2005-2025: 20 ANS D'INFORMATION SUR LE CENTRE ET LE CENTRISME

mardi 30 septembre 2025

Propos centristes. France – Santé mentale des enfants / Arrêter Poutine / Crise de Gaza / Législatives Moldaves / Exemplarité de l’Etat / Rétablissement des sanctions contre l’Iran…


Voici une sélection, ce 30 septembre 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Malgré les tentatives d’ingérence et les pressions, le choix des citoyens moldaves s’est affirmé avec force. La France est aux côtés de la Moldavie dans son projet européen et son élan de liberté et de souveraineté.

> Je salue l'engagement du Président Trump pour mettre fin à la guerre à Gaza et obtenir la libération de tous les otages. Je souhaite qu’Israël s’engage résolument sur cette base. Le Hamas n’a pas d’autre choix que de libérer immédiatement tous les otages et suivre ce plan. Ces éléments doivent permettre une discussion approfondie avec tous les partenaires concernés pour construire une paix durable dans la région, fondée sur la solution des deux États et les éléments agréés par 142 États aux Nations Unies, à l'initiative de la France et de l'Arabie Saoudite. La France est prête à y contribuer. Elle sera vigilante aux engagements de chacune des parties.

 

► Sébastien Lecornu (Premier ministre)
[Nota: Nous faisons figurer Sébastien Lecornu dans cette liste alors qu’il n’est pas centriste mais appartient à l’aile droite de Renaissance, parti centriste/central et qu’il s’est toujours défini comme un homme de droite; c’est à ce titre que ses propos sont retranscris ici et du fait qu’il est en train de composer un gouvernement d’axe central; en revanche, une fois son équipe gouvernementale composée, il ne sera plus présent ici]
> Mission « État Efficace » : j’ai décidé de geler la hausse du budget de fonctionnement de Matignon, des organismes et autorités administratives indépendantes qui y sont rattachés pour 2026. Avec une seule exception : la défense et la sécurité nationale. L’argent public est précieux, l’État doit être exemplaire.

 

► Gouvernement démissionnaire
[Nota: Ce gouvernement démissionnaire était dirigé par un centriste, François Bayrou ; nous avons donc décidé de reprendre les propos de tous les ministres puisqu’ils agissent sous l’autorité d’un Président de la République et d’un Premier ministre centristes/centraux ; néanmoins nous avons fait une distinction avec d’un côté les ministres centristes-centraux et les autres puisqu’il s’agit d’un gouvernement de coalition du fait que le Président de la République et le Premier ministre ne disposaient pas d’une majorité à l’Assemblée nationale; la nomination de Sébastien Lecornu comme nouveau Premier ministre a comme conséquence la suppression de cette liste de François Bayrou]

Ministres centristes/centraux
Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Nous sommes prêts à réagir pour défendre chaque centimètre carré de l’OTAN et de l’Union européenne.

> Le plan de paix présenté par le Président Trump, qui s’inspire explicitement des idées que la France a portées avec ses partenaires lundi dernier à l’ONU, ouvre enfin la possibilité que les armes se taisent, que les otages soient libérés, que l’aide humanitaire entre massivement à Gaza et qu’un horizon politique se dessine pour garantir la sécurité d’Israël et les droits légitimes du peuple palestinien.

> La politique qui est menée par le gouvernement israélien hypothèque la sécurité et la stabilité dans la région (...) La politique qui est menée par le gouvernement israélien est un obstacle à la libération des otages.

> La reconnaissance de l'État de Palestine "était un préalable indispensable à un cessez-le-feu (...) Il est illusoire d'imaginer construire un plan pour l'immédiate après-guerre sans avoir tracé au préalable une perspective politique.

> Nous réappliquons les sanctions contre l'Iran. Le dialogue doit se poursuivre pour encadrer strictement son programme nucléaire, son programme de missiles, et mettre fin à son soutien aux groupes terroristes.

> Le Premier ministre a été clair. Sa proposition sera le point de départ des discussions et non leur conclusion. Si les parlementaires se mettent d’accord sur un budget, il s’imposera au gouvernement. C’est le Parlement qui décidera si la France aura un budget ou non.

> Rien n’arrête un peuple qui choisit la démocratie et la liberté. Pas mêmes les tentatives désespérées d’ingérence étrangère. La France salue en fraternité le choix souverain du peuple moldave de confirmer sa volonté de se tourner vers l’Europe.

> Le triangle de Weimar s’est réuni à Varsovie ! Nous avons réaffirmé notre soutien indéfectible à l’Ukraine et l’unité européenne et atlantique face à l’agression russe.
La Russie est en échec : 17% de sa capacité de raffinage détruite, frappes sur ses infrastructures énergétiques, sanctions qui l’asphyxient. Pour masquer ses revers, elle multiplie les provocations en Pologne, Roumanie, Estonie.
La réponse de l’Europe est implacable. La France est aux avant-postes : 3 Rafale ont été déployés en Pologne, 1000 militaires basés en Roumanie, 350 en Estonie, police du ciel en Lituanie, moyens anti-drones pour sécuriser le sommet européen au Danemark.
Avec nos partenaires européens, en coordination avec les américains, nous allons empêcher la Russie de financer sa guerre :
- Fin du GNL russe au 1er janvier 2027,
- Sanctions contre Rosneft, Gazpromneft, et la flotte fantôme,
- Mesures contre les banques, cryptomonnaies et circuits de contournement.

