mardi 20 avril 2021

Propos centristes. France – Covid19: décroissance de l’épidémie; 35 attentats déjoués en 4 ans; sécurité, combat social; lutte contre la drogue, une priorité; aucun quartier en dehors de la république…

Voici une sélection, ce 20 avril 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.


► Emmanuel Macron (Président de la République)

- Les premières conséquences concrètes du dérèglement climatique se font sentir. Il est temps de passer à la vitesse supérieure.

- Liberté. Égalité. Fraternité. Face à la menace terroriste, nous avons renforcé les moyens de nos services de renseignement, tant sur le plan technologique que sur le plan humain et créé le renseignement pénitentiaire. Notre arsenal législatif a été durci. Un parquet national antiterroriste a été créé. En 4 ans, 35 attentats ont été déjoués par nos services. Je veux saluer la mobilisation de tous nos héros qui agissent le plus souvent dans l'ombre pour nous protéger.

- Chacune et chacun a le droit de vivre en sécurité dans notre République. C'est le socle de notre devise. C'est ce qui donne sens à notre action chaque jour.

- Aucun quartier n'est en dehors de la République. Nous redoublons nos efforts là où la délinquance s’est installée. 62 quartiers de reconquête républicaine ont été créés. 58 sont déjà en place avec des moyens massifs et l’essentiel des renforts en sécurité publique.

- Dans les quartiers les plus modestes, où le temps a laissé les difficultés économiques et sociales s'installer, la violence prend ses racines. La sécurité est un combat social. C'est un combat pour l'égalité. Les mêmes chances pour tous ! Un combat mené par la fraternité.

- Dans les quartiers de reconquête républicaine, comme la Goutte d'Or à Paris, Lille-Sud, ou encore la Mosson à Montpellier où j'ai pu le voir aujourd'hui : les renforts en effectifs de police permettent de gagner du terrain sur la délinquance et de changer la vie des habitants.

- L’Office anti-stupéfiants que nous avons créé est particulièrement puissant. Nous accélérons encore. Plus de 1000 opérations ont été réalisées ces dernières semaines. Chaque jour, nous fermons des points de deal. Des quartiers entiers reprennent vie. Les trafiquants de drogue amènent avec eux l'insécurité et irriguent souvent certains réseaux séparatistes. Nous ne devons leur laisser aucun répit. Nous avons mis un coup d'accélérateur dans ce combat. Partout en France.

- Davantage de sécurité implique de déployer plus de forces. 6 200 policiers et gendarmes ont été recrutés depuis 2017. Ce nombre sera porté à 10 000 d'ici 2022. C’est du concret. Chaque Français verra plus de bleu sur le terrain en 2022 qu’en 2017.

Rénovation des commissariats et des gendarmeries, nouveaux équipements et véhicules, formations, pour agir sur le terrain : nos forces ont besoin de moyens.

- Depuis 2017, la France connaît une baisse importante des vols avec violences, des cambriolages et des vols de véhicules. Mais elle fait face à une forte augmentation des violences sur les personnes.

- Les agressions envers les policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers et élus de la République ont doublé en 15 ans. Il n'y a pas de fatalité et nous devons poursuivre nos efforts pour mieux les protéger.

- Quoiqu’il arrive, je présiderai jusqu’au dernier quart d’heure. Sur la sécurité, sur l’économie et l’industrie, sur les réformes, sur le social, sur l’éducation, sur l’environnement, j’agirai jusqu’au dernier quart d’heure. C’est ce que j’ai promis aux Françaises et aux Français et c’est ce que leur dois. Je n’ai jamais cru qu’on avait le droit d’être inactif ou contemplatif là où je suis. Le moindre centimètre de résultat est un centimètre gagné.

- Je pense que nous devons définir des lignes rouges claires avec la Russie. C'est la seule façon d'être crédible. Je pense que les sanctions ne sont pas suffisantes en elles-mêmes, mais les sanctions font partie du paquet. Je préfère un dialogue constructif, mais pour avoir un dialogue constructif et efficace, il faut de la crédibilité. Je pense que ce qui s'est passé il y a quelques années lorsque l'Ukraine a été envahie, ce n'est pas un échec de la diplomatie, c'est un échec de notre crédibilité collective vis-à-vis de la Russie.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)

[70° anniversaire de la CECA, Communauté européenne du charbon et de l’acier] Le plus bel hommage que nous puissions rendre au lancement de la CECA, c'est d'employer la force de nos solidarités européennes à inventer des réponses ambitieuses, audacieuses et très concrètes aux défis d'aujourd'hui, et en particulier ceux du climat et de la biodiversité. De la CECA au Pacte vert européen, l'Europe continue de montrer la voie en inventant et en innovant, avec l'objectif de neutralité climatique d'ici 2050.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)

- La loi climat et résilience libère l’écologie du carcan des caricatures. Elle s’attaque à ce qui n’est plus soutenable et améliore la vie des Français. Elle nous fait avancer.

