vendredi 2 octobre 2020

Propos centristes. France – Séparatisme; laïcité; république; école républicaine; droit des femmes; covid19; écologie; plan de relance…

Voici une sélection, ce 2 octobre 2020, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)

- Ni naïveté, ni stigmatisation. Je l’ai toujours dit : nous ne tolèrerons jamais ceux qui remettent en cause les lois de la République.

- Notre réponse doit être plus large, puissante et répondre aux problèmes concrets observés sur le terrain. Un projet de loi sera présenté en Conseil des Ministres le 9 décembre prochain pour renforcer la laïcité et consolider les principes républicains.

- L’ambition de former et promouvoir en France une génération d’imams et d’intellectuels qui défendent un Islam pleinement compatible avec les valeurs de la République est une nécessité.

- Chaque mois des préfets ferment des écoles illégales, souvent administrées par des extrémistes religieux. Dès la rentrée 2021, l’instruction à l’école sera obligatoire pour tous dès 3 ans, l’instruction à domicile étant strictement limitée, notamment aux impératifs de santé.

- Toute association sollicitant une subvention auprès de l’État ou d’une collectivité territoriale devra signer un contrat de respect des valeurs de la République. Si le contrat est rompu, ses responsables devront rembourser.

- On va résister, tous ensemble. Ayez confiance.

- [Covid19] J'ai conscience des sacrifices qui ont été demandés à notre jeunesse ces derniers mois. On sortira de cette crise en étant encore plus au rendez-vous de ce que nous lui devons. Je m'en porte garant.

- Entrepreneurs, nous sommes à vos côtés ! Le soutien de l’Etat a été massif et immédiat. Aujourd’hui, saisissez-vous des outils du plan de relance pour repartir à la conquête de marchés!

- [Discours du président de la république à l’occasion de l'événement de haut-niveau «Pékin+25» du 2 octobre]
En 1995 s'est tenu à Pékin un événement inédit, presque inespéré : 50 ans après avoir inscrit l'égalité des sexes au fronton de la Charte des Nations unies, la communauté internationale passait des paroles aux actes en adoptant pour la première fois et à l'unanimité, une déclaration et un programme d'action ambitieux pour les droits des femmes. Une génération plus tard, l'heure n'est pas à la commémoration ou à l'autosatisfaction, mais bien à la vigilance et à la remobilisation.
Ce n'est un secret pour personne. En 2020, la déclaration de Pékin n'aurait aucune chance d'être adoptée. C'est bien là où nous en sommes collectivement. Partout, les droits des femmes sont attaqués, comme les droits de l'Homme dont ils sont inséparables. Des progrès acquis de haute lutte sont remis en cause jusque dans nos démocraties, à commencer par la liberté pour les femmes de disposer de leur propre corps et en particulier le droit à l'interruption volontaire de grossesse. Les inégalités scolaires, salariales, face aux tâches domestiques ou à la représentation politique n'ont que trop peu régressé. Ce recul, je ne peux pas, nous ne pouvons pas nous y résigner. C'est pourquoi j'ai souhaité faire de l'égalité entre les femmes et les hommes la grande cause de mon mandat et une priorité de notre diplomatie.
Nous le devons, nous le devons à toutes les femmes qui ont été en première ligne face à la crise sanitaire que nous traversons – dans les hôpitaux, les services et de nombreux métiers parmi les plus exposés. Nous le devons à toutes celles qui ont subi, plus durement que les hommes, les effets directs ou indirects de cette épidémie ; aux 11 millions de filles qui pourraient ne jamais retrouver le chemin de l'école après l'interruption de leurs études, et sont elles aussi des victimes directes de cette crise ; aux femmes privées de contraception qui seraient 7 millions de plus cette année à être tombées enceintes sans avoir voulu ; aux victimes de féminicides, de violences domestiques, dont le nombre augmente à la faveur de la crise.
Nous le devons aussi à celles et ceux qui portent haut ce combat pour l'égalité et l'humanité, parfois au péril de leur vie. Comme Nasrin Sotoudeh, avocate condamnée à 148 coups de fouet pour avoir défendu la liberté de ne pas se voiler. Comme le docteur Denis Mukwege menacé de mort pour avoir rendu la vie aux femmes congolaises meurtries par la guerre, comme des milliers de militants engagés à travers le monde que la France soutient désormais à travers un fonds de 120 millions d'euros consacré aux organisations féministes actives dans les pays en développement.
Ce combat, nous le poursuivrons ensemble avec le Mexique et sous l'égide d'ONU Femmes, lors du Forum Génération Égalité que j'aurai l'honneur d'accueillir à Paris en juin prochain. 25 ans après la conférence de Pékin, ce forum rassemblera tous ceux – États, organisations internationales, société civile, entreprises – qui souhaitent s'engager concrètement pour changer les choses et faire de la prochaine génération, celle de nos enfants, la véritable génération de l'égalité.
Nous avons beaucoup à faire. Cela ne doit pas nous décourager, au contraire, cela nous oblige. Nous avons à rattraper des engagements que nous n'avons pas tenus. Nous avons de nouveaux combats à mener et nous avons surtout un devoir de continuer à dénoncer, même lorsque cela gêne, à agir et à aider toutes celles et ceux qui dénoncent et se battent dans leur pays sans relâche.
Vous pouvez compter et vous pourrez compter sur notre engagement indéfectible.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)