> [Déclaration conjointe des ministres des affaires étrangères de l'Allemagne, de la France et du Royaume-Uni sur le mécanisme de rétablissement des sanctions, dit de «snapback» à l'encontre de l'Iran] Nous, ministres des Affaires étrangères de l'Allemagne, de la France et du Royaume-Uni («les E3»), continuons de partager l'objectif fondamental selon lequel l'Iran ne doit jamais chercher à se doter, acquérir ou développer une arme nucléaire. En vue de cet objectif, nos pays ont d'abord conclu le Plan d'action conjoint en 2013, puis le Plan d'action global conjoint en 2015, avec les États-Unis, la Russie et la Chine. C'est en raison du non-respect continu et notable par l'Iran de ses engagements au titre du Plan d'action global commun que nous avons déclenché le mécanisme de rétablissement des sanctions, dit de «snapback», le 28 août 2025.
Nous saluons le rétablissement, depuis 20h00 heure de New York (0h00 GMT) le 27 septembre 2025, des résolutions 1696 (2006), 1737 (2006), 1747 (2007), 1803 (2008), 1835 (2008) et 1929 (2010) après l'aboutissement de la procédure de snapback prévue par la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies. Nous appelons l'Iran et tous les États à se conformer pleinement à ces résolutions.
Ces résolutions ne sont pas nouvelles : elles contiennent un ensemble de sanctions et d'autres mesures restrictives qui avaient été imposées précédemment par le Conseil de sécurité des Nations unies au sujet des activités de prolifération de l'Iran. Ces mesures ont été levées par le Conseil dans le cadre du JCPoA, à un moment où l'Iran s'était engagé à garantir que son programme nucléaire soit exclusivement pacifique. Au vu des violations répétées de ces engagements par l'Iran, les E3 n'ont eu d'autre choix que de déclencher la procédure de snapback, à l'issue de laquelle ces résolutions ont été remises en vigueur.
Depuis 2019, l'Iran a dépassé toutes les limites imposées sur son programme nucléaire, qu'il s'était librement engagé à respecter dans le cadre du Plan d'action global commun. Selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) en date du 4 septembre 2025, l'Iran détient une quantité d'uranium enrichi 48 fois supérieure à la limite fixée par le Plan d'action global commun. Aujourd'hui, les stocks d'uranium enrichi présents en Iran échappent totalement au contrôle de l'AIEA. Cela inclut 10 " quantités significatives " d'uranium hautement enrichi (UHE), soit 10 fois la quantité approximative de matières nucléaires en dessous de laquelle la possibilité de fabriquer un dispositif explosif nucléaire ne peut pas être exclue. L'Iran ne dispose d'aucune justification civile crédible pour ces stocks d'uranium hautement enrichi. Aucun autre pays sans programme d'armes nucléaires n'enrichit l'uranium à de tels niveaux et à cette échelle.
Malgré ces violations de longue date, les E3 ont fait tous les efforts possibles pour éviter de déclencher le snapback, ramener l'Iran au respect de ses obligations et parvenir à une solution diplomatique durable et globale. Nous avons déclenché le mécanisme de règlement des différends du Plan d'action global commun en janvier 2020, comme l'a reconnu le coordinateur du Plan. En 2020 et 2021, nous avons mené des discussions pendant plusieurs mois pour que le Plan d'action global commun soit pleinement remis en œuvre, et réintégrer les États-Unis dans l'accord. Au lieu de cela, l'Iran a choisi de rejeter deux offres présentées par le coordinateur du Plan d'action global commun en 2022 et d'étendre encore ses activités nucléaires, en violation flagrante de ses engagements au titre du Plan.
En juillet 2025, nous avons proposé à l'Iran une extension unique et limitée du snapback, à condition qu'il accepte de reprendre des négociations directes et inconditionnelles avec les États-Unis, de respecter à nouveau ses obligations juridiquement contraignantes en matière de garanties et de répondre à nos préoccupations sur ses stocks d'uranium hautement enrichi. Ces mesures étaient équitables et réalisables dans les temps impartis. L'Iran n'a pas sérieusement donné suite à cette offre.
Le 28 août, au vu de la poursuite de l'escalade nucléaire de l'Iran, l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni ont déclenché en dernier recours le mécanisme de snapback, conformément au paragraphe 11 de la résolution 2231 du Conseil de sécurité. Cela a marqué le début d'un processus de 30 jours destiné à donner à l'Iran l'occasion de répondre aux préoccupations suscitées par son programme nucléaire. Notre offre d'extension du mécanisme de snapback est restée sur la table pendant cette période.
Malheureusement, l'Iran n'a pas pris les mesures nécessaires pour répondre à nos préoccupations ni satisfaire nos demandes sur l'extension, en dépit des nombreux échanges conduits y compris pendant la semaine de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations unies. En particulier, l'Iran n'a pas autorisé les inspecteurs de l'AIEA à accéder à nouveau à ses sites nucléaires, ni produit et transmis à l'AIEA un rapport rendant compte de ses stocks d'uranium hautement enrichi.
Le 19 septembre, conformément à la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies, le Conseil de sécurité s'est prononcé sur résolution qui aurait maintenu la levée des sanctions contre l'Iran. Le Conseil a rejeté la résolution sans ambiguïté. Cette décision a envoyé un signal clair indiquant que tous les États doivent respecter leurs engagements et obligations internationaux en matière de non-prolifération nucléaire.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche)
> Parce que la coopération internationale est essentielle, j’ai reçu mon homologue vietnamien Tran Duc Thang pour avancer ensemble sur des enjeux clés : réussir la COP30, décarboner le transport maritime, protéger les océans et renforcer la lutte contre la pêche illégale, non déclarée et non réglementée.

