dimanche 10 novembre 2019

Propos centristes. France – Spécial trentième anniversaire de la chute du Mur de Berlin

Voici une sélection des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France à l’occasion du trentième anniversaire de la chute du Mur de Berlin, le 9 novembre 1989.

● Emmanuel Macron (Président de la République)
Il y a 30 ans, le Mur de Berlin n’est pas tombé. Il a été abattu par le courage de milliers de femmes et d’hommes épris de liberté. Ils ont ouvert la voie de la réunification de l’Allemagne et de l’unité de l’Europe. Soyons à la hauteur de leur courage et dignes de leur promesse.

● Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Il y a 30 ans, l’une des frontières les plus fratricides en Europe tombait et un peuple retrouvait enfin sa moitié.

Edouard Philippe (Premier ministre)
J’avais 18 ans, j’étais en cours, quand le directeur de l’école est venu nous annoncer cette nouvelle incroyable.

Jean-Yves Le Drian (ministre des Affaires étrangères)
Il y a 30 ans, un vent de liberté a ouvert la voie à la réunification de l’Allemagne, et à la réconciliation de l’Europe avec son histoire et sa géographie.

Muriel Pénicaud (ministre du Travail)
«Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts» Isaac Newton (1642-1727).
Il y a 30 ans, à la chute du mur de Berlin, le violoniste russe exilé Mstislav Rostropovitch joue pour l’histoire au pied du mur «à la mémoire de ceux qui sont morts pour la #iberté».

Marc Fesneau (ministre des Relations avec le Parlement)
1989 : la réconciliation et la liberté. Pensées pour ceux qui se trouvèrent du mauvais côté du rideau de fer partout en Europe et qui y perdirent jusque leur vie pour avoir voulu le franchir. Bâtir des ponts et non des murs, plus que jamais le défi européen.

Amélie de Montchalin (secrétaire d’Etat aux Affaires européennes)
Il y a 30 ans, le Mur de Berlin tombait. Pour l'Europe c'est le symbole d'une unité retrouvée, d'une victoire de la paix et de la liberté; une espérance que nous devons retrouver.

Agnès Pannier-Runacher (secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances)
Nuit du 9 au 10 novembre 1989 : le "mur de la honte" tombait à Berlin, annonçant la fin de la guerre froide. Le poste de TV allumé en continu, mon père au bord des larmes, l’émotion palpable. Un souvenir profondément ancré. N’oublions pas le cadeau qu’est une Europe réconciliée.

Emmanuelle Wargon (secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire)
Il y a 30 ans le Mur de Berlin tombait. J’avais 18 ans et je commençais mes études en voyant le monde changer devant mes yeux. À Check Point Charlie, Mstislav Rostropovitch jouait du violoncelle devant cette Allemagne qui retrouvait enfin la liberté.

Jean-Baptiste Lemoyne (secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères)
À Berlin, au pied de la Porte de Brandebourg, émouvante cérémonie pour le 30ème anniversaire de la chute du Mur de Berlin ! Les témoignages sont poignants et les images d’archives fortes... Cette mémoire nous oblige, nous Européens.

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Il y a 30 ans jour pour jour, le Mur de Berlin tombait par la volonté de millions d'Allemands de l'Est qui n'aspiraient qu'à une seule chose : la démocratie et la liberté. 30 ans après, ces valeurs restent notre boussole.

Richard Ferrand (président de l’Assemblée nationale)
Il y a 30 ans, le 9 novembre 1989, le mur de Berlin tombait. Érigé en 1961, il était le symbole douloureux de la séparation de l'Allemagne en deux pays. Sa chute préfigure la réunification allemande et, au-delà, celle de l'Europe toute entière.

●MoDem
Philippe Bolo (député)
Depuis 30 ans l'avenir se construit dans l'unité.

Bruno Millienne (député)
30 ans déjà! Tout un peuple faisait chuter le «Mur de la honte» pour vivre libre, ensemble car conscient que c'est uni que l'avenir devrait se bâtir! Une page de l'histoire de l'Europe exhortant à poursuivre dans l'union.

●UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]

Jean-Christophe Lagarde (président)
L'Europe sans murs est un bel endroit. Ça vaut le coup de se battre pour elle.
Le 9 novembre 1989, des millions d'Européens se sont fait le serment qu'on ne reconstruira plus jamais de murs entre nous.

Olivier Richefou (président du département de la Mayenne)
Il y a 30 ans, une page de notre histoire sonnait la fin de la guerre froide et annonçait la réunification de l'Allemagne et de l'Europe. Il nous faut poursuivre l’œuvre engagée, et donner à la construction européenne le soutien populaire qui gage sa réussite.