- Nos compatriotes en situation de précarité sont déjà touchés par la crise de la Covid19. L'État ne laissera personne au bord du chemin et sera à l'écoute des acteurs de terrain. Ils peuvent compter sur l'engagement du Gouvernement : un plan d'action sera présenté prochainement.

- [Covid19] Les femmes et les hommes que je rencontre ce soir à l'pital Pompidou accomplissent l'une des plus nobles missions : protéger, soigner, sauver des vies. Respectons cet engagement exemplaire : faisons preuve de civisme. Au chacun pour soi, préférons le chacun pour tous.

- [Saccage antisémite d’un restaurant casher] Solidarité avec nos compatriotes de confession juive dont je partage l'émotion et l'indignation. La République fera bloc face à la haine et combattra chacun de ses zélateurs.

- Le congé rémunéré de 3 mois pour proche aidant entre en vigueur. Une mesure de solidarité et une juste reconnaissance pour nos concitoyens qui accompagnent leurs proches en perte d’autonomie ou en situation de handicap.

 

Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)

Je me suis entretenu successivement avec les ministres des affaires étrangères d’Arménie, M. Mnatsakanyan, et d’Azerbaïdjan, M. Bayramov, pour évoquer la crise majeure en cours dans le Haut-Karabakh depuis le 27 septembre. Ces entretiens se sont inscrits dans la continuité des nombreux échanges intervenus entre la France et ces deux pays depuis dimanche dernier, à tous les niveaux, notamment entre le Président de la République, le Premier ministre Pachinian et le Président Aliev. Lors de ces entretiens, j’ai de nouveau exprimé la nécessité urgente de parvenir à une cessation des hostilités, sans délai et sans préconditions. Leur prolongation ne ferait qu’accroître le nombre de victimes, notamment civiles, les coûts matériels et humains supportés par les deux parties ainsi que la menace d’une escalade hors de contrôle entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. J’ai alerté mes interlocuteurs sur la menace que représenterait une internationalisation du conflit. Dans l’esprit de la déclaration des Présidents américain, français et russe du 1er octobre, j’ai souligné la détermination de la France, en tant que co-présidente du groupe de Minsk, à jouer tout son rôle, de manière impartiale, pour aboutir à la cessation des hostilités et à la reprise sans délai de négociations substantielles et sans préconditions, sous l’égide des co-présidents du Groupe de Minsk de l’OSCE. Enfin, j’ai remercié mes interlocuteurs pour leur contribution respective à l’évacuation sanitaire en cours des deux journalistes du Monde, blessés hier dans le Haut-Karabakh.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)

- Le Gouvernement a engagé la fin de la présence d'animaux sauvages dans les cirques itinérants, delphinariums et la fin de l'élevage de visons. J'ai reçu ce matin des ONG qui militent depuis des années pour cette cause. Nous sommes tous mobilisés pour mettre en œuvre ces mesures.

- D'ici deux ans, il n'y aura plus d'orques dans les delphinariums en France.

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)

- "La République résistera par l’École à ceux qui veulent la combattre et la diviser." (Emmanuel Macron) L’instruction à l’école sera obligatoire pour tous dès trois ans avec les exceptions qu’établira la loi. L’école maternelle est un bienfait pour tous les enfants.

- Parce qu’elle construit les citoyens de demain, l’école joue un rôle majeur face aux enjeux écologiques et climatiques. Éco-délégués, actions de sensibilisation, éducation au développement durable, enrichissement des programmes, etc.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)

La méthode de France relance: la concertation. Nous échangerons régulièrement avec les partenaires sociaux sur l’exécution du plan de relance pour corriger ce qui doit être corrigé. Nous ne voulons qu'une seule chose: que ça marche!