> Nous lançons aujourd’hui la deuxième édition du leasing social, et j’en suis fière. À partir d'aujourd’hui, 50 000 ménages vont à nouveau pouvoir accéder à une voiture électrique à partir de 100 euros par mois, sans apport. Le leasing social, c’est l’écologie populaire que je défends : une écologie qui protège, qui fait baisser les factures et qui soutient notre industrie.

 

Aurore Bergé (ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations)
> «Sale Juif, on va te tuer » Je condamne avec la plus grande fermeté l’infâme agression antisémite qui a eu lieu dans l’Essonne. Ne jamais s’habituer à la haine. Ne jamais baisser les yeux face à l’antisémitisme. Ceux qui nourrissent les discours de division et mettent des cibles dans le dos de nos compatriotes juifs ont leur part de responsabilité. La République ne reculera pas.

 

Marc Ferracci (ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique, chargé de l’Industrie et de l’Energie)
> Je suis très heureux d’être à Bruxelles dans un moment important pour l’industrie européenne qui a connu durant les mois précédents ce Conseil une situation difficile pour un certain nombre de filières industrielles. On a besoin d’agir vite ; ça va être mon principal message. Nous avons des annonces de la part de la présidence de la Commission concernant un accélérateur pour la décarbonation industrielle qui doit se concrétiser d’ici la fin de l’année. Dans le cadre de cet accélérateur, nous avons besoin qu’un certain nombre de principes soient intégrés.
Le premier principe c’est celui de la préférence européenne, c’est-à-dire les éléments du contenu local pour un certain nombre de filières industrielles qui doivent nous permettre de rétablir les conditions de concurrence loyales avec un certain nombre de compétiteurs internationaux.
Le deuxième principe, c’est l’idée que nous avons besoin d’une doctrine d’investissement vis-à-vis de ceux qui veulent construire des unités de production en Europe et en particulier les investisseurs asiatiques ou américains. Nous avons besoin de nouveauté, d’une doctrine, qui permettent de trouver un équilibre entre les enjeux de souveraineté et les enjeux de compétitivité, et qui permettent de consolider l’empreinte industrielle sur notre site. Nous avons également besoin d’aller plus loin sur un certain nombre de sujets et, en particulier, sur la question des marchés pilotes. Les marchés pilotes, ça constitue un axe prioritaire pour la France : ils doivent permettre de construire une demande pour un certain nombre de filières industrielles, une demande qui s’adresse à des productions qui sont sur le sol européen et ça, c’est également un des objectifs que nous devons collectivement poursuivre.
J’en terminerai en disant que nous avons besoin encore une fois d’aller vite. Lorsque je discute avec un certain nombre de filières industrielles, la principale préoccupation qu’elles émettent c’est le fait que les choses vont trop lentement et c’est aussi un message que nous devons collectivement avoir en tête et que je porterai aujourd’hui. Nous avons de grandes espérances concernant les actions qui seront prises ces prochaines semaines dans un certain nombre de filières, je pense en particulier aux filières comme l’acier, comme la chimie, comme l’automobile. Et s’agissant de l’automobile, nous avons l’ambition de conjuguer la transition énergétique, la transition vers le modèle électrique et la préservation de nos sites industriels. C’est la raison pour laquelle, dans le cadre de la réglementation CAFE, nous porterons ici aussi le principe de cette préférence européenne. Des flexibilités à cette réglementation sont possibles, mais elles doivent s’accompagner de cet objectif fondamental qui est que les composants des voitures soient produits le plus possible en Europe. Voilà la philosophie dans laquelle nous sommes et nous attendons évidemment des avancées de ce Conseil.

> La location sociale de voitures électriques fait son retour aujourd’hui ! Annoncé par le président de la République en 2022 et après une première édition réussie en 2024, le dispositif permettra à près de 50 000 ménages modestes d’accéder à la mobilité électrique. Un pas de plus pour rendre la transition accessible à tous.

> Bonne nouvelle : la Moldavie a choisi son avenir européen. Le parti PAS arrive largement en tête des législatives avec une forte participation. Un signal fort pour la démocratie et pour l’Europe, malgré les tentatives d’ingérence russes.

 

Patricia Mirallès (ministre déléguée auprès du ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants)
> S’attaquer à un mémorial, c’est s’en prendre à la République et à ceux qui ont donné leur vie pour elle. Quelques jours après la journée nationale d’hommage aux Harkis et aux autres membres des formations supplétives, je dénonce avec force cette profanation du souvenir des combattants d’Afrique du Nord. Je salue la décision, du maire de Toulouse, de déposer plainte. La mémoire des sacrifices de nos combattants ne sera jamais laissée à la merci de ceux qui la bafouent.

 

Juliette Méadel (ministre déléguée auprès du ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation chargée de la Ville)
> Je ne sais pas si ce sera une taxe ou pas. Ce qu'il faut, c'est une législation fiscale plus juste.

> Donner au Parlement la clé, c'est la solution. Les parlementaires sont investis de cette mission de trouver un accord.

> RN et LFI fracturent la République en s’adressant aux origines et non à la citoyenneté. Ce n’est pas ma vision de la République. Cela me heurte. Pour autant, il faut respecter leurs électeurs et donc leurs voix à l’Assemblée nationale.

