie est que vous devez respecter les institutions votées par le peuple.

> C’est très important d’avoir un débat social. Je peux répondre à toutes les questions sur ce dont nous discutons en France. Ceci est une démocratie et une démocratie est exactement un endroit où l’on peut manifester et voir ce type d’interventions. Le jour où vous vous dites «quand je suis en désaccord avec la loi qui a été adoptée ou les personnes qui ont été élues, je peux faire ce que je veux car je décide moi-même de la légitimité de ce que je fais», vous mettez la démocratie en danger. 

> Défendre la souveraineté ne signifie pas se détourner de nos alliés, mais être capables de choisir nos partenaires et notre destinée plutôt que d’être les témoins des évolutions dramatiques de notre monde.

> Nous devons renforcer le rôle de nos instruments et notre coordination. Nous voulons régler les conflits, nous voulons des mécanismes clairs en cas de conflit.

> La transformation de l’Union européenne a été très rapide, elle exige une politique bien au-delà du simple canal de la politique commerciale. Nous devons travailler tous ensemble pour rassembler les Européens : les Etats membres, les agences de développement, la Banque européenne d’investissement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, tous ensemble.

> Nous devons façonner notre destinée en choisissant nos interlocuteurs. Nous devons tenter d’être des décideurs plutôt que de subir les règles.

> Pendant la crise sanitaire liée à la covid19, nous avons compris que nous étions dépendants pour un grand nombre de médicaments et un grand nombre de choses. Nous devons réduire cette dépendance pour renforcer notre identité et notre souveraineté.

> Les cinq piliers de la compétitivité européenne: le marché unique, la politique industrielle, la protection, la réciprocité et la coopération. Grâce à cela, nous pouvons élaborer une nouvelle doctrine économique qui nous permettra de poursuivre la création d’emplois, le financement de notre modèle social, de lutter contre le changement climatique et d’avoir plus de souveraineté. (…)
Le quatrième pilier de notre doctrine, c’est la réciprocité. (…) Je sais cette dimension de la réciprocité, qui est sans doute la plus exigeante au niveau européen, est parfois difficile à admettre. Toutefois, je vois que les mentalités évoluent sur ce sujet. Là aussi, il nous a fallu quasiment dix ans pour adopter la loi sur les marchés publics. Pourquoi ? Parce que l’approche européenne, c’est toujours un mélange, une addition d’intérêts nationaux. Et parfois, on ne sait pas encore que ce qui est offensif d’un côté, débouche sur quelque chose de défensif ailleurs.

> Nous devons arrêter de signer, d’accepter des traités de libre-échange avec des gouvernements et des gens qui ne respectent pas l’accord de Paris, sans quoi nous allons nous soumettre à d’autres contraintes.

> Je voudrais faire passer l’âge de la retraite de 62 à 64 ans et lorsque je compare cet âge de départ, dans d’autres pays, cela va bien au-delà de 64 ans. Ces réformes sont essentielles.

> Je pense que la Chine fait le même constat que nous, à savoir qu'aujourd'hui, le temps est militaire. Les Ukrainiens résistent et nous les aidons. Le temps n'est pas aux négociations, même si on les prépare et, s'il faut, planter les jalons. C'est le but de ce dialogue avec la Chine : consolider des approches communes. Un : le soutien aux principes de la charte des Nations unies. Deux : un rappel clair sur le nucléaire et il appartient à la Chine de tirer les conséquences du fait que le président Poutine ait déployé des armes nucléaires en Biélorussie quelques jours après avoir pris l'engagement de ne pas le faire. Trois : un rappel très clair sur le droit humanitaire et la protection des enfants. Et quatre : la volonté d'une paix négociée et durable.
Je note que le président Xi Jinping a parlé d'architecture européenne de sécurité. Or il ne peut y avoir d'architecture européenne de sécurité tant qu'il y a des pays envahis en Europe ou des conflits gelés. Vous voyez donc qu'il se dégage de tout cela une matrice commune. L'Ukraine est-elle une priorité de la diplomatie chinoise ? Peut-être pas. Mais ce dialogue permet de tempérer les commentaires que l'on a pu entendre sur une forme de complaisance de la Chine à l'égard de la Russie.

