samedi 28 octobre 2023

Propos centristes. Monde – Enfants, priorités de l’UE / Crise au Proche-Orient / Italie: nécessité d’un front républicain / Canada: crise du logement / Etats-Unis: forte croissance…

Voici une sélection, ce 28 octobre 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.

Union Européenne

♦ Renew Europe (groupe centriste et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans Propos centristes France]
Drago Pîslaru

> Un enfant qui vit dans la pauvreté est une catastrophe. Pour la famille mais aussi pour la société car elle ne garantit pas que ses membres vitaux bénéficient d’un départ équitable dans la vie. Nous avons une excellente occasion de lutter contre cela, grâce à la Garantie européenne pour les enfants et de veiller à ce que chaque enfant dans le besoin ait accès à des services clés. Notre soutien continu est nécessaire pour améliorer la réalité quotidienne de millions d’enfants.

> L’inégalité, la pauvreté, l’exclusion et les enfants sont des mots qui ne doivent jamais aller ensemble. Avec un soutien politique fort, nous réaffirmons notre engagement envers les enfants en tant que priorité de l’UE!

 

Guy Verhofstadt
> Quand les temps changent, l'Europe doit également changer. Avec la Conférence sur l’Avenir de l'Europe, les citoyens ont défini quel type d’Europe ils souhaitent pour l’avenir. La guerre en Ukraine, les questions d'élargissement et les pressions géopolitiques qui nous entourent sont autant de défis à relever. Nous avons besoin d'une Convention pour débattre enfin de ce que sera la réponse de l'Europe. Le Parlement est prêt.

 

Morten Petersen
> En tant que rapporteur du Parlement européen sur la stratégie des énergies renouvelables offshore, je remercie la Commission européenne pour son engagement envers l'industrie éolienne européenne. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger nos entreprises vertes de la concurrence déloyale de la Chine, afin de garantir une croissance durable et des emplois d’avenir en Europe. Nous devons en finir avec la course au moins-coûtant et davantage promouvoir d’autres considérations, tel la biodiversité ou le social, ce qui s’inscrit parfaitement dans la stratégie offshore de l’UE. Le soutien public est essentiel au succès de la transition énergétique. Il ne se limite pas au prix le plus bas possible.

 

Frédérique Ries
> Nous avons envoyé un message fort ce matin en faveur d'une révision ambitieuse du marché européen des emballages et des déchets d'emballages. L'objectif est de rendre le secteur plus écologique en réduisant notre consommation d'emballages qui ne cesse d'augmenter. C'est pourquoi l'interdiction des substances chimiques PFAS et du bisphénol A ajouté intentionnellement est une victoire majeure pour la santé des consommateurs européens. La combinaison gagnante pour l'économie circulaire de l'Europe est de combiner nos politiques de prévention, de réutilisation et de recyclage, et de se détourner des habitudes d'usage unique! Il était également essentiel que les ambitions environnementales rencontrent la réalité industrielle. C'est désormais chose faite, avec un vote qui favorise l'innovation, respecte le principe de neutralité matérielle et prévoit une exemption pour les entreprises de moins de 10 salariés.

 

Eva Poptcheva
> Nos PME ont besoin d'un accès plus facile au financement des marchés financiers pour croître et être compétitives à l'échelle internationale. Avec ce rapport, le Parlement européen envoie un message fort : nous devons réduire les formalités administratives et achever l’union des marchés des capitaux.

 

Klemen Grošelj
> L'objectif premier et crucial de la politique de l'UE dans les Balkans occidentaux doit être la réconciliation entre les États avec une perspective claire de l'UE basée sur le mérite pour la région. Sans une véritable réconciliation et compte tenu du contexte géopolitique actuel, la région est condamnée à des jeux de pouvoir sans fin, qui mettront en péril son avenir au sein de l'UE. Quiconque agit à l'encontre de cet objectif politique ou tente de déstabiliser la région doit faire l'objet de mesures restrictives de la part de l'UE.

 

Nicola Danti
> Dans un monde numérique en pleine expansion, où nos vies deviennent de plus en plus technologiques, la cybersécurité est devenue un pilier fondamental de l’autonomie stratégique de l’UE.

 

Hilde Vautmans
> Priorités du Parlement européen : corridors humanitaires pour l’aide à la population, libération des otages et droit de légitime défense d’Israël conformément au droit international. Une semaine de discussion montre qu’il faut abolir l’unanimité et parler d’une seule voix.

> En tant que rapporteur secret pour Renew Europe, je me réjouis de l’accord politique sur le règlement CSAM [matériel relatif aux abus sexuels sur les enfants]. Avec ce résultat équilibré, nous allons mieux protéger les enfants en ligne et soutenir les victimes d’abus sexuels. Et nous respecterons la confidentialité de la communication.

 

Jan Huitema
> Les agriculteurs utilisent des produits phytosanitaires pour protéger leurs cultures. Réduire leur utilisation de moitié sans offrir de solutions de rechange entraînerait des rendements réduits et des récoltes ratées. Il n’y a rien de durable là-dedans

 

● Allemagne
♦ Gouvernement
Christian Lindner (ministre des Finances)
> Un débat rationnel sur la migration nécessite de surmonter les auto-tabous du passé, par exemple pour une approche objective des facteurs d'attraction. Le calcul du montant des prestations peut par exemple être remis en question de manière critique.

> Si nous avions poursuivi la politique financière des années de crise, nous devrions bientôt réduire les investissements ou les prestations sociales & augmenter les impôts pour payer les intérêts des dettes du passé. Il était donc important d'inverser la tendance.

> L'estimation fiscale est un mandat d'action clair. En tant que gouvernement fédéral, nous devons nous concentrer sur les tâches vraiment importantes : Lutter contre l'inflation et renforcer les forces de croissance de l'économie - tout en s'engageant clairement à maintenir des finances publiques solides.

> Nous devons renforcer les conditions-cadres afin d'améliorer la situation des entreprises, de l'artisanat et de l'industrie. De nombreuses mesures susceptibles de renforcer le développement économique ne coûtent pas d'argent, comme l'arrêt de la bureaucratie & des procédures de planification & d'autorisation plus rapides.

