mardi 11 janvier 2022

La quotidienne centriste du 11 janvier 2022. La violence contre les élus est une violence contre la démocratie républicaine

Attaquer des élus de la République, c’est évidemment attaquer la République elle-même.

C’est donc être un ennemi de la démocratie qui impose le respect des opinions et de leur expression libre dans la sécurité, un régime qui illégitime la violence politique et favorise le dialogue ainsi que la confrontation des idées, de manière pacifique.

Quand le gouvernement nous apprend que plus de trois cents élus ont été menacés – souvent de mort avec des mots d’une brutalité inacceptable –, que plusieurs ont vu leurs biens détruits ou vandalisés, que certains ont été agressés physiquement, on se rend compte de l’ampleur du phénomène en France mais celui-ci touche également toutes les démocraties de la planète.

Les extrémistes et les populistes se sont totalement décomplexés et n’hésitent plus à agir ainsi que le faisaient leurs funestes devanciers comme, par exemple, dans les années 1930, lors de la montée des totalitarismes qui mena au plus effroyable conflit que les humains provoquèrent.

Voilà bien une régression de la démocratie dont beaucoup de politiciens calamiteux et de personnages déplorables qui peuplent, non seulement, les réseaux sociaux du web mais également les plateaux de télévision des chaînes d’information en continu, sont responsables et complices de ces attaques.

Pour l’instant, il n’y a pas encore eu de morts mais au rythme où montent cette haine et cette rage continuellement attisée par les boutes-feux médiatiques, cela ne devrait pas tarder, malheureusement.

Il faut souligner la prise de conscience de plusieurs personnalités politiques et saluer une action policière qui commence à s’intensifier en la matière.

Et il faudra des condamnations exemplaires en la matière pour bien montrer que, non, la démocratie, ce n’est pas d’intimider, de violenter et de tuer celui qui ne pense pas comme vous.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

Propos centristes. France – Covid19: école, pass vaccinal, variant omicron, résilience de l’économie / Plan sécurité de Macron / Violence contre les élus / Prix de l’électricité / Energie nucléaire / Présidence française de l’UE…

Voici une sélection, ce 11 janvier 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> [Covid19] Les mesures annoncées par le Premier ministre vise à simplifier la vie des familles. (...) Je sais ce que nous demandons aux enseignants, je sais ce que nous demandons aux parents d'élèves, je les en remercie. Il n'y a pas de système parfait puisque nous devons continuer de nous battre contre ce virus

> Moi, je fais partie de ces enfants de la République qui croient qu’on peut changer en permanence l’état du droit pour l’améliorer, pour être plus efficace, mais que ça ne fonctionne que si on préserve l’Etat de droit. Aller vers ce droit à la vie tranquille suppose de le faire sans céder à la frénésie des temps contemporains, ne pas répondre à l’augmentation de la violence par l’inflation de la facilité, des formules simples, des solutions apparemment magiques.

> Nous devons construire ensemble notre sécurité du 21e siècle, notamment avec des méthodes nouvelles.

> Il faut mieux faire travailler notre police et notre justice.

> Il y a un droit à la vie tranquille et qu'on ne cède rien devant quelques incivilités, que ce soit, encore faut-il y mettre les moyens. (…) [On va] doubler les policiers sur le terrain d'ici à 2030.

> Plus de policiers et de gendarmes en bas de chez soi, pour protéger, c’est d’abord plus de policiers et de gendarmes libérés de tâches qui ne se font pas sur le terrain. Soyons pragmatiques.

> [Terrorisme, féminicides et trafic de drogue] Notre devoir et notre vocation, c'est de continuer à améliorer inlassablement les choses et d'être intraitables.

> De plus en plus de femmes n’osent plus prendre les transports en commun par peur d’être agressées. Nous allons doubler la présence policière dans les transports, en particulier aux horaires où les agressions sont le plus constatées.

> Le harcèlement de rue va être qualifié de délit dans la loi. Concrètement, il sera sanctionné par une amende forfaitaire au montant triplé, 300 euros, pour être dissuasif et efficace.

> L'endométriose. Ce n’est pas un problème de femmes, c’est un problème de société. La stratégie nationale que nous lançons porte l’espoir d’une meilleure qualité de vie pour des millions de filles et de femmes.
L'endométriose. Pour Lola, Énora, Sandrine, et des millions d'autres femmes, c’est une souffrance physique, c'est aussi un fardeau. Car à cette maladie méconnue, se mêlent solitude, parfois honte. Alors entendons ce mot, changeons les choses, partageons leurs témoignages.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)
> [Covid19] La priorité de la France c’est, le plus possible, de laisser les écoles ouvertes car rien n’est plus dramatique, à court et à long terme, que de fermer nos écoles.