> En tant qu'Européens, notre préoccupation est notre unité. C'est la mienne depuis toujours. Nous montrons à la Chine que nous sommes unis et c'est le sens de cette visite commune avec la présidente de la Commission Ursula von der Leyen . Les Chinois aussi sont préoccupés par leur unité et Taïwan, de leur point de vue, en est une composante. Il est important de comprendre comment ils raisonnent.
La question qui nous est posée à nous Européens est la suivante : avons-nous intérêt à une accélération sur le sujet de Taïwan ? Non. La pire des choses serait de penser que nous, Européens, devrions être suivistes sur ce sujet et nous adapter au rythme américain et à une surréaction chinoise. Pourquoi devrions-nous aller au rythme choisi par les autres ? A un moment donné, nous devons nous poser la question de notre intérêt. Quel est le rythme auquel la Chine elle-même veut aller ? Veut-elle avoir une approche offensive et agressive ? Le risque est celui d'une stratégie autoréalisatrice du numéro un et du numéro deux sur ce sujet. Nous Européens, nous devons nous réveiller. Notre priorité n'est pas de nous adapter à l'agenda des autres dans toutes les régions du monde.
Le piège pour l'Europe serait qu'au moment où elle parvient à une clarification de sa position stratégique, où elle est plus autonome stratégiquement qu'avant le Covid, elle soit prise dans un dérèglement du monde et des crises qui ne seraient pas les nôtres. S'il y a une accélération de l'embrasement du duopole, nous n'aurons pas le temps ni les moyens de financer notre autonomie stratégique et deviendrons des vassaux alors que nous pouvons être le troisième pôle si nous avons quelques années pour le bâtir.

> C'est le grand paradoxe de la situation actuelle. Depuis le discours de la Sorbonne sur ce sujet il a cinq ans, quasiment tout a été fait. Nous avons gagné la bataille idéologique, d'un point de vue gramscien si je puis dire. Il y a cinq ans, on disait que la souveraineté européenne n'existait pas. Quand j'évoquais le sujet des composants de télécommunications, qui s'en préoccupait ? A l'époque, nous disions déjà aux pays hors de l'Europe que nous considérions qu'il y avait là un enjeu majeur de souveraineté et que nous allions adopter des textes pour réguler cela, ce que nous avons fait dès 2018. Je note que la part de marché des fournisseurs d'équipements de télécommunication non européens en France s'est nettement réduite, ce qui n'est pas le cas de tous nos voisins.
Nous avons également installé l'idée d'une défense européenne, d'une Europe plus unie qui émet de la dette ensemble au moment du Covid. Il y a cinq ans, l'autonomie stratégique était une chimère. Aujourd'hui, tout le monde en parle. C'est un changement majeur. Nous nous sommes dotés d'instruments sur la défense et sur la politique industrielle. Les avancées sont nombreuses : le Chips Act, le Net Zero Industry Act et le Critical Raw Material Act, ces textes européens sont les briques de notre autonomie stratégique. Nous avons commencé à implanter des usines de batteries, de composants hydrogène ou d'électronique. Et nous nous sommes dotés d'instruments défensifs qui étaient complètement contraires à l'idéologie européenne il y a seulement trois ou quatre ans ! Nous disposons à présent d'instruments de protection très efficaces.
Le sujet sur lequel nous devons être particulièrement vigilants est que la guerre en Ukraine accélère la demande d'équipements de défense. Or l'industrie de défense européenne ne répond pas à tous les besoins et reste très éclatée, ce qui conduit certains pays à se tourner vers des fournisseurs américains voire asiatiques de manière provisoire. Face à cette réalité, nous devons monter en puissance.
L'autonomie stratégique doit être le combat de l'Europe. Nous ne voulons pas dépendre des autres sur les sujets critiques. Le jour où vous n'avez plus le choix sur l'énergie, sur la manière de se défendre, sur les réseaux sociaux, sur l'intelligence artificielle parce qu'on n'a plus l'infrastructure sur ces sujets, vous sortez de l'histoire pour un moment.

> Nous avons créé un fonds européen pour les missiles et les munitions doté de 2 milliards d'euros, or il est strictement européen et fermé. Mais il est clair que nous avons besoin d'une industrie européenne qui produise plus vite. Nous avons saturé nos disponibilités. Comme l'histoire s'accélère, il faut en parallèle une accélération de l'économie de guerre européenne. Nous ne produisons pas assez vite. D'ailleurs, voyez ce qui se passe pour faire face en urgence à la situation actuelle : les Polonais vont acheter du matériel coréen…
Mais d'un point de vue doctrinal, juridique et politique, je pense qu'il n'y a jamais eu une telle accélération de l'Europe-puissance. Nous avons posé les jalons avant la crise et il y a eu un formidable levier franco-allemand pendant la pandémie, avec des avancées très fortes en matière de solidarité financière et budgétaire. Et nous avons réactivé le format Weimar avec l'Allemagne et la Pologne. Aujourd'hui, il faut accélérer la mise en œuvre sur le plan militaire, technologique, énergétique et financier pour accélérer notre autonomie effective.

