samedi 25 novembre 2023

La quotidienne centriste du 25 novembre 2023. Violenter les femmes et les enfants, lâcheté suprême

S’en prendre physiquement ou mentalement à ceux qui sont plus faibles que soi est la lâcheté suprême.

En sont victimes nombre d’espèces animales, les personnes âgées, les personnes handicapées, les personnes de minorités et, bien sûr, les femmes et les enfants partout dans le monde.

Ainsi, toutes les femmes et tous les enfants sont des proies possibles pour les lâches.

C’est pourquoi, et les femmes, et les enfants nécessitent d’être protégés spécifiquement par la société et leurs agresseurs lourdement condamnés ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas.

Après la journée internationale des droits de l’enfant du 20 novembre, voici aujourd’hui, 25 novembre, celle contre violence faite aux femmes.

Si ces rendez-vous ne donnent que peu de résultats concrets, ils sont importants pour mettre en lumière ces violences et susciter une mobilisation contre celles-ci.

Surtout, ils doivent nous rappeler que nous ne pouvons accepter que celles-ci soient considérées comme une fatalité et, de ce fait, impossible à éradiquer.

Les agressions contre les plus faibles ne vont évidemment pas disparaitre du jour au lendemain mais trois choses paraissent primordiales en ce qui concerne les femmes et les enfants:

- Les sécuriser du mieux possible;

- Réprimer lourdement leurs agresseurs;

- Mener des campagnes d’information et de communication en continu.

Et, en parallèle, faire en sorte de dispenser un enseignement à l’école ainsi que des sessions obligatoires dans les lieux de travail pour apprendre le respect de la dignité de l’autre qui doit d’autant plus s’appliquer que cet autre est une personne à la merci du plus fort.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

 

Propos centristes. Monde – UE: combattre la pauvreté des enfants / Nécessité de réformer l’UE / Journée internationale pour l’élimination de la violence faite aux femmes / Crise au Proche-Orient et libération des otages du Hamas / Italie: faillite du gouvernement Meloni / Allemagne: contrôler les dépenses publiques / Royaume-Uni: fiscalité injuste…

Voici une sélection, ce 25 novembre 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.

Union Européenne

♦ Renew Europe (groupe centriste et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans Propos centristes France]

> Protéger les droits des enfants, investir dans les jeunes générations du continent et promouvoir une mise en œuvre ambitieuse de la garantie européenne pour l’enfance sont des priorités clés pour Renew Europe. Nous sommes en permanence à l’initiative au Parlement européen pour mettre un terme à une réalité scandaleuse, celle d’Une Europe où un enfant sur quatre vit dans la pauvreté ou est menacé de pauvreté et d’exclusion sociale.
Avec le vote ce mardi, en session plénière du Parlement européen réunie à Strasbourg, d’une proposition de résolution relative au suivi de la garantie européenne pour l’enfance, nous exhortons à un engagement politique fort pour améliorer profondément la vie de millions d’enfants européens dans le besoin. À ce jour, deux États membres, l'Autriche et la Lettonie, n'ont toujours pas soumis leurs plans d'action nationaux et la qualité des plans soumis varie considérablement d'un pays à l'autre.

 

Dragoș Pislaru
> Nous devons faire quelque chose contre la pauvreté des enfants, non pas aujourd'hui, mais hier. Un enfant vivant dans la pauvreté est une catastrophe. Pour la famille bien sûr, mais aussi pour la société, qui ne parvient pas à garantir à une jeunesse vitale à son avenir un départ équitable dans la vie. Notre résolution est la preuve d’un engagement politique fort en faveur de l’amélioration de la vie de millions d’enfants dans le besoin, grâce à une mise en œuvre significative, des investissements efficaces en faveur des enfants et une action européenne coordonnée par le biais d’une Autorité européenne pour l’enfance. Combattre la pauvreté des enfants n’est pas un sprint, c’est un marathon. Plus vite nous prendrons des mesures décisives, plus grandes seront nos chances d’offrir à nos enfants un avenir plus prometteur.

 

Lucia Duris Nicholsonová
> Il est grand temps que chaque enfant dans le besoin, quelle que soit son origine, ait un accès réel et gratuit aux services essentiels dès son plus jeune âge. Ainsi les enfants des campements roms sont-ils laissés pour compte, abandonnés à eux-mêmes pour faire face à leur situation désastreuse. Il est temps que nous soyons à la hauteur des belles paroles que nous multiplions - tant au niveau des États membres que de l'UE. La lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale des enfants doit être une priorité absolue dans les politiques publiques nationales et européenne. C'est pourquoi, dans notre résolution, nous insistons pour des mesures ciblées afin de réaliser des progrès en faveur des groupes les plus vulnérables, grâce aussi à une utilisation efficace des fonds nationaux et européens et à un cadre de suivi fiable pour vérifier les progrès qualitatifs réels sur le terrain.