> [Covid19] J'ai entendu les inquiétudes qui s'expriment et je suis venu apporter un certain nombre de réponses et de simplifications.
Le protocole sanitaire à l'école sera simplifié :
- si un cas positif est détecté dans une classe, les élèves pourront y rester jusqu'à la fin de la journée
- 3 autotests négatifs suffiront pour les cas contacts
- une seule attestation parentale sera nécessaire.

> [Covid19] C'est grâce à la mobilisation exemplaire de nos enseignants, du personnel éducatif de notre pays et des agents des collectivités que nous avons pu maintenir nos écoles ouvertes : la Nation leur en est profondément reconnaissante.

> Partout, pour tous, une écologie du concret qui crée des emplois et de l'activité économique, tout en préservant notre environnement et sa biodiversité : voilà l'objectif du fonds friches qui sera doté de 100 millions d'euros supplémentaires.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)
> [Nucléaire] C’est une énergie qui produit des déchets qui sont dangereux et qui vivent très longtemps. Et donc c’est un héritage donné à nos enfants qui ne peut pas être considéré comme vert. Par contre, le nucléaire est décarboné. C’est-à-dire qu’il ne produit pas de gaz à effet de serre et c’est en ça qu’il ne peut être considéré comme une aide pour baisser les gaz à effet de serre. Vert voudrait dire que c’est parfait pour l’environnement, ce n’est absolument pas le cas

> Aujourd’hui, on a 70% de nucléaire dans notre mix électrique. Mon problème aujourd’hui, c’est que j’ai trop de nucléaire et que je n’ai pas assez de renouvelable pour faire l’appoint. Là, j'ai un problème parce que j’ai trop de centrales nucléaires arrêtées donc je n’ai pas de marge de manœuvre. Nous allons avoir besoin de plus d’électricité dans les années qui viennent et nous voyons que nous sommes déjà en tension maintenant. On ne va pas pouvoir construire une centrale nucléaire en moins de 15-20 ans. Donc on a besoin de renouvelable pour l’appoint et aussi de faire des économies d’énergie.

> Aujourd'hui, ce qu'il manque, c'est des énergies renouvelables.

> La transition écologique va accroître significativement nos besoins en certains métaux, comme le nickel, le lithium ou les terres rares, notamment pour le stockage de l’énergie ou la fabrication de moteurs électriques. Pour sécuriser nos chaînes approvisionnements, il nous faut travailler à la fois sur les matières premières vierges et sur le recyclage, en intégrant d’emblée l’enjeu de la durabilité de ces approvisionnements. Dans le cadre du plan d’investissement France 2030, nous mobilisons un milliard d’euros pour soutenir des projets qui permettront de réduire notre degré de dépendance tout en développant les filières d’avenir garantissant la création de valeur en France et en Europe.

> [Prix de l’électricité] On s'est engagé à protéger les Français en leur proposant un bouclier tarifaire. On va tenir cet engagement l'augmentation, elle sera maintenue à 4%, comme ça a été annoncé sur toute l’année 2022, même après la présidentielle. Après, on continue de travailler parce que si ça continue d’augmenter, il risque d’y avoir des reports et moi ce que je ne voudrais pas, c’est que le fait qu’on maintienne les prix en 2022 entraîne des augmentations en 2023. Et donc on travaille à des solutions qui vont vous être annoncées très bientôt.

> [Mis en route de la centrale de Flamanville] EDF me dit fin 2022, mais j’ai tendance à penser que ce sera difficile de tenir le fin 2022, on verra. J’ai été témoin comme vous de ces annonces régulières sur la mise en route de l’EPR de Flamanville. Il va falloir et on le fait déjà, tirer des leçons d’expérience de cet EPR. Je ne dis pas que ce ne sera pas avant fin 2023 ou 2024, je dis simplement que pour l’instant, on m’annonce fin 2022, mais je pense que ça va être difficile.

