lundi 3 février 2020

Propos centristes. France – Brexit; réforme des retraites; affaire Mila; congé parental après le décès d’un enfant; relation avec la Pologne…

Voici une sélection, ce 3 février 2020, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

● Emmanuel Macron (Président de la République)
- Les intérêts de sécurité et de stabilité de l’Europe sont pour la France une priorité absolue et la seule ligne de conduite.
- La France n’est ni pro-russe, ni anti-russe, elle est pro-européenne. Même si elle n’est pas dans l’Union européenne, la Russie est dans l’Europe. Et nous n’avons aucun intérêt à ne pas regarder en face notre relation avec la Russie et à laisser des malentendus.
- La France ne s’est jamais cachée sur le sujet du respect de l’État de droit. C’est un sujet européen, car il nous concerne tous. C’est pourquoi nous soutenons pleinement la Commission pour défendre nos valeurs.
- On peut conjuguer l’attachement à sa patrie avec la volonté d’avoir une Europe forte qui défend cette souveraineté.
- Nous devons tous regarder l'histoire en face, et chacun toute notre histoire, sans chercher à la détourner, à la masquer non plus ou à l'instrumentaliser. J’ai défendu avec force la Pologne et le peuple polonais face aux attaques inacceptables dont cette mémoire a fait l'objet.
- Nous savons les efforts que la Pologne, pays historiquement dépendant du charbon, va devoir faire pour réussir sa transition climatique et atteindre la neutralité carbone en 2050. La France plaidera au niveau européen pour qu’elle soit aidée via des mécanismes d’accompagnement.
- Le but de l'Europe de la Défense? Que les Polonaises et les Polonais puissent se dire: «le jour où je suis attaqué, je sais que l'Europe me protège». Ce jour-là le sentiment européen sera indestructible.

● Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Christophe Castaner (ministre de l’Intérieur)
Lancée ce jour, la direction du numérique du ministère de l'Intérieur rassemble des moyens budgétaires, humains et technologiques jusqu'alors dispersés dans différents services. Objectifs: une action plus efficace, des services plus performants et une gouvernance plus agile. Très concrètement, elle aura pour mission de concourir à la réalisation de projets structurants pour le ministère ou attendus par nos concitoyens et parmi eux: la plainte en ligne, la carte nationale d'identité électronique, le réseau radio du futur des forces de sécurité.

Jean-Yves Le Drian (ministre des Affaires étrangères)
- [Emmanuel Macron] Il faut le laisser mener jusqu'à son terme son mandat et la décision du futur lui appartiendra à lui. Je le soutiens. Je pense que c'est un chef d'État de grande envergure, de courage et de propositions.
- [Édouard Philippe] C'est un bon Premier ministre parce qu'il a des qualités de sang froid, de détermination, de courage et de décision. Ma relation avec lui est très bonne.
- [Climat social] Cette violence là est insupportable et il faut que tous les démocrates, tous les républicains s'élèvent contre ce type d'actions.
- [Congé pour les parents ayant perdu un enfant Muriel Pénicaud a reconnu une "erreur", "c'est sur la traduction juridique qu'il y a eu une erreur et une faute.
- [Conflit israélo-palestinien] Nous avons salué les efforts des États-Unis (...) mais nous avons des réserves par rapport à cette situation.
- [Libye] Nous avons pris des initiatives pour faire en sorte que les migrants soient accueillis en particulier au Niger.
- [Chercheurs retenus en otage en Iran] Ils ne sont pas en bonne condition, ils ne sont pas toujours très bien traités. Notre consulat fait ce qu'il faut pour les accompagner.
- [Terrorisme] Il y a maintenant une bonne coordination entre la nécessité de renforcer les efforts militaires de notre part et celle des Européens, renforcer la force conjointe des pays du Sahel et faire en sorte que l'action soit ciblée.
- [Brexit] Il y a eu un vote, il s'impose. C'est une forme de gâchis cette affaire.
- [Brexit] L'avenir pour le Royaume-Uni va être un peu plus compliqué. Maintenant va s'ouvrir une période difficile de préparation des relations futures.
- [Brexit] C'est une grande tristesse de constater le départ des Britanniques.
- [Coronavirus] Il faut être vigilant, faire preuve de sang froid dans une période où chacun a tendance à s'enflammer et faire en sorte que les règles sanitaires soient respectées.