> L'année prochaine, la dette sera réduite à environ 65% du PIB. Le taux d'endettement diminue. En ce qui concerne le déficit, nous sommes nettement en dessous du critère de Maastricht de 3%. Le retournement de tendance budgétaire est donc réussi. L'époque d'un taux d'endettement croissant et de déficits élevés est derrière nous.

 

● Belgique
♦ Les Engagés
Catherine Fonck (députée)
> Cette croix gammée au cœur de Bruxelles…ça fait mal aux tripes. On ne peut pas laisser faire. C’est la xième fois. Légiférer de manière claire pour interdire et sanctionner tout insigne nazi est indispensable.

> Les économies santé du gouvernement, en douce mais bien réelles, et une réforme du financement qui n’arrivera que plus tard, rendent la situation des hôpitaux intenable. Le Gvt a prévu une nvlle couche en 2024. Ce sont les patients et les soignants qui en subissent les conséquences! Stop.

 

Vanessa Matz (députée)
> Je ne comprends pas et cela frise l’indécence d’entendre aussi bien le MR et Ecolo répéter depuis quelques jours qu’il faut des moyens pour la justice et pour la police alors que depuis 4 ans, ils ont systématiquement refusé toutes nos demandes de budget complémentaire

 

♦ DéFI
François de Smet (président)
> Réduisons notre empreinte énergétique, la Belgique en a besoin ! En 2019, près de 20% de notre consommation d'énergie était due aux logements (selon l'AIE).
Dans notre système, les Régions jouent un rôle clé dans l'isolation des bâtiments. C'est pourquoi il est crucial de mettre en place toutes les mesures permettant l’isolation de l’ensemble du bâti.

Pour les rendre plus accessibles financièrement, DéFI propose d'octroyer les primes avant le début des travaux.

> C'était lors de notre rentrée politique: nous marquions notre souhait de «réparer l'Etat» mis à mal par les crises et des années de mauvaise gouvernance. Et nous pointions, déjà, le secteur de la Justice et de la Police comme les plus malmenés: ce qui veut dire un État dont, bien entendu, on ne scinde ni la justice ni la police mais où l’on renforce ces dernières, financièrement et organisationnellement.
Cela signifie faire de la justice une priorité et mettre sur pied un parquet financier pour poursuivre la grande criminalité financière . Cela veut dire déclarer la guerre aux trafiquants de drogue pour enrayer la transformation en cours de notre pays en narco-État. Cela veut dire réinstaurer une police de proximité et placer des moyens nouveaux dans les forces de police, d’une manière plus juste, notamment en cessant de fragiliser de grandes zones comme Bruxelles .

> Débat pertinent. Quelles que soient ses qualités, le nouveau ministre de la Justice accroît le nombre élevé de ministres non élus par le peuple, qui plus est dans des fonctions régaliennes (Intérieur, Justice, Migration...). Ceci renforce la particratie au détriment du Parlement.
Pour DéFI, il ne devrait plus être possible de devenir ministre sans avoir été élu. La situation actuelle favorise la pratique très politicienne de nommer ministres des personnes non élues afin ensuite de les présenter au suffrage. C'est un dévoiement du système démocratique.

 

Sophie Rohonyi (députée)
> La Justice ne peut plus être une variable d’ajustement budgétaire: victime d’économies avant que l’on soit rattrapé par un drame. Quand on parle d’éviter des classements sans suite, suivre de criminels et donc assurer notre sécurité, il faut un investissement à long terme!

> Le Ministre de la Justice a beau avoir changé, il reste dans un déni et un culot qui sont inadmissibles lorsqu’il nie d’emblée le manque de moyens au Parquet de Bruxelles! Quel manque de respect pour les magistrats en burn out, et les victimes dont les dossiers sont classés sans suite!

 

● Italie
♦ Azione
Carlo Calenda (secrétaire général)
> L'Italie a besoin d'un grand front républicain qui rassemble les démocrates libéraux, les réformateurs et les militants populaires et qui se réfère aux valeurs de la première partie de la Constitution. Un mouvement qui dépasse l'éternel affrontement idéologique entre la gauche et la droite. C'est ce qu'Azione a toujours voulu faire et continuera à le faire avec tous ceux qui se reconnaissent dans ces mêmes valeurs.

> > Le bipartisme qui s'est emparé de l'Italie depuis plus de trente ans ne pourra prendre fin dans ce pays que si des personnes d'horizons différents décident d'abandonner l'idéologie et le dialogue et de se confronter sur le fond. Telle est la mission d'Azione Ce n'est pas un chemin facile et confortable, mais c'est le seul possible pour, enfin, libérer le pays.

> L'année écoulée a été intense, mais le moment est venu de regarder vers l'avenir.

Nous ne sommes pas n'importe quel parti du centre, le chemin ne sera pas facile, mais nous le devons au pays qui réclame un grand parti réformateur, libéral, démocratique et populaire. Nous réussirons. Cela ne dépend que de nous.

 

♦ Italia Viva
Matteo Renzi (président)
> Je tiens à remercier tous les signataires de la pétition sur le retour des cerveaux d'avoir soutenu la lutte contre les changements que ce gouvernement est sur le point d'apporter. Nous avons atteint environ dix mille signatures. Et comme je l'avais promis, j'ai porté cette question à l'attention du ministre Giorgetti lors de l'heure des questions d'hier au Sénat.
Sur ma chaîne YouTube et sur mes réseaux sociaux, vous trouverez la répartie.
Mon engagement ne s'arrête pas là.
J'ai dit à M. Giorgetti que nous lui remettrons la liste des signataires à la mi-novembre.
Je souhaite que nous doublions, si possible, les signatures et que nous atteignions les 20000.
Et je lui remettrai personnellement - à l'exclusion des références personnelles - les nombreux messages que j'ai reçus ces derniers jours de la part de personnes qui ont quitté leur emploi à l'étranger en comptant sur un certain régime fiscal et qui sont aujourd'hui déplacées, voire désespérées, par le changement annoncé.
Le ministre s'est dit disponible pour une réunion au cours de laquelle nous tenterons de le faire bouger de ses positions et à laquelle j'aimerais que certains d'entre vous participent, dans le cadre d'une délégation informelle mais qui puisse bien expliquer les dégâts de cette règle.
Restons donc en contact.
Atteignons les vingt mille.
Et allons ensemble à Giorgetti pour nous faire entendre.