> Être de gauche, c’est aussi assumer le compromis. Je choisis l’action, aux côtés de ceux qui portent le dialogue social comme priorité.

> Dialogue, compromis, responsabilité : je soutiens la démarche du Premier ministre. Traiter l’injustice fiscale est une priorité démocratique et sociale.

Nous traversons une crise sociale, économique et politique. Sans compromis, ce sont les plus fragiles qui en paieront le prix. Le compromis doit être notre seul objectif.

 

Autres ministres
Yannick Neuder (ministre délégué auprès de la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargé de la Santé et de l’Accès aux soins)
> Un budget responsable et juste sera proposé au Parlement, avec moins de dépenses de fonctionnement de l'Etat et une lutte résolue contre toutes les fraudes. Cela permettra de faire plus pour la santé des Français, avec 5 milliards € en sus pour l'hôpital et les déserts médicaux.

 

Benjamin Haddad (ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de l’Europe)
> Financement de la défense européenne, sécurité du flanc est, drones, espace: nous devons accélérer.

> Quelques jours après la ratification du traité de Nancy, la relation franco-polonaise est plus que jamais nécessaire pour bâtir une Europe forte.

 

► Assemblée nationale 
Yaël Braun-Pivet (présidente) 
> Malgré les ingérences et les tentatives de déstabilisation russes, le peuple moldave a fait un choix clair : celui de la démocratie et de l’Europe. Je salue l’action déterminée de Maia Sandu et Igor Grosu. La France, avec ses partenaires européens, soutiendront toujours la Moldavie et sa souveraineté.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]

> Les milliers de vidéos et d'opérations menées par le Kremlin n'auront pas suffi : la Moldavie fait le choix de l'Europe et de la démocratie ! Nous nous tenons aux côtés de son peuple et de Maia Sandu. Pour bâtir avec eux un horizon européen et protéger leurs libertés.

 

Sylvain Maillard (député) 
> La gauche a une passion : augmenter les impôts, toujours plus. Tout en disant qu’elle ne croit pas au ruissellement alors que la France fait cela massivement avec les aides sociales. Bref, faire payer les « riches », plutôt que d’abord produire des richesses avant de les répartir.

> Notre objectif pour ce budget, rapprocher sur la fiche de paie le net du brut en baissant les charges. Le travail doit plus payer en France !

> Depuis 8 ans, sous la présidence d’Emmanuel Macron, il y a eu de vraies avancées pour notre pays :
- La baisse du chômage
- La réindustrialisation
- La baisse des impôts
- L’apprentissage
Continuons à réformer notre pays lors des 20 prochains mois, dans l’intérêt des Françaises et des Français.

> Les temps ont changé comme l’a parfaitement dit Sébastien Lecornu. Son gouvernement donnera le cap et en responsabilité nous devons trouver l’équilibre avec les oppositions pour baisser la dette mais aussi en investissant pour l’avenir.

> Un député est élu pour proposer et amender le budget pour tous les Français. Arrêtons les postures et commençons le travail pour trouver un compromis d’ici décembre, avec, pour nous, un fil conducteur : le travail doit plus payer !

> [Budget 2026] La main est à l'Assemblée nationale et au Sénat. Il faut l'entendre : on a changé d'époque.

> [Budget 2026] La main a toujours été tendue vers les socialistes. A eux de prendre leurs responsabilités. Pour qu'il y ait un budget à la fin, il faudra que chacun fasse des efforts.

> Envoyer en fin de première instance Nicolas Sarkozy en prison, ça veut dire que l'appel et le fait d'être innocent sont remis en cause, ça me pose une difficulté.

 

Prisca Thevenot (députée)
> Raphaël Glucksmann ou le manque de courage incarné. Il vous rabâche les oreilles tous les jours sur le danger de LFI, mais quand notre candidate fait face à l’ambassadrice de Jean-Luc Mélenchon sur une législative en cours, plus de son ni d’image.

 

Pieyre-Alexandre Anglade (député) 
> La Moldavie choisit l’Europe. En dépit des ingérences de la Russie, les Moldaves font un choix clair en donnant au parti de Maia Sandu, la majorité absolue. C’est une victoire pour l’Europe, la démocratie et pour tous ceux qui refusent l’impérialisme de Poutine.

 

David Amiel (député)
> À ma demande, un arbre en hommage à Ilan Halimi sera planté dans le 15e arrondissement. Le vœu que j’ai présenté, avec le groupe « indépendants et progressistes », a été adopté ce soir en conseil d’arrondissement. Ne cédons pas un centimètre aux antisémites.

 

Paul Midy (député)
> Augmenter le salaire net en baissant les charges comme le propose le PS ? Oui nous sommes d'accord et c'est même ce que nous avons proposé il y a quelques mois : un choc des salaires équivalent à un 13ème mois Si cela peut faire avancer les discussions budgétaires c'est une bonne nouvelle, mais ce serait surtout une bonne nouvelle pour les Français Pour financer cela, il faut faire des économies structurelles et cela doit être la priorité de ce budget comme l'a proposé le Premier ministre.

 

Brigitte Klinkert (députée)
>Je me réjouis que le peuple moldave ait choisi, malgré les ingérences et les pressions, la voie de l’Europe. La victoire du Partidul Acțiune și Solidaritate et de la présidente Maia Sandu confirme l’aspiration forte de la Moldavie à la démocratie, à l’État de droit et au rapprochement avec l’Europe.

 

Constance Le Grip (députée)
> La Moldavie a choisi l'Europe ! Victoire du parti des pro-européens de la Présidente Maia Sandu. Un échec pour le Kremlin.