Florence Parly (ministre des Armées)
- L’Europe de la défense nécessite une stratégie commune. Allemagne, Espagne et France s'allient pour construire l'avion de chasse de demain.
- Le Président de la République a pris la décision d’augmenter les effectifs de l’opération Barkhane, qui seront portés à 5100 militaires, pour renforcer la lutte contre le terrorisme au Sahel. La lutte contre le terrorisme est notre priorité : au Sahel, la France est en première ligne mais elle ne doit pas être seule. Nos militaires incarnent le bras armé de la République. Chaque jour, ils combattent avec la même détermination un ennemi fugace et asymétrique. Le renfort annoncé par le Président de la République permettra d'accentuer la pression contre l'EIGS (Etat islamique au grand Sahara), organisation terroriste agissant pour le compte de Daech. Nous ne laisserons aucun espace à ceux qui veulent déstabiliser le Sahel.

Bruno Le Maire (ministre de l’Economie et des Finances)
- Nous avons quelques secteurs économiques très solides mais nous devons ouvrir de nouveaux champs de conquête. Comment les choisir ? Avec des experts et selon 3 critères : dynamisme du marché, maîtrise des technologies, atteindre une économie zéro carbone.
- Notre prochain chantier: le Pacte productif, pour construire une économie décarbonée et atteindre le plein-emploi. Il doit réviser toutes nos politiques publiques, nos investissements pour décarboner nos productions et nos importations.

Elisabeth Borne (ministre de la Transition écologique et solidaire)
Les zones humides sont indispensables à la vie et à l’adaptation face au changement climatique. Nous les protégeons: le Parc Naturel Scarpe Escaut en Hauts de France vient d’être désigné comme 50ème site sous protection d’importance internationale.

Jean-Michel Blanquer (ministre de l’Education)
S’agissant de Mila Il y a 2 choses à faire: 1. La protéger et lui assurer une scolarisation normale. C’est ce que nous préparons en lien avec sa famille. 2. Condamner tout retour d’une interdiction de la critique d’une religion par le biais de la menace.

Gérald Darmanin (ministre des Comptes publics)
En 2020, 8 foyers sur 10 bénéficieront de la suppression complète de la Taxe d’habitation, pour un gain moyen de 600€. Nous tenons nos engagements.

Marc Fesneau (ministre des Relations avec le Parlement)
- Personne ne peut prendre Edouard Philippe en défaut de ne pas être totalement mobilisé dans son rôle. Il l'a dit : la priorité reste l'action gouvernementale. C’est sain, en démocratie, d’aller devant les citoyens. Autrement, on nous ferait le grief de ne pas avoir osé se présenter.
- Il faut tenir compte de la situation dramatique de deuil dans laquelle se trouvent des parents après la perte d’un enfant et les accompagner dans la durée. Ce n'est pas une affaire d'argent. Le sujet mérite qu'on y réfléchisse collectivement et sans démagogie.
- Ce n’est pas une affaire d’argent. Il faut accompagner les parents qui souffrent du deuil d’un enfant. La question du deuil est une question de jours, mais pas seulement : il faut accompagner dans la durée les parents dans cette situation.
- Pendant la présidentielle, Mme Le Pen nous annonçait pouvoir sortir de l’euro sans conséquences. Elle pense maintenant qu’il faut revenir à la retraite à 60 ans. Permettez-moi de laisser de côté les leçons qu’elle tente de nous donner.
- [Réforme des retraites] Le groupe La France insoumise est dans une stratégie d'obstruction. C'est dévoyer le rôle du Parlement et dégrader le rôle du parlementaire. Ils fuient le débat des idées, le débat de fond. Il n'y a pas de "zadisme" : on est à l'Assemblée, pas à Notre-Dame des Landes.

Frédérique Vidal (ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation)
Aujourd'hui se tenait la première réunion du groupe de travail chargé de réfléchir aux conditions de sensibilisation et de formation des étudiants aux enjeux de la transition écologique. Ce groupe de travail rassemble associations et syndicats étudiants, établissements, entreprises, collectivités et scientifiques reconnus, afin que tous les acteurs du changement prennent une part active aux discussions. 2019 a montré des signes encourageants d'une prise de conscience collective. Notre société devra mettre en œuvre des changements reposant sur un engagement collectif fort, qui s’appuiera lui-même sur une compréhension réelle des changements à l’œuvre. Alors que la jeunesse de notre pays se mobilise avec force depuis plusieurs mois sur les enjeux climatiques, ce groupe de travail donne un cadre clair pour avancer concrètement sur ces sujets, dans le respect total de la liberté académique des établissements.