 

Autres pays

● Canada
♦ Gouvernement
Justin Trudeau (Premier ministre)
> Bonne nouvelle pour les Canadiens de l’Atlantique, des régions rurales et de tout le pays : nous mettons plus d’argent dans vos poches et vous aidons à trouver des solutions abordables et à long terme pour chauffer votre maison.

> Une maison, c’est pour que des Canadiens y vivent. Pas pour qu’un investisseur gonfle son portefeuille. On a instauré plusieurs mesures pour contrer cela (taxe contre la revente, interdiction de 2 ans aux acheteurs étrangers) et on va continuer pour que tous se trouvent un toit.

> On s’emploie à réduire le coût du logement au pays tout en aidant les gens à épargner pour leur première maison. C’est pourquoi on a lancé le Compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété.

> On élimine la TPS sur la construction de nouveaux immeubles d’appartements dans tout le pays. Grâce à cette mesure, les promoteurs ont affirmé qu’ils allaient de l’avant avec des projets qu’ils avaient précédemment suspendus, ce qui signifie plus de logements pour les Canadiens.

> Avec le Fonds pour accélérer la construction de logements, on a signé des ententes avec Brampton, Halifax, Hamilton, London et Vaughan pour bâtir plus de logements plus rapidement. Par ce programme, on veut accélérer la construction d’au moins 100 000 foyers pour les Canadiens.

> [Déclaration à l’occasion de la Journée des Nations Unies du 24 octobre]
 Dans la foulée de la Seconde Guerre mondiale, la communauté internationale a reconnu que la paix véritable repose sur le dialogue, la négociation et la coopération. À cette date en 1945 naissait l’Organisation des Nations Unies (ONU), qui découle d’un engagement mutuel à créer un avenir meilleur pour tout le monde, et qui reste aujourd’hui la pierre angulaire de l’ordre international fondé sur des règles. En cette Journée des Nations Unies, nous réaffirmons notre volonté de défendre les idéaux de paix, de prospérité et de primauté du droit que prône l’ONU. Nous réitérons l’importance de l’ONU comme pilier de stabilité dans un monde de plus en plus instable.
En tant que membre fondateur de l’ONU, notre fidélité inébranlable à ses objectifs a contribué à forger notre identité nationale. En effet, plus de 125 000 Canadiens ont participé à près de cent interventions de maintien de la paix dans le monde. Notre rôle de chef de file se poursuit aujourd’hui dans le cadre d’importantes initiatives de l’ONU, comme les Principes de Vancouver, axés sur la prévention du recrutement et du recours aux enfants soldats dans le théâtre des missions de maintien de la paix, et l’Initiative Elsie, qui encourage la participation concrète des femmes aux opérations de paix.
Le Canada prend des mesures tangibles pour progresser vers la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030 de l’ONU et, en tant que coprésident du Groupe des défenseurs des Objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU, je continuerai de promouvoir un avenir plus pacifique, plus juste et plus inclusif. Le mois dernier, à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, j’ai annoncé l’octroi de plus de 125 millions de dollars à l’appui de projets s’inscrivant dans les ODD, et de 78 millions de dollars pour soutenir d’importants programmes de l’ONU, comme le Programme des Nations Unies pour le développement, l’UNICEF, ONU Femmes et le Fonds des Nations Unies pour la population. De plus, en avril 2024, le Canada accueillera le monde à Ottawa, en Ontario, où il sera l’hôte de la quatrième séance du Comité intergouvernemental de négociation, dans le cadre du Programme des Nations Unies pour l’environnement, pour élaborer un nouvel accord mondial sur la pollution plastique et créer une planète plus verte et plus propre.
L’ONU est un forum qui permet de discuter et de débattre des enjeux mondiaux les plus urgents. Ses institutions et ses programmes jouent un rôle essentiel dans l’acheminement d’aide aux populations vulnérables. Le Canada est déterminé à travailler avec ses partenaires de l’ONU pour protéger les droits de la personne, faire avancer l’égalité des sexes, renforcer la primauté du droit, lutter contre l’insécurité alimentaire dans les économies émergentes et les pays en développement, et aider ceux qui en ont le plus besoin.
En cette Journée des Nations Unies, nous réaffirmons notre adhésion aux principes énoncés dans la charte fondatrice des Nations Unies, à savoir «l’égalité de droits des hommes et des femmes, ainsi que des nations, grandes et petites». Au nom du gouvernement du Canada, j’invite les Canadiens à en apprendre davantage sur la mission de l’ONU et à prendre conscience de l’importance de travailler ensemble en vue de bâtir un monde meilleur pour tous.

 

● Etats-Unis
♦ Gouvernement
Joe Biden (président-des Etats-Unis)
> > J’ai été élevé dans une famille où cela faisait une différence lorsque les prix des aliments augmentaient. La lutte contre l’inflation a été ma priorité économique absolue – et elle fonctionne. Grâce aux Bidenomics, le taux d’inflation a baissé de plus de la moitié depuis l’été dernier.