> Nous avons certes accru notre dépendance vis-à-vis des Etats-Unis dans le domaine de l'énergie, mais dans une logique de diversification car nous dépendions beaucoup trop du gaz russe. Aujourd'hui, il est un fait que nous dépendons davantage des Etats-Unis, du Qatar et d'autres. Mais cette diversification était nécessaire.
Pour le reste, il faut prendre en compte les effets de rémanence. Pendant trop longtemps l'Europe n'a pas construit cette autonomie stratégique pour laquelle je me bats. Aujourd'hui, la bataille idéologique est gagnée et les jalons sont posés. Cela a un coût, c'est normal. C'est comme pour la réindustrialisation française : nous avons gagné la bataille idéologique, nous avons conduit les réformes, elles sont dures, nous commençons à en voir les résultats mais dans le même temps, nous payons les pots cassés de ce que nous n'avons pas fait en vingt ans. C'est ça la politique ! Il faut de la durée. Il faut tenir. Mais c'est à ce prix que les mentalités changent.

> Quand je suis allé à Washington en décembre dernier, j'ai mis le pied dans la porte, on m'a même reproché de l'avoir fait de manière agressive. Mais l'Europe a réagi et avant la fin du premier trimestre 2023, en trois mois, nous avions une riposte avec trois textes européens. Nous aurons notre IRA européen. Agir avec une telle rapidité constitue une petite révolution.
La clé pour moins dépendre des Américains consiste d'abord à muscler notre industrie de défense, à s'accorder sur des standards communs. Nous mettons tous beaucoup d'argent mais on ne peut pas avoir dix fois plus de standards que les Américains ! Ensuite cela impose d'accélérer la bataille pour le nucléaire et le renouvelable en Europe. Notre continent ne produit pas d'énergies fossiles. Il y a une cohérence entre réindustrialisation, climat et souveraineté. C'est la même bataille. C'est celle du nucléaire, du renouvelable et de la sobriété énergétique européenne. Ce sera la bataille des dix à quinze années qui viennent.
L'autonomie stratégique, c'est assumer avoir des convergences de vue avec les Etats-Unis mais, que ce soit sur l'Ukraine, le rapport à la Chine ou les sanctions, nous avons une stratégie européenne. Nous ne voulons pas entrer dans une logique de bloc à bloc. Nous devons au contraire « dérisquer » notre modèle, ne pas dépendre de l'autre, tout en gardant partout où c'est possible une forte intégration de nos chaînes de valeurs.
Le paradoxe serait, qu'au moment où nous mettons en place les éléments d'une véritable autonomie stratégique européenne, nous nous mettions à suivre la politique américaine, par une sorte de réflexe de panique. Au contraire, les batailles à conduire aujourd'hui consistent d'une part à accélérer notre autonomie stratégique et d'autre part à assurer le financement de nos économies. J'en profite pour insister sur un point : nous ne devons pas dépendre de l'extraterritorialité du dollar.

> Joe Biden est attaché à la démocratie, aux principes fondamentaux, à la logique internationale, et il connaît et aime l'Europe, tout ceci est essentiel. En revanche, il s'inscrit dans une logique transpartisane américaine qui définit l'intérêt américain comme la priorité n° 1 et la Chine comme la priorité n° 2. Le reste est moins important. Est-ce critiquable ? Non. Mais nous devons l'intégrer.

> J'ai décidé il y a trois ans d'accroître notre aide publique au développement mais après quinze ans de recul. Quand l'Europe se désengage, il ne faut pas s'étonner que d'autres avancent. Quand les Etats-Unis se tournent plus vers eux-mêmes comme depuis les années 2010 ou vers le Pacifique et que l'Europe subit une crise financière, la Chine, naturellement, avance ses pions. C'est pourquoi il est important de faire en sorte qu'elle reste dans un cadre commun, qu'elle participe à la réforme de la Banque mondiale, qu'elle s'engage avec nous comme elle compte le faire au prochain sommet de Paris, en juin, sur le financement des économies en développement.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Elisabeth Borne (Première ministre)
> Avec 1 million de trajets pour le mois de mars, le plan covoiturage lancé en décembre est un véritable succès ! Bon pour le climat et le pouvoir d’achat, nous devons aller plus loin. Notre objectif : tripler les trajets réalisés chaque jour en covoiturage.