 

Florence Parly (ministre des Armées)

- Fière de présenter notre budget 2021 qui consacrera 39,2 milliards d’euros au ministère des Armées. +1,7 milliard, comme prévu. Engagements tenus pour la troisième année consécutive.

- Investir dans les domaines du renseignement, de la cyberdéfense et du spatial, c’est investir pour notre autonomie stratégique. Nos investissements seront à la hauteur de ces enjeux colossaux.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)

- Fierté de porter, avec Marlène Schiappa, le texte annoncé ce matin par le Président de la République qui renforcera considérablement notre laïcité et les valeurs de la République.

- La République ne cédera jamais face à ceux qui tentent de susciter des divisions. Nous avons des règles, il nous faut les faire respecter fermement et justement, partout, sans concession.

- Nous devons nous attaquer au séparatisme islamiste, cette idéologie qui affirme que ses lois propres sont supérieures à celles de la République.

- [Saccage antisémite d’un restaurant casher] Ces images sont révoltantes. Ceux qui crachent leur haine antisémite aux visages de nos compatriotes juifs me trouveront toujours sur leur route. Une enquête est en cours pour retrouver les responsables de cette ignominie.

- Face aux passeurs qui exploitent la misère humaine et mettent en danger des vies, notre réponse doit être collective. Sur le terrain, la coopération européenne est notre meilleure arme pour mettre fin à ces réseaux criminels. Merci aux effectifs mobilisés.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)

[Covid19] En plus des aides massives pour soutenir les secteurs impactés par les restrictions, nous étudions avec eux la possibilité d’instaurer des protocoles sanitaires renforcés dans leurs établissements. Notre objectif: combiner protection sanitaire et poursuite de l’activité.

 

Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)

- Pour qu’il y ait conflit d’intérêt, il faut être juge et partie. Dans cette affaire, je ne suis plus partie et ne serai jamais juge. Ma porte est ouverte, j’ai tendu la main hier encore aux syndicats. Je souhaite travailler avec tout le monde pour ouvrir la justice.

- [Éric Zemmour] C’est un multi récidiviste de la haine et du racisme! (…) Chroniquer à la télé c’est informer, participer au débat démocratique, ça n’est pas répandre la haine et le racisme. Tous les chroniqueurs ne se comportent pas de cette façon comme tous les mineurs étrangers ne sont pas des voleurs ! La Justice, saisie, fera à nouveau son travail.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)

- À compter du 3 octobre, pour faciliter la prescription des arrêts de travail, les personnes appelées par l'assurance maladie en raison de leur statut de cas contact à risque pourront procéder elles-mêmes à une demande directement sur http://declare.ameli.fr

- Nous avons indiqué aux maires de Lille, Grenoble, Lyon, Saint-Etienne et de Toulouse que si les mesures mises en place ne produisent pas suffisamment d’effets, nous pourrions être conduits la semaine prochaine à placer ces territoires en zone d’alerte maximale.

- Le virus circule encore trop vite, même si nous avons appris collectivement à lutter contre ce virus. Si chacun d'entre nous fait encore un effort, réduit les contacts sociaux et respecte les gestes barrières, alors nous serons en mesure de faire reculer le virus.

 

Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)

- Je remercie tous les présidents, leurs équipes et l’ensemble des agents pour leur engagement ainsi que leur mobilisation exceptionnelle afin de faire en sorte que cette rentrée étudiante se passe dans les meilleures conditions possibles.

- Il est indispensable de montrer à quel point les connaissances produites par notre recherche peuvent être mobilisées au service des citoyens et de notre société. C’est tout l’objet de la Loi Recherche.

- L’Etat poursuit sa lutte contre la précarité étudiante avec les tickets U à 1€, la revalorisation des BCS et le gel des droits d’inscription cette année. Il mettra à disposition des CROUS des moyens massifs avec le plan France relance.

 

Marc Fesneau (ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne)

Félicitations à rard Larcher pour sa réélection à la présidence du Sénat. La démocratie a besoin du bicamérisme, d’un dialogue exigeant et de bonne foi entre parlement et gouvernement pour faire face aux défis immenses de nos temps. C’est notre responsabilité collective.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)

- Parce qu'on ne peut pas transiger avec les valeurs de la République, socles de notre destin commun, Emmanuel Macron a réaffirmé aujourd'hui son ambition de reconquête républicaine. Travaillons ensemble à l'égalité des chances sur tout le territoire.

- Promesse tenue. À partir d'aujourd'hui, les CAF se substitueront aux mauvais payeurs de pensions alimentaires. Un progrès social et une mesure de justice pour pallier la précarité économique dont sont victimes trop de femmes et leurs enfants.