Amélie de Montchalin (secrétaire d’Etat aux Affaires européennes)
- Nous ne sacrifierons pas l’accord sur notre relation future avec le Royaume-Uni – son contenu, ses équilibres et les garanties qu’il apportera – sous prétexte qu’il faudrait signer coûte que coûte avant onze mois. Sur le plan commercial, le degré d’ouverture que nous pourrions consentir dépend du degré de convergence, normative et réglementaire, auquel le Royaume-Uni consentira pour l’agriculture, l’environnement, le social, la fiscalité, les normes sanitaires, les aides d’Etat… Si Londres accepte un alignement réglementaire, on pourra signer avant le 31 décembre. Si l’on nous demande de tout retricoter, alors il faudra prendre le temps nécessaire pour y arriver. Le mandat octroyé à Michel Barnier doit dire : d’accord pour zéro tarif et zéro quota, mais alors aussi zéro dumping. Ce qui ne veut pas dire, j’insiste, zéro contrôle douanier. Au-delà du problème commercial, il y a les questions de pêche, de sécurité, de défense, d’énergie, de transport aérien… Nous ne serons d’accord sur rien tant qu’il n’y aura pas d’accord sur tout. Il n’est pas question de saucissonner les négociations. Des experts des Etats membres se sont déjà réunis et ont permis de recenser les problèmes à résoudre. Il est apparu qu’il y avait très peu de distance entre les Vingt-Sept, ou entre eux et la Commission. C’est notre intérêt, et celui de nos concitoyens, de rester unis et d’être clairs dans ce que nous demandons au Royaume-Uni. Nous devons surtout conserver l’exigence absolue d’une action européenne qui ne soit pas paralysée par cette négociation sur le Brexit. La Commission doit sortir de la logique de celles qui l’ont précédée : des stratégies et des ambitions qu’on se fixe, mais pas toujours les moyens suffisants pour les atteindre.
- Le risque n’est pas vraiment le Brexit, c’est l’incapacité à répondre concrètement aux objectifs fixés: «l’Europe qui protège sa souveraineté», «l’Europe puissance, et puissance industrielle»… Désormais, il faut faire. Il nous faut les résultats concrets de ce que l’on décide. Il faut donc, certes, savoir comment on négociera avec les Britanniques mais également, durant ces onze mois, être capable de dire aux gens que ce qui a pu nourrir la campagne pour le Brexit ne trouvera pas de ferment dans d’autres pays. Le délitement pernicieux peut se produire si nous n’accélérons pas notre capacité à mettre en œuvre nos projets, nos objectifs et nos ambitions. Le Brexit va alimenter les fantasmes de ceux qui, ici ou là, veulent que leur pays sorte de l’Europe. Si l’Europe est tétanisée, elle leur donnera des arguments.
[Green Deal] Ce projet nous oblige à la cohérence. Il faut mettre de l’argent dans le budget pour le climat et l’environnement. Nous devrons être cohérents, aussi, sur le plan commercial : si l’on veut opérer une véritable transition agro-environnementale, on ne pourra pas, sous prétexte d’une prétendue raison supérieure, signer un accord avec les Américains qui voudraient abaisser nos standards.
- Il faudra un budget [européen] à la hauteur de nos ambitions. Il est prévu que 25 % du budget soit consacré à la lutte contre le réchauffement climatique, ce chiffre doit monter à 30 % au moins. Il faut aussi consacrer 10 % du budget à la biodiversité et à la lutte contre la pollution. Que fait-on, en outre, pour les revenus des agriculteurs, l’innovation pour la transition écologique, l’intelligence artificielle, le soutien aux PME ?

Emmanuelle Wargon (secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire)
[Contrats de transition écologique] On a 80 territoires qui sont rentrés dans cette logique de contrats de transition écologique. (...) On couvre presque 10 millions de Français on va investir 1,2 milliard d'euros dans ces contrats.