 

● MoDem 
Bruno Fuchs (député)
> L’action de notre diplo parlementaire a été guidée par deux objectifs : Affirmer la vision française d’un ordre mondial fondé sur le droit, la coopération entre les peuples et les libertés, lancer des initiatives capables d’agir pour la paix et renforcer l’influence de la France dans le monde.
Nous avons conforté cette influence par nos déplacements : notamment au Maroc et au Liban, dans le prolongement de la visite du Président de la République ; à l’Assemblée générale de l’ONU pour défendre la solution à deux États ; à l’UNOC à Nice pour une gouvernance des océans.
Nous avons aussi lancé des missions parlementaires conjointes pour avancer sur des priorités concrètes et répondre aux attentes des populations : avec le Sénégal sur les mobilités, avec la RDC sur les coopérations humanitaires et éco, avec le Maroc pour approfondir notre partenariat.
La diplomatie parlementaire c’est aussi travailler sur les grands défis que connaît le monde. Plusieurs rapports sont en préparation : sécurité européenne, doctrine diplomatie parlementaire, IA et ingérences étrangères, l’influence dans un monde postcolonial, géopolitique de l’eau.

> Les Moldaves ont choisi l’Europe ! Victoire éclatante pour Maia Sandu dont je salue le courage, C’est la confirmation de la voie démocratique et européenne de son pays. Revers cuisant pour Poutine, dont les ingérences échouent nettement.

 

Frédéric Petit (député)
> Le parti proeuropéen PAS gagne les élections législatives en Moldavie avec plus de 50% des voix. Le parti de la présidente Maia Sandu devance ainsi le Bloc patriotique prorusse (24,26%). Malgré les pressions du Kremlin, les Moldaves ont fait le choix de l'Europe.

> «Exil et démocratie», quand Bélarusses, Syriens, Serbes de France viennent enrichir notre résistance et notre engagement à ne pas laisser les autocrates, les démagogues, les incultes, détricoter notre patiente construction démocrate.

 

● Parti radical 
> Non, les enseignants contractuels ne peuvent pas prier en classe !
Suite aux propos inutilement polémiques du nouveau secrétaire général de l’enseignement catholique considérant que les enseignants de ces établissements peuvent diriger la prière en classe, le Parti radical, dont les membres ont porté la loi de séparation des églises et de l’État devant le Parlement en 1905, tient à rappeler fermement que les enseignants mis à disposition des établissements sous contrat d’association par les recteurs sont des contractuels de droit public et qu’à ce titre, ils sont tenus à la plus stricte neutralité dans le cadre de leur enseignement, au même titre que leurs collègues contractuels de droit public exerçant dans les écoles et les établissements publics.
Permettre aujourd’hui la prière dans le cadre de la liberté pédagogique des enseignants contractuels des établissements de l’enseignement catholique, c’est permettre demain d’autres prières, dans le cadre de leur liberté pédagogique, dans les classes des enseignants contractuels de l’enseignement public.
« Dans l’enseignement public comme dans l’enseignement sous contrat, les activités cultuelles doivent être facultatives et se tenir en dehors des temps d’enseignement », précise Pierre Anselmo, vice-président de l’Atelier, laboratoire d’idées du Parti radical.

 

► Autres 
Commission européenne
Stéphane Séjourné (Vice-président exécutif à la Prospérité et à la Stratégie industrielle)
> Un conseil de la compétitivité utile aujourd’hui :
- Consensus pour un Fonds de compétitivité simple et transparent couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur
- Engagement de simplification ; nous devons accélérer sur la législation omnibus
- Accord entre les 3 institutions européennes pour le marché unique.

 

● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)