> [Fermeture du site d'enfouissement des déchets de Stocamine] Stocamine, il faut qu’on arrête de tergiverser. Ça fait 20 ans que ça dure, et moi aujourd’hui, je ne laisserai pas la situation perdurer. Le risque, c’est que les gens qui travaillent dans cette mine aient des accidents parce que c’est une mine qui se referme sur elle-même. Et le risque, c’est qu’on n'ait plus le temps de la refermer correctement. J’ai annoncé il y a un an qu’on allait arrêter de retirer les déchets qui sont dedans parce qu’on ne pourra pas tous les retirer, il y en a 44.000 tonnes. Ce qu’il faut, c’est l’isoler pour qu’il ne puisse plus y avoir de remontées, parce qu’il y a une nappe phréatique au-dessus, qui est la nappe phréatique d’Alsace, et il ne faut surtout pas qu’elle soit polluée. C’est la seule solution. Arrêtons de mettre en danger les gens qui travaillent là-dedans.

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
> [Covid19] On a environ 10.000 classes fermées, ca représente 2% des classes de l'école primaire.

> [Covid19] Nous sommes face à une crise, avec un variant très contagieux.

> [Covid19] Cette politique de test, nous la faisons évoluer, pour que ce soit le plus fluide pour les familles.

> [Covid19] Les circonstances nous obligent en permanence à nous adapter.

> [Covid19 et grève dans les écoles le 13 janvier] Je sais qu'il y a beaucoup de fatigue, de nervosité. J'en appel au sang-froid, à l'unité, mais aussi à ne pas confondre les sujets. (...) C'est dommage d'avoir une journée qui va perturber davantage le système.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
> [Covid19] Gardons notre sang-froid. Il n'y a pas de risque de paralysie de l'économie. Omicron n’affectera pas la croissance en 2022. Je veux saluer l’esprit de résistance des entrepreneurs et des salariés qui ne cessent de trouver des solutions pour faire face à cette crise.

> Je suggère à toutes les personnes de l'opposition d'arrêter de faire d'Emmanuel Macron le punching-ball de la vie politique et d'essayer de proposer des choses aux Français.

> [Covid19] Il n'y a pas de risque de paralysie de l'économie, il n'y a pas de désorganisation. En revanche, il y a des difficultés dans un certain nombre de secteurs que je ne sous-estime pas.

> [Prix de l’électricité] La réalité, c'est que si nous ne faisons rien, la facture d'électricité des Français augmentera de 38 à 40% au début du mois février, parce que les prix de l'énergie explosent partout. Les Français doivent avoir la garantie que leur pouvoir d'achat ne sera pas menacé par l'augmentation des prix de l'électricité.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
> Comme l’a annoncé Emmanuel Macron, nous allons faire du ministère de l’intérieur le ministère du cyber. Une grande révolution technologique pour prévenir et faire face à la cybercriminalité:
- création de 1.500 cyber-patrouilleurs supplémentaires et d'une école de formation cyber de nos forces de sécurité;
- mise en place d'un équivalent numérique de «l'appel 17» afin que chaque citoyen puisse signaler en direct une cyberattaque et être mis immédiatement en relation avec un opérateur spécialisé.

> On a un peu oublié le policier de terrain ou le CRS depuis plus de 20 ans. Il faut recréer ces postes pour réparer quelques erreurs.

> La sécurité il y a ceux qui en parlent et il y a ceux qui la font. Comme l’a annoncé hier le Président de la République, la loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur ajoutera au budget de la sécurité 15 milliards d'euros supplémentaires sur cinq ans !

> [Insultes, agressions, menaces de mort contre les élus] Plus de 300 dépôts de plaintes, une augmentation exponentielle.

> Grâce au travail des policiers et des gendarmes, une quinzaine de personnes soupçonnées de plusieurs menaces envers des élus ont déjà été interpellées. Les enquêtes se poursuivent. Rien ne peut justifier que l’on s’attaque aux élus et à la démocratie.

> Nous mettons plus de policiers et de gendarmes sur le terrain. Emmanuel Macron a annoncé la création de 11 escadrons de gendarmerie mobile ou d’unités de CRS, madame Pécresse en avait supprimé 15 quand elle était en responsabilité.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)
> [Covid19] J'ai parlé de raz-de-marée, le terme me semble à la hauteur du nombre de contamination. Il y a près de 22.000 personnes sont hospitalisées pour Covid19, dont 3900 en soins critiques.

> [Covid19] [La nouvelle loi permet] renforcer les incitations à la vaccination mais aussi de réduire les risques de contaminations. (…) ne récente étude montre qu’il y a une réduction de la charge virale expirée par les personnes contaminées par le Covid19 lorsqu’elles sont totalement vaccinées.

> Dès le 16 mars, tous les français, quelles que soient leurs orientations sexuelles, pourront donner leur sang ! Nous mettons fin à une inégalité qui n’était plus justifiée.