> [Lettre au Président de la Chambre et au Président pro tempore du Sénat, conformément à la résolution sur les pouvoirs de guerre
Comme je l’ai indiqué précédemment, des milices affiliées au Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) de l’Iran ont perpétré une série d’attaques contre le personnel et les installations des États-Unis en Irak et en Syrie. Depuis le 17 octobre 2023, ces milices ont mené de nombreuses attaques à l'aide de systèmes aériens sans pilote et de tirs indirects, blessant plusieurs membres du service des États-Unis. Un entrepreneur américain a subi un incident cardiaque mortel alors qu'il s'installait chez l'un de ces attaques. Ces attaques ont mis gravement en danger la vie du personnel des États-Unis et des forces de la Coalition opérant aux côtés des forces américaines.
En réponse à cette série d'attaques et à des menaces persistantes d'attaques futures, dans ma direction, dans la nuit du 26 octobre 2023, les forces américaines ont mené des frappes ciblées contre des installations dans l'est de la Syrie. Les frappes de précision visent les installations utilisées par les groupes affiliés au CGRI et au CGRI pour le commandement et le contrôle, le stockage des munitions et d'autres fins. Les frappes visaient à établir la dissuasion et ont été menées de manière à limiter le risque d'escalade et à éviter les pertes civiles. J'ai demandé aux frappes de protéger et de défendre notre personnel, de dégrader et de perturber la série d'attaques en cours contre les États-Unis et nos partenaires, et de dissuader l'Iran et les milices soutenues par l'Iran de mener ou de soutenir de nouvelles attaques contre le personnel et les installations des États-Unis.
J'ai dirigé cette action militaire conforme à ma responsabilité de protéger les citoyens des États-Unis tant dans le pays qu'à l'étranger et dans l'intérêt de la sécurité nationale et de la politique étrangère des États-Unis, conformément à mon autorité constitutionnelle en tant que commandant en chef et chef de l'exécutif et pour mener des relations extérieures aux États-Unis. Les États-Unis ont pris cette action nécessaire et proportionnée, conformément au droit international et dans l'exercice du droit naturel de légitime défense des États-Unis, tel qu'il est énoncé à l'Article 51 de la Charte des Nations Unies. Les États-Unis sont prêts à prendre de nouvelles mesures, selon que de besoin et de besoin, pour faire face à d'autres menaces ou attaques.
Je présente ce rapport dans le cadre de mes efforts pour tenir le Congrès pleinement informé, conformément à la résolution sur les puissances de guerre (Public Law 93-148). J'apprécie l'appui du Congrès dans cette action.

> [Déclaration sur la fusillade de Lewiston, Maine]
Cela a été tragique - pas seulement pour Lewiston, dans le Maine, mais pour tout notre pays.
Une fois de plus, une communauté américaine et des familles américaines ont été dévastées par la violence armée. Au total, au moins dix-huit âmes ont tué brutalement, plus blessées, certaines grièvement, et des dizaines de familles et d'amis priant et éprouvant un traumatisme que personne ne veut jamais imaginer.
De nombreux courageux responsables de l’application de la loi ont travaillé 24 heures sur 24 pour retrouver ce suspect et empêcher la perte d’une vie plus innocente – tout en risquant la leur. Ils sont les meilleurs d'entre nous.
Ce soir, nous sommes reconnaissants à Lewiston et aux communautés environnantes d'être en sécurité après avoir passé des journées atroces cachées dans leurs maisons. Je remercie la Gouverneure Janet Mills pour son leadership constant en cette période de crise et continue de diriger mon administration vers la fourniture de tout ce qui est nécessaire pour soutenir la population du Maine.
Les Américains ne devraient pas avoir à vivre comme ça. Une fois de plus, je demande aux Républicains au Congrès de s'acquitter de leur obligation de garder le peuple américain en sécurité. Jusqu'à ce jour, je continuerai à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour mettre fin à cette épidémie de violence armée. La communauté de Lewiston – et tous les Américains – ne méritent rien de moins.

> [Déclaration à l'occasion du 25e anniversaire de la  loi internationale sur la liberté religieuse]
l y a 25 ans, en tant que sénateur des États-Unis, j’ai fièrement soutenu l’International Religious Freedom Act – une loi bipartisane historique qui a cimenté l’engagement de l’Amérique à promouvoir la liberté religieuse dans le monde. Ce droit de pratiquer, de prier et de prêcher nos croyances pacifiquement et ouvertement est inscrit dans notre Constitution. Et aujourd'hui, dans un moment de conflit et de désaccord, nous devons renouveler notre engagement de protéger ce droit. C'est plus important que jamais.
Ici, chez nous, nous sommes confrontés à une marée montante d'antisémitisme, d'islamophobie et d'autres formes de discrimination qui alimentent la violence et la haine dans tout notre pays. Et, partout dans le monde, des milliards de personnes vivent dans des pays où ils sont persécutés ou empêchés de choisir librement, de pratiquer, d'enseigner ou de quitter leur foi. Cela est particulièrement vrai pour les membres des communautés religieuses minoritaires qui souffrent trop souvent d'intimidation, de violence et d'inégalité de protection en vertu de la loi, tout en étant confrontés à des restrictions à leur mouvement, à des contraintes sur leur accès à l'éducation et aux soins de santé, et à la crainte que leurs enfants soient pris et leur foi effacée. Nous avons vu des attaques contre les chrétiens dans certains pays. Et nous continuons également à voir des gouvernements répressifs et des extrémistes violents atteindre les frontières et cibler les groupes pour leurs croyances - un abus odieux des droits de l'homme et de la dignité droits à tous les peuples.
Les États-Unis continueront de défendre la liberté religieuse, aujourd'hui et toujours. Le premier jour de mon gouvernement, nous avons annulé l'interdiction discriminatoire de voyager à l'encontre des pays majoritairement musulmans, qui a trahi notre longue histoire d'accueil des personnes de toutes confessions et de non-reconnaissance du tout. Nous avons créé un nouveau groupe à l'échelle du gouvernement pour lutter contre l'islamophobie, l'antisémitisme et d'autres formes de discrimination religieuse aux États-Unis, et nous avons publié la première stratégie nationale de lutte contre l'antisémitisme. En collaboration avec le Congrès, nous avons mis en œuvre la plus forte augmentation de tout le financement de la sécurité physique des organisations à but non lucratif, y compris les lieux de culte. Et, à la suite de l’attaque terroriste brutale du Hamas contre l’État hébreu, nous travaillons avec les partenaires de la communauté pour identifier, prévenir et perturber toute menace qui pourrait nuire aux communautés juive, musulmane, arabo-américaine, palestinienne ou de toute autre communauté.
Partout dans le monde, nous avons fourni plus de 100 millions de dollars pour promouvoir la liberté religieuse depuis le début de mon administration, et des centaines de millions d'autres pour fournir une aide humanitaire vitale aux victimes fuyant la répression religieuse, y compris le génocide. Nous refusons également l'entrée dans les États-Unis de marchandises fabriquées par le travail forcé, trop souvent associée à un génocide de minorités religieuses. Et nous avons imposé des sanctions, des restrictions en matière de visas et des contrôles à l'exportation aux acteurs et entités responsables des violations des droits de l'homme, y compris les persécutions religieuses.
Comme tant d'autres, la foi m'a soutenu tout au long de ma vie, en se servant de rappeler à la fois notre objectif collectif et nos responsabilités les uns envers les autres. Mais pour beaucoup trop de personnes à l'intérieur de nos frontières et au-delà, pratiquer leur foi signifie toujours faire face à la peur. Aujourd'hui, à l'occasion de cet anniversaire marquant de la loi internationale sur la liberté religieuse, nous nous sommes de nouveau consacrés à faire en sorte que les personnes de toutes les religions, et l'absence de religion, se sentent en sécurité pour vivre avec dignité et respect leurs convictions les plus profondes de conscience.
> [Déclaration à propos du rapport sur le PIB au troisième trimestre]
Je dis toujours que c'est une erreur de parier contre le peuple américain, et aujourd'hui, nous avons appris que l'économie avait progressé de 4,9 % au troisième trimestre. Je n’ai jamais pensé que nous aurions besoin d’une récession pour faire baisser l’inflation – et aujourd’hui, nous avons revu à nouveau le fait que l’économie américaine continue de croître alors même que l’inflation a diminué. C'est un témoignage de la résilience des consommateurs américains et des travailleurs américains, soutenu par les Bidenomics - mon plan de croissance de l'économie en développant la classe moyenne. Le taux de chômage a été inférieur à 4 % pendant 20 mois consécutifs, les salaires réels sont en hausse au cours de l'année dernière, et la richesse médiane pour les familles américaines a augmenté d'un montant record représentant l'inflation. Pas plus tard qu'hier, l'UAW et Ford sont parvenus à un accord provisoire historique qui fournit une augmentation record aux travailleurs de l'automobile et témoigne de notre stratégie pour un avenir manufacturier puissant fabriqué en Amérique, avec de bons emplois syndicaux. J'espère que les Républicains au Congrès se joindront à moi pour s'appuyer sur ces progrès, plutôt que de mettre notre économie en danger avec des menaces imprudentes de fermeture ou de propositions visant à réduire les impôts pour les riches et les grandes entreprises, tout en réduisant les programmes qui sont essentiels pour les familles laborieuses et les personnes âgées.