Sibeth Ndiaye (porte-parole)
[Réforme des retraites] On ne peut pas dire d'un côté qu'il y a précipitation, et d'un autre nous reprocher d'avoir perdu deux ans à ne rien faire et à concerter. Nous avons fait les choses dans l'ordre.

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Richard Ferrand (président de l’Assemblée nationale)
[Réforme des retraites] L’obstruction n’apporte rien, au contraire. Le travail parlementaire doit être calme, intelligible et d’abord répondre aux questions que les Français se posent.

Stanislas Guerini (délégué général)
Dans la lutte contre le Front national, je ne crois ni au déni, ni au renoncement. Et encore moins à la pactisation.

Gilles Le Gendre (président du groupe à l’Assemblée nationale)
- [Réforme des retraites] Le droit d’amendement est constitutionnel mais 22000 amendements c’est abîmer le fonctionnement démocratique. L’obstruction de nos oppositions n’empêchera pas la discussion du texte dans l’hémicycle à partir du 17 février.
- En l'absence cruelle d'idées sur les retraites, nos oppositions ont pour seule stratégie l'obstruction. À cette politique du pire, nous allons répondre par notre sens de la responsabilité.
- Nous députés LaREM allons corriger et enrichir le projet sur le congé lié à la perte d’un enfant. Nous avons entendu et respectons l’incompréhension suscitée par le premier vote du texte.

Olivia Gregoire (députée)
Nous avons fait une erreur sur la proposition de loi sur le deuil d’un enfant: nous l'avons reconnue, nous allons la réparer vite et nous ferons mieux que ce qui était prévu puisque nous avions déjà l'idée de proposer un accompagnement plus complet à travers un fonds de solidarité nationale

●MoDem
Richard Ramos (député)
Je lance le pacte "Ma cantine sans nitrites" à tous les maires et candidats aux municipales, pour les engager à interdire la charcuterie contenant des nitrites dans leurs cantines scolaires. Découvrez le site de l'opération!


Présidentielle USA 2020. Bernie Sanders aussi dangereux que Trump?