> [Déclaration d’Estonie: «Stop Poutine! la liberté à l’offensive, lutter pour une Europe sûre»]
L’Estonie se tient en première ligne de l’Union européenne.
Nous, dans Renew Europe, sommes pleinement solidaires avec l’Estonie et tous les États en première ligne. Nous condamnons les provocations croissantes de la Russie, y compris les attaques de drones et les incursions aériennes, notamment en Pologne, en Roumanie, en Estonie, au Danemark, en Lituanie et en Lettonie ainsi que dans d’autres États membres, ainsi que les cyberattaques et les sabotages des infrastructures européennes. Tous ceux qui exigent une dissuasion adéquate.
Des travaux supplémentaires sont nécessaires sur la dépendance de la Russie à l’égard du pétrole et du gaz, sa flotte fantôme et ses visas. Les sanctions doivent être renforcées et appliquées ; le contournement des sanctions doit être réduit à zéro. Néanmoins, une action urgente est nécessaire pour créer une véritable Union européenne de la défense. Les étapes suivantes peuvent directement faire la différence : bouclier aérien européen et dissuasion nucléaire.
L’Europe doit défendre son espace aérien de manière indépendante et garantir la sécurité ultime pour ses citoyens.
Renew Europe appelle au développement rapide d’une initiative européenne de bouclier aérien pour fournir une défense aérienne et antimissile crédible à tous les citoyens de l’UE, y compris les Ukrainiens. Les objets volants non identifiés doivent être descendus. En parallèle, nous devons progresser sur la façon dont les dissuasions nucléaires européennes existantes peuvent renforcer la sécurité de l’Europe. Défendre l’Europe, soutenir l’Ukraine.
Nous réaffirmons notre engagement indéfectible envers l’Ukraine et pensons que les garanties de sécurité données par la coalition des pays volontaires, y compris l’adhésion future à l’UE, sont une étape nécessaire pour une paix juste et durable. Le soutien des États-Unis ne peut plus être considéré comme acquis : nous demandons un soutien militaire, financier et politique soutenu à l’Ukraine ; autant qu’il faut, aussi longtemps qu’il faut. L’UE doit rapidement adopter un prêt de réparation en utilisant la valeur totale des actifs russes gelés pour soutenir l’Ukraine, soutenu par les gouvernements de l’UE. Une Union européenne de la défense et le pilier de l’OTAN.
L’UE doit développer la capacité à se défendre et à dissuader les menaces. Cela signifie également le renforcement de la sécurité dans la mer Baltique et sur l’ensemble du front oriental. Les négociations sur l’EDIP doivent être achevées rapidement.
Nous appelons à une véritable Union européenne de la défense, fondée sur des acquisitions conjointes, des forces armées interopérables et des investissements dans les industries stratégiques de défense.
Renew Europe exige des mesures concrètes et urgentes pour mettre en place un pilier européen de l’OTAN avec une priorité claire pour faire face à la menace russe tout en respectant les exigences constitutionnelles des États membres. Renseignement européen et cyber-résilience. Les menaces d’aujourd’hui transcendent les soldats et les chars.
Renew Europe appelle à la mise en place d’une plateforme européenne de renseignement pour la collecte de renseignements étrangers ainsi que, entre autres, pour détecter, analyser et contrer l’ingérence étrangère et les attaques hybrides.
Renew Europe réaffirme une fois de plus la nécessité d’établir un centre européen de coordination en matière de cyberdéfense pour surveiller, détecter et répondre aux menaces cybernétiques en temps réel.
Protégez nos démocraties, éduquez pour la résilience. L’ingérence étrangère directe et indirecte des acteurs étatiques et non étatiques dans nos démocraties contribue à la polarisation sociétale et politique et à la montée de l’extrémisme.
La Commission doit de toute urgence fournir un bouclier européen pour la démocratie complet et mettre en œuvre efficacement la législation numérique de l’UE. L’excellence de la cybersécurité de l’Estonie devrait être déployée dans toute l’Union. Une véritable résilience démocratique commence à l’école.
Renew Europe propose aujourd’hui que tous les écoliers de l’UE apprennent la résilience à la désinformation, sur le modèle des programmes d’études réussis de l’Estonie et de la Finlande. Les programmes d’éducation aux médias de l’Estonie et l’approche multiculturelle de la Finlande montrent que des citoyens bien informés constituent la meilleure garantie de la démocratie.
Renew Europe demande à la Commission de créer un fonds dédié pour protéger l’intégrité de l’information, soutenir le pluralisme des médias par la pleine mise en œuvre de la loi européenne sur la liberté des médias, et soutenir les ONG et les médias indépendants dans les pays candidats. La mobilité militaire et la protection des frontières. La liberté à l’offensive. Renouveler l’Europe exige des actions, pas seulement des mots. La ligne de front de l’Estonie est la ligne de front de l’Europe et nous sommes aux côtés de tous les Estoniens et de toute la région baltique ainsi que de la ligne de front orientale de l’UE.
Ensemble, nous défendrons nos citoyens et nos frontières, protégerons notre liberté et assurerons notre avenir. Notre promesse : La liberté à l’offensive. Renouveler l’Europe exige des actions, pas seulement des mots. La ligne de front de l’Estonie est la ligne de front de l’Europe et nous sommes aux côtés de tous les Estoniens et de toute la région baltique ainsi que de la ligne de front orientale de l’UE. Ensemble, nous défendrons nos citoyens et nos frontières, protégerons notre liberté et assurerons notre avenir.

 

Valérie Hayer (députée, présidente)
> L’Estonie a une frontière commune avec la Russie. Elle vit sous la menace et les intimidations de son voisin comme l’a prouvé le récent survol de son territoire par 2 avions militaires russes. Au-delà des mots, l’Union européenne doit être plus intégrée sur les questions de défense et de sécurité. Elle doit faire entendre à Poutine que nous sommes bien plus forts que lui.

> Très bonne nouvelle de Moldavie où le parti pro-européen de la présidente Maia Sandu obtient la majorité absolue. L’enjeu de ces législatives était décisif : prendre le chemin de l’adhésion à l’Union européenne ou risquer de tomber dans le giron russe. Les tentatives d’intimidation (alerte à la bombe dans l’ambassade moldave à Bruxelles par exemple) et les ingérences du Kremlin pour tenter de manipuler ce scrutin ont été massives. Elles sont, selon les observateurs, sans précédent en termes d’achats de voix, d’utilisation de l’intelligence artificielle ou de trolls pour diffuser de fausses informations. Poutine a pu compter sur des relais désormais récurrents : Elon Musk, Pavel Durov et avec eux une multitude de comptes pro-russes présents au sein même de notre pays. Merci à Jean-Noël Barrot et aux équipes du Quai d’Orsay pour le formidable travail réalisé afin de les confondre. J’avais rencontré la présidente moldave il y a quelques jours : je lui réitère mon soutien face aux ingérences russes qui vont continuer. Avec Renew Europe, nous appelons l’Union européenne à renforcer ses moyens d’action contre ces méthodes de déstabilisation. Sachons nous inspirer de la résilience de la démocratie moldave pour contrer efficacement ces ingérences. L’avenir de la Moldavie est dans l’Union européenne : nous sommes solidaires !