> 2 mois après son lancement en France, 450 patientes atteintes d’un cancer du sein triple négatif métastatique sont actuellement soignées par le traitement novateur Trodelvy. Une première en Europe.

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
> La mère des batailles, c'est la rémunération des agriculteurs. À la fin, si nous ne sommes pas en capacité de rémunérer collégialement nos agriculteurs, la conséquence directe, c'est l'importation de produits de moindre qualité.

> Face à la vague Omicron, notre chaîne agro-alimentaire fait preuve d’une remarquable capacité d’adaptation. Il n’y a pas d’inquiétude à avoir : notre chaîne alimentaire tient, grâce à l’implication de tous.

> L'État a déjà mis 200 millions d'euros dans les forêts. Et on va rajouter 600 millions.

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)
> Le service public, c'est notre identité française, mais aussi notre identité européenne. Dans le cadre de la présidence française de l’UE, nous allons soutenir des projets d'amélioration des services publics qui seront applicables dans tous les pays européen.

> Démagogie, contradictions, opportunisme : voilà la vision de l’Etat de Valérie Pécresse. Un jour, elle met aux enchères le nombre de fonctionnaires et elle hache les services publics, le lendemain elle s’aperçoit que ça ne marche plus. Les Français ont vu le résultat : échec garanti !

 

Marc Fesneau (ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne)
> Un degré supplémentaire dans la violence faite aux élus.(...) Quand vous mettez les élus à la pression physique, ça veut dire que la loi du plus fort s'impose, et la loi du plus fort c'est le totalitarisme !. La démocratie exige du débat, de la confrontation, mais aussi de la non-violence.

> [Covid19] Le président de la République a dit au fond ce que beaucoup de Français disent eux-mêmes, si vous n'avez pas entendu ces propos-là, et voire plus forts à l'endroit de ceux qui n'étaient pas vaccinés, je ne crois pas que ce soit ça qui soit lié »
Le président de la République a rappelé qu'elle était notre stratégie, avec ses mots, avec les mots aussi de l'inquiétude d'un responsable public, du président de la République au premier chef, pour la santé d’un certain nombre...
La responsabilité première d'un président de la République, c'est de protéger les Français, et le risque principal des Français, c'est le risque des non vaccinés, d'abord pour eux, et ensuite pour l'ensemble de la société, parce que ça fait peser un risque lourd sur le système de santé 

> [Covid19] Le Premier ministre réunira l'ensemble des forces politiques, avec la méthode que vous lui connaissez, il réunit, il prévient, il dialogue, on prend des dispositions. Il n'y a pas de raison qu'on n'y arrive pas, on y est arrivé, même si c'était compliqué, parce que là on était dans une phase épidémique nouvelle, aux municipales, on y est arrivé aux régionales et aux départementales...
Il faut, en tout cas dans cette affaire-là, on est à 3 mois du scrutin, que ces dispositions ou les dispositions ou les ajustements, c'est les ajustements, qu'on pourrait faire, soient acceptés par ceux qui vont concourir. Vous voyez bien dans la situation dans laquelle on est nous, de gouverner, on ne va pas venir imposer contre l'ensemble des forces politiques, des choses.

> On voit bien qu’il y a les très très grands meetings et que le reste s'est un peu amenuisé, on va dire ça comme ça. La campagne ne se fait plus pareil, l'émergence des réseaux sociaux, des chaînes d'info continues, en particulier pour une présidentielle, crée des conditions qui sont particulières. Ce n’est pas tout à fait de toute façon les mêmes campagnes qu’il y a 20 ou 30 ans 

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)
> Pilier de la Grande cause du quinquennat, Emmanuel Macron a annoncé de nouvelles mesures pour lutter contre les violences faites aux femmes:
- amende pour harcèlement de rue à 300 €
- présence des forces de l'ordre dans les transports multipliée par deux
- nombre d'enquêteurs dédiés multiplié par deux.

> Le racisme, l'antisémitisme et toutes les formes de rejet s'exacerbent quand les gens vont mal.

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
> Nous sommes déterminés à faire du volontariat international en entreprise un succès au service de la diversité de notre pays. Car la diversité des talents est un atout pour l’internationalisation de nos entreprises !

> La relation entre l’Union européenne et l’Afrique est au cœur des priorités d’Emmanuel Macron pour cette présidence du Conseil de l’UE.

> Nous sommes à pied d’œuvre pour rendre les chaînes de valeur européenne africaine plus vertueuses et plus inclusives. Nous construisons ensemble un espace de prospérité partagée. C’est le sens des coopérations pour une filière cacao durable, où la France est pionnière.