> L’accès aux soins est une priorité pour les Français et mon Gouvernement. Ensemble, avec les soignants et les élus, nous sommes déterminés à trouver des solutions adaptées à chaque territoire. Les règles nationales doivent pouvoir être adaptées aux innovations locales.

> Les élus locaux ont un rôle essentiel. Ce matin, j’échangeais avec les associations d’élus sur nos priorités d’actions et les leviers pour y parvenir :
- Construire un agenda territorial commun
- Agir en faveur des quartiers et territoires ruraux
- Pérenniser le Fonds vert.

> J’ai beaucoup de respect pour ce que la LDH a incarné. Je ne comprends plus certaines de ses prises de position. Cette incompréhension (…) s’est fait jour dans ses ambiguïtés face à l’islamisme radical. Elle a récemment « attaqué un arrêté interdisant le transport d’armes par destination à Sainte-Soline. (…)
Il n’est pas question de baisser par principe la subvention de telle ou telle association. (…) Comme tous les membres du gouvernement, que les associations de soutien aux droits de l’homme doivent poursuivre leur action de vigie, d’ailleurs largement financée par l’État et les collectivités. (…)
Dialoguer avec les associations sur leurs actions est aussi une responsabilité, dès lors qu’il s’agit de financement public. Manifester est un droit fondamental, ça n’est pas en excusant des violences qu’on le défend, au contraire.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique)
> La croissance française se maintiendra en 2023 et l’inflation devrait commencer à refluer mi-2023. Je maintiens ces prévisions.

> J’aurai l’occasion d’ici la fin du mois d’avril de présenter le programme de stabilité. C’est ce que nous prévoyons comme trajectoire des finances publiques d’ici 2027.

> Quand on a un pays où il y a beaucoup de dette, où il y a un régime social qui est très généreux, un régime de retraite par répartition, la responsabilité politique, aussi difficile soit-elle, c’est de garantir les équilibres financiers de ce régime social… 

> Pourquoi le projet de loi #Industrieverte  sera bénéfique pour l’environnement ?
Parce que produire en France, c’est avant tout produire en émettant moins de CO2. L'économie française est l’une des plus décarbonées au monde, notamment grâce à son mix électrique faiblement carboné.
Parce que la décarbonation de notre économie ne se fera pas sans la production industrielle de technologies vertes. Il faudra produire massivement des pompes à chaleur, des éoliennes, etc. Mais aussi leurs composants : verre, acier, ciment, aluminium, etc.
Parce que la France est aussi le meilleur pays pour produire en préservant l’environnement et la biodiversité. La France est le pays qui a les politiques environnementales les plus strictes selon l’OCDE.
Parce que la désindustrialisation, en plus d’être une faute économique et sociale, a aussi été une faute environnementale. Cela a entraîné une augmentation des émissions importées françaises depuis 1995, tandis que les émissions intérieures baissaient.

Parce que la production française préserve les ressources grâce à des produits de qualité et à l’économie circulaire. Cela permet de limiter la surconsommation, donc l'utilisation de matières premières dont l’extraction et le raffinage causent 90 % des pertes de biodiversité.

 

Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur et des Outre-mer)
> Nous avons présentons le dispositif 2023 de lutte contre les feux de forêts auprès des élus locaux, à la Teste-de-Buch, en Gironde, symbole de l’été dramatique que nous avons connu l’année dernière sur le front des incendies.
Concernant les moyens terrestres : suite aux annonces du Président de la République, 150 millions € ont été mobilisés pour acquérir plus de 1 100 véhicules supplémentaires
Enfin, nous mettrons en place dans le sud-ouest : 1 hélicoptère bombardier d’eau dès le 1er juin 2023 ; 1 DASH et 4 Air Tractor dès le 1er juillet 2023 ; Une 4ème unité de formation de 565 militaires de sécurité civile dans les prochains mois.

> Renforcement inédit des moyens alloués en 2023 à la sécurité civile pour lutter contre les feux de forêts : plus d’avions et d’hélicoptères, de nouveaux véhicules et 565 sapeurs-sauveteurs supplémentaires.
Par ailleurs, compte tenu des événements exceptionnels qui ont touché le sud-ouest l’été dernier, des moyens spécifiques seront prépositionnés dans le sud-ouest.

Catherine Colonna (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> A La Haye pour apporter le soutien de la France au travail remarquable effectué par la Cour pénale internationale. Elle est l’1 des piliers de notre ordre juridique international. Pas de paix sans justice.

