lundi 13 février 2017

Présidentielle 2017. Sondages «rolling»: Macron reste devant Fillon

Les candidats déclarés à la présidentielle
Que ce soit le sondage «rolling» (quotidien) de l’Ifop (pour Paris Match, iTélé et Sud radio) ou celui d’Opinionway (pour Les Echos et Radio classique), Emmanuel Macron demeure le favori de la présidentielle.
Avec 19,5% (pour Ifop) et 22% (pour Opinionway) d’intentions de vote au premier tour, il se retrouve en deuxième position derrière Marine Le Pen (26% pour Ifop et pour Opinionway) et devant François Fillon (18% pour Ifop et 21% pour Opinionway).
Au deuxième tour, il gagne toujours facilement devant Marine Le Pen (62%-38% pour Ifop et 63%-37% pour Opinionway).
Si au premier tour, il perd 0,5 point dans le sondage Ifop (ce qui fait titrer à Paris Match, «Macron: la fin de la magie»!), il gagne un point dans celui d’Opinionway (dont Paris Match connaissait pourtant le résultat…).
Sans doute que le magazine, soutien de Fillon, voulait insister sur le fait que, dans le sondage Ifop, le candidat LR avait réduit son écart avec le fondateur d’En marche!
Quant à François Bayrou, testé uniquement par l’Ifop, il est à 5,5% d’intentions de vote et se retrouve derrière Benoit Hamon (14,5% pour Ifop et 15% pour Opinionway) et Jean-Luc Mélenchon (11,5% pour Ifop et 11% pour Opinionway).
(Sondage «rolling» Opinionway réalisé quotidiennement par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes – dont 500 interrogées quotidiennement par roulement – âgées de plus de 18 ans et représentatives de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points // Sondage «rolling» Ifop réalisé quotidiennement par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes – dont 500 interrogées quotidiennement par roulement –  âgées de plus de 18 ans et représentatives de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points)


Alexandre Vatimbella



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Actualités du Centre. Malgré sa totale servilité, l’UDI Vigier viré par Fillon de son porte-parolat

Philippe Vigier et François Fillon
Il en disait des bêtises, des contre-vérités dans un discours lénifiant et insipide.
Il s’était en outre déguisé en lanceur de boules puantes (expression favorite de son ancien employeur) en convoquant une conférence de presse pour accuser sans aucune preuve Macron d’avoir détourné des fonds publics pour lancer En marche! afin de tenter un contrefeu pathétique face au «Pénélope Gate».
Il avait signé toutes les pétitions possibles et imaginables en faveur de Fillon dont la dernière pas plus tard que ce dimanche dans le JDD.
Il marchait au pas et disait ce que l’équipe, la vraie, de Fillon lui disait de dire.
Certains prétendront que ce n’était pas un exercice difficile pour lui, il l’avait déjà fait pour la candidature à la primaire LR de Juppé ainsi que pour défendre tous les débordements, et ils sont nombreux, d’Hervé Morin, son président au Nouveau centre dont il est membre, notamment vis-à-vis de Jean-Christophe Lagarde (même si, ces derniers temps, il avait mis ses critiques en sourdine).
Et bien, cela n’a pas suffi du tout, au contraire.
Le soldat Philippe Vigier, député et président du groupe UDI à l’Assemblée nationale a été remercié de son poste de porte-parole de la campagne de François Fillon.
Oh, il n’était pas le seul à remplir cette mission, ils étaient six avec lui, tous virés également.
Mais son efficacité proche du zéro absolu n’a pas dû jouer en sa faveur…
Car, pendant son porte-parolat, Fillon a chuté dans les sondages, rattrapé par les affaires, a été abandonné par nombre d’électeurs centristes mais aussi de militants et de responsables de l’UDI.
Un bilan désastreux.
Mais l’incompétence de Vigier n’a pas fini de donner des cauchemars à l’équipe de Fillon puisqu’il a déclaré: «L’UDI a soutenu la primaire de la Droite et du Centre. Je ne suis plus porte-parole, mais je vais m’impliquer autrement pour assurer l’alternance.»
Quant aux responsables de l’UDI, ils font profil bas, se demandant si, une nouvelle fois, leur choix va être catastrophique pour leur avenir politique.
Mais ce que l’on peut déjà dire, c’est qu’il l’est pour le Centre.