- La lutte contre les discriminations dans l'accès au logement suppose l'engagement de tous : acteurs publics & privés. Merci aux signataires de cette charte qui transforme notre indignation en acte et permet de déconstruire les stéréotypes auprès des professionnels de l'immobilier.

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)

Nos labels gagnent le monde parce les produits de nos terroirs sont mondialement reconnus, et parce que l’Union européenne parle d'une seule voix pour les protéger.

 

Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)

- Nommer les dérives pour mieux les combattre. Refuser le piège de la stigmatisation. Lucidité et équilibre salutaires du discours du président Emmanuel Macron ce matin, pour armer la République face à ses ennemis et réaffirmer ses valeurs avec force.

- Signature avec les acteurs de l'immobilier d'une charte d'engagement collectif contre les discriminations au logement. Formation obligatoire des agents immobiliers, sensibilisation des propriétaires et professionnels, engagement à mesurer les résultats.

 

Jean-Baptiste Djebbari (ministre chargé des Transports)

- L’économie française subit une crise profonde, durable. Elle peut compter sur le soutien de l’Etat. Et je sais qu’elle peut compter sur les Français.

- C’est grâce aux Français que la France se relèvera.

- Préparer l’avenir, résister, conquérir : c’est l’objectif de la relance.

- Si la France est une terre d’innovation, c’est grâce à ses entreprises d’excellence.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)

- Le cap fixé par le Président est clair: renforcer la laïcité et consolider les principes de la République pour lutter contre le séparatisme. Notre plus beau trésor, c'est le bloc formé par la République, et nous prendrons nos responsabilités pour préserver son intégrité.

- Pourquoi réindustrialiser la France? En recréant de l'emploi dans les territoires, on fait revivre le tissu commerçant local, les territoires retrouvent leur richesse et le lien social se recrée. Le meilleur de l'industrie, ce sont les femmes et les hommes qui la font chaque jour.

- Le message du Président Emmanuel Macron aux entrepreneurs : dans cette période si particulière, il faut plus que jamais avancer, inventer et croire en notre économie. Relancer dès maintenant, en accélérant l'investissement

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)

- La lutte contre les séparatismes doit s’accompagner d’un combat culturel, dans les médias comme sur les territoires ! 

- Les associations doivent respecter les valeurs de la République! C’était l’objectif de la charte laïcité mise en place dans mon ministère dès 2017, ce principe sera généralisé à toutes les associations subventionnées par l’Etat.

- La République doit dire non aux certificats de virginité.

- La menace principale, c’est l’islamisme radical. Je n’ai pas peur de le dire. Les musulmans sont les premières victimes de l’islamisme.

- Le Président a toujours été clair dans sa lutte contre les séparatismes et l’islamisme radical, en paroles mais aussi en actes. 240 lieux ont été fermés parce qu’ils représentaient une menace pour la République.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)

- Les conférences de presse deviennent virtuelles, mais le message est clair: nos débats montrent que l’Europe ne se pense plus comme un marché mais comme une puissance.

- [Brexit] Nous pensons qu’un accord est encore à la fois souhaitable et possible. Michel Barnier a même évoqué la fin octobre, qui serait la date limite pour ensuite avoir un temps raisonnable de ratification en respectant les procédures nationales et européennes. Mais évidemment, le blocage britannique sur beaucoup de points de la négociation et puis les difficultés supplémentaires liées à la remise en cause de l’accord de retrait, qui avait déjà été finalisé et ratifié, ralentissent les choses et rendent la négociation plus difficile. Nous restons dans la négociation. Mais nous l’avons toujours dit, le cadre des discussions est celui du mandat de Michel Barnier, celui de la déclaration politique signée entre le Royaume-Uni et l’Union européenne il y a un an. Nous ne voulons pas d’un accord à tout prix.

- [Brexit] C’est une mauvaise habitude européenne de toujours sous-estimer ses forces et de se voir comme le demandeur. Évidemment, nous préférons avoir un accord, commercial notamment, mais aussi politique et stratégique. C’est notre intérêt. En revanche, il n’est pas question de remettre en cause les grands principes de notre marché et le respect de nos règles sanitaires, environnementales ou élémentaires de concurrence. Le fait est que le Royaume-Uni a plus besoin d’un accord, même commercial, que nous. Un «no deal» serait une mauvaise nouvelle pour tout le monde. Mais ce serait un problème beaucoup plus grand pour le Royaume-Uni que pour l’Union européenne.