Bernie Sanders et Donald Trump
Alors que les démocrates de l’Iowa vont être les premiers à choisir ce soir le candidat qu’ils préfèrent voir opposer à Donald Trump en novembre prochain, ouvrant ainsi officiellement les primaires du parti jusqu’à sa convention – qui se tiendra du 13 au 16 juillet 2020 dans la ville de Milwaukee (Wisconsin) –, il y a une probabilité certaine qu’au terme de ce processus, celui-ci se nomme Bernie Sanders.
Rappelons que le sénateur du Vermont n’est pas un membre du Parti démocrate mais un socialiste revendiqué et qu’il fut le principal concurrent d’Hillary Clinton lors de la primaire de 2016.
Les règles des primaires permettent ainsi à des personnes n’étant pas encartées de pouvoir prétendre représenter les démocrates ou les républicains à l’élection général.
Toujours est il que si Sandres l’emporte en juillet prochain il affrontera le président sortant qui va, sans aucun doute, échapper à la destitution lors d’un vote mardi ou mercredi du Sénat dominé par les républicains qui ont sciemment saboté le procès, portant un nouveau coup dur à la démocratie américaine.
Dès lors, la bataille pour la Maison blanche pourrait opposer Donald Trump à Bernie Sanders.
Une éventualité qui fait froid dans le dos aux centristes et plus particulièrement à ceux du Parti démocrate.
On aurait ainsi comme choix pour le futur président entre deux populistes qui représentent des dangers évidents.
L’un et l’autre sont des rigides qui ne supportent pas la contradiction.
L’un et l’autre sont à la tête de troupes fanatisées qui sont prêtes à tout pour leur chef.
L’un et l’autre représentent les radicaux de leurs camps respectifs.
L’un et l’autre sont des diviseurs de la société américaine et jouent sur sa forte polarisation actuelle pour leurs ambitions personnelles, société qui n’a évidemment pas besoin de cela.
Si cette dernière caractéristique n’a pas besoin de développement en ce qui concerne Trump, il est bon de se souvenir que Sanders, par ses propos mais aussi ses silences coupables, est un des responsables de la défaite d’Hillary Clinton en 2016.
Refusant de soutenir réellement une centriste, le socialiste avait fait le minimum dans son soutien à la candidate démocrate qui l’avait battue sans discussion possible lors des primaires, laissant même ses proches l’attaquer et exprimer plus de sympathie pour Trump que pour elle…
On voit bien que le rigidité idéologique ainsi que la personnalité de Sanders ne serait pas un atout pour rassembler les Américains, si tant est que ce soit encore possible!
En outre, son programme est, pour une grande partie, irréalisable voire dangereux pour le pays avec des dépenses vertigineuses, notamment pour son plan d’assurance maladie, et une taxation des plus riches au-delà du raisonnable en terme économique.
Bien entendu, si l’on compare la dangerosité d’un Sanders, en tant qu’individu et par son programme, par rapport à celle d’un Trump, elle ne lui arrive pas à la cheville.
Bernie Sanders mettrait sans doute une certaine pagaille dans le système économique du pays mais il n’est pas un danger pour la démocratie américaine, loin de là.
De même, il ne serait pas un destructeur de l’ordre international comme l’est Trump.
Enfin, il n’est pas un escroc, un menteur, un insulteur et un incompétent à la hauteur du populiste démagogue qui occupe actuellement le Bureau ovale.
Mais le danger principal que porte la candidature de Sanders est ailleurs.
Il est dans la réélection de Trump.
Non seulement le socialiste ne parviendrait pas à convaincre les républicains modérés (ce qui n’est pas gagné d’avance pour le candidat démocrate quel qu’il soit) de voter pour lui mais il perdrait sans doute beaucoup de voix du côté des «independents» (électeurs non encartés dans un parti quelconque) modérés voire même de celui des démocrates centristes (dont beaucoup craignent son programme pendant que d’autres ne lui ont pas pardonné son comportement en 2016).
Autant dire que Sanders en tant que candidat officiel du Parti démocrate serait du pain béni pour Trump qui a tout intérêt à l’avoir comme adversaire ce qui lui permettrait, entre autres, de démontrer que les démocrates ont bien viré à gauche et sont devenus des radicaux ce que les républicains tentent de faire accroire depuis des années de manière fallacieuse jusqu’à présent.
In fine, on peut dire que, oui, Sanders est un danger aussi grand que Trump si l’on considère qu’il sera l’atout principal pour la réélection de ce dernier.
A noter, pour finir, que le centriste et ancien vice-président de Barack Obama, Joe Biden, fait toujours la course en tête dans les sondages et ce, depuis le début de la campagne, mais que Bernie Sanders connait actuellement une certaine dynamique (qu’il avait déjà connu il y a quelques mois et qui était retombée) et qu’il bénéficie de la montée en puissance d’une autre candidat centriste, l’ancien maire de New York, Michael Bloomberg, qui prend des voix à Biden.

Alexandre Vatimbella
Directeur du CREC

Actualités du Centre. Parution de l’édition entièrement refondue de «Centrisme, humanisme du juste équilibre» d’Alexandre Vatimbella

La nouvelle édition de l’ouvrage de référence sur le Centrisme d’Alexandre Vatimbella vient de sortir aux Editions du CREC.
Entièrement refondue, il a désormais pour titre «Centrisme, humanisme du juste équilibre» (remplace Le «Centrisme du XXI° siècle»).



Voici la table des matières

Avant propos                                                                                   

Introduction                                                                        

I. Centrisme & réel                                                                        
Construire l’organisation optimum de la société réelle

II. Centrisme & humanisme                                                        
Le Centrisme, humanisme intégral du juste équilibre
Le Centre et la juste mesure

III. Centrisme & pragmatisme démocrate et républicain        
Centrisme et régime politique
Le Centre de la vie politique
Une dynamique politique
La clé de la bonne gouvernance
Le Centrisme, pragmatisme politique
L’internationalisme centriste
Une véritable écologie pour protéger l’être humain
L'alternative n'est pas entre république et démocratie

IV. Centrisme & démocratie républicaine                                 
Approfondir la démocratie républicaine sans la détruire

V. Centrisme & démocratie représentative                               

VI. Centrisme, peuple, populace & populisme                        

VII. Centrisme & civilisation                                                        

VIII. Centrisme & juste équilibre                                                 
Centrisme du juste équilibre
Juste équilibre n’est pas juste milieu
Juste équilibre n’est pas «gouverner au centre»
Juste équilibre et populisme
Primat du politique et mondialisation des sociétés
Juste équilibre et organisation optimum de la société réelle
Juste équilibre et meilleure manière de gouverner