> Pour refonder le partenariat économique Europe-Afrique, il faut repenser les accords commerciaux qui nous lient. Nous devons favoriser une croissance plus durable, plus responsable, au service des populations & des entreprises locales.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
> Notre industrie reste, aujourd’hui encore, trop dépendante des filières d’approvisionnement extra-européennes en matière de métaux critiques. Alors que ces ressources sont limitées et que la concurrence mondiale est forte, le moment est décisif pour sécuriser nos approvisionnements en ressources minérales indispensables pour parvenir à la neutralité carbone en 2050. Le Gouvernement entend poursuivre ce qu’il a engagé avec le plan France Relance et aller plus loin encore. Nous consacrons aujourd’hui 1 milliard d’euros dans le cadre du plan d’investissement France 2030 pour relever ce défi, au service de filières stratégiques comme les éoliennes, les batteries électriques ou dans un autre registre l’aéronautique.

> [Déficit commercial de la France] Cette situation est structurelle, héritée de 30 ans de capitulation industrielle. En 2020, nous ouvrons deux fois plus d'usines que nous en fermons.

> [Covid19] Pour lutter contre Omicron, nous avons 3 armes pour éviter les fermetures et restrictions fortes :
- La prévention avec les gestes barrières et mesures sanitaires
- La vaccination pour limiter la circulation et les formes graves
- Le dépistage avec notre politique de tests.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
> Cette présidence française de l’UE est aussi le moment de nouvelles idées pour préparer l’avenir de l’Europe, comme le service civique européen, et la France, en tant qu’état fondateur, a une responsabilité particulière en la matière.

> Défendre un projet européen ne veut pas dire vivre dans un monde où il n'y a pas de frontières, pas d'État. C'est un projet politique avec des institutions, des valeurs, des frontières et un sentiment d'appartenance.

 

Nathalie Elimas (secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)
> Véritable cheval de Troie de la droite extrême Valérie Pécresse est obligée de radicaliser toujours plus son discours pour ne pas se couper de son acolyte Eric Ciotti. Sans être à un mensonge près… qui a supprimé 12.500 postes dans la police et la gendarmerie?

> [Covid19] Les personnels de l’Education nationale font un travail exceptionnel. Pour passer cette vague, nous avons décidé de recourir à des contractuels, vacataires et enseignants à la retraite afin d’augmenter nos capacités de remplacement.

> [Covid19] Nous menons un combat pour sauver des vies.

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
> La sécurité est notre priorité, en 5ans:
- 10000 policiers et gendarmes en plus
- 36 attentats déjoués
- 2,7Md€ d'augmentation du  budget de l’Intérieur
Et maintenant: loi d’orientation et programmation de l’
Intérieur:
- 1Md€ par an en plus sur les 5 ans à venir
- augmentation du budget du ministère de l’Intérieur de 15Md€.

> [Covid19] Protocole pour le péri et l'extrascolaire: ces mesures ont pour vocation de protéger les enfants et leurs encadrants, leurs animateurs. Nous sommes conscients des efforts demandés, ils sont nécessaires au vu de la situation sanitaire, pour assurer la continuité du secteur.

> L'apprentissage des langues étrangères dès le plus jeune âge est une chance, une richesse! Et non l’inverse. Défendre le Français fait partie de nos fondamentaux, mais cela ne veut pas dire se priver des autres langues.

> Des violences qui se multiplient contre les élus et des images révoltantes ! Aucune justification. Aucune excuse! Condamner et faire condamner ces violences et tentatives d'intimidation!

 

Gabriel Attal (porte-parole du gouvernement)
> [Covid19] Notre projet de société c’est la liberté, c’est pour ça qu’on a pris des mesures pour que les Français puissent continuer à aller au restaurant, au cinéma, à l’école... Dès qu’on le pourra, on s’en passera avec plaisir. (...) Le pass vaccinal est pour l'instant cohérent avec la lutte contre le Covid19 qui continue à sévir dans notre pays.

> [Covid19] Nous avons des Français qui ont envie de savoir s'ils sont positifs ou pas, s'ils vont voir leur mère ou leur grand-mère. (...) Nous assumons de tester. (...) La question est de savoir sur quelles données on se fonde pour prendre des mesures, on se fonde sur la situation à l'hôpital.

> [Covid19] On assume, contrairement aux oppositions, cette ligne de peser la contrainte sur les non-vaccinés plutôt que sur les vaccinés. On assume également d'inciter à la vaccination.