- [Brexit] Ce n’est pas à nous de chercher à décrypter les raisons pour lesquelles les Britanniques ont cherché à créer une perturbation malvenue dans cette négociation. Quand ils ont attaqué l’accord de retrait nous avons été très clairs et très fermes. Nous avons déjà défini un cadre pour l’accès au marché, conditionné au respect d’un certain nombre de règles de concurrence équitable, notamment dans le domaine sanitaire ou climatique. Il est inconcevable de revenir sur ces principes. Si Londres persistait dans cette voie, nous avons à la fois des recours juridiques possibles, mais aussi évidemment le levier de l’accord final. Le Parlement européen l’a dit: il ne votera pas l’accord final si le chapitre de l’accord de retrait, déjà clos, était rouvert. Nous ne sommes ni faibles, ni intimidables. Notre attitude ne change pas en fonction des provocations ou des jeux tactiques s’ils existent, pour des raisons de politique intérieure. En même temps, nous avons continué la négociation, sans naïveté, pour ne pas tomber dans ce jeu de provocations. Ce n’est pas notre méthode.

- [Brexit] L’Irlande du Nord a évidemment une dimension européenne, mais aussi bilatérale par nature. Nous n’avons jamais cédé à cette mauvaise tentation, qui serait de reprendre selon une autre méthode notre négociation. Nous avons besoin d’unité européenne, et la France y est particulièrement attachée. Nous avons un négociateur, Michel Barnier, qui régulièrement rencontre les chefs d’État et de gouvernement, dont le président de la République, pour un mandat à Vingt-Sept. C’est la force de cette négociation. La France est attachée à l’unité européenne et son rôle est de faire en sorte que cette unité tienne.

- [Brexit] Évidemment, nous nous préparons aussi à un «no deal» et nous allons renforcer les préparatifs en ce sens dans les prochaines semaines, notamment pour faire face aux conséquences qu’un tel scénario aurait pour la pêche. L’absence d’accord priverait les pêcheurs français d’accès aux eaux britanniques. Mais il priverait aussi les Britanniques d’accès à nos eaux et à notre marché. Nous nous préparons, comme pour tous les secteurs, car nous devons anticiper toutes les éventualités. Mais une chose est claire, une sortie sans accord serait plus périlleuse pour le Royaume-Uni que pour l’Union européenne.

 

Assemblée nationale

Richard Ferrand (président)

- La France se doit de renouer avec la promesse d'émancipation pour tous. Le Président Emmanuel Macron a tracé les contours de la République en actes, pour replacer les filles et les fils de France en son sein. Maintenant, à chacun d'endosser la République et ses valeurs, partout.

- La plateforme de l'Assemblée nationale pour les pétitions citoyennes est en ligne ! Un outil supplémentaire au service des citoyens, pour aller plus loin dans la complémentarité entre démocratie représentative et participative.

 

Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Stanislas Guerini (délégué général)

- La République doit reprendre toute sa place dans les quartiers, dans les écoles, avec les associations et les élus. Merci Emmanuel Macron pour son expression forte et loin des caricatures.

- Nous défendons la République et combattons toutes celles et ceux qui ont un projet de sécession vis-à-vis d'elle, notamment les situations liées à une dérive de l'Islam et à tout dévoiement d'une religion.

- Oui, le débat sur la 5G doit avoir lieu. Mais nous ne devons pas perdre de temps sur une technologie de progrès, source d'attractivité et accélératrice de notre transition écologique.

- Pour les restaurateurs, et pour tous les secteurs les plus touchés, le Gouvernement répond systématiquement présent. Aucun pays au monde n'a autant protégé les emplois, le pouvoir d'achat et les entreprises que la France.

- Dimanche, la Nouvelle Calédonie se prononce pour son indépendance ou son maintien dans la France. Ce scrutin s’inscrit dans un processus unique. Il s’agit de l’histoire de la Nouvelle-Calédonie, de la France ; de notre histoire commune.

 

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)

Répondre à l’urgence climatique est au cœur de l’engagement de tous les députés LaREM. Les promesses de la Convention citoyenne ne seront pas déçues, ni ses membres abandonnés. Notre groupe y veillera fermement lors des débats à l’Assemblée.

 

Laetitia Avia (porte parole)

La République par dessus tout ! Un discours juste, équilibré et ambitieux, des mesures de terrain concrètes et un horizon clair dessiné par Emmanuel Macron pour donner corps à nos valeurs républicaines auprès de toutes et tous !