 

Olivier Dussopt (ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion)
> Qu'on le veuille ou non, nous sommes dans un monde lié au marché financier. On peut imaginer un autre modèle mais comment on le construit sans trop de casse ? Dans les discours très radicaux, la transition n'est jamais abordée.

> [Réforme des retraites] C’est une réforme qui est difficile, qui est impopulaire et la responsabilité en politique c’est de savoir assumer cette impopularité lorsque c’est nécessaire.

> [Réforme des retraites] Au-delà de la difficulté à convaincre, c'est un système d'une complexité sans pareille. On a 42 régimes de retraite, des règles différentes. C'est un nid à inégalités et à interrogations

> [Réforme des retraites] La réforme des retraites arrive à la fin d’un cheminement. Vendredi, le Conseil constitutionnel aura à se prononcer et à rendre sa décision puisqu’il a été saisi par Madame la Première ministre, et un certain nombre de parlementaires.

> Ce sont 1,8 million de retraités qui vont être revalorisés, dont la moitié auront une revalorisation mensuelle de 70 à 100 euros.

 

Pap Ndiaye (ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> Nous nous sommes engagés à revaloriser l'ensemble des enseignants en septembre 2023 et ce sera le cas.

> À l'école primaire, dans les cas les plus graves et en dernier recours, les élèves harceleurs pourront être changés d'école afin d'être séparés des élèves harcelés. Cela se fera avec l'accord du maire.

> Le programme pHARe permet d’agir face au harcèlement : après sa généralisation dans les écoles et les collèges à la rentrée dernière, je souhaite qu’il soit également généralisé au lycée.

 

Sylvie Retailleau (ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche)
> Éradiquer les violences sexuelles et sexistes est une priorité, ma détermination est totale. J’ai doublé dès cette année le budget du plan de lutte contre les VSS. Tant que ni les violences ni le sentiment d'insécurité n’auront disparu, nous continuerons d'agir.

 

Marc Fesneau (ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> Je me suis rendu en Gironde pour parler sur les impacts du changement climatique sur les forêts, et notamment le dispositif 2023 de lutte contre les feux de forêt. Ce déplacement était avant tout l’occasion de saluer l’engagement exemplaire de tous les acteurs combattants du feu, élus, agriculteurs, forestiers…dans le cadre des feux hors-normes survenus l’été dernier en Nouvelle-Aquitaine et bien au-delà, dans des territoires qui jusqu’ici étaient relativement épargnés. Dans ce plan général, la forêt française constitue un élément clé des ambitions climatiques de la France grâce au stockage de carbone dans les produits bois, de sa séquestration en forêt, et à la substitution d’énergies fossiles et de matériaux plus énergivores par des matériaux biosourcés. Hier, j’ai annoncé une nouvelle tranche de 150 M€ de soutien au renouvellement forestier pour aider les propriétaires forestiers, publics et privés, à renouveler et à diversifier leurs forêts, notamment les forêts sinistrées par les scolytes ou les incendies. La gestion durable de la forêt française est cruciale et la capacité demain à toujours produire de la ressource-bois pour nos bâtiments, pour notre énergie et notre chimie, en accroissant dans le même temps la quantité de carbone stockée dans les forêts et dans le respect de la biodiversité constitue un défi majeur : nous plantons aujourd’hui les forêts de nos enfants et petits-enfants !

> La France va continuer d’exporter des céréales auprès des pays tiers. Elle va le faire dans le cadre du droit européen, à la demande des pays d’import et au nom de la vocation exportatrice de notre pays !

 

Christophe Béchu (ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> Avec des feux dévastateurs qui ont emporté 72 000 hectares de forêts, dont 30 000 en Gironde, l’été dernier a été révélateur et éprouvant. Nous devons améliorer la résilience de nos forêts. C’est le plan annoncé par Emmanuel Macron: replanter 1 milliard d'arbres d’ici 2030. (…)
Reboiser, replanter et gérer durablement nos forêts pour préserver notre biodiversité. Nous débloquons 150 millions d’euros pour la plantation d’arbres.

> Notre objectif : mieux prévenir les départs d’incendie, protéger les Français et adapter nos forêts au changement climatique.

> Cessons de faire du réchauffement climatique un champ de bataille politique stérile. La question de l’eau en est l'illustration : cherchons un consensus républicain plutôt que l'opposition manichéenne. Aux idéologies clivantes, choisissons les solutions partagées!

> À l’incantation idéologique, nous préférons le travail de terrain pour faire face aux risques de sécheresse.