- Les grands centres commerciaux, c’est fini. Un article du projet de loi Climat, adopté jeudi à l’Assemblée nationale, vise à stopper les implantations des très grandes surfaces, souvent bâties en périphérie des villes.

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)

[Football] C’est une ligne rouge. Avec Roxana Maracineanu, nous sommes opposés à la création d’une ligue européenne fermée et réservée à un clan de clubs. Les critères sportifs doivent prévaloir. L’État soutiendra la FFF et la LFPf dans l’intérêt des clubs français et de l’équité sportive.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)

Près de 492 000 entreprises ont bénéficié du fonds de solidarité au titre de février 2021 pour un montant total de 2,7 milliards €.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)

- La sécurité, c’est la première des politiques sociales : celle qui protège ceux qui n’ont rien. C’est cette politique que nous menons sur le terrain, en luttant fortement contre les trafics de stupéfiants qui gangrènent la vie de certains de nos concitoyens.

- Aujourd’hui, certains élus de gauche comme de droite tiennent un discours de lâcheté face à la drogue. La position du gouvernement et du Président de la République est claire : la lutte contre la drogue est la première des batailles.

- Le Président de la République tient la barre ferme : 10 000 postes de policiers et de gendarmes supplémentaires, fin des remises de peines automatiques lorsqu’on s’attaque aux forces de l’ordre, augmentation historique du budget de la justice...

- Plus de bleu sur le terrain en 2022 qu’en 2017 ! La promesse du Président de la République de créer 10 000 postes de policiers et gendarmes supplémentaires sera tenue. Chaque Français verra plus de bleu sur le terrain en 2022 qu’en 2017.

- Comme le rappelle le Président de la République: notre détermination à faire reculer la délinquance sur tout le territoire est totale.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)

- Le « quoi qu'il en coûte » vaut pour tout le monde. Les allocations des demandeurs d'emploi arrivés en fin de droits seront prolongées jusqu'à fin mai. Depuis le mois d'octobre, ce dispositif a protégé 700 000 demandeurs d'emploi pour un coût de 2,5 milliards €.

- Dans les secteurs affectés, le gouvernement veut "accompagner la reconversion de salariés vers d'autres secteurs, vers des métiers qui recrutent, comme ceux du soin.

 

Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)

- Monsieur Bertrand propose donc une modification de la constitution pour envoyer en prison automatiquement toute personne interpellée sans preuve, ni procès. Aucun policier, aucun magistrat n’acceptera de substituer le principe de la Justice à la logique de la rafle.

- Très heureux de signer avec les principales organisations professionnelles de surveillants pénitentiaires une charte pour affirmer qu’ils ne doivent pas être considérés comme des porte-clefs mais comme des acteurs d’une détention sécurisée participant à la réinsertion des détenus.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)

- [Covid19] Depuis cinq jours, nous amorçons une décroissance de l’épidémie. Il y a moins de nouveaux cas au quotidien : on était monté à 40 000, on est aujourd’hui aux alentours de 33 000 cas chaque jour en moyenne. Mais cette diminution reste fragile : nous sommes toujours à un niveau très élevé de l’épidémie et la descente n’est pas encore suffisamment rapide et tranchée. Il nous faut continuer nos efforts.

- [Covid19] À ce jour, le calendrier est le suivant : le 26 avril, la réouverture des écoles en présentiel ; le 3 mai, la réouverture des collèges et lycées en présentiel ; et nous pourrons envisager ensuite un certain nombre d’allégements des mesures à partir de la mi-mai.

- Je suis ouvert à l’idée d’une approche territoire par territoire dans la levée des mesures de freinage, comme j’y étais favorable lors de leur mise en place. Lorsqu’on envisage de lever un certain nombre de contraintes, il faut regarder la situation épidémique dans chaque territoire, la situation hospitalière et, de façon générale, le niveau de saturation des hôpitaux en France.

- L’ensemble des mesures de freinage sera amené à être réévalué à différents moments, de façon progressive. J’espère qu’on aura un été serein, mais vigilant, comme celui de l’année dernière. Que les Français puissent retrouver le plus de libertés possible. Si nous tenons ensemble, alors nous y arriverons.

- Je m’efforce de n’être ni optimiste, ni pessimiste, mais d’être rigoureux avec les données que j’observe. Ce qui est vrai, c’est que nous vaccinons très vite, 350 000 Français chaque jour, l’équivalent d’un département français. C’est une bonne dynamique. Je constate aussi que la mortalité, bien que toujours élevée, est moins forte que ce qu’elle aurait pu être si nous n’avions pas vacciné les personnes âgées avant cette troisième vague. Nous avons su protéger les Ehpad. Nous maîtrisons également mieux le fonctionnement de ce virus donc, comme la vaccination se poursuivra crescendo, on pourrait sortir de la crise pour de bon. Mais avec la covid-19 et ses variants, nous ne sommes jamais à l’abri de mauvaises nouvelles… Je souhaite que les Français puissent enfin souffler. Pour ma part, je resterai sur le pont, comme depuis 14 mois, pour sonner l’alerte si des signaux de reprise épidémique devaient réapparaître ça et là.