> [Déclaration sur l'élection de Mike Johnson à la présidence de la Chambre des représentants]
Jill et moi félicitons le Président Johnson de son élection. Comme je l'ai dit, lorsque ce processus a commencé, quel que soit le Président, je chercherai à travailler avec lui de bonne foi au nom du peuple américain. C’est un principe à qui j’ai toujours tenu, et sur lequel j’ai agi – en appliquant une législation bipartisane majeure sur l’infrastructure, la surpasser la Chine, la réforme des armes à feu et les soins aux anciens combattants.
J'ai réaffirmé ma volonté de continuer à travailler à travers l'allée après que les Républicains eurent remporté la majorité à l'Assemblée l'année dernière. De même, le peuple américain a clairement indiqué qu’il attendait des Républicains de la Chambre qu’ils travaillent avec moi et avec les Démocrates du Sénat gouvernent à travers l’allée – pour protéger nos intérêts urgents en matière de sécurité nationale et faire croître notre économie pour la classe moyenne.
Alors que les Républicains de la Chambre des représentants ont passé les 22 derniers jours à déterminer qui dirigerait leur conférence, j'ai travaillé sur ces questions urgentes, en proposant un paquet de financement supplémentaire historique qui fait progresser nos intérêts bipartisans en matière de sécurité nationale en Israël et en Ukraine, sécurise notre frontière et investit dans le peuple américain. Ces priorités ont été approuvées par les dirigeants des deux parties.
Nous devons agir rapidement pour répondre à nos besoins en matière de sécurité nationale et éviter un arrêt en 22 jours.
Même si nous avons de réels désaccords sur des questions importantes, il devrait y avoir un effort mutuel pour trouver un terrain d'entente partout où nous le pouvons.
C'est le moment pour nous tous d'agir de manière responsable et de placer le bien du peuple américain et les priorités quotidiennes des familles américaines au-dessus de toute partisane.
> [Remarques sur les bidenomics et l'investissement dans l'Amérique]
Il y a un peu plus d'un an, j'ai signé la loi bipartisane CHIPS et la loi sur la science. Cet acte a fait deux choses. Tout d'abord, il s'agit d'un investissement historique pour ramener l'industrie des semi-conducteurs en Amérique. Nous avons inventé les semi-conducteurs - ces petites puces informatiques qui sont à peu près de la taille de l'extrémité de votre petit doigt. Ils affectent presque tout ce qui est dans nos vies, des téléphones portables aux automobiles, aux réfrigérateurs, aux systèmes d'armes les plus sophistiqués dont nous disposions.
L'Amérique a inventé ces puces. Mais au fil du temps, nous sommes passés de la production de près de 40% des puces mondiales à la production d'un peu plus de 10%.
Et à la suite du CHIPS et de la loi sur la science, les entreprises de semi-conducteurs du monde entier investissent plus de cent milliards de dollars pour ramener la production de puces aux États-Unis. J'ai visité presque tous les grands centres, en commençant par la Corée du Sud, et ils veulent être ici, construire les jetons ici en Amérique.
Deuxièmement, le projet de loi a créé ce que nous appelons les «pôles technologiques» dans le cadre du projet de loi. Un pôle technologique est en train de se lancer – nous allons investir dans des technologies critiques, comme la biotechnologie, l'informatique quantique et la fabrication avancée, de sorte que les États-Unis mèneront à nouveau le monde dans l'innovation dans tous les domaines.
Ces pôles de tout le pays réuniront l'industrie privée, l'enseignement supérieur, les gouvernements publics et locaux, les tribus et la main-d'œuvre organisée.
Aujourd'hui, nous annonçons que 31 pôles de technologie se sont répandus dans l'ensemble de la société. Le pays sera en mesure de concourir pour atteindre 75 millions de dollars chacun afin d'accélérer et d'intensifier son travail.  (…)
Ces pôles s'assurent également que les travailleurs acquièrent les compétences dont ils ont besoin pour faire ces tâches. Par exemple, un centre dans l'État de New York va soutenir un programme de formation de la main-d'œuvre pour l'industrie des semi-conducteurs de New York Ce centre mettra particulièrement l'accent sur la formation de personnes appartenant à des communautés historiquement laissées pour compte - comme les femmes, les personnes de couleur - à travailler dans l'industrie des semi-conducteurs.
La liste est longue. Nous le faisons d’un océan à l’autre et au cœur du pays ; dans les États rouges et les États bleus ; les petites villes, les villes de toutes tailles. Tout cela fait partie de ma stratégie d'investissement en Amérique et d'investissement dans les Américains.  C'est en train de fonctionner. Nous créons de bons emplois dans les communautés de tout le pays, y compris des endroits où, pendant des décennies, les usines ont été fermées, creusées lorsque des emplois ont déménagé à l'étranger pour trouver des emplois moins chers.
Au cours des dernières décennies, ces communautés ont perdu plus que des emplois. Ils ont perdu un sentiment de dignité, de liberté, de fierté. Nous allons changer tout cela.  Les pôles technologiques vont apporter ce travail là où les gens vivent dans des communautés à travers l'Amérique.
Pendant trop longtemps, la science et l'innovation, et les opportunités économiques qui l'ont accompagnée, ont été concentrées sur les côtes. En tant que pays, nous investissions 2 % de notre produit intérieur brut dans la recherche et le développement. Maintenant, c'est 0,7%. Comment pouvez-vous diriger le monde quand vous ne dirigez plus la recherche et le développement ?
Mon plan est en train de changer cela. Sous les Bidenomics, nous allons nous assurer que l'avenir de l'Amérique est fait en Amérique. Vous savez, cela conduit à un boom manufacturier qui attire plus de 600 milliards de dollars jusqu'à présent dans l'investissement privé dans l'industrie manufacturière américaine et notre avenir énergétique propre.
Pendant trop longtemps, nous avons cherché dans le monde entier - les entreprises ont cherché dans le monde entier pour trouver l'emploi le moins cher et ont ensuite importé le produit qu'elles ont fabriqué - le produit étranger.
Nous créons des emplois américains et exportons des produits américains. C'est bon pour tout le monde. Ces pôles technologiques seront transformationnels. Et ils font partie d'une longue ligne d'investissements transformationnels que nous avons réalisés depuis mon entrée en fonction.
Et en conséquence, je crois vraiment que ce pays est sur le point de décoller, parce que, pour la première fois depuis longtemps, nous investissons en Amérique et nous investissons dans les Américains. Nous investissons dans notre avenir. Et je peux honnêtement dire que je n'ai jamais été aussi optimiste quant à l'avenir de l'Amérique.