> Jour après jour, nous assistons à une escalade intolérable des provocations russes: attaques de drones, incursions dans l'espace aérien, opérations hybrides contre les infrastructures de l'UE, affectant notre territoire, en Estonie, en Pologne, en Lituanie, en Roumanie, au Danemark et dans d'autres États membres. Il s'agit de tests délibérés de notre détermination que nous ne pouvons accepter. Par conséquent, notre mission est plus que jamais de promouvoir une défense et une résilience européennes crédibles.

> La liberté doit passer à l’offensive. Aux côtés de l’Estonie et de la région baltique, nous protégerons nos frontières, notre démocratie et notre avenir.
Notre capacité de défense dépend également de notre capacité à déployer rapidement des forces à travers l’Europe. Dans le cadre des négociations sur le Cadre Financier Pluriannuel, nous soutiendrons la modernisation accrue des infrastructures critiques afin de garantir une dissuasion crédible sur le territoire de l’UE.

 

Nathalie Loiseau (députée)
> Les drones russes volent au-dessus de l’Europe et les drones hongrois au-dessus de l’Ukraine. Viktor Orban ne peut pas continuer à s’aligner sur la Russie et à imposer son veto aux Européens en même temps.

> Les prorusses en Moldavie, dans le monde réel, ce sont quelques dizaines de manifestants pendant 20 minutes. Sur les réseaux sociaux, ce sont des millions de « vues » pendant des semaines. Les bots, les trolls donnent l’illusion d’une opinion.

> La Moldavie vient de nous donner une sacrée leçon. Malgré les pressions insensées du Kremlin, c’est la démocratie et le choix de l’Europe qui l’emportent. Cela dit deux choses : À Poutine : personne ne veut de votre tyrannie. À nous : la démocratie est plus forte qu’elle ne le croit.

 

Stéphanie Yon-Courtin (députée)
> Victoire historique en Moldavie: le parti pro-européen de Maia Sandu obtient la majorité absolue. Malgré les pressions et les ingérences russes , les Moldaves ont choisi l’Europe. Leur avenir est aux côtés de l’Europe.

 

Pascal Canfin (député)
La dégradation de notre environnement naturel met en péril nos modes de vie. Le dernier rapport de l’Agence européenne de l’environnement démontre que l’Europe doit maintenir le cap et accélérer ses ambitions en matière de climat et d’environnement!

 

Grégory Allione (député)
> Victoire du parti pro-européen PAS en Moldavie avec près de 48% des voix, malgré des centaines de millions d'euros déversés par Moscou pour acheter des voix. La Russie essaie d'effrayer les Moldaves et l'Europe en perturbant les élections législatives. La démocratie résiste. L'Europe reste un horizon d'espoir, même sous pression. Bravo aux Moldaves !

 

Fabienne Keller (députée)
> Une victoire pour la Moldavie, un échec pour le Kremlin. Ce soir, selon les premiers décomptes, les Moldaves défient les pressions et ingérences russes en plaçant largement en tête le parti pro-européen de Maia Sandu. Une victoire pour la liberté, pour la démocratie

 

● Personnalités centristes
Clément Beaune (haut-commissaire au Plan)
> L’Union européenne est-elle plus souveraine huit ans après le 26 septembre 2017 ? Ce jour-là, à la Sorbonne, Emmanuel Macron défendait une Europe qui s’assume et s’affirme comme puissance.
Pour mesurer le chemin parcouru, il faut rappeler le point de départ. Le contexte d’abord : nous étions quelques mois après un double choc, la première élection de Donald Trump et le Brexit, qui laissait envisager un délitement pur et simple de l’Union européenne. La définition ensuite : la souveraineté européenne, c’est être capable de défendre et de promouvoir nos intérêts et nos valeurs, de le faire aussi à l’échelon européen. Le contenu, enfin : « La Sorbonne », ce sont plus de cinquante propositions, d’une force de sécurité civile européenne à une dette commune pour investir ensemble.
Unité et soutien de l’opinion à l’UE renforcés ; abandon discret des thèses de sortie de l’Union ou de l’euro par les partis extrémistes, en France notamment ; réponse efficace à la crise du Covid-19, par un plan de relance européen massif, et soutien décisif à l’Ukraine : loin de s’écrouler, l’Union a tenu bon. Une vaste majorité des propositions de la Sorbonne est mise en œuvre – des universités européennes à un premier budget de défense conjoint. Et la France a été, indéniablement, l’acteur-clé de cette résilience, de cette réussite.

> Au Forum de Varsovie, pour évoquer la nécessité d’une défense et d’une sécurité européennes plus fortes, mieux financées, plus autonomes.

> Contre les menaces russes les plus acharnées, la Moldavie, avec une participation massive, choisit les valeurs européennes. Une leçon de courage démocratique.