> Sans une définition harmonisée du viol, cette directive serait un vase vide. Nous avons besoin d'une approche commune dans tous les États membres. Une femme violée ne peut pas être considérée comme "trop sensible" dans un État membre, alors qu'elle serait considérée comme victime d'un crime dans un autre État membre. Nous devons nous battre pour que toutes les victimes aient un accès égal à la justice.

 

Guy Verhofstadt
> Les pressions géopolitiques, les migrations et la guerre à nos portes, les pandémies, la numérisation, les questions d'élargissement... Quand le monde change, l'Union européenne a besoin d’évoluer. Avec ce rapport, qui décrit en détail les domaines dans lesquels nos politiques et nos institutions doivent être réformées, le Parlement trace la voie à suivre. Plus d'excuses maintenant : Le Conseil européen doit lancer une Convention, afin qu'un débat ouvert puisse déboucher sur des améliorations concrètes.

 

Sophie int’Veld
> Chypre fait partie intégrante de l'UE. Il ne s'agit donc pas d'un scandale chypriote mais d'un scandale européen qui nous concerne tous. L'absence totale d'application des lois européennes, tant par les autorités nationales que par la Commission européenne, a transformé l'UE en un paradis pour gangsters. Les oligarques russes ont fait leurs affaires en toute liberté, parcourant l'UE avec des passeports dorés, véritables portefeuilles ambulants de Poutine. Comment se fait-il que les autorités n'aient rien fait, rien su ? Comment se fait-il qu'une fois de plus, ce sont les journalistes qui enquêtent et dénoncent les crimes? Comment se fait-il que nous devons compter sur eux pour que la loi soit appliquée?

 

Soraya Rodríguez Ramos
> Après tant d'années de lutte pour une directive européenne sur la lutte contre la violence à l'égard des femmes, nous ne pouvons pas accepter une directive vide. Nous disons non à une directive sans délit de viol, une directive qui ne conduira pas à des changements substantiels dans les législations des États membres. Une directive solide qui changera réellement la protection de la vie des femmes et qui couvrira un large éventail d'infractions, y compris le viol avec le consentement au centre, est aujourd'hui plus nécessaire que jamais.

 

Hilde Vautmans
> Il doit s'agir d'un premier pas vers une désescalade qui permettra à l'aide humanitaire d'atteindre la population de Gaza de manière plus urgente. Le cauchemar humanitaire à Gaza est un signal d'alarme pour l'Europe. Nous avons parlé de la solution à deux États sans nous en rapprocher. La population israélienne vit dans la peur d'une nouvelle attaque et la population palestinienne n'a eu aucune perspective d'un avenir meilleur.
Une solution politique est la seule option pour briser le cercle vicieux de la haine et de la violence et la seule chance pour la population palestinienne et israélienne de vivre en paix. Il est du devoir géopolitique et moral de l'Europe d'apporter la paix là où il y a de la violence aujourd'hui ».

 

Frédérique Ries
> Les événements récents en Europe, et particulièrement en Belgique, concernant la pollution de l'eau par les produits chimiques PFAS montrent qu'il est urgent d'agir. En votant l'interdiction des polluants « éternels » dans les emballages alimentaires, le Parlement européen a montré qu'il ne transigerait pas avec la santé des citoyens européens. En ce qui concerne les plastiques, le contrat a été rempli, puisque mon rapport législatif s'attaque à la racine du problème en fixant des objectifs plus stricts en matière de réduction des déchets pour les emballages plastiques. Malheureusement, toutes les ambitions votées en commission n'ont pas été retenues aujourd'hui, à savoir les mesures de prévention visant à réduire la production d'emballages qui ne cesse d'augmenter.

 

Olivier Chastel
> Il est nécessaire d’adapter la TVA à l’ère numérique, mais nous devons également donner aux entreprises et aux autorités fiscales une plus grande flexibilité pour se conformer à ces nouvelles exigences. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons améliorer le fonctionnement du marché intérieur et mieux lutter contre la fraude à la TVA, laquelle ces dernières années a entraîné une perte de 93 milliards d'euros pour les budgets des pays de l'UE ».