●Mouvement radical
[Communiqué: 30 ans de la chute du Mur de Berlin: un devoir de mémoire à perpétuer] Les célébrations du 9 novembre 1989 sont l’occasion de commémorer l’échec du communisme. La RDA vivait ses dernières heures tant l’état est-allemand s’est effondré comme un château de cartes : preuve qu’un tel régime liberticide et isolationniste n’était pas viable. Cette révolution pacifique et citoyenne a marqué le début de la fin de la guerre froide, mais surtout la liberté retrouvée pour des millions d’Allemands de l’est, parfois séparés de leurs familles à l’Ouest. Remettre en cause la réunification allemande qui en découle va à l’encontre de l’histoire. Si elle n’a pas été parfaite sur le plan économique ou social, elle marque avant tout la libération de peuples opprimés. L’Allemagne unie au sein de l’Union Européenne est un succès pour la garantie de la paix sur notre contient. Défenseurs de la Construction européenne, les Radicaux sont fiers d’y avoir pris part, ce dès la signature du traité de Rome. Le Mouvement Radical / Social-Libéral exhorte ainsi les dirigeants européens à prendre conscience de l’importance de l’unité européenne. Nous devons continuer à construire une Europe de paix et une Europe forte.


Présidentielle USA 2020. Centriste, «liberal», socialiste, que faut-il au Parti démocrate pour battre Trump?