- [Variant local en Bretagne] Je mentirais si je disais que sa détection ne m’avait pas interpellé très fortement. J’ai eu connaissance du premier diagnostic en mars, et le 14, il était classé comme variant à suivre. Nous avons mobilisé beaucoup de forces pour faire une cartographie des cas, assurer le contact tracing dans les meilleurs délais. Grâce au travail de séquençage, on a vu qu’il n’y avait pas beaucoup de diffusion de ce variant et qu’il n’était pas en train de déclencher une nouvelle épidémie. Il a été très bien maîtrisé. Nous avons également vacciné massivement à l’hôpital de Lannion et je constate que ça a été très efficace. (…) Toute découverte d’un variant fait l’objet d’une mobilisation très forte pour pouvoir cerner, diagnostiquer. Je suis plutôt rassuré aujourd’hui que ce variant soit resté circonscrit, mais nous ne relâchons pas notre vigilance.

- On est plutôt proche de la barre des 6 000 patients en soins intensifs et critiques pour cause de covid, bien que cela se stabilise depuis quelques jours… Plutôt qu’un objectif chiffré, ce qui m’importe, c’est qu’on puisse reprendre les opérations déprogrammées le plus vite possible, pour soigner les malades qui n’ont pas la covid dans les meilleures conditions. Dans cette crise, les personnels soignants ont été exemplaires. La France n’a pas à rougir de la manière dont les patients ont été traités durant les trois vagues. On n’a pas vu dans notre pays des scènes comme en Italie, Portugal ou en Angleterre, où les patients étaient sur les parkings des hôpitaux avec de l’oxygène ou s’en voyaient refuser l’entrée. En France, la gestion des patients a été possible grâce à la solidarité de l’ensemble des soignants de la nation. Certains, comme en Bretagne, ont pu quitter leur territoire pour aller aider dans le Grand Est, en Île-de-France ou en Hauts-de-France. C’est remarquable. Les hôpitaux de la région Bretagne ont aussi accueilli 174 patients en réanimation d’autres régions depuis le début de la crise sanitaire, dont 48 depuis le début de l’année 2021. Le Ségur de la santé permet de reconnaître cette mobilisation. On a revalorisé comme jamais les salaires. En Bretagne, cela représente 78 000 personnels paramédicaux et administratifs revalorisés (58 000 à l’hôpital, 20 000 en Ehpad), 4 500 médecins de l’hôpital public, 4 100 étudiants paramédicaux, 1 500 étudiants en médecine et 1 300 internes en médecine. On a investi en Bretagne 737 millions d’euros pour les hôpitaux et les Ehpad, auxquels on a ajouté 25 millions d’euros d’investissement pour le quotidien des établissements de santé bretons. Ce sont les plus importants investissements et hausses de salaire, aussi loin qu’on remonte.

- [Vaccination covid19] Nous avons ouvert des créneaux spécifiques pour les enseignants et les forces de sécurité de plus de 55 ans car ce sont des professionnels qui sont susceptibles d’être en contact avec des personnes qui ne portent pas forcément un masque et qui ne peuvent pas forcément respecter les gestes barrières. Une concertation est menée par la Ministre du travail pour les salariés du privé. Mais notre priorité reste l’âge, car plus on est âgé, plus on a de risques de faire des formes graves et donc d’être hospitalisé. Quelqu’un qui n’a pas de travail mais qui est âgé de plus de 60 ans a beaucoup plus de risque de faire des formes graves que quelqu’un qui exerce un travail en première ligne mais qui est âgé de 30 ans. Jusqu’à ce que l’on soit descendu à un âge suffisamment bas dans la campagne vaccinale, nos priorités resteront l’âge et les comorbidités, seuls facteurs qui exposent à des formes graves. Quand nous en aurons fini, on pourra rediscuter de l’accès de tel ou tel à la vaccination. En définitive, nous visons une protection pour 100 % des Français.

- [Vaccin AstraZeneca] Vendredi, 100 000 Français se sont fait vacciner avec ce vaccin. AstraZeneca souffre d’une mauvaise presse. J’entends les inquiétudes mais je veux dire que nous y avons répondu avec les mesures les plus justes. On a même anticipé les recommandations internationales en limitant son administration aux plus de 55 ans. Aujourd’hui, j’invite les Français à se faire vacciner avec tous les vaccins disponibles, y compris l’AstraZeneca, car on a toutes les garanties qu’ils sont efficaces pour eux et qu’ils les protègent des risques de formes graves. Et je continuerai de porter ce message.

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)

- Nouvelle cellule de crise gel avec les professionnels. Le gouvernement a mobilisé des moyens exceptionnels à hauteur d’un milliard €. Nous continuons à travailler pour affiner les modalités et les dispositifs les + adaptés à chaque situation.