 

Emma Wiesner
> [Mise en place d'un cadre de certification solide pour les absorptions de CO2 garantit que les absorptions de carbone sont appliquées de manière responsable et donc utilisées efficacement dans toute l'UE pour enrayer le dérèglement climatique] Aujourd'hui, nous faisons un grand pas vers une Europe climatiquement neutre. Avec cette proposition, nous prenons les premières mesures pour augmenter considérablement les puits de carbone artificiels et pour lancer l'agriculture du carbone en Europe.

 

Karin Karlsbro
> Je suis très fière que le Parlement européen soit sur le point de ratifier l'accord de libre-échange le plus moderne jamais conclu en termes de protection environnementale. Je me réjouis qu'il soit également fort en matière d'égalité entre les femmes et les hommes. En période d'incertitude, nous devons rester proches de nos alliés, et cet accord renforcera notre lien déjà très fort avec la Nouvelle-Zélande »

 

Ulrike Müller
> [Nouvelle-Zélande] Les négociateurs des deux parties ont fait un excellent travail et ont conclu un accord de libre-échange très ambitieux, notamment en ce qui concerne les aspects de durabilité et les valeurs communes. Selon moi, l'accord met en évidence l'importance croissante de notre commerce et du climat. Je salue également le chapitre sur le commerce et la coopération économique avec les Māori. Il est important pour l'UE de conclure des accords commerciaux avec des partenaires de la région Asie-Pacifique qui partagent les mêmes idées.

 

Erik Poulsen
> L’UE doit accélérer la production de technologies propres telles que les éoliennes, l’efficacité énergétique et les technologies biosourcées pour renforcer la compétitivité de la fabrication de technologies à émissions nettes nulles dans l’UE. Pour réussir, nous avons besoin d'un cadre ambitieux avec des processus d'autorisation clairs, prévisibles et plus rapides tout en garantissant le respect des normes environnementales ».

 

● Allemagne
♦ Gouvernement
Christian Lindner (ministre des Finances)
> Le degré d'efficacité des dépenses publiques n'a pas encore atteint un niveau tel qu'il y aurait des problèmes structurels de recettes. Au contraire, des changements structurels dans les dépenses sont à mon avis inévitables. Nous avons besoin d'une consolidation supplémentaire considérable.

> En ce qui concerne les tendances concernant la situation d'urgence, le frein à l'endettement et la violation de la Constitution, il faut sans doute dire une chose : le budget supplémentaire ne justifie pas un euro de nouvelle dette, il ne fait que créer une base constitutionnelle pour l'argent qui a déjà été dépensé, entre autres, pour le frein aux prix de l'électricité.

> Nous tirons les conséquences de la clarté juridique nouvellement créée par la Cour constitutionnelle fédérale. Le gouvernement fédéral présentera un budget supplémentaire pour 2023 qui nous permettra de garantir constitutionnellement les dépenses effectuées cette année.
Avec ce supplément, le gouvernement fédéral proposera également au Bundestag une décision pour la constatation d'une situation d'urgence exceptionnelle pour l'année 2023. Aucune nouvelle dette ne sera contractée, il s'agit simplement de donner une base juridique sûre aux fonds déjà écoulés pour faire face à la crise.

> > Liberté - c'est pour elle que les habitants de l’Ukraine sont descendus dans la rue il y a dix ans. Des centaines de milliers devaient suivre. Leur courage et les sacrifices que beaucoup ont dû consentir pour le désir d'une Ukraine démocratique ne doivent être ni oubliés ni vains.

 

● Belgique
♦ Les Engagés
Maxime Prévot (président)
> Consterné par les actes antisémites de profanation à Marcinelle. Le respect envers les lieux sacrés est fondamental. Nous devons tous œuvrer pour le vivre ensemble et ne pas importer des tensions du Moyen-Orient. Soutien aux familles et à la communauté juive de Belgique.

 

Catherine Fonck (députée)
> Y a des Ministres qui écrivent des bouquins pour dire que tout va bien (ou presque). Puis il y a le montant de la dette publique. Et l’absence encore et toujours de réforme des pensions et de l’emploi, et de réforme fiscale. Les chiffres ne mentent pas.

> Alerte internationale suite à une flambée de pneumonies chez les enfants dans plusieurs régions de Chine, entraînant hospitalisations et fermeture d’écoles. Nouveau germe, pathogènes déjà connus? La vigilance s’impose! Et la concrétisation des leçons de la covid19 comme la ventilation!

