vendredi 15 février 2019

Actualités du Centre. Paroles centristes: Chômage, Alain Juppé, antisémitisme, impôts, violence, coup d’Etat des gilets jaunes…

Voici une sélection des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux.

Edouard Philippe (Premier ministre)
- Le Conseil Constitutionnel a besoin de femmes et d’hommes qui ont le sens de l’Etat. La nomination d’Alain Juppé est une très bonne nouvelle pour la République.
- Il y a 35 000 maires en France, ce sont eux qui font vivre la démocratie locale. Je ne crois pas qu’ils soient déconnectés de la réalité.
- Laisser entendre qu’on pourrait faire des référendums sur tout, ce n’est pas la forme de démocratie représentative à laquelle j’aspire
- 10% des foyers français payent 70% de l’impôt sur le revenu. On ne peut pas laisser penser que le système français ne serait pas du tout redistributif.
- Des gens qui saccagent l’Arc de Triomphe. Qui attaquent des policiers et des gendarmes. Qui brûlent un camion Sentinelle. Et vous voudriez qu’on leur dise que ce n’est pas grave ?!
- Le système actuel ne sait pas prendre en compte les aidants et c’est injuste. Nous voulons corriger cette faiblesse dans le nouveau système de retraites.

Muriel Penicaud (LREM, ministre)
Cela fait dix ans que l'on n'était pas arrivé à avoir un taux de chômage inférieur à 9%. Une baisse due aux réformes du marché du travail qui commencent à produire leurs effets et qui facilitent l'accès à l'emploi.

Christophe Castaner (LREM, ministre)
Ainsi donc un des leaders des Gilets Jaunes nous annonce un coup d'Etat militaire... C'est une comédie à l'italienne ou juste un nouveau délire personnel?

Stanislas Guerini (LREM, délégué général)
Tous les jours, des citoyens Français sont agressés, intimidés, harcelés… parce qu'ils sont juifs. Ça suffit ! Aux côtés de 13 formations politiques, j’appelle à un grand rassemblement mardi à 19h, partout en France, pour dire : l’antisémitisme, c’est NON.

Marielle de Sarnez (MoDem, députée)
Car c’est bien cela la racine du problème : la concurrence fiscale pratiquée entre Etats européens. Cette concurrence fiscale est déloyale, elle est injuste, elle est incivique. Et cette situation dure depuis bien trop longtemps. La solution, nous la connaissons tous sur ces bancs. Elle réside dans une politique active et volontaire d’harmonisation fiscale au niveau européen. C’est la seule réponse pour s’attaquer vraiment au dumping fiscal auquel se livrent de nombreux pays.

Sarah El Hairy (MoDem, porte-parole)
Chaque territoire est différent de son voisin, ils ne se ressemblent pas. On doit remettre la décision au plus proche du territoire pour qu'elle soit la plus juste possible.

Marc Fesneau (MoDem, ministre)
- Les propos de M. Chalençon (*) sont très graves. Il y a ce qu’on dit en façade et ce qu’on dit en coulisses. C’est un appel à la haine et à la querelle entre les Français. Ces paroles-là, dans la démocratie, ne sont pas acceptables. Il ne faut pas banaliser ces propos
- Je ne suis pas d’accord avec l’idée qu’il y a d’une part les propos et d’autre part les actes. Ne délions pas les propos des actes. Des propos violents peuvent entraîner des actes violents. Il ne faut pas cautionner les dérapages verbaux.
- Les Français voient que leurs interrogations et leurs idées sont prises au sérieux. C’est formidable de voir la variété des échanges et des lieux de débats. Ne pensez pas que nous ayons lancé un débat avec les solutions déjà en poche. Laissons faire le débat

Jean-Christophe Lagarde (UDI, président)
Aujourd’hui, sans FBI et parquet européen, nos frontières n’arrêtent que les policiers et les magistrats, pas les terroristes ni les criminels. Je veux une Europe efficace qui se concentre sur l'essentiel.

(*) propos de monsieur Chalençon, un des meneurs des gilets jaunes:
«Je sais que je risque beaucoup. Je peux me prendre une balle dans la tête à n'importe quel moment. Mais j'en n'ai rien à foutre. J'irai au bout de mes convictions, parce que s'ils me mettent une balle dans la tête, Macron il est passé à la guillotine. On est arrivé à un tel point de confrontation, que s'ils m'abattent, il est mort aussi. Parce que le peuple il rentre dans l'Élysée et il démonte tout. Lui, sa femme, et toute la clique. On est plusieurs comme ça. S'ils en touchent un, on a des gens, des paramilitaires qui sont prêts à intervenir parce qu'ils veulent aussi faire tomber le pouvoir. Donc aujourd'hui tout le monde est calme, mais on est à la limite de la guerre civile. Donc soit il y a une solution politique très rapidement, parce que derrière il y a des gens qui sont prêts à intervenir de partout.»
A noter que le personnage avait déjà déclaré:
«J'en appelle à monsieur Macron, ou s'il ne veut pas plier, aux militaires. Aujourd'hui c'est aux militaires d'entrer en jeu pour permettre la mise en place de ce gouvernement».
Un autre meneur de ce mouvement de foule, Maxime Nicolle, avait déclaré, début janvier qu’il allait y avoir «un "soulèvement national avec des armes. Il y a des gens qui se préparent à ne plus être du tout pacifiques»