 

●MoDem

 

Le Mouvement Démocrate se félicite du discours d’ouverture et de fermeté du Président de la République sur la laïcité et les séparatismes. Ouverture dans ce qu’il comporte de volonté de réunifier la société française autour du socle que constituent les valeurs républicaines. Fermeté dans le traitement du phénomène de fracture et de radicalisation germant au sein de notre société. Comme l'a rappelé le Président de la République, il convient de lutter contre les dérives de l’islamisme radical tout en réaffirmant que l’islamisme radical n’est pas l’islam. C'est à la République aujourd'hui d'accompagner l'islam des Lumières dans sa structuration. Le Mouvement Démocrate souhaite que ces propositions s’accompagnent d’un effort accru pour plus de justice sociale au sein des quartiers en matière d’éducation, de logement, d’insertion professionnelle et de transition numérique et environnementale. Pour retisser ce lien entre la République et les citoyens qui s’en sont éloignés, l’École et l’espoir d’avenir joueront un rôle fondamental. Aucun territoire de la République ne doit être abandonné au repli sur soi et au rejet de l’autre. La laïcité, le ciment de la démocratie et de la citoyenneté, doit être confortée quoi qu'il en coûte. Pour Jean-Noël Barrot, Secrétaire général du Mouvement Démocrate et député des Yvelines : Les engagements pris par le Président de la République dans ce discours de vérité qui s'attache aux actes plutôt qu'aux postures porte l'espoir que la promesse républicaine soit enfin tenue.

 

Jean-Noël Barrot (secrétaire général)

- Le budget de l’État pour 2021 est au rendez-vous des enjeux de la transition écologique avec 43 Md€ de dépenses favorables à l’environnement.

- La France est à l’avant-garde en matière écologique et donne les moyens au Parlement d’étudier concrètement l’impact environnemental de ses politiques publiques.

 

Patrick Mignola (président du groupe à l’Assemblée nationale)

Les putés MoDem sauront se montrer à la hauteur de la vision du Président de la République, qui concilie fermeté et bienveillance, en faveur d’une société apaisée et d’une nation unie

 

Nicolas Turquois (député)

- Un très grand progrès environnemental a été fait en France en 2016 avec l’interdiction des néonicotinoïdes. Mais, alors qu’un certain nombre de pays européens avaient consenti la possibilité de dérogations, la France a opté pour l’interdiction totale, sans anticiper certains problèmes : ainsi, la betterave, attaquée par les pucerons, se trouve dans une situation problématique. C’est le danger de confier à la représentation nationale des décisions très techniques. En responsabilité, en la limitant dans le temps - pour 3 ans - la réintroduction de néonicotinoïdes est nécessaire. On annonce, sur certains secteurs, des pertes de 50% dans les sucreries. Une culture comme le blé se transporte très bien, on peut passer d’une meunerie à la meunerie d’après. Pour la betterave, ce n’est pas le cas. La betterave est très volumineuse, les coûts de transport deviennent vite prohibitifs. Si la sucrerie locale ferme (et c’est le risque compte tenu de la chute de production), c’est toute la production qui disparaît définitivement dans le secteur concerné. (…) 3 ans de dérogations, cela permet, en parallèle, d’effectuer des expérimentations pour détourner autrement les pucerons des betteraves. À l’heure actuelle, où il n’existe pas de solution alternative, dans le temps très court, nous n’avons pas d’autre choix que de réintroduire des néonicotinoïdes. Il faut qu’il y ait, dans ce court-terme, un vrai suivi, au niveau du ministère, au niveau des filières. Dans un temps plus long, on peut espérer trouver d’autres techniques. Il peut s’agir de l'utilisation de betteraves tolérantes à la jaunisse transmise par les pucerons. Le semis d’autres plantes qui attirerait davantage les pucerons pour les détourner des betteraves est aussi une piste à explorer. Mais il faut être honnête : nous pouvons aussi, dans 3 ans, nous trouver dans une impasse. C’est pour cela qu’il faut agir fort et vite. Le gouvernement a mis sur la table des moyens de recherche importants.

On ne peut pas dire de but en banc, dans un texte, « vous devez replanter des haies », mais, au niveau européen, c’est l’année où jamais où la prise de conscience peut s’opérer. On va renégocier la politique agricole commune (PAC). En remettant un coefficient plus avantageux pour les haies, on pourrait régler ce problème. Aujourd’hui, 10% de votre surface doit être en surface d’intérêt écologique, et les haies comptent très peu dans ce calcul. Replanter des haies est réellement utile pour la préservation de la biodiversité et c’est également excellent en termes d’image : lorsque je diminue les traitements, dans ma ferme, personne ne le voit ; lorsque je replante des haies – ce que j’ai fait – mes voisins le constatent immédiatement. En revanche, une haie met 6 ou 7 ans à pousser, on retrouve la question du temps, avant de voir les effets. 

