mardi 26 juin 2007

Actualités du Centre. Assemblée nationale : le Nouveau Centre constitue un groupe de 23 députés ; les députés du Mouvement démocrate siègent sur les bancs des non-inscrits

L'Assemblée nationale issue des élections des 10 et 17 juin comporte quatre groupes : l'UMP, qui détient à lui seul la majorité absolue, le groupe socialiste, radical, citoyen et apparentés (SRC) le Nouveau centre (NC) et la Gauche démocrate et républicaine (GDR). Le groupe UMP présidé par Jean-François Copé rassemble 320 députés, dont six apparentés, soit plus que la majorité absolue qui est de 289. Celui du Nouveau centre, présidé par François Sauvadet et constitué de centristes ayant quitté l'UDF de François Bayrou pour rallier la majorité présidentielle, comprend 23 députés, dont trois apparentés. Le groupe socialiste, radical, citoyen et apparentés, présidé par Jean-Marc Ayrault, rassemble 204 députés dont 190 socialistes, un MRC (Mouvement républicain et citoyen), sept radicaux de gauche, cinq divers gauche et un apparenté administratif, le nouvel élu de Wallis et Futuna. Le groupe Gauche démocrate (et non pas démocratique comme initialement annoncé) et républicaine (GDR) réunit 24 députés dont les quinze communistes, deux apparentés, quatre Verts, deux élus divers gauche de l'outre-mer ainsi que Maxime Gremetz, dissident du PCF. Ce groupe sera présidé pendant les vingt premiers mois par le communiste Jean-Claude Sandrier qui laissera ensuite son poste à un élu de l'outre-mer puis à un Vert. Alain Bocquet, qui présidait le groupe communiste et républicain (PCR) durant la dernière législature, a été nommé porte-parole de la composante communiste et républicaine du groupe GDR. Il y a six députés non-inscrits parmi lesquels François Bayrou, président de l'UDF-MoDem, et ses amis dont Jean Lassalle.

Actualités du Centre. Belgique- Gouvernement : vers une coalition droite – centre droit

Le chef de file des démocrates-chrétiens flamands, Yves Leterme, favori pour succéder au libéral Guy Verhofstadt comme Premier ministre belge, va quitter mercredi ses fonctions à la tête de la région de Flandre, a-t-on appris mardi auprès de son parti, le CDV (Droite). « M. Leterme va annoncer aujourd'hui sa démission de son poste de ministre-président de Flandre (nord) mais elle ne deviendra officielle que demain, lorsqu'il la présentera au parlement flamand », a indiqué à l'AFP le porte-parole du CDV, Peter Poulussen. C'est devant la direction du CDV et son groupe parlementaire à l'assemblée de Flandre que l'homme fort du parti, sorti grand vainqueur des élections fédérales du 10 juin avec 30 sièges et élu lui-même au sénat belge, devait annoncer sa décision mardi soir. M. Leterme se rend ainsi disponible pour être pressenti pour le poste de Premier ministre, a dit M. Poulussen, soulignant cependant qu'il appartenait au roi Albert II de nommer le « formateur » du prochain gouvernement. Il faudra d'abord que Didier Reynders, le chef du parti libéral francophone, le Mouvement réformateur (MR / Centre droit), ait conclu sa mission exploratoire d'"information" que le roi des Belges lui a confiée et qui devrait se terminer en fin de semaine. Selon M. Poulussen, le moment est venu « d'accélérer le processus ». 
Le CDV et ses alliés nationalistes flamands du NVA aspirent à une réforme des institutions fédérales donnant plus de pouvoirs aux régions. La question risque de compliquer la formation d'un gouvernement qui pourrait prendre des semaines et même déboucher sur un blocage. Lors des consultations menées par M. Reynders, les partis de la Communauté française de Belgique, qui regroupe Bruxelles et la Wallonie (sud), et doivent être représentés à parité au sein de tout gouvernement fédéral, se sont en effet montrés unanimement hostiles à une telle réforme. Un gouvernement de coalition dite "orange-bleue", associant les partis démocrates-chrétiens et libéraux des communautés néerlandophone et francophone du pays, qui détiendraient une large majorité avec 81 sièges sur 150 à la Chambre des Représentants, est toujours considéré comme le plus probable. Mais une majorité parlementaire des deux tiers est requise pour la réforme de l'Etat que veut le CDV. Or l'appui des deux partis socialistes, qui totalisent 34 sièges, ou au moins de l'un des deux, est mathématiquement indispensable. En même temps que M. Leterme, la ministre de la Santé de Flandre, Inge Vervotte, élue député fédéral à Anvers, présentera sa démission mercredi, se libérant aussi pour accéder éventuellement au gouvernement fédéral. Le successeur de M. Leterme à la tête de Flandre, sera en toute logique le candidat du CDV, le ministre régional des Travaux publics Kris Peeters.