- Face au changement climatique, le bois est au cœur de la transition bas carbone. France relance accompagne la filière pour plus de résilience et de souveraineté. 200 millions d’euros sont investis pour engager durablement le renouvellent forestier. Objectif : 50 millions d’arbres plantés.

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)

[Loi de transformation de la fonction publique] Nous restons  dans l'esprit, sur les fondamentaux de la réforme de 1945 initiée par le Général de Gaulle et Michel Debré : nous voulons créer une nouvelle génération de serviteurs de l'intérêt général formés, recrutés, préparés pour reconstruire la France. Mais dans la France de 2021. Le président de la République l'a dit dans son discours de présentation de la réforme devant les cadres dirigeants de l'Etat le 8 avril, la crise provoquée par le Covid renforce encore le besoin d'efficacité de l'Etat en plaçant les bonnes compétences au bon endroit. Notre deuxième ambition est de maintenir l'excellence et de renforcer l'attractivité de la haute fonction publique, tout en l'ouvrant à des talents diversifiés. Tout cela nous conduit à revoir les parcours de carrière.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)

[Parité femmes-hommes] Il faut reconnaître que la loi Copé-Zimmermann, adoptée il y a dix ans, a eu un effet très positif sur la parité au sein des conseils d’administration des grandes entreprises françaises, plaçant la France sur la première marche du podium européen et au deuxième rang mondial derrière l’Islande, avec un taux de féminisation avoisinant 45%. Malgré cette loi qui constitua une étape importante, force est de regretter que l’ « effet incitatif » espéré à l’époque n’a pas eu lieu. Les femmes continuent d’être confrontées à un « plafond de verre » qui les exclut trop souvent des autres instances de direction des entreprises ; ces lieux où sont réellement prises les décisions de l’entreprise. Je pense notamment aux comités exécutifs dont les femmes sont encore trop absentes. Parce que l’égalité n’est pas innée pour les femmes mais constitue un acquis, souvent arraché de haute lutte, nous devons aujourd’hui passer à la vitesse supérieure. La féminisation doit s’amplifier à tous les étages de l’entreprise. Pour être honnête, aux prémices de ma carrière professionnelle, j’étais au fond de moi opposée aux quotas. Mais après avoir passé trente ans au sein du monde de l’entreprise, je me suis rendue compte que sans quotas, rien n’évoluerait. La loi Copé-Zimmermann est la parfaite illustration que la loi et la mise en place d’objectifs chiffrés font avancer les choses et brisent les plafonds de verre. Autrement dit, les quotas sont un mal nécessaire. Les femmes sont autant capables que les hommes d’exercer des métiers à responsabilité. Exiger la parité n’est pas quémander la charité.

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)

- La puissance se construit à 27. La France a besoin de l'Europe pour peser sur la scène internationale face aux géants mondiaux. (…) Avec l'Europe, la France est un poids lourd économique et politique. Sans l'Europe, on ne pèse rien.

- L’impôt mondial est un levier supplémentaire vers une mondialisation plus juste. La France est pionnière de ce combat depuis 2017 et nous continuons à le porter. (…) La France aura eu raison d'être pionnière et aiguillon. Tant mieux si les États-Unis suivent.

- Il était nécessaire de baisser la fiscalité des entreprises, et nous l’avons fait. C'est aussi pour cela que les investisseurs étrangers choisissent la France. (…) Nous baisserons l'impôt de production de 10 milliards cette année et de 10 milliards l'année prochaine.

- La France reste attractive malgré la crise, c'est le principal enseignement de l'Indice d'Attractivité du Territoire.

- [Covid19] Notre responsabilité est de protéger, le certificat sanitaire va dans le bon sens. Pour cela nous étudions ses implications techniques, éthiques et juridiques. (…) La difficulté aujourd'hui, c'est que l'on ne peut pas donner l'accès au vaccin à tout le monde.

 

Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)

- Le manque de mixité dans nos quartiers, tout le monde en souffre à commencer par leurs habitants. Quand j'ai annoncé des mesures pour plus de mixité dans l'attribution des logements sociaux, les mêmes qui hurlent devant ces images [Reportage TV où une femme dit au Président de la république: "Mon fils m'a demandé si le prénom de Pierre existait vraiment ou si ce n'était que dans les livres"] étaient contre ! Nous irons au bout.

- Agir et investir pour la sécurité et la mixité sociale dans nos quartiers, c'est refuser d'abandonner nos concitoyens les plus modestes qui y vivent. C'est le sens de mon engagement pour le logement social et la rénovation urbaine partout en France.

- La chute des permis de construire au premier trimestre estimée aux alentours de -12 à -13%.

 

Olivier Dussopt (ministre chargé des Comptes publics)

-  Avec Territoires de progrès et l’aile gauche de la majorité d’Emmanuel Macron, nous sommes convaincus que la sécurité est un droit absolu. Ceux qui souffrent le plus de l’insécurité sont les Français les plus en difficulté. Il n’y a pas de barrière droite-gauche.