Les haies permettent aussi de nourrir les abeilles dans les mois creux : au printemps, sur mai-juin, entre deux floraisons (colza en avril et tournesol en juillet) et pour peu que le temps soit pluvieux, les abeilles meurent d’elles-mêmes, faute de trouver à manger, dans des plaines céréalières très pauvres d’un point de vue biodiversité. Les haies peuvent fournir ce relai de nourriture. Elles attirent d’autres insectes, parfois ceux qui consomment des pucerons, et contribuent ainsi à un écosystème plus équilibré, nécessitant moins de traitements. La haie, c’est une qualité paysagère mais aussi une véritable réserve de biodiversité et des atouts indéniables pour la protection des sols et l’infiltration de l'eau. En 2020, votons pour la haie bocagère dans nos campagnes !

 

●UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]

 

Jean-Christophe Lagarde (président)

Soutien inconditionnel à Vera Jourova, commissaire européenne tchèque, dont Viktor Orban exige la démission parce qu’elle a pointé du doigt les atteintes à l’état de droit en Hongrie. L’Europe doit faire avancer la paix et la démocratie. Pas se laisser gangréner de l’intérieur!

 

●Mouvement radical

 

- [Communiqué de Presse Discours du Président de la République sur le séparatisme: Vers un «réveil républicain» enfin!]
Le Mouvement Radical se réjouit du discours volontariste et responsable prononcé par le Président de la République ainsi que des mesures annoncées pour lutter contre le séparatisme et restaurer la République sur tout le territoire français.
Laurent Henart, Président du Mouvement Radical : « Au-delà du symbole de présentation du projet de loi le 9 décembre, journée de la Laïcité, je suis satisfait que le gouvernement reprenne des propositions faites par les Radicaux, comme celle sur le contrôle et le respect par les associations du principe de Laïcité. Plus globalement, le Président de la République a prononcé un discours de fermeté, d’intransigeance vis-à-vis des ennemis de la République mais aussi d’ouverture et d’intégration de nos compatriotes de confession musulmane. C’était un exercice difficile mais nécessaire pour rassurer les Français et renforcer la cohésion nationale ».
De même, le renforcement des mesures en faveur de l’égalité des chances pour tous est indispensable, et il est heureux que le gouvernement mette en application les propositions du rapport Borloo.
Pour Nathalie Delattre, Sénatrice de la Gironde et Secrétaire générale du Mouvement Radical, qui a présidé la Commission d’enquête sénatoriale sur la radicalisation islamiste : « les élus locaux, souvent en première ligne, devront être accompagnés ». Elle appelle par ailleurs à la vigilance sur la transparence du financement pour la formation des imams et préconise, au sujet de l’obligation de l’instruction à l’école dès 3 ans, la prise en compte de situations spécifiques, au-delà des raisons de santé, nécessitant un enseignement à domicile, et donc les moyens pour évaluer ces dérogations.
Les Radicaux, à l’origine de la loi de 1905, prendront toute leur part cet automne dans le débat et l’élaboration du projet de loi contre le séparatisme et pour le respect du principe de laïcité.

- [Communiqué de Presse: Lutte contre le séparatisme: Les propositions du Mouvement radical pour une laïcité renforcée]
Depuis vingt ans, l'intégrisme islamiste s’est attaqué à la République, par des attentats meurtriers, et sa violence a fait resurgir la question laïque en France. Le Mouvement Radical, à l’origine de la loi de 1905, se félicite que le Président de la République s’exprime enfin ce vendredi sur les dangers du séparatisme et plus largement sur la laïcité, pilier fondamental et essentiel de notre République.

Ainsi que Laurent Hénart, Président du Mouvement Radical, l’avait déjà précisé dans une tribune au JDD en octobre 2019: «On continue de croire que ce discours de haine prospère principalement au sein des lieux de culte et que c’est ici que le législateur doit intervenir. En réalité, il y a belle lurette que les activistes prosélytes sont sortis des salles de prières. La manœuvre islamiste s’est développée d'abord vers l’école publique, qu’ils ont échoué à déstabiliser. Elle s’est alors reportée sur l’infiltration du monde associatif, les clubs sportifs, l’éducation populaire, l’action sociale, les centres culturels, les écoles privées hors contrat ». Et d’ajouter aujourd’hui « Nous, radicaux, sommes convaincus que la laïcité et son respect ne passent pas par une réforme de la loi de 1905. Celle-ci est assez explicite, il suffit de l’appliquer sans ambiguïté ou interprétation. Il faut en revanche s’attaquer au dévoiement de la liberté associative et la rétablir au service de l’idéal républicain».