 

Sarah El Hairy (haut-commissaire à l’Enfance)
> [Santé mentale des enfants] La santé mentale doit pouvoir être abordée en consultation de façon aussi banale que la vaccination, avec les adolescents mais aussi les enfants. Des gestes de premiers secours sont développés au sein de l’Éducation nationale. Les médecins généralistes sont aussi là pour permettre un repérage précoce.
L’accompagnement est particulièrement important pour les pré-adolescents et les adolescents. La santé mentale des jeunes s’est dégradée depuis la pandémie de Covid, la scarification chez les filles est un phénomène relativement nouveau. La consultation est l’occasion de parler du sommeil, de l’alimentation, de la pratique du sport et des écrans, dont la présence est un accélérateur de mal-être. Cela passe par des questions toutes simples qui peuvent aider à poser des mots sur les émotions : y a-t-il un ordinateur à disposition dans la chambre ? L’enfant est-il équipé d’un smartphone ? Les troubles anxieux sont encore tabous au sein de la famille, en parler est un premier pas pour amener les parents à changer de regard sur l’accompagnement psy. Les médecins peuvent alors orienter vers les maisons des adolescents ou encore le dispositif Mon soutien psy avec un cycle de 12 séances remboursées.
> La majorité des enfants est suivie par des généralistes. Aujourd’hui, même s’ils n’ont pas la spécialité pédiatrie, les médecins ont un rôle d’orientation et de conseil fort. Mais ils n’ont pas vocation à remplacer les pédopsys, chacun son métier. C’est le sens du plan Neuder pour la formation médicale, on en récoltera les fruits dans quelques années.
Sur des questions sociétales, les généralistes deviennent des vigies. Même si c’est délicat, il est nécessaire qu’ils puissent aborder le climat familial, la fratrie mais aussi, aux âges clés, la sexualité et l’exposition au porno, car les parents n’arrivent pas toujours à le faire. En cas de doutes sur des carences éducatives, voire des violences physiques, psychologiques ou sexuelles, les médecins peuvent se rapprocher des unités d’accueil d’enfants en danger (Uaped), qui sont des centres ressources avec de la pluridisciplinarité.

> Les enfants peuvent devenir les proies de prédateurs en ligne, or il n’y a pas de régulation sur les plateformes. L’une des protections possibles, c’est la vérification de l’âge, je suis pour. Mais il faut surtout aider les parents quand le téléphone est déjà là. C’est le plus dur à mes yeux. Ministères, Éducation nationale et médecins doivent avoir le même discours. En consultation, le médecin peut renforcer la position des parents en rappelant les consignes « contrôle parental, pas de téléphone la nuit » et en interrogeant la place que prend l’écran. Expliquer les conséquences sur le sommeil, les apprentissages, le développement donne du sens et la parole du médecin porte. Le plus important est de systématiser la question et d’ouvrir la discussion, par exemple en demandant « à quels jeux tu joues ? ».

> [Renforcer l’aide sociale à l’enfance (ASE)] Le dispositif santé protégée, qui finance et coordonne le parcours de soins des enfants confiés à l’ASE, se généralise avec un bon état d’avancement, l’objectif étant d’arriver à un par département. Pour les Uaped, l’objectif est d’en avoir une par juridiction. Aujourd’hui, on compte 86 unités complètes et 135 au total, il en manque une trentaine. Mais la qualité est inégale, certaines ayant été créées par la justice, d’autres par les agences régionales de santé ou les structures hospitalières. Nous avons saisi la procureure de Reims qui doit nous remettre un rapport sur l’état des lieux. C’est d’autant plus important que les Uaped sont une pierre angulaire de la politique de prévention et de protection. Ce sont aussi des lieux ressources pour les généralistes, qui peuvent contacter des collègues pour faire une information préoccupante, adresser à un médecin légiste ou à un psychologue.

> [Obligation de signalement] Les médecins sont assez réticents d’autant qu’il peut y avoir des poursuites au niveau de l’Ordre. Je suis favorable à ce que les médecins, quel que soit leur statut, hospitalier, fonction publique, libéral, aient les mêmes protections et les mêmes process. C’est un débat que le ministère de la Santé doit ouvrir avec l’Ordre. Car je pense qu’il faut aller vers la généralisation de l’information préoccupante. Les médecins peuvent déjà trouver de l’aide auprès d’un collègue d’un Uaped ; ils peuvent aussi appeler le 119 qui fera le signalement avec une alerte anonyme, mais pas la même qualification.

> Hier c’était le Tourism Day. Rappelons l’évidence : le voyage se partage et vit en famille. Le No Kids n’est pas seulement contraire à l’esprit du tourisme, il est illégal. Je remettrai les prix Le Choix des Familles aux acteurs Pro-Kids les plus engagés d’ici la fin de l’année.

 


La Quotidienne centriste du 30 septembre 2025. Après l’Ukraine, l’échec de Poutine en Moldavie est une bonne nouvelle pour la démocratie


Il y a peu de bonnes nouvelles pour la démocratie en ce moment.

Dès lors, il faut se féliciter du vote des Moldaves lors des élections législatives qui ont fait gagner le parti pro-démocratie et pro-européen PAS de la présidente Maia Sandyu face à la coalition des partis pro-Poutine.

Rien n’était gagné d’avance, tant la propagande poutinienne avec, en plus, le déversement d’argent à la population, avait été forte et constante pour que les électeurs votent de la «bonne manière».

La Moldavie, ancienne république de l’URSS est un objectif de Poutine depuis des années comme l’est l’Ukraine, autre ancienne république soviétique.

Et, encore une fois, le dictateur russe s’est cassé les dents sur sa volonté impérialiste et nationaliste.

En Ukraine, la population a d’abord chassé les collaborateurs de Poutine, corrompus jusqu’à l’os et prenant leurs ordres au Kremlin, puis résiste avec la bravoure que l’on sait à l’agression guerrière du despote russe qui dure depuis plus de trois ans et demie.

La Moldavie, elle, petit Etat fragile, montre que l’on peut résister à des pressions extrêmes avec l’assentiment de son peuple à des tentatives de déstabilisation.

Oui, le vote du peuple Moldave est une bonne nouvelle pour la démocratie et une Europe unie.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]