- 424 milliards d’€, c’est le coût de la crise sur 3 ans. Nous avons engagé des aides à un niveau qui n’a jamais été mis en place. Quand nous aurons tourné le dos à la crise sanitaire, il faudra revenir à un niveau normal de dépense publique.

- La réaction des organisations agricoles aux annonces de Jean Castex montre que l’État a pris la dimension de la crise du gel. Les agriculteurs ont été solidaires de la Nation pendant les confinements, la Nation est désormais solidaire des agriculteurs.

- Bilan 2020 du contrôle fiscal 365.200 contrôles effectués pour 8,2 milliards d’€ mis en recouvrement.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)

- [Nouvelles commandes de vaccins] Il y a de nouvelles discussions pour des précommandes qui couvriront la période 2022-2023, afin de sécuriser l’approvisionnement en doses de l’Union européenne. La date de signature de ces nouveaux contrats n’est pas encore fixée. S’agissant du nombre de doses, les scientifiques doivent évaluer la durée de la protection après une première vaccination pour évaluer le besoin. Mais nous travaillons déjà à sécuriser la livraison de 900 millions de doses en 2022 et autant en 2023.

- nous sommes mobilisés pour que la filière bois soit un atout au service de la réussite de la décarbonation de notre économie. Avec France relance, nous agissons pour en faire une filière compétitive, créatrice de valeur et d'emplois.

 

Roxana Maracineanu (ministre chargée des Sports)

[Super ligue de football] Un système sans critère sportif d'accession qui réunit un club VIP de quelques puissants représente non seulement la négation du mérite sportif mais aussi un véritable danger pour le monde du foot.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)

- On a jamais autant démantelé de trafics de drogue que depuis ces derniers mois.

- Il faut voir en face la réalité de la vie difficile des forces de l'ordre.

- [Mosquée de Strasbourg] Il y a une lâcheté terrible d'Europe Écologie-Les Verts.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)

- [Vaccins covid19] Pour créer de la confiance, il faut respecter des avis et critères scientifiques. L’Agence européenne des médicaments se prononcera d’ici ce soir sur l’usage du vaccin Johnson and Johnson. Nous avons déjà pris des mesures de ciblage par âge.

- L’été dernier, pour les vacances, c’était la cacophonie totale. Cet été, j’espère qu’on va retrouver la liberté, grâce à la vaccination, au sérieux qu’on a tous eu et au certificat sanitaire.

- Une quarantaine obligatoire sera mise en place samedi matin, pour les voyageurs venant du Brésil, du Chili, de l’Argentine et de l’Afrique du Sud.

- [Super ligue de football] C’est la dérive d’un système : celui qui fait passer dans le foot le fric avant la fête! Celui de l’argent roi, qui exclut le mérite et la solidarité.

- 70 ans après la fondation de la Communauté européenne du charbon et de l’acier, l’Europe « du noir au vert » Reconversion industrielle, neutralité climatique, taxe carbone aux frontières de l’Union européenne...

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)

Face à la délinquance, à l'insécurité, pour la défense des valeurs de la République : notre mobilisation est totale. Pour une France plus sure et plus juste.

 

Adrien Taquet (secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)

La lutte contre la maltraitance est une obligation morale, qui nous lie tous.

 

► Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)

- Depuis 2017, nous agissons pour que tous les Français aient une vie paisible. 10 000 policiers et gendarmes supplémentaires sur le quinquennat. Forces de l'ordre mieux protégées. Plan antidrogues. Economie, social, environnement, ...: nous continuerons à transformer le pays.

- Marine Le Pen sera définitivement l'élue du bla bla, de l'esquive et de l'irresponsabilité. Elle denonce toujours mais n'a pas voté les lois portées par le gouvernement en matière d'antiterrorisme, de sécurité et d'immigration... ni les 10 000 policiers et gendarmes de plus!

 

Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)

L'antisémitisme n'est pas la question des juifs de France. Il nous concerne tous et doit tous nous mobiliser. Si la loi a des lacunes, alors la loi doit changer. Pour Sarah Halimi. Pour que l'antisémitisme soit jugé comme il se doit. Nous le ferons.

 

Laetitia Avia (porte-parole)

Une lutte essentielle contre le terrorisme (35 attentats déjoués) mais aussi contre le trafic de stupéfiants avec un objectif : ne laisser aucun repis aux trafiquants de drogue. Des moyens renforcés dans 62 quartiers de reconquête républicaine. Nous continuerons de lutter sans relâche pour renforcer la sécurité de toutes et tous.