 

Kamala Harris (vice-présidente des Etats-Unis)
> [Déclaration sur la tuerie de masse de Lewiston]
Lewiston, dans le Maine, est devenu une autre communauté déchirée par la violence insensée aux armes à feu. Cette fois, une allée de bowling et un restaurant ont été transformés en scènes de carnage inimaginable. (…)

L'administration Biden-Harris continuera d'apporter tout son soutien aux autorités locales du Maine. Je me joins au président Biden pour exhorter les habitants de la région à suivre les avertissements et les conseils des responsables locaux au fur et à mesure de l'enquête.
Continuons également à dire la vérité sur le moment où nous nous trouvons. La violence armée est la principale cause de décès pour les enfants dans notre nation. Il n'est pas nécessaire que ce soit ainsi.
Il s'agit d'un faux choix que de suggérer que nous devons choisir entre le maintien du deuxième amendement ou adopter des lois raisonnables sur la sécurité des armes à feu pour sauver des vies. Le Congrès peut et doit rendre universelle les vérifications des antécédents. Adopter les lois sur le drapeau rouge. Interdire les magazines de grande capacité. Et renouvelez l'interdiction des armes d'assaut.
Entre-temps, le président Biden et moi-même n'attendons pas. Par l'intermédiaire du Bureau de la prévention de la violence armée de la Maison Blanche, nous continuerons d'œuvrer à la sauvegarde de vies.
Nous n'avons pas de moment à perdre pour épargner des vies.

> Pour combler les disparités financières qui résistent à un si grand nombre de nos communautés, nous devons continuer à travailler ensemble pour combiner la capacité du secteur privé avec la portée et l’ampleur que seul le gouvernement peut fournir. Lorsque nous le faisons, nous créons des opportunités et de la prospérité pour des millions d’Américains

 

♦ Parti démocrate
Hakeem Jeffries (leader du Parti démocrate à la Chambre des représentants)
> J’ai le cœur brisé par la nouvelle d’une autre tuerie à Lewiston. Je prie pour toutes les familles touchées par cette tragédie. Le Congrès doit agir pour combattre l’épidémie de violence armée et arrêter le carnage. Les armes de guerre utilisées pour massacrer des Américains innocents n’ont pas leur place dans une société civilisée.

> [Le républicain Mike Johnson, nouveau président de la Chambre] Le Congrès est réouvert. Les démocrates de la Chambre continueront de se battre pour améliorer la vie des Américains ordinaires. Toujours et pour toujours.