> Le covoiturage est une solution écologique, à la fois bonne pour le climat et le pouvoir d’achat. (…)
Initié par
Elisabeth Borne, le covoiturage est un levier essentiel de notre stratégie pour réduire nos émissions de CO2. (…)
Avec 1 million de trajets pour le mois de mars, le plan covoiturage lancé il y a trois mois est un véritable succès !

> Je suis ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires. Ce double intitulé signifie que toutes les politiques de transition écologique doivent se matérialiser sur le terrain. Les collectivités locales vont devoir investir une douzaine de milliards d’euros au titre de la transition écologique. Elles ont besoin d’être accompagnées pour accélérer ces investissements. C’est pourquoi dès l’été dernier, la Première ministre a annoncé la création de ce Fonds vert, doté de deux milliards, pour l’accélération de la transition écologique dans les territoires, dont nous avons mis en valeur les premiers lauréats cette semaine. (…) C’est l’équivalent du montant des subventions d’investissement accordées aux collectivités locales chaque année via la dotation de soutien aux investissements locaux, la DSIL, et la dotation d’équipement des territoires ruraux, la DETR. Cela revient à doubler l’enveloppe, c’est sans précédent ! Avec les autres dotations d’investissement, en 2023, l’État versera 12 milliards aux collectivités pour qu’elles investissent. Nous devrions avoir 5 000 lauréats du Fonds vert cette année

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> La Commission d’enquête parlementaire sur la souveraienté énergétique m’a remis son rapport. Ce travail d’envergure souligne la nécessité d’en finir avec l’opposition idéologique énergies renouvelables contre nucléaire. Notre priorité doit être la sortie des énergies fossiles.

> Je réunis ce matin un CNR climat & biodiversité consacré à l’avenir du mix énergétique. La crise climatique appelle à la mobilisation de tous pour faire de la France la première grande nation à sortir des énergies fossiles.

> Bon pour se déplacer, bon pour la planète, bon pour le pouvoir d’achat : le plan covoiturage fonctionne ! Pour la 1ère fois en mars, le seuil du million de trajets domicile-travail fait en covoiturage a été dépassé. Objectif : tripler les trajets du quotidien covoiturés.

 

François Braun (ministre de la Santé et de la Prévention)
> Faire entrer le sport santé dans le quotidien des Français est une de mes priorités, à près d’1 an des Jeux olympiques de Paris. Nous venons d’élargir la liste des professionnels qui peuvent prescrire de l’activité physique adaptée et plus de 500 maisons sport-santé couvrent déjà le territoire.

 

Jean-Christophe Combe (ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées)
> Dans le cadre de la préparation du Service Public de la Petite Enfance, je mets aussi sur la table l'idée de rendre le congé parental plus court et mieux indemnisé, pour répondre aux attentes des parents qui souhaitent être auprès de leur enfant dans ses premiers mois de vie.

> La protection des personnes vulnérables, de la petite enfance au grand âge, est un fil rouge de mon action. Commander ce rapport [sur les crèches] a été ma première décision de ministre et donner suite à ses enseignements mobilisera toute mon énergie dans les semaines et les mois à venir. Garantir une solution d’accueil sûre et de qualité à tous les enfants et à leurs parents : tel est l’engagement du Président de la République, tel est ce que nous mettrons en œuvre pour que tout parent soit assuré que, quand il confie son enfant à une équipe de professionnels, il peut le faire en toute confiance. Nous le devons aux Français, et je sais pouvoir compter sur le secteur de la petite enfance pour m’aider à le réaliser.

> On ne peut pas transiger sur la qualité d'accueil des enfants.

> De nombreuses situations décrites dans le rapport sur les crèches sont graves et ne doivent plus jamais se reproduire. Heureusement, elles restent rares et les parents peuvent garder confiance dans les crèches qui pour la grande majorité, prennent bien soin de leurs enfants. (…)
Ce rapport, c’est moi qui l’ai commandé pour faire la lumière et remettre la qualité de l’accueil au cœur des formations, du fonctionnement & du financement des crèches. Cela demandera un effort conséquent sur l’attractivité des métiers, les moyens mais aussi sur les contrôles. (…)
Dresser un état des lieux précis pour mettre en lumière les problèmes et trouver des solutions concrètes pour améliorer rapidement la situation dans les
crèches, c’est l’objectif de ce rapport que j’ai commandé à l’IGAS dès mon arrivée en juillet dernier.

> Bâtir la société du bien vieillir fait consensus auprès de tous les acteurs. La proposition de loi débattue actuellement à l’Assemblée nationale sera une étape importante en la matière. Fin mai, je présenterai un plan ambitieux qui viendra compléter les mesures législatives.