 

Fabien Gouttefarde (député)

[Tribune : «En matière de défense, l’anachronisme des partis écologistes saute aux yeux»]
Dans une tribune publiée par Le Monde dans son édition du 15 avril, l’eurodéputé Yannick Jadot détaille la stratégie à adopter pour contenir l’agressivité croissante des régimes autoritaires actuellement au pouvoir en Chine, en Turquie et en Russie. Si la description de l’attitude et des actions inamicales de ces Etats par le leader d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) peut être partagée, tout comme l’affirmation, bienvenue, que ces enjeux de politique étrangère doivent devenir l’un des thèmes majeurs de l’élection de 2022, là s’arrête notre convergence de vue avec le député européen.
Car, contrairement à l’affirmation de ce dernier, l’arrivée des Verts au pouvoir en Allemagne à l’automne 2021, si elle était combinée à celle des écologistes en France en 2022, contribuerait à tout sauf à créer les conditions de l’émergence d’une politique extérieure et de défense commune européenne, et encore moins à juguler les appétits de puissance des acteurs internationaux (Chine, Russie) ou régionaux (Turquie, Iran) qui n’hésitent plus à utiliser la force pour s’affirmer.
Sans révision profonde de la doctrine des partis écologistes, cela constituerait même un moyen certain pour ces compétiteurs stratégiques de creuser l’écart avec l’Europe, dont la place à la table des puissances mondiales est peu assurée si elle ne fait pas de sa défense un objectif majeur.
Malgré ce constat, le programme des Verts allemands – Bündnis 90/Die Grünen – en matière de défense et de sécurité est aux antipodes de ce que doit faire notre continent s’il veut endosser les attributs de la puissance. Fortement marqué par les concepts de « fin de l’histoire » et de promotion de « la paix par le développement », ce programme semble écrit au tournant des années 1990 et son anachronisme saute aux yeux. Il s’inscrit dans un environnement stratégique où le spectre de la conflictualité s’étend tout comme l’usage de stratégies hybrides, du recours à des « proxies », de l’emploi du chantage géopolitique, de la guerre informationnelle, des agressions numériques, de « l’arsenalisation » de l’espace, ou de la « dronisation » du champ de bataille.
Malgré ces nouveaux défis, la politique de sécurité et de défense allemande devrait, selon les Verts allemands, suivre trois principes : paix, désarmement et sécurité coopérative. Face aux nouvelles crises, qu’elles soient de nature sécuritaire ou humanitaire, les Verts proposent plus généralement une culture de « retenue militaire ». Celle-ci devrait être obtenue par une politique de prévention et de développement en évitant tout déclenchement de crise et de guerre.
Il faudrait prioritairement poursuivre une politique qui évite toute décision qui pourrait promouvoir des conflits violents. Il faudrait s’assurer des ressources humaines, financières et structurelles pour renforcer les capacités du domaine civil, acteur de première ligne dans le processus de prévention et de promotion de la paix – souvenons-nous qu’à sa création en 1949, la Bundeswehr a été définie comme une armée défensive. Il faudrait également refuser l’objectif de 2 % du PIB pour le budget de la Bundeswehr, notamment au regard de la crise sanitaire actuelle qui demanderait une politique budgétaire rigoureuse à laquelle le domaine de la défense sera logiquement assujetti.
Enfin, les Verts plaident pour un monde sans armes nucléaires et plus globalement pour un désarmement continu. Un premier pas vers cet objectif serait la création des conditions en Allemagne pour adhérer au Traité d’interdiction des armes nucléaires (y compris le retrait des armes nucléaires américaines sur son sol). Défavorables à l’acquisition de drones de combat pour la Bundeswehr et aux systèmes d’armes létales autonomes (SALA), Die Grünen semblent clairement ne pas vouloir regarder en face les nouvelles formes de conflictualités et manquent d’anticipation stratégique en ignorant des ruptures technologiques majeures.
Il reviendrait aux Verts de réaliser pleinement à leur tour leur « tournant de Petersberg » (pris en 1992 par le Parti social-démocrate et déclarant possible l’approbation des missions de l’armée allemande sous mandat des Nations unies). Une récente étude de l’Institut français des relations internationales (IFRI) intitulée « Un pacifisme à géométrie variable » montre d’ailleurs les résultats des votes de chaque groupe parlementaire relatifs aux renouvellements des mandats extérieurs de la Bundeswehr. Dans les rangs des Verts allemands, il reste une majorité de parlementaires pour voter contre ou à s’abstenir d’envoyer leur armée se « battre » sur des théâtres extérieurs, notamment sous commandement de l’OTAN ou de l’Union européenne, particulièrement quand il s’agit de lutter contre le terrorisme. Rappelons qu’actuellement, la Bundeswehr n’est engagée dans aucune mission de combat à proprement parler.
Comme une dernière tartufferie, Yannick Jadot rappelle que « ces régimes autoritaires ne comprennent qu’une chose : le rapport de force ». Pourtant, dans cette nouvelle grammaire de l’hégémonie qui privilégie effectivement la désinhibition de l’emploi de la force, la réversibilité des modes d’action et des stratégies du fait accompli, les Verts français et allemands choisissent « l’éthique sans la performance » tandis que nos compétiteurs stratégiques optent pour « la performance sans l’éthique ».
Au fond, qu’est-ce donc que « l’autonomie stratégique de l’Europe » au sens des Verts, sinon muscler encore le pilier de gestion civile et humanitaire des crises ? Souhaiteraient-ils abandonner le programme franco-allemand de Système de combat aérien du futur (SCAF) s’ils venaient à conquérir le pouvoir comme on le lit régulièrement ? Et comment cette position n’affecterait-elle pas les capacités de défense européenne, sa dépendance envers un avion américain et, in fine, l’autonomie stratégique de l’Europe ? C’est en réalité une autonomie stratégique low cost qui nous est présentée, dont le sens est galvaudé et qui cache mal la volonté de doter l’Europe du seul habit qui sied à Vénus, celui du soft power alors même que tout autour de nous, Mars réarme, dans un enchaînement de chocs et de fureur.