> L’immunité diplomatique ne peut pas être une excuse pour ne pas respecter le droit belge et les droits des travailleurs! Or c’est aujourd’hui le cas en Belgique dans des missions diplomatiques étrangères. Méconnu mais réel. Vote à la Chambre d’une résolution pour faire cesser ces pratiques!

 

Geroges Dallemagne (député)
> 52.370€/habitant. C’est la dette publique. La pire de l’UE. Nos enfants payeront le prix fort de cette irresponsabilité. Certains au gvt prétendent promouvoir le développement durable. Mais demain il sera impossible de payer l’éducation, la santé, les énergies renouvelables.

> Nous étions 26 élus à visionner au Sénat le film sur le massacre commis par le Hamas le 7 octobre. Barbarie des actes, jouissance des assaillants, perversité de la décapitation de cadavres. Document essentiel pour comprendre la gravité de ce crime contre l’humanité.

> C’était il y a dix ans jour pour jour [21 novembre]. La jeunesse ukrainienne se levait pour affirmer son désir d’Europe et de liberté. La Russie de Poutine lui fait payer cruellement cette insolence. L’avenir de l’Ukraine c’est aussi le nôtre. L’oublier serait tragique.

 

♦ DéFI
François de Smet (président)
> Les images du Hamas, 46 minutes d'horreur pure. J'ai choisi d'assister à la diffusion des images des attaques du Hamas prises le 7 octobre dernier, ce jeudi au Sénat et une trentaine de collègues. Il est regrettable, au passage, qu'il ait fallu que ce soit un groupe politique, le MR, qui mette à disposition une salle.
En n'organisant pas elle-même cette projection, la Chambre et sa Conférence des présidents se sont mis du mauvais côté de l'Histoire.
Nous sortîmes toutes et tous de cette projection profondément émus et touchés, et j'éprouve le besoin de mettre des mots sur cette émotion.
En préambule : nous savons pertinemment d'où viennent les images que l'on nous montre (bodycams du Hamas, réseaux sociaux du Hamas, smartphones des victimes, images de sécurité). Nous savons que c'est Israël qui les monte, et qui nous les montre. Nous avons suffisamment d'informations et d'expérience sur les buts et les intentions des uns et des autres, et donc pour avoir la distance et l'esprit critique nécessaire.
Il est possible de voir ces images sans oublier les victimes palestiniennes des bombardements. Il est possible de voir ces images tout en trouvant que la réaction d'Israël est disproportionnée en termes de pertes civiles, et en condamnant les crimes de guerre de tous côtés. Il est surtout possible de voir ces images tout en soutenant la population palestinienne privée de son droit à l'autodétermination depuis trop longtemps, tout en ayant conscience des ravages de la colonisation illégale en Cisjordanie, en ce compris les exactions commises en ce moment, et tout en restant convaincu que seule une solution à deux Etats peut permettre d'apporter la paix. Et la plaignant de tout cœur la Palestine d'être prise en otage, à Gaza, par une organisation terroriste et islamiste.
Tout en sachant cela, voir ces images est nécessaire pour comprendre la spécificité, l'horrible spécificité des massacres du 7 octobre. Cela ne ressemble même pas à des scènes de guerre. Cela ne ressemble qu'à des pogroms. J'ai vu des images dont je n'ai vu d'équivalence qu'au Rwanda ou dans les archives de la Seconde guerre mondiale. J'ai vu des exécutions ciblées de civils, en ce compris de familles. J'ai vu des hommes ivres du pouvoir offertes par des armes automatiques jouir de la terreur qu'ils infligent. J'ai vu la peur des victimes, de ces parents tentant de protéger leurs enfants. J'ai vu des innocents fauchés par une barbarie fanatisée, mais surtout calculée. J'ai vu la volonté de faire souffrir à une échelle d'envergure industrielle.
Mais le pire, c'est d'avoir vu la jubilation. Celle de cet homme appelant ses parents pour leur annoncer, avec une joie glaçante, avoir «tué dix Juifs». Celle de cette foule qui accueille tantôt des otages, tantôt des corps de victimes, en crachant, battant, lynchant et en louant le nom de Dieu. Ces hommages à Dieu, surtout, à chaque instant, à chaque exécution.
Je ne sais pas si Dieu existe, mais si c'est le cas, il ne peut vouloir ça pour ses enfants et il doit maudire ceux qui invoquent son nom pour justifier leurs crimes.
Oui, il y a un mouvement de résistance en Palestine, pleinement légitime. Mais le Hamas, ce n'est pas cela. C'est un mouvement terroriste islamiste qui baigne dans une culture de la mort. Celle de ses ennemis, et celle de ses propres soldats. C'est un mouvement qui véhicule une image dévoyée de l'Islam, comme Daech. Qui a fait main basse sur un mouvement de résistance politique, mais en substituant au drapeau palestinien le drapeau noir du terrorisme.
Cette jubilation, cette barbarie calculée, cette fuite en avant lancées en sachant que c'est un chemin vers la destruction mutuelle, c'est le portrait même du nihilisme absolu. Et c'est ce qu'il y a de plus désespérant. C'est ce qui, je crois, nous a tous affectés, ce jour, dans cette salle du Sénat. Et c'est ce qui explique que, même si on ne doit jamais hiérarchiser les victimes, il est permis de dire que la nature de l'événement du 7 octobre en fait un crime contre l'humanité, parce que c'est l'un de ces jours où l'on perd foi en l'humanité.
Même si elle ne résume pas les 75 ans du conflit israélo-palestinien, cette séquence marque un tournant dont la communauté internationale doit s'emparer pour construire une paix durable. Nous ne pouvons pas, tout simplement, accepter un monde où de telles horreurs sont possibles et où des générations continueront à grandir avec la haine de l'autre au fond de leurs cœurs. Et c'est une cause qui doit dépasser nos frontières. Parce qu'il n'existe aucune frontière qui puisse, de toute façon, arrêter les idées fanatiques permettant que le poids d'une vie humaine s'efface devant la volonté de puissance. Les combattre là-bas, c'est les combattre ici.