> Quand on traite du grand âge, on ne s’adresse pas qu’aux personnes âgées mais à la société dans son ensemble. Avec cette proposition de loi, nous sommes ici pour construire une nouvelle étape en faveur du bien vieillir.

> Oui, il faut agir très en amont sur la perte d'autonomie (...) Bien vieillir commence dès l'enfance.

> La lutte contre l'inflation et ses conséquences sur nos concitoyens est au cœur des préoccupations de ce gouvernement.

 

Olivier Véran (ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement)
> Nous voulons créer un nouveau service public, celui de la petite enfance, pour garantir à toutes les familles un accueil de qualité de leurs enfants dans les 3 premières années de la vie.

> On est tous concentrés sur la réussite de ce quinquennat. Il y aurait quelque chose d'indécent que des ambitions individuelles l'emportent sur l'intérêt collectif.

> Il y aura 200.000 places supplémentaires pour accueillir les petits et plus de contrôles dans les crèches.

 

Jean-Noël Barrot (ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications)
> La protection des enfants en ligne est une priorité absolue. Je salue la décision de l'Arcom qui saisit le tribunal judiciaire pour obtenir le blocage de 2 sites pornographiques ne vérifiant pas l'âge de leurs utilisateurs.
> Plutôt que d'interdire ChatGPT, mieux vaut créer en Europe les conditions pour que l'innovation se développe en accord avec nos valeurs. J'ai saisi le Comité national d'éthique qui rendra son avis à l'été. Il éclairera nos choix de société.

> L'intelligence artificielle peut changer la vie et sauver des vies : elle permet à la recherche médicale d'accélérer la découverte de vaccins et de traitements à des maladies que l'on pensait incurables.

> Le moratoire sur l'intelligence artificielle proposé par Elon Musk n'est ni réaliste ni souhaitable. Il conduirait d'autres régions du monde à prendre l'avantage.

> Ni technophobie, ni technolâtrie : la technologie n'est ni bonne ni mauvaise en soi, elle doit être toujours au service de l'Homme. C'est l'approche qui est la nôtre au sujet de l'intelligence artificielle.

 

Clément Beaune (ministre délégué chargé des Transports)
> Nous avons une priorité, réinvestir dans le réseau ferroviaire.

> Avec le plan lancé en décembre, le covoiturage accélère ! C’est une solution importante pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre

 

Dominique Faure (ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité)

> La question de l'ingénierie territoriale est essentielle pour soutenir l'aménagement et le développement durable du territoire.

 

Charlotte Caubel (secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance)
> Tolérance zéro pour les violences faites aux enfants dans les crèches comme dans les foyers. Suite au rapport de l’IGAS, je serai vigilante à la mise en œuvre des recommandations et des contrôles. Pas question de vivre une crise des EHPAD 2.0.

> Violences dans les crèches : j'invite tous les parents à se saisir de la justice dès qu'ils ont le moindre doute. Nous devons impérativement lutter contre les violences, qu'elles soient physique ou psychologique.

> La santé mentale de nos enfants. La dégradation de leur état psychique n'est pas un hasard. La sortie de confinement, l'éco-anxiété, l'accès à l'information en continu, l'augmentation des violences intra-familiales : tout cela nourrit leur mal-être.

> 1,6 million d’enfants en France présentent au moins un trouble psychique. Le rapport du Haut Conseil de la famille, de l'enfance et de l’âge (HCFEA) sur la santé mentale des enfants contribue à la réflexion des professionnels et des pouvoirs publics.
La santé mentale est un axe fort des Assises de la pédiatrie et de la santé de l’enfant, le
gouvernement compte bien se donner les moyens de ses ambitions pour la santé mentale de nos enfants.

 

Laurence Boone (secrétaire d’Etat chargée de l'Europe)
> L’UE, c'est :
- La première puissance économique mondiale
-  La première pour les investissements de l'étranger et à l’étranger
- 440 M de consommateurs Nous portons notre voix et défendons nos intérêts.

> Non, la souveraineté européenne n’est pas une « idéologie . Concrètement, c’est :
- Donner à nos entreprises les moyens de produire en Europe
- Préserver nos marchés de la concurrence déloyale
- Assurer nos approvisionnements en matières premières
Et donc créer des emplois.