IX. Centrisme & valeurs                                                                          
Primauté de l’être humain
Réunir et unir
Liberté et solidarité
Respect et tolérance
Responsabilité
Individualisme et lien social
Mise en commun

X. Centrisme, fraternité, redistribution & dignité humaine    

XI. Centrisme & respect                                                                           

XII. Centrisme & bioéthique                                                        

XIII. Centrisme & intelligence artificielle                                            

XIV. Centrisme & liberté                                                                      

XV. Centrisme & éthique de responsabilité                          

XVI. Centrisme & égalité                                                                      
Les trois égalités et le Centrisme
En démocratie républicaine, il y a une évidence politique: tous les nouveaux nés naissent égaux en droits.
Ne pas confondre inégalité et injustice ainsi que l’égalité des chances avec l’égalité de résultat.
Les sociétés montrent leur incapacité à être juste en donnant un revenu décent à tout le monde et à récompenser mieux la méritocratie
L’injustice sociale, c’est l’inégalité de condition et des chances à la naissance mais ce n’est pas l’inégalité sociale
L’ordre juste permet à tous d’avoir les mêmes chances au
départ
Le Centrisme rejette les solutions extrêmes
Pour que l’égalité d’opportunité existe vraiment, faut-il qu’il y ait un continuel réajustement des conditions et doit-on mettre en place un revenu universel?

XVII. Centrisme, licence & égalitarisme                                 

XVIII. Centrisme & personnalisme politique                         
Pour le Centrisme, personnalisme et individualisme sont complémentaires

XIX. Centrisme & sécurité                                                        
Prévention plutôt que précaution

XX. Centrisme & méritocratie                                                   

XXI. Centrisme & libéralisme                                                   

XXII. Centrisme & libéralisme social                                      
Libéral par nature et par raison
Social par nature, par éthique et par respect

XXIII. Centrisme & progressisme                                            
Qu’est-ce que le progrès et le progressisme?
Le Centrisme est un progressisme positif par la réforme
Il faut se méfier des étiquettes.
Le débat entre conservatisme et progressisme permet une clarification nécessaire

XXIV. Centrisme, révolution & réforme                                  

XXV. Centrisme, réforme & régulation du système
Démocratique                                                                             

XXVI. Centrisme & réforme juste                                            
L’indispensable rôle du Centrisme dans les réformes essentielles
Réformer et être réélu ne sont pas forcément contradictoire

XXVII. Centrisme, le «plus» & le «mieux»                           

XXVIII. Centrisme & innovation                                              
Le Centrisme, pensée du possible et de l’innovation
La nécessaire innovation

XIX. Centrisme & liberté d’entreprendre                                           
Le faux déterminisme de l’économique
Le marché avant tout
L’essentielle liberté d’entreprendre
Economie sociale de marché
Le pragmatisme comme mode d’action
Une économie de marché régulée et contrôlée
Une croissance positive et respectueuse
Des organismes mondiaux d’interdépendances économiques

XXX. Centrisme & solidarité                                                    
Les six accès sociaux prioritaires
Le juste équilibre apporte la cohésion sociale
Le progrès social est une ambition politique
La sécurité n’est pas l’hyperprotection
Le savoir permet l’égalité des chances
Garantir un accès de base à la santé
Le plein emploi, puissant moteur social mais aussi économique

XXXI. Centrisme, autonomie, intérêt, altruisme
& empathie                                                                      

XXXII. Centrisme & Etat                                                                       
L’Etat est un outil au service de la communauté
Gestion et champ d’intervention de l’Etat
Le rôle sécuritaire de l’Etat
Le rôle économique de l’Etat: un interventionnisme public ciblé et limité
Finances publiques: l’équilibre budgétaire comme référence
Impôts: une ventilation plus adaptée
L’Etat et le social

XXXIII. Centrisme & écologie                                                 

XXXIV. Centrisme & mondialisation                                     
Mondialisation, définition
Les phénomènes de mondialisation
La mondialisation humaniste
Une mondialisation gérée par le politique
Une gouvernance mondiale et une mondialisation politique

Conclusion                                                                     
Le Centrisme du consensus
Le Centrisme de la résistance

En résumé