jeudi 9 décembre 2021

La quotidienne centriste du 9 décembre 2021. L’exigence d’une Europe puissance, c’est maintenant!

Emmanuel Macron tient aujourd’hui une conférence de presse afin de présenter les ambitions de la présidence française de l’Union européenne qui débutera pour six mois le 1er janvier prochain.

Partagée avec les autres 26 pays membres, cette présidence échoit à la France tous les treize ans donc c’est une occasion unique pour cette dernière de faire avancer son agenda en la matière et faire progresser sa vision de l’Union auprès de ses partenaires.

On sait que le président de la république française est un pro-européen convaincu et qu’il milite sans relâche depuis son élection en 2017 pour une intégration la plus poussée ainsi que des stratégies communes dans tous les domaines possibles.

Le nouveau gouvernement allemand d’Olaf Scholz, qui a pris ses fonctions hier, semble partager la même vision, ce qui pourrait évidemment permettre des avancées majeures à court et moyen terme.

Et cette convergence qui n’existait pas ou peu avec Angela Merkel sur le devenir de l’UE est une très bonne nouvelle tant celle-ci doit obligatoirement devenir une puissance si elle veut compter sur la scène mondiale, si ses peuples veulent être respectés et pouvoir bâtir un avenir sûr et prospère ainsi que pour peser de tout son poids en faveur de la défense de la démocratie républicaine et des valeurs humanistes.

On est certain que ce gouvernement centriste tentera de susciter le dynamisme nécessaire pour des avancées notables.

Bien sûr, il serait naïf de penser que tous les désaccords qui divisent actuellement les membres de l’UE vont être réglés au cours des six mois de la présidence française ou que nous sommes à la veille d’une Europe fédéraliste.

Mais cette présidence peut être un moment-clé pour une réelle prise de conscience par les Européens des défis auxquels ils vont devoir se confronter sans échappatoire possible et, en conséquence, d’une volonté de réellement y faire face de concert.

La crise de la covid19 a montré les fragilités d’une Union qui n’agissait pas ensemble puis l’efficacité de celle-ci quand tous ses membres se mettaient d’accord comme, par exemple, sur le plan de relance européen.

Gageons que cette constatation a été faite dans toutes les capitales de l’UE et qu’enfin les dirigeants et les peuples des 27 ont compris que seule l’union fait la force et l’efficacité.

 

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Présidentielle 2022. Sondage (Ipsos) – Macron en tête au premier tour, 9 points devant devant Pécresse et Le Pen à égalité

Selon la troisième vague du sondage de l’Institut Ipsos pour franceinfo et Le Parisien sur le premier tour de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron est en tête avec 25% des Intentions de vote et possède neuf points d’avance sur ses deux poursuivantes, Valérie Pécresse et Marine Le Pen qui,  de leur côté, sont à égalité avec 16%.

Elles devancent de deux points Eric Zemmour qui est à 14%.

Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO): 0,5%
- Philippe Poutout (NPA): 1,5%
- Fabien Roussel (PC): 2%:
- Jean-Luc Mélenchon (LFI): entre 8%
- Arnaud Montebourg (Gauche): 1,5%
- Yannick Jadot (EELV): 7%
- Anne Hidalgo (PS): 5%
- Emmanuel Macron (LaREM): 25%
- Valérie Pécresse (LR): 16%
- Nicolas Dupont-Aignan (DF): entre 1,5%
- Jean Lassalle (populiste nationaliste):1%
- Eric Zemmour (extrême-droite): 14%%
- Marine Le Pen (RN): 16%

 

A noter qu’Ipsos n’a pas testé les intentions de vote pour le second tour.

 

(Sondage réalisé par internet entre les 6 et 8 décembre 2021 auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge d’erreur non précisée)

 

 

La quotidienne centriste du 8 décembre 2021. L’Allemagne a un gouvernement de l’axe central au tropisme centriste

Ce n’est peut-être pas «un contrat de coalition pour une politique centriste» comme le prétend Christian Lindner, le président du parti libéral FDP et nouveau ministre des Finances mais c’est assurément un gouvernement central qui vient d’être intronisé ce jour en Allemagne avec, à sa tête, Olaf Scholz, le leader du parti social-démocrate SPD.

Issu d’une coalition «tricolore» formée de trois partis, le SPD (centre-gauche), Grünen (écologistes de centre-gauche) et FDP (centre-droit), ce nouveau gouvernement allemand se veut réformiste et progressiste, refusant l’immobilisme des années Merkel qui était aussi la conséquence d’une situation politique difficile où les deux grands partis rivaux, le SPD à gauche et la CDU à droite, devaient s’allier pour diriger le pays sous la menace des extrêmes.

En outre, ce gouvernement devrait avoir une politique étrangère plus active et, surtout, il se veut pro-européen avec la promotion d’une Union européenne beaucoup plus fédéraliste qu’aujourd’hui.

Le contrat de coalition dont parle Lindner est malgré tout une habile architecture pour faire cohabiter des forces politiques qui, sur certains sujets, comme l’énergie ou le budget de l’Etat, par exemple, ont des visions assez éloignées.

Ce qui posera certainement quelques problèmes et amènera des tensions entre les partenaires.

Néanmoins, ceux-ci ont besoin de montrer qu’ils peuvent gouverner ensemble car il en va de leur crédibilité.

Le SPD doit retrouver la confiance des Allemands, les Grünen doivent prouver qu’ils sont devenus une force de gouvernement responsable et le FDP a besoin de crédibilité alors même qu’il était voué il y a peu à n’être plus qu’une petite formation sans réel poids sur le scène politique allemande.

D’où l’on peut penser que ce gouvernement central au tropisme centriste sera stable.

Les défis qu’il devra relever sont nombreux car l’’Allemagne a besoin de dynamisme et d’investir dans le futur.

Il semble que la volonté des partenaires de la coalition soit là mais il leur maintenant le prouver à l’épreuve du réel.

 

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