L'âne, emblème du Parti démocrate

Alors que l’ancien maire de New York et centriste revendiqué, Michael Bloomberg, est proche de se lancer dans la course à la primaire du Parti démocrate pour la présidentielle de 2020 et que la procédure de destitution du président commence concrètement cette semaine à la Chambre des représentants avec les «hearings» (dépositions et témoignages) publics dans l’affaire ukrainienne, les démocrates mais aussi les «pundits» (experts) et les médias bataillent pour savoir quel serait le meilleur profil du candidat du Parti démocrate pour battre Donald Trump.
Si les derniers sondages permettent à tous les prétendants sérieux (Biden, Warren, Sanders, Buttigieg, Harris et maintenant Bloomberg) de le devancer largement en terme de voix, rappelons pour ceux qui ont manqué le dernier épisode en 2016, que l’élection présidentielle américaine se joue Etat par Etat, chacun d’eux délivrant un nombre de délégués, les «grands électeurs», qui élisent dans un scrutin à deux échelons d’un autre âge (et dont la justification, empêcher un populiste démagogue d’accéder à la Maison blanche s’est avéré complètement illusoire!) le nouveau chef de l’Etat.
Ainsi, avec près de trois millions de voix de retard sur Hillary Clinton, Trump l’avait emporté car il avait gagné ce que l’on appelle des «key states» (les Etats-clés) voire des «swing states» (les Etats qui ne votent pas toujours pour le candidat du même parti qui sont de plus en plus rares, donc de plus en plus importants) comme ceux de Pennsylvanie, du Michigan ou du Wisconsin avec seulement quelques milliers de voix d’avance dans chacun d’eux…
Dès lors, si les marges sont devenues énormes (mais nous sommes à un an de l’élection qui aura lieu le 3 novembre 2020 et rien n’est évidemment figé) où le candidat démocrate possède entre 17 point d’avance comme c’est le cas de Joe Biden et 6 points pour le nouveau venu Michael Bloomberg, certains candidats ont de mauvais sondages dans ces Etats qui feront l’élection, seul, en l’occurrence, Biden possède actuellement des scores qui lui permettent de devancer facilement Trump.
Du coup, se pose la question récurrente depuis maintenant près de cinquante ans (et la défaite cinglante du social-démocrate George McGovern face à Richard Nixon en 1972) de savoir s’il faut présenter un candidat «liberal» (de gauche) ou centriste face à celui du Parti républicain.
S’y ajoute désormais et depuis la primaire 2016, la possibilité d’un candidat socialiste revendiqué comme c’est le cas de Bernie Sanders qui avait été un concurrent sérieux à Clinton.
Se surajoute les questions de genre (femme ou homme), d’âge (les trois principaux candidats ont plus de 70 ans), d’origine sociale (Biden est le seul à venir de la classe ouvrières), de financement de la campagne, entre autres.
On voit ici ce que l’on voit dans toute campagne électorale avec ses inconnues et ses évolutions au fil du temps.
Il faut ajouter immédiatement que l’on voit également le désarroi d’un Parti démocrate qui est naturellement le favori (Trump n’a jamais été majoritaire dans le pays, que ce soit lors d’élections, notamment lors de celles de mi-mandat où les Républicains ont été laminés ou dans les sondages) mais qui ne peut oublier – et comment le pourrait-il?! – la victoire improbable du démagogue populiste en 2016 qui les a laissés véritablement KO debout et dans un énorme questionnement sur la stratégie à adopter.
Car, si Trump est battu en 2020, on pourra se consoler (à peu de frais toutefois…) en disant qu’il était un accident malheureux de l’Histoire et que le peuple américain s’est ressaisi.
Mais s’il gagne…
Dès lors, choisir le bon profil est une obsession et ce bon profil n’est pas tellement à chercher dans qui propose le meilleur programme mais dans celui qui représente la bonne personne par rapport aux critères que nous avons vu plus haut pour s’imposer face à un personnage pour qui tous les coups foireux sont permis (sa possible destitution en est la preuve pour avoir essayé de truquer la prochaine présidentielle).
Bien entendu, les mesures que chacun des candidats annonce qu’il prendra s’il est élu sont importantes mais ce qui compte avant tout est de savoir s’il est proche de la base du Parti démocrate, des électeurs potentiels du Parti démocrate et des classes moyennes et ouvrières tant en termes de personnalité, d’image, de charisme et socialement parlant.
Une élection présidentielle aux Etats-Unis (mais aussi en France) est d’abord le combat d’une personnalité contre une autre avant d’être une confrontation d’idées.
On peut le regretter comme l’auteur de ce texte mais c’est une réalité.
Si l’on prend le critère de la base du parti, c’est plutôt un candidat «liberal» (style Warren) ou socialiste (style Sanders) qui est favori, sachant que lors des primaires ce sont les militants et les sympathisants les plus radicaux qui se déplacent pour voter (comme c’est aussi le cas au Parti républicain).
Si l’on s’attache au critère de l’électorat, comme le prouve les sondages, c’est avant tout l’«électabilité», c'est-à-dire la capacité réelle à battre Trump qui est privilégiée largement dans ses rangs et, ici, c’est Biden qui est préféré à tous les autres candidats.
Quant au critère de l’origine sociale du candidat, là aussi, Biden part avec un avantage car vient de la classe ouvrière blanche, celle qui a voté en grande partie pour Trump (dans une sorte d’illogisme perturbant, croyant qu’un milliardaire serait plus proche de leurs problèmes et s’attaquerait vraiment à leur sentiment de déclassement…) et que les démocrates veulent récupérer.
Si l’on analyse maintenant les forces et les faiblesses de chacun des prétendants à l’investiture, on s’aperçoit que l’âge est un problème sans en être un, dans le sens où les démocrates regrettent que les favoris aient 70 ans ou plus mais que face à Trump qui est de la même génération, cela ne sera pas un handicap réel.
A noter que les seconds couteaux, eux, sont plus jeunes et peuvent donc espérer une sorte de choc à la Kennedy, à la Clinton (Bill) ou à la Obama dans les mois qui viennent pour s’imposer mais actuellement ce n’est pas le cas.
Cependant, l’âge pourrait être un critère primordial si un des candidats montre des signes de faiblesse dans son comportement et ses dires.
Ainsi, si tel n’est pas encore le cas, on voit beaucoup des soutiens aux candidats de gauche s’attaquer à Biden dont ils prétendent que ses propos ne sont pas toujours très clairs, qu’il n’est pas capable de débattre sur le fond dans la durée et ils suggèrent que ses gaffes – célèbres depuis des années – montrent des indices d’une sorte de sénilité dont il serait atteint, le rendant impropre à occuper le Bureau ovale.
Du côté de Warren et de Sanders, c’est plutôt le côté idéologique qui est un de leur handicap dans un pays où la philosophie dominante depuis William James et John Dewey est le pragmatisme et où, même si l’on est pauvre et même si l’ascenseur social du Rêve américain est un mirage depuis longtemps, on valorise la réussite sociale et financière (d’où également la fascination et le soutien de la classe laborieuse à Trump ou plutôt à la légende qu’il a construit sur sa réussite puisqu’il n’est qu’un héritier qui, de plus, a fait faillite quatre fois!).
C’est pourquoi, leurs programmes sociaux qui coûtent énormément chers et qu’ils veulent soi-disant financer avec une taxe sur les riches (affirmant que les classes moyennes ne paieront pas plus d’impôts) sont très critiqués par tous les autres candidats à la primaire mais aussi par nombre d’experts qui les estiment irréalisables.
Quant à Pete Buttigieg, le maire de South Bend dans l’Indiana et premier candidat ouvertement gay, sa force est d’avoir le soutien de la communauté LGBT et d’une frange progressiste du parti mais c’est évidemment sa faiblesse pour l’élection générale même si l’élection du premier président noir en 2008 montre que tout est désormais possible pour des candidats différents.
De son côté, Kamala Harris bénéficie d’être issue de la communauté afro-américaine mais, malgré ses efforts (et ceux d’un autre candidat noir, Corey Booker) celui qui attire à lui la majorité du vote noir est Biden, et pas seulement parce qu’il a été le vice-président de Barack Obama.