  

Laurent Saint-Martin (député)

- Le meurtre de Sarah Halimi n'est pas l'affaire de la communauté juive, il nous concerne tous. La République française ne connaît qu'une communauté : la communauté nationale. Nous ne laisserons rien passer.

- Chaque francilien doit pouvoir participer à construire une Région Île-de-France qui fasse Envie ! Je propose la création d’un fonds populaire de 600 millions d’euros. Avec un principe simple : pour 1€ d’épargne investi, la région abonde d’1€ !

 

Laurence Maillard (députée)

Le projet fou du RN, c’est dire beaucoup et surtout ne rien faire pour la transition écologique et énergétique (Jamais vu un seul député RN pendant les cinq semaines de travaux sur la loi climat et résilience à l’Assemblée Nationale).

 

François Dumas (députée)

Sécurité et vie paisible. Une priorité, une feuille de route pour la Nation. La majorité s’y attèle sans transiger avec nos droits et libertés.

 

Alexandre Freschi (député)

Auprès du président, dans nos responsabilités, nous œuvrons à construire - quels que soient les obstacles - un devenir meilleur pour chaque française et français. «Nous avons déjà des résultats et, parce que nous persévérons, ils vont s’amplifier.»

 

Marie Lebec (députée)

Combattre les délinquants et leurs trafics partout, tout le temps, sans aucun répit. Fermeté et determination du Chef de l'État qui réaffirme son soutien aux forces de l'ordre et rappelle notre politique de renforcement massif des moyens de sécurité.

 

Benjamin Griveaux (député)

«On n’a jamais raison contre le réel. Il faut nommer les choses et les regarder en face». «Je me bats pour le droit à la vie paisible». Grande interview d’Emmanuel Macron très solide sur les valeurs en cette période si mouvementée.

 

François Patriat (Président du groupe des sénateurs RDPI)

Non la majorité ne redoute pas les élections locales, pas plus que l'opposition redoute les élections présidentielles. Sortons des débats manichéens !

 

● MoDem

Erwan Balanant (député)

- Le crime d'écocide n'a pas d'intérêt dans notre droit national. Très peu de juristes dans notre pays [le] réclament.

- Une très bonne nouvelle. La cour de justice européenne confirme l'interdiction de la pêche électrique !

 

Denise Saint-Pé (sénatrice)

L'hydroélectricité constitue une énergie largement décarbonée, modulable, stockable et qui représente 3,6 milliards d'euros pour 11 600 emplois directs. Elle participe en outre activement à l'aménagement des territoires ruraux, surtout de montagne.  De tels arguments justifient à mon sens que l'on encourage le développement de cette énergie, tout en portant une attention particulière aux impératifs environnementaux liés à cette question, sa montée en puissance ne pouvant s'effectuer au détriment de la continuité écologique des cours d'eau.  L'équilibre n'est pas évident à trouver mais ce texte a déjà le mérite de s'y essayer. Les débats en commission, puis en séance publique, ont ensuite permis de se rapprocher d'une position médiane prenant en compte les intérêts écologiques et économiques. C'est pourquoi j'ai voté pour ce texte. (…) En dépit des atouts mentionnés, l'hydroélectricité en France souffre de carences qui l'empêchent de participer autant qu'elle le pourrait à la transition énergétique nécessaire dans laquelle s'est engagé le pays. La proposition de loi Hydroélectricité vise à combler ces lacunes en proposant 3 axes de réforme:
- Réinscrire cette énergie dans notre cadre stratégique national, notamment en fixant pour elle des objectifs chiffrés à atteindre, comme c'est déjà le cas pour des énergies renouvelables comme le solaire ou l'éolien.
- Simplifier les normes juridiques, de manière à ce que les acteurs impliqués bénéficient d'une meilleure visibilité quant à la réglementation des installations hydroélectriques, celle-ci étant aujourd'hui inutilement alourdie par une complexité à la fois normative et administrative.
- Enfin, renforcer les incitations fiscales concernant les projets hydrauliques tout en préservant le libre choix des collectivités territoriales, en permettant à ces dernières de proposer des exonérations de fiscalité locale aux professionnels de la filière.