 

Barack Obama (ancien président des Etats-Unis)
> [Réflexions sur l'État hébreu et Gaza]
Cela fait 17 jours que le Hamas a lancé son horrible attentat contre l’État hébreu, tuant plus de 1 400 citoyens israéliens, y compris des femmes, des enfants et des personnes âgées sans défense. Au lendemain de cette brutalité indicible, le gouvernement américain et le peuple américain ont partagé le chagrin des familles, ont prié pour le retour des êtres chers et déclaré à juste titre de solidarité avec le peuple israélien.
Comme je l’ai dit à un poste précédent, il a le droit de défendre ses citoyens contre de telles violences aveugles, et je soutiens pleinement l’appel du président Biden pour que les États-Unis soutiennent notre allié de longue date pour qu’il s’en prenne au Hamas, qu’il démantèle ses capacités militaires et qu’il facilite le retour en toute sécurité de centaines d’otages à leur famille.
Mais, alors même que nous soutenons l'État hébreu, nous devrions également être clairs sur le point de savoir comment il poursuit cette lutte contre le Hamas. En particulier, il importe - comme le Président Biden l’a souligné à maintes reprises - que la stratégie militaire israélienne respecte le droit international, y compris les lois qui cherchent à éviter, dans toute la mesure possible, la mort ou les souffrances des populations civiles. Le respect de ces valeurs est important pour lui-même - parce qu'il est moralement juste et reflète notre foi dans la valeur inhérente de chaque vie humaine. Le respect de ces valeurs est également essentiel pour l’établissement d’alliances et la formulation de l’opinion internationale – qui sont toutes essentielles pour la sécurité à long terme d’Israël.
C'est une tâche extrêmement difficile. La guerre est toujours tragique, et même les opérations militaires les plus soigneusement planifiées mettent souvent en danger les civils. Comme le président Biden l’a noté lors de sa récente visite en Israël, l’Amérique elle-même a parfois été en deçà de nos valeurs supérieures lorsqu’elle s’est engagée dans la guerre, et au lendemain du 11 septembre, le gouvernement américain n’était pas intéressé par les conseils de nos alliés lorsqu’il s’est agi des mesures que nous avons prises pour nous protéger contre Al-Qaida. Aujourd’hui, après le massacre systématique de citoyens israéliens, un massacre qui évoque certains des souvenirs les plus sombres de persécution contre le peuple juif, il est compréhensible que de nombreux Israéliens aient exigé que leur gouvernement fasse tout ce qu’il prend pour éradiquer le Hamas et faire en sorte que de telles attaques ne se reproduisent plus jamais. En outre, les opérations militaires du Hamas sont profondément ancrées à Gaza – et ses dirigeants semblent se cacher intentionnellement parmi les civils, mettant ainsi en danger les personnes qu’ils prétendent représenter.
Pourtant, le monde suit de près les événements de la région, et toute stratégie militaire israélienne qui ignore les coûts humains pourrait finalement se retourner contre lui. Des milliers de Palestiniens ont déjà été tués dans le bombardement de Gaza, dont beaucoup d'enfants. Des centaines de milliers de personnes ont été chassées de leurs foyers. La décision du gouvernement israélien de couper la nourriture, l’eau et l’électricité à une population civile captive menace non seulement d’aggraver une crise humanitaire croissante ; elle pourrait renforcer les attitudes palestiniennes pendant les générations, éroder le soutien mondial à l’égard d’Israël, faire le jeu des ennemis d’Israël et saper les efforts à long terme pour parvenir à la paix et à la stabilité dans la région.
Il est donc important que ceux d’entre nous qui soutiennent l’État hébreu en leur temps de besoin encouragent une stratégie qui peut rendre le Hamas indemne d’invalidation tout en minimisant d’autres pertes civiles. La récente réorientation israélienne pour permettre aux camions de secours à Gaza, en partie par la diplomatie en coulisses de l’administration Biden, est une mesure encourageante, mais nous devons continuer à diriger la communauté internationale pour accélérer l’aide et les approvisionnements essentiels à une population de Gaza de plus en plus désespérée. Et si les perspectives d’une paix future peuvent sembler plus lointaines que jamais, nous devrions appeler tous les acteurs clefs de la région à s’engager avec les dirigeants et organisations palestiniens qui reconnaissent le droit d’exister d’Israël à commencer à articuler une voie viable pour les Palestiniens afin qu’ils atteignent leurs aspirations légitimes à l’autodétermination - parce que c’est le meilleur et peut-être le seul moyen de parvenir à la paix et à la sécurité durables dont la plupart des familles israéliennes et palestiniennes aspirent.
Enfin, face à ce qui est une situation extraordinairement complexe où tant de gens sont dans la douleur et les passions sont naturellement élevés, nous devons tous faire de notre mieux pour mettre en évidence nos meilleures valeurs, plutôt que nos pires craintes.
Cela signifie s'opposer activement à l'antisémitisme sous toutes ses formes, partout dans le monde. Cela signifie rejeter les efforts visant à minimiser la terrible tragédie que le peuple israélien vient de subir, ainsi que la suggestion moralement rompue selon laquelle toute cause peut justifier d'une manière ou d'une autre le massacre délibéré d'innocents.
Cela signifie rejeter le sentiment antimusulman, anti-arabe ou anti-palestinien. Cela signifie refuser de mettre tous les Palestiniens en câpre avec le Hamas ou d'autres groupes terroristes. Cela signifie garder le langage déshumanisant à l'égard de la population de Gaza, ou minimiser les souffrances des Palestiniens - que ce soit à Gaza ou en Cisjordanie - comme non pertinente ou illégitime.
Cela signifie qu'il faut reconnaître qu'il y a tout à fait le droit d'exister; que le peuple juif a revendiqué une patrie sûre où il a des racines historiques anciennes; et qu'il y a eu des cas où de précédents gouvernements israéliens ont fait des efforts significatifs pour régler le différend et fournir une voie pour une solution à deux États - des efforts qui ont finalement été repoussés par l'autre côté.
Cela signifie reconnaître que les Palestiniens ont également vécu dans des territoires contestés pendant des générations; que beaucoup d'entre eux ont été déplacés non seulement lorsque l'État hébreu a été formé, mais qu'il continue d'être déplacé de force par un mouvement de colons qui a trop souvent reçu un soutien tacite ou explicite de la part du gouvernement israélien; que les dirigeants palestiniens qui ont été disposés à faire des concessions pour une solution à deux États n'ont pas trop peu de preuves pour leurs efforts.
Peut-être le plus, cela signifie-t-il que nous devrions choisir de ne pas toujours assumer le pire chez ceux avec lesquels nous ne sommes pas d'accord. À une époque où tant de politiciens et de chercheurs d'attention voient un avantage dans la production de chaleur plutôt que de lumière, il n'est peut-être pas réaliste d'attendre un dialogue respectueux sur le respect de toute question - et encore moins sur une question aussi élevée et après que beaucoup de sang a été versé. Mais si nous nous soucions de maintenir ouverte la possibilité de paix, de sécurité et de dignité pour les générations futures d'enfants israéliens et palestiniens - ainsi que pour nos propres enfants - alors il nous incombe à tous de faire au moins l'effort de modèle, dans nos propres paroles et actions, le genre de monde que nous voulons qu'ils en héritent.