A la veille de l’intervention du Chef de l’Etat, le Mouvement Radical rappelle ses propositions pour une Laïcité respectée et renforcée :

-Réformer la loi de 1901 car la gestion de lieux de cultes, le prosélytisme religieux, les dérives de la liberté associative sont multiples et infusent certains quartiers souvent en difficultés et plus vulnérables.

-Instaurer une Charte de la laïcité dans toutes les Collectivités, toute association prétendant à un financement public devra la signer et ainsi s’engager à la respecter.

-Promouvoir la Laïcité à l’école

-Enseigner les principes laïques dès le plus jeune âge à l’école primaire

-Assurer la neutralité religieuse des accompagnants de sorties scolaires par un engagement signé sous forme d’attestation en début d’année scolaire.

- Citoyenneté : reconnaitre et célébrer la laïcité

-Créer une cérémonie de célébration du 9 décembre dans chaque commune, en invitant les écoliers à y participer

-Inciter les municipalités à se doter d’un monument/d’un arbre de la laïcité

-Mettre en place une cérémonie laïque en mairie à la majorité de chaque citoyen
-Créer un prix de la laïcité, remis par le Président de la République
-Une fonction publique et des administrations engagées

-Nommer un Référent laïcité dans chaque administration

-Instaurer une formation obligatoire à la laïcité pour tous les fonctionnaires et les élus

-Reconnaître comme faute professionnelle le fait de faire valoir des considérations religieuses pour modifier une organisation de service ou le périmètre d’une mission ou d’une fiche de poste.

Le Mouvement Radical approuve par ailleurs les propositions issues du travail de la Commission d’enquête sénatoriale sur la radicalisation islamiste, présidée par Nathalie Delattre, sénatrice radicale de la Gironde, et notamment celles d’aligner les statuts légaux et fiscaux découlant de la loi de 1901 et ceux de la loi 1905 et de mettre en place un régime de déclaration des apports de ressources étrangères pour l’ensemble des associations ayant une activité au moins partiellement cultuelle.

 

 

Présidentielle USA 2020. Sondage quotidien USC Dornsife / J-32: Biden stable, Trump en hausse

Voici les résultats au 2 octobre du sondage quotidien réalisé par USC Dornsife (le centre d’études politiques Dornsife de l’université de Californie du Sud) qui donnent le candidat démocrate et centriste, Joe Biden, toujours en tête de l’élection présidentielle américaine à 32 jours du scrutin (3 novembre).

Son avance est de 7,94 points sur le président républicain sortant, Donald Trump, auprès des personnes qui disent qu’elles iront certainement voter («likely voters»), soit une baisse légère mais qui ne change guère la tendance lourde, baisse due à une hausse des intentions en faveur Trump.

A noter que le deuxième débat opposant Biden à Trump aura lieu le 15 octobre à Miami en Floride et sera modéré par Steve Cully de la chaîne publique C-Span; le troisième se tiendra le 22 octobre à Nashville dans le Tennessee) et sera modéré par Kristen Melker de NBC.

Quant au débat entre les deux candidats à la vice présidence, la démocrate Kamala Harris et le républicain et actuel vice président, Mike pence se déroulera le 7 octobre.

 

► Moyenne de la semaine de Joe Biden (démocrate): 51,28%

► Moyenne de la semaine de Donald Trump (républicain): 43,34%

► Joe Biden en tête avec 7,94 points d’avance (-0,29 point par rapport au 1er octobre)

(Le sondage quotidien USC Dornsife est constitué d’un panel d’environ 6 000 électeurs éligibles disséminés dans tout les Etats-Unis. Ensemble, ils constituent un échantillon représentatif de la population américaine. Chaque jour, environ 430 d'entre eux sont invités à répondre à quatre questions en ligne dans le sondage quotidien. Chaque jour juste après minuit, les chercheurs mettent à jour les résultats, qui sont basés sur une semaine de réponses)

 

► Moyenne des agrégateurs de sondages:

- Agrégateur FiveThirtyEight: Joe Biden +8,2 points (+0,6 point par rapport au 1er octobre)

- Agrégateur RealClearPolitics: Joe Biden +6,6 points (0,0 point par rapport au 1er octobre)

(La différence des résultats entre le sondage quotidien USC Dornsife et les agrégateurs de sondages RealClearPolitics et FiveThirtyEight tient à ce que ces derniers prennent en compte l’ensemble des sondages qui ne sont pas constitués uniquement de panels de «likely voters» mais aussi, simplement d’adultes ou de personnes habilitées à voter. La prise en compte des électeurs qui se disent certains d‘aller voter donne une meilleure qualité aux résultats)