 

Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
> Les pressions, intimidations, violences contre des députés de toutes tendances se multiplient et s’aggravent. Au-delà de nos personnes, ce sont les principes de la démocratie et de la République qui sont atteints. Avec les Présidents des groupes, unité et détermination totales.

> L'Assemblée nationale sera toujours au côté de ses membres menacés ou attaqués sous quelle forme que ce soit. Ce sont les principes de la démocratie et de la République qui sont en cause.

> Je viens de joindre notre collègue Stéphane Claireaux. Je l’ai assuré de mon soutien personnel et de la solidarité de l’Assemblée nationale face à l’intolérable agression qu’il a subie à son domicile alors qu’il proposait le dialogue.
> Si l’expression véhémente, voire la violence, envers les parlementaires est un phénomène assez ancien, il y a depuis près de trois ans une croissance des menaces et des actes violents. Avec un renforcement du phénomène depuis le début de la crise sanitaire. C’est incontestable. En 2020, 60 parlementaires et 505 maires ou adjoints ont été victimes de violences physiques. Sur les onze premiers mois de 2021, cela a concerné 162 parlementaires et 605 maires ou adjoints. Durant cette période, les violences contre les élus ont progressé de 47 % et les outrages de 30 %.

(…)On constate une progression dans la gradation, avec des références explicites aux armes à feu ou aux armes blanches, avec des termes techniques, presque terroristes. Des députés reçoivent des messages, où il est écrit : « Je vais te décapiter », « Je vais te poignarder »… Des mots qui veulent inspirer le crime. Il y a là un mélange d’expressions d’intimidation, de pressions et de vengeances. On peut distinguer deux types de menaces : soit des expressions bilatérales, avec quelqu’un qui va écrire directement à son député ; soit des opérations de harcèlement collectif sur un sujet précis, avec des envois massifs de mails ou de courriers, sur un ton à chaque fois plus menaçant, qui peuvent aller jusqu’aux menaces de mort.

> [La mise en œuvre du passe sanitaire a décuplé ces actions] c’est indéniable. Depuis son instauration, en juillet 2021, 214 faits d’atteinte aux députés ont été recensés, dont 148 en direction des députés de La République en marche (LRM). Et, ces trois derniers mois, l’Assemblée nationale relève plus de 800 signalements pour menaces. Ils concernent 430 députés. Si ceux de la majorité sont principalement visés, on constate que des élus de tous les bancs en sont victimes, y compris de l’opposition. A ce rythme, à la fin du mandat, il n’y aura pas un député, sur les 577, qui n’aura pas reçu de menaces.

> J’ai décidé que l’Assemblée nationale ès-qualités poursuivra en justice chaque auteur de faits qui fondent une plainte de la part d’un député [victime de violences], et se portera partie civile. J’ai soulevé ce point avec le garde des sceaux, afin que la qualité de partie civile de l’Assemblée puisse être reconnue devant les tribunaux, comme cela a pu être le cas, récemment, lors de la condamnation d’un jeune homme de 19 ans par le tribunal correctionnel du Havre pour avoir appelé à tuer des députés. Par principe, dès lors qu’un député est victime d’intimidation ou de menace, il faut que l’institution que je préside se tienne à ses côtés.
J’ai également demandé aux ministres, qui sont très mobilisés, la création d’une ligne statistique spécifique qui permette de quantifier le plus précisément possible les dépôts de plainte pour atteinte, outrage, intimidation ou violence en qualité de parlementaire, et que soit créée une ligne réservée aux élus locaux. Aujourd’hui, les plaintes des élus pour menace sont groupées, ce qui rend difficile une lecture stratifiée de ces actes. Je souhaite également avoir un suivi précis des suites judiciaires qui sont données à chaque affaire.

> D’abord, nous avons souhaité que la directrice de la sécurité de l’Assemblée soit la référente auprès des députés ciblés. Ensuite, nous avons fait évoluer la doctrine, en décidant de systématiser les dépôts de plainte, en précisant la nature de l’acte en question, pour que nous puissions nous-mêmes suivre les dossiers. En tant que président de l’Assemblée nationale, je suis le gardien de l’institution et garant de la protection des députés. N’oublions pas que, depuis la Révolution, il y a deux cent quarante-trois ans, la volonté générale du peuple français s’incarne ici. Nous touchons là à quelque chose qui n’est pas anecdotique. Tout ce qui porte atteinte au Parlement porte atteinte à la démocratie.