 

Hillary Clinton (ancienne secrétaire d’Etat)
> La lutte de l'Ukraine pour la liberté est la ligne de front d'une bataille mondiale plus large pour la démocratie.

> Les droits de la procréation sont des droits de l'homme, et il est crucial que nous continuions à les protéger et à les étendre.

 

● Royaume Uni
♦ Liberal democrats
> À maintes reprises, les conservateurs ont promis de « régler » la crise des services sociaux.  Mais ils ont rompu toutes leurs promesses.

> Les plaintes concernant les médecins généralistes et les dentistes du NHS ont plus que doublé en une décennie, alors que les patients sont aux prises avec des temps d’attente, le manque de rendez-vous et la durée des créneaux horaires.  Le gouvernement conservateur a réduit à néant nos services de santé, et les gens le savent.
Chaque jour, des milliers de personnes à travers le pays ont du mal à prendre rendez-vous avec leur médecin ou dentiste. Ce n’est tout simplement pas suffisant.

> Cela fait un an que Rishi Sunak a promis de rétablir la stabilité et l’intégrité en politique, mais depuis, les scandales conservateurs se succèdent.

> Revenir sur le triple verrou serait un autre élément d’une longue liste de promesses non tenues des conservateurs. Il assure aux jeunes générations un soutien à la vieillesse et aide les retraités à faire face à la spirale des coûts énergétiques et alimentaires.

 

Layla Moran (députée)
> Je suis du côté de l’humanité fondamentale. Je suis du côté du consensus. Je suis du côté de la communauté israélienne, de la communauté palestinienne, des communautés juive, musulmane et chrétienne. C’est une tragédie qui touche le monde entier et je dis au gouvernement de faire mieux.

> La conversation a changé à Gaza. Ils ne me demandent plus où aller pour être en sécurité. La question qui se pose maintenant est : où dois-je aller pour mourir?

 

● Suisse
♦ Le Centre
Gerhard Pfister (président)
> Le travail du Centre est plus difficile que celui des partis des pôles, mais il est plus décisif.

> Le Centre est le parti qui cherche l'équilibre, renforce la cohésion sociale et lutte contre la polarisation. Nous sommes le parti bourgeois avec une responsabilité sociale.

 

Parti libéral-radical
> [Communiqué: «Agissons pour sauver nos retraites - Oui à l’initiative sur les rentes le 3 mars 2024]
L’initiative sur les rentes est la solution adéquate pour donner une base saine et durable à notre principale assurance sociale, l’AVS. L’objectif est clair : garantir les rentes pour les générations futures. Le PLR se battra de toutes ses forces pour un Oui le 3 mars 2024.
En raison de l’évolution démographique et de l’augmentation de l’espérance de vie, l’assurance vieillesse et survivants (AVS) enregistre chaque année des déficits de plus importants. La génération la plus nombreuse, celle du baby-boom, arrive à la retraite et vit également plus longtemps que les générations précédentes. Ainsi, la génération des 65 ans et plus augmentera d’environ un demi-million de personnes d’ici 2033. Par conséquent, en 2030, 2,6 personnes actives financeront la rente d’un retraité. Lors de l’introduction de l’AVS en 1948, il y avait 6,4 personnes actives par retraité. En résumé : seules des mesures structurelles permettront de garantir les rentes AVS des générations futures.
L’initiative sur les rentes vise à garantir l’AVS à long terme en relevant l’âge de référence à 66 ans d’ici 2032 et en le liant à l’espérance de vie. L’âge de référence sera ainsi indépendant des décisions politiques et ceci contribuera à assurer les rentes à l’avenir. Le contenu de l’initiative est modéré en comparaison internationale. Le Danemark, l'Estonie, l'Italie, les Pays-Bas, la Finlande, le Portugal, l'Australie, la Belgique, l'Allemagne et l'Angleterre, entre autres, ont adopté des mécanismes qui conduisent à l'âge de la retraite à 67 ans ou plus. Dans le cas du Danemark, cela peut aller jusqu'à la retraite à 74 ans.
Plus de solidarité entre les générations
L’initiative sur les rentes crée de la solidarité entre les générations futures n’ayant pas encore le droit de vote à l’heure actuelle. Grâce à cette initiative, le pacte entre les générations et la solidarité entre jeunes et retraités sont préservés, les rentes ne sont pas réduites et les impôts ou les charges salariales ne sont pas augmentés. L’initiative offre davantage de flexibilité et permet toujours des retraites anticipées grâce à des solutions sectorielles négociées entre partenaires sociaux (par exemple dans le secteur de la construction).
En rejetant l’initiative sur les rentes, nous risquons de faire plonger l’AVS dans les chiffres rouges, provoquant des hausses d’impôts massives et une augmentation des charges salariales pour les générations futures. Le projet permet de répartir les coûts de l’allongement de l’espérance de vie de manière plus équitable entre les différentes générations.

 

Philippe Nantermod, (vice-président)
> Malgré un dimanche [électoral] difficile pour le PLR, notre formation politique reste la troisième force du pays après correction des résultats de l’OFS [Office fédéral des statistiques qui a donné de mauvais pourcentages pour chaque formation mais le bon décompte en sièges].

 

Vert’libéraux
> Nous avons perdu 0.2% de part électorale et avons ainsi quasiment stabilisé notre croissance (+3% par rapport à 2015). Toutefois, nous avons perdu 6 de nos 16 sièges. Le système électoral actuel ne pondère pas toutes les voix de façon égale. Trouvez-vous cela juste ? Nous avons introduit une motion parlementaire afin de revendiquer un système plus juste qui ne bénéficie pas uniquement aux grands partis.