Ici se pose évidemment la question du genre.
Le précédent Hillary Clinton (battue lors de la primaire démocrate par Barack Obama en 2008 et lors de la présidentielle de 2016 par Donald Trump alors qu’elle avait, à chaque fois, gagné le vote populaire!) n’incite pas à faire d’une femme, une favorite.
D’une part, parce que les défaites dont on vient de parler demeurent encore un véritable traumatisme pour tous ceux qui espèrent qu’une femme occupera bientôt le Bureau ovale et, d’autre part, parce que désigner une femme sera une sorte de pari que prendront les démocrates et il s’agit de savoir s’ils seront capables de le prendre au risque de faire réélire Trump.
Car rien ne dit que la société américaine, malgré les sondages, soit prête à élire concrètement une femme à la tête du pays en 2020.
Ou plutôt le système électoral américain qui permet à des Etats et des électorats conservateurs, voire réactionnaires de contrecarrer cette évolution sociétale et politique qui semble pourtant évidente.
D’autant que des deux femmes qui ont une chance actuellement de remporter la nomination, une est une «liberal» très à gauche et l’autre est afro-américaine.
Côté espoir, on peut faire le rapprochement avec l’élection de John Kennedy alors que l’on estimait impossible au début des années 1960 la victoire d’un catholique (d’un «papiste» disaient les protestants) et avec l’élection de Barack Obama alors que l’on pensait qu’un noir ne serait pas élu avant des lustres.
Reste que le fameux «plafond de verre» dont a tant parlé Hillary Clinton à propos des barrières faites aux femmes n’a pas encore été brisé et que rien ne dit qu’il le sera sans problème l’année prochaine.
En prenant en compte le dynamisme de la campagne de chaque prétendant, ici, c’est plutôt les seconds couteaux qui ont eu la faveur des médias et des sondages.
Mais si, aujourd’hui, cela semble avantager Buttigieg, ce fut, auparavant, le cas pour Harris (mais son «momentum» a disparu) et avant elle pour Beto O’Rourke qui vient d’annoncer qu’il se retirait de la compétition…
D’où, d’une part, qu’il faut se méfier de l’instant présent dans une telle campagne et, d’autre part, qu’il faut avoir le momentum au bon moment comme ce fut le cas pour Jimmy Carter, Bill Clinton et Barack Obama, en général lors des votes des premières primaires.
Beaucoup de gens reprochent à Biden sa campagne terne et peu enthousiasmante et se félicitent de celle de Warren qui est certainement plus dynamique.
Reste que Biden rassure un électorat modéré (les fameux «independents» centristes ou non-radicaux), ce qui n’est pas le cas, ni de Warren, ni de Sanders qui partent là avec un très gros handicap.
En effet, ces électeurs seront ceux qui feront sans doute la différence dans les «key states».
En fin de compte, il est difficile de dresser le portrait-robot du meilleur candidat démocrate ou de dire qui, des prétendants en lice est le mieux placé.
C’est sans doute pourquoi Michael Bloomberg, après avoir affirmé qu’il ne se présenterait pas, a décidé de concourir, estimant qu’il avait ses chances devant un parterre qui ne soulevait pas l’enthousiasme dans l’électorat (même si sa haine viscérale de Trump qui le lui rend bien a sans aucun doute été une motivation importante…).
Certains auraient même le secret espoir totalement fou et complètement infondé d’une candidature d’Hillary Clinton pour booster, selon eux, véritablement la campagne et les chances des démocrates!
Toujours est-il qu’actuellement, c’est bien Joe Biden qui est le favori parce qu’il possède le plus d’avantages ou le moins de désavantages, selon que l’on voit le verre à moitié vide ou à moitié plein.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Donald Trump a essayé de le salir en demandant au gouvernement ukrainien de déclarer qu’il allait lancer une enquête sur sa prétendue corruption et qui vaut aujourd’hui au président en place une procédure d’«impeachment» (destitution) lancée par le Congrès.
Reste que lors des dernières élections présidentielles, ce n’est pratiquement jamais le favori de départ qu’il l’a emporté: Reagan en 1980, Clinton en 1992, Bush en 2000 et 2004, Obama en 2008 et 2012, Trump en 2016 étaient clairement les outsiders et en sont les parfaits exemples.
Seuls George Bush père en 1988 a déjoué cette règle.
Du coup, tout reste ouvert même si l’on peut conclure en disant qu’un candidat centriste est certainement celui qui aura le plus de chance de battre Trump.
A savoir s’il s’appellera, in fine, Joe Biden, est une toute autre histoire…

Alexandre Vatimbella
Directeur du CREC