 

Bérangère Couillard (secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie)
> La sécheresse vécue en France aura permis la prise conscience des citoyens, élus, agriculteurs et industriels sur la nécessité d’agir : économiser l’eau, préserver sa qualité, optimiser sa disponibilité (REUT, lutte contre les fuites…), renforcer la gouvernance locale…
L'objectif de
sobriété est de -10% d’eau prélevée en 2030 :
- 1000 projets REUT
- Accompagnement des 50 industries les plus gourmandes
- Soutien aux pratiques agricoles économes
- Réduction de la consommation dans les bâtiments neufs
- Sensibilisation dès le plus jeune âge

Partis politiques

● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stéphane Séjourné (Secrétaire général & président du groupe Renew Europe au Parlement européen)
> La fin des véhicules thermiques, c'est bien. Produire des véhicules électriques « made in Europe » alimentés par une énergie décarbonée, c'est encore mieux. Cela passe pas une vraie autonomie stratégique européenne et c'est Emmanuel Macron qui l'a mise à l'agenda.

> La souveraineté européenne a fait un bond lors des crises :
- on a bâti l'Europe de la relance après la pandémie
- on a lancé l'Europe de la Défense après l'invasion de l'Ukraine.
Passons d'une souveraineté européenne à marche forcée à une souveraineté européenne de volonté !

> [Taïwan] La France et l’Europe doivent œuvrer à l’apaisement et à la désescalade sans mettre à équidistance les États-Unis qui sont nos alliés et la Chine qui est une superpuissance rivale.

> Emmanuel Macron a réaffirmé ce qu'a toujours été la France : une puissance d’équilibre, une voix singulière mais aussi une Nation profondément européenne. Il l'a fait sans jamais mettre d'équidistance entre la Chine et les États-Unis qui sont et resteront nos alliés.

 

Aurore Bergé (présidente du groupe à l’Assemblée nationale)
> Que dire de plus ? Un homme CONDAMNÉ pour violences conjugales est donc le bienvenu au sein de LFI et de la NUPES. Que la gauche se regarde dans une glace après ça.

 

Benjamin Haddad (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> La France soutient le statu quo à Taïwan : Emmanuel Macron n’a pas dit l’inverse. La France entretient des relations économiques avec Taïwan et est le seul pays européen à avoir régulièrement des navires dans le détroit de Taïwan. Le président a rappelé les principes de la souveraineté européenne: nous ne devons pas nous laisser notre agenda, nos intérêts, par les autres. Nous devons être capables de défendre notre propre sécurité pour être crédibles.

> Les Etats-Unis sont nos alliés mais Emmanuel Macron assume de dire ce que beaucoup d’Européens pensent : allons-nous ignorer que l’administration Biden n’est jamais revenue sur les tarifs douaniers de Trump et a fait l’RA? Qu’un Républicain en 2024 pourrait tourner le dos à l’Europe? Nous, Européens, ne pouvons être tributaires des autres.

> L’Ukraine et Taïwan sont un test de l’ordre international. Ils apportent un démenti cinglant au choc des civilisations d’Huntington, au relativisme culturel qui pense que la liberté est juste pour certains, un contre modèle démocratique aux portes de la Russie et de la Chine.

> Une vidéo d’un prisonnier ukrainien décapité, mise sur les réseaux sociaux par Wagner. Soyons clairs : le Groupe Wagner est une organisation terroriste et doit être inscrit sur la liste européenne. C’est le sens de la résolution que je dépose avec le groupe Renaissance et des membres de cinq groupes.

 

● MoDem
Bruno Millienne (député)

> La vraie gêne, elle est dans la «démocratie» des oukases mélenchoniens et des casseurs de Sainte-Soline que vous soutenez, plutôt que dans le fait que 3 de vos amis cherchent le buzz en perturbant un discours du Président, au demeurant très applaudi par l'assistance...

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> Ils décapitent un soldat ukrainien prisonnier, se filment et diffusent leur vidéo sur les réseaux sociaux. Qui ils ? Des membres de Wagner qui sont en Ukraine sur l’ordre de Poutine. Wagner est bien un groupe terroriste. La Russie est bien un État qui a recours au terrorisme.
Je demande une nouvelle fois aux média qui invitent le porte-parole de l’ambassade de Russie s’ils auraient invité un porte-parole d’Al Qaeda après le 11 septembre. Je ne pense pas.

> C’est assumé, il y a une guerre russe qui est menée à nos démocraties par des moyens non militaires et notamment par la manipulation de l’information. Sur l’Ukraine c’est un festival depuis 2014.

>  Quand vous entendez Marine Le Pen dire que la Crimée a toujours été russe, Quand vous avez 10 députés du RN qui vont valider un simulacre de référendum en Russie, C’est un choix explicitement pro-russe