> Depuis trois ans, les faits sont parfois supplantés par des rumeurs ou des croyances alternatives… Nous sommes dans une sorte de «déchéance de rationalité». Certains se sentent tellement délaissés qu’ils ont le sentiment de ne plus être représentés et que personne ne porterait plus leur voix. Ces citoyens, qui sont devenus, en quelque sorte, des «orphelins de la République», s’en remettent à autre chose que ce qui la fonde – la raison, le dialogue, la démocratie ou la représentativité – et finissent par adopter parfois la violence pour tenter de se faire entendre. On a longtemps parlé d’exclusion sociale, je crois qu’aujourd’hui un certain nombre de Français se vivent en exclusion politique. Mais tout élu qui porte des idées, dès lors qu’elles ne sont pas hors la loi, a le droit de pouvoir s’exprimer et d’exercer son mandat librement, sans être ni harcelé ni violenté.

 

Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
> Quatre ans après avoir réformé l’apprentissage en 2018, ce sont plus de 60 CFA d’entreprises qui ont été créés, permettant ainsi aux entreprises d’ouvrir leurs centres de formation.

> L’endométriose, maladie trop longtemps ignorée touche plus de 10% des femmes en France. Depuis 2017, Emmanuel Macron et la majorité sont engagés sur ce sujet. C’est aujourd’hui une stratégie nationale qui va être mise en place.

> Nous devons faire front commun, on ne peut pas laisser monter ainsi la violence contre les élus.

 

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Tribune cosignée avec les présidents de groupe à l’Assemblée dont Patrick Mignola: Violences envers les élus: «Nous unissons nos voix contre la montée de la haine»]
Nous n’appartenons pas aux mêmes partis, nous nous opposons dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale et dans les urnes, mais nous unissons aujourd’hui nos voix parce qu’il est temps de mettre fin à l’indifférence face à la montée de la haine.
Quand on en vient à agresser, du fait de leurs opinions ou de leurs votes, les représentants du peuple, à leur domicile ou par des menaces de mort, c’est le cœur de la démocratie qui est attaqué. Le jour où la violence dominera le débat public, la République sera morte et notre démocratie en sera la première victime.
Aucun débat démocratique ne peut se dérouler sous la menace. Le désaccord politique ne justifie pas la violence. Pour que toutes les voix puissent s’exprimer sans crainte, nous comptons sur la justice de notre pays pour que les auteurs de menaces, pressions et violences soient rapidement condamnés.
Nous faisons confiance à nos concitoyennes et concitoyens pour refuser d’un même bloc tous ces actes inqualifiables: nous leur disons que nous ne baisserons pas les bras. Nous continuerons à défendre nos idées et faire vivre le pluralisme politique qui est la base de la démocratie.

> La démocratie, c’est le débat. Quand la violence devient l’argument principal, tout le monde y perd. Ce sont des méthodes d’extrémistes, que nous combattrons à chaque fois, et que la classe politique devrait unanimement rejeter. Jamais, jamais, nous ne céderons aux menaces.

> [Covid19] Je sais la fatigue des élèves, des parents, des enseignants. Je sais la difficulté de se tester très régulièrement. Mais nous devons tout faire pour garder les écoles ouvertes : parce que les premières victimes d'une fermeture, ce seraient les enfants eux-mêmes.

 

Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Covid19] Je n'ai toujours pas compris la position des LR sur le passe vaccinal. Sur un sujet aussi important, on a besoin de clarté, pas d'autant de voix différentes que d'élus ou de porte parole de Valérie Pécresse.

> [Violence contre les élus] Il faut être inflexible sur les condamnations.

 

● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
> Depuis 28 ans, jamais une loi ne leur avait été consacrée. Grâce à Emmanuel Macron, les 3 millions de travailleurs indépendants de France bénéficieront de nouveaux droits et de nouvelles protections.

 

Patrick Mignola (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Valérie Pécresse] Mentir sur le bilan des autres pour faire oublier le sien Adopter un air martial pour dissimuler la vacuité argumentaire Descendre si bas qu’on croise le Karcher à la cave, encore dans son emballage.

> En démocratie toutes les opinions peuvent s’exprimer. Les divergences se règlent par le débat et par le fait majoritaire. Le recours à la violence par une minorité est un pas vers la tyrannie.

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Stéphane Séjourné (président du groupe Renew Europe au Parlement européen)
> Bravo à nos amis néerlandais du VVD et de D66 pour la formation du nouveau gouvernement ! Sur les 20 Ministres du gouvernement, 14 sont de la famille Renew Europe.