- [Transition énergétique et relance économique] Je ne crois pas que ces deux notions soient antinomiques, elles peuvent tout à fait aller de pair. Il faut seulement s'assurer que les crédits du plan de relance soient bien dépensés dans des projets s'inscrivant dans la transition énergétique ; ce que font les projets hydrauliques. La proposition de loi Hydroélectricité permettrait, s'il est adopté, d'alléger la fiscalité locale et nationale pesant sur les acteurs, ce qui illustre bien la conciliation entre relance économique et transition énergétique. A mon sens, la difficulté de ce texte était plutôt de parvenir à concilier écologie et économie. L'hydroélectricité peut effectivement avoir un impact sur la biodiversité et l'écoulement des sédiments, ce qui peut très vite nuire à la préservation des espèces, à la pêche et l'aquaculture par exemple. Le Sénat s'est donc montré attentif à ne pas donner de gages économiques au détriment des enjeux environnementaux.

- L'hydroélectricité avait déjà été à peine traitée dans la loi Energie Climat, la loi de programmation pluriannuelle de l'énergie ou encore le plan de relance. Ce n'est donc pas une surprise qu'elle ne soit pas non plus évoquée dans le projet de loi Climat et résilience, qui arrivera bientôt au Sénat, d'autant plus que ce texte n'aborde que marginalement les questions relatives à la transition énergétique. Néanmoins, l'hydroélectricité constitue la 1e énergie renouvelable en France, représentant 11% de notre mix énergétique. Dés lors, je ne peux que regretter l'absence de dispositions la concernant dans ce texte, car le dérèglement climatique ne pourra être efficacement combattu qu'avec une politique énergétique volontariste, mettant à contribution toutes les énergies renouvelables à notre disposition. Il m'apparaissait donc essentiel que le Parlement s'empare du sujet, ce que le Sénat a fait.

 

● UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]
Christophe Naegelen (député)

La biodiversité du Pacifique est particulièrement riche, il faut tout mettre en œuvre pour assurer sa préservation.

 

Annick Billion (sénatrice)

Crimes sexuels sur mineurs : la proposition de loi du Sénat définitivement adoptée.

Grande satisfaction du vote à l’unanimité de ma proposition de loi enrichie adoptée à l’unanimité à l’Assemblée Nationale.

 

● Mouvement radical

Laurent Hénart (président)

Pour le Mouvement radical, il ne faut pas remettre en cause la loi de 1905, mais faire évoluer celle de 1901.

 

► Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)

 

Nathalie Loiseau

- A ceux qui accusent l’Union européenne de faiblesse en politique étrangère, qu’ils demandent des comptes à ceux qui en sont responsables, la Hongrie en tête, alignée sur la Chine et la Russie.

- Macron et la Russie: interview sur CBS news. Pas les clichés habituels sur la naïveté de la France à l'égard de Moscou. Le président français Emmanuel Macron déclare que la communauté internationale doit tracer des "lignes rouges claires" avec la Russie.

 

Stéphane Séjourné

"L'Europe est trop comme ci, pas assez comme ça..." Arrêtons de la critiquer et changeons l'Europe ensemble. Proposez vos idées sur la plateforme citoyenne de la conférence sur l'avenir de l'Europe.

 

Pascal Canfin

- Nous avons rassemblé pour la première fois les 50 lois européennes qui seront changées d’ici fin 2022 pour mettre en œuvre le Green deal. C’est bien un changement systémique des règles du jeu qui est en cours et Renaissance en est un acteur majeur. Nous pouvons en être fiers!

- Nous avons de nombreux désaccords avec la Chine mais nous devons continuer à coopérer sur le climat car nous sommes dans le bateau : nous gagnerons la bataille ensemble ou nous la perdrons ensemble.

 

Marie-Pierre Vedrenne

Rappel à destination de Yannick Jadot qui propage des mensonges. L’adoption de la position officielle du Parlement européen «pas de Mercosur en l’état» avec un dépôt d’amendement de plénière est à l’initiative de qui ?! Oui c’est bien Renaissance.

 

Stéphanie Yon-Courtin

Devenir le premier continent climatiquement neutre au monde d’ici à 2050, est le plus grand défi et la plus grande chance de notre temps. Retrouvez l’ensemble des 54 projets de lois européennes qui feront de l’Europe une puissance verte.

 

Valérie Hayer

L’Europe est parfois critiquée, souvent jugée lointaine et obscure. Mais celle de demain se construira à partir de vos propositions et de vos idées. Faites entendre votre voix sur la plateforme de la conférence sur l’avenir de l’UE !

 

Laurence Farreng

[Super ligue de football] C'est absolument honteux que dans les conditions actuelles, certains veuillent privatiser le sport. Il ne peut pas y avoir de foot, des grandes compétitions sans ligues ni fédérations !

 

Chrysoula Zacharopoulou

[Covid19] Il n'y a pas la place pour un nationalisme vaccinal. L'Europe forteresse n'a aucun sens, il faut que tous les citoyens européens comprennent que la vaccination pour les pays du Sud est une question de sécurité pour tous.

 

● Personnalités centristes
Jean-Pierre Raffarin (ancien premier ministre)

e foot est déjà financièrement déraisonnable. Il ne manque plus qu’une coupe sur réservation pour que le lien populaire soit rompu.