> [Tribune: «Elections: le “super avril” européen»]
«Toute élection nationale est une élection européenne», me dit souvent une collègue néerlandaise. Les gouvernements nationaux conservent en effet une place prépondérante dans l’architecture de l’Union européenne. Si peu de chose peut se faire sans l’aval du Parlement européen, rien non plus ne se fait sans un large consensus entre les Etats membres. Chaque alternance dans une capitale peut ainsi dérégler ou accélérer la machine européenne. L’avenir de notre continent se joue donc bien souvent dans ces élections, injustement ignorées, loin des envoyés spéciaux dépêchés par nos médias pour chaque primaire américaine.
En avril 2022, l’Europe sera ainsi testée dans les urnes. Lors de ce « super avril » électoral, les Français choisiront leur Président, les Hongrois le destin del’autoritaire Orban et les Slovènes le sort à réserver à la dérive illibérale du Premier ministre Jansa. Chacun de ces sortants a une position claire sur l’Europe. Chacune de ces sociétés est travaillée par le même clivage : nationalistes contre pro-européens, nostalgies passéistes voire révisionnistes contre attachement au progrès et à la société ouverte.
On aurait tort de ne regarder que la France. C’est vrai que l’Europe, en ce début 2022, est sur des bons rails. L’Italie de Draghi avance. Berlin et La Haye se sont rapprochés de Paris. La Commission agit relativement vite et le Parlement européen s’organise pour peser d’autant plus. Si la France confirme son positionnement actuel, l’Europe continuera certes d’avancer. Mais si les pro-européens ne font pas le tiercé gagnant en avril, ce sera une occasion manquée, et ce pour deux raisons.
Institutionnelle d’abord. Au Conseil européen, deux gouvernements pro-européens de plus ne seraient pas de trop. Mieux encore, l’alternance à Budapest et Ljubljana permettrait une sanction contre les dérives du gouvernement polonais, soutenu jusqu’ici par la Hongrie et la Slovénie.
Démocratique ensuite. Le tournant européen est aussi une affaire de dynamique. En fonction des résultats, ce ne seront pas seulement les candidats qui seront légitimés, mais une idée de l’Europe : vaste marché et distributeur de subventions, ou communauté de destin. De ces élections, peut se dégager un mandat populaire pour la construction européenne, alors que la Conférence pour l’avenir de l’Europe rendra ses conclusions.
Ces élections confirmeront donc une « européanisation » de nos vies politiques nationales. Les familles politiques européennes, Renew Europe en tête, feront bloc autour de leurs champions. Les décideurs européens s’investiront davantage sur leurs scènes nationales. Les débats nationaux cesseront de voir les sujets européens comme de la politique étrangère.
L’avènement de cette vaste agora démocratique, qui cassera l’artificielle séparation entre Bruxelles et les capitales, nécessite toutefois des ajustements. Il appelle à une nouvelle exigence sur l’information européenne et son exploitation par les compétiteurs. On risquerait sinon, et ce serait bien triste, de ne débattre que de drapeaux.

 

 

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Ifop – Macron en tête avec dix points d’avance 1er tour et quatorze au 2e sur Marine Le Pen

Selon la 2e vague du sondage présidentiel quotidien de l’Institut Ifop pour LCI, Sud radio et Paris Match, Emmanuel Macron obtient au premier tour 27% (=) des intentions de vote, soit dix points d’avance sur la seconde, Marine Le Pen (17% / -0,5). En troisième position, Valérie Pécresse obtient 16,5% (+1), alors qu’Eric Zemmour, quatrième, recueille 12,5% (=) et Jean-Luc Méllenchon, cinquième, 9% (-0,5).

Au second tour, Emmanuel Macron remporter son duel face à Marine Le Pen (57%-43% / -1) et face à Valérie Pécresse (53%-47% / -1).

Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche):0,5% (=)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 1% (=)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 2% (-0,5)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 9% (-0,5)
- Arnaud Montebourg (gauche nationaliste): 0,5% (=)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 4% (=)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologique): 6,5% (+0,5)
- Hélène Thouy (Parti animalier, défense des animaux): 0,5% (=)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central): 27% (=)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 16,5% (+1)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 2% (=)
- Jean-Lassalle (Résiste, droite populiste démagogue): 1% (=)
- Eric Zemmour (Reconquête, extrême-droite): 12,5% (=)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 17% (-0,5)

(Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / La vague du jour est cumulée avec celles des deux jours précédents / Méthode des quotas / Marge d’erreur non-précisée)