> Profanation du cimetière juif de Marcinelle: l'antisémitisme, cette haine si forte qu'elle atteint les morts. Soutien total aux autorités locales pour retrouver les auteurs.

> [Victoire de l’extrême-droite aux Pays-Bas] La droite gouverne les Pays-Bas depuis 2010... L'enseignement du scrutin me paraît plutôt alerter sur ce qui se produit lorsque les libéraux abandonnent le progressisme pour le populisme, par ex sur la question migratoire. Il reste heureusement des libéraux de progrès.

 

Sophie Rohonyi (députée)
> Diffusion des images du 7 octobre: "En tant qu'élue, il était indispensable de pouvoir les visionner. J'en suis sortie complètement bouleversée, dévastée, traumatisée.

> Solidaire avec toutes les femmes victimes de cette terrible guerre. En Israël et à Gaza. (…)
Solidaires avec toutes les femmes victimes et survivantes des guerres et répressions en cours. Plus que jamais! Ce sont pour elles que nous marcherons dimanche dans le cadre de la journée mondiale contre les violences faites aux femmes

> [Opinion: «Dans le pays le plus riche du monde, l’homme le plus pauvre est un enfant]
L’homme le plus pauvre de Belgique est une femme. Une réalité dûe à l’écart salarial et de pension, les discriminations à l’embauche et durant la carrière, les métiers essentiellement féminins peu valorisés, le risque accru de se retrouver seule avec enfants ou confrontée aux violences…
Cette terrible réalité en cache une autre: le citoyen le plus pauvre de Belgique est un enfant! Selon l’UNICEF, la Belgique possède l’un des taux de pauvreté infantile les plus élevés d’Europe. A Bruxelles, 4 enfants sur 10 grandissent dans la pauvreté, 1 sur 4 en Wallonie et 1 sur 10 en Flandre.
Concrètement, ces enfants sont quotidiennement confrontés à la déprivation matérielle: privés de livres pour apprendre, d’espaces calmes pour se reposer ou étudier, d’espaces de jeux pour s’aérer,… mais aussi de logement chauffé, de repas chaud et équilibré, de médicaments, de chaussures à la bonne pointure…
Une situation aggravée par la crise sanitaire, la crise énergétique, la guerre en Ukraine, l’inflation… En 2023, le budget nourriture minimum mensuel pour une famille avec enfants âgés de 4 à 11 ans est passé à 718 euros!
Comment subvenir aux besoins de ses enfants avec un salaire net de moins de 2000 euros, a fortiori quand on est parent solo, si l’on doit y ajouter le loyer, les factures d’énergie, les frais scolaires, les dettes…?
La pauvreté des parents engendre donc celle de leurs enfants, augmentant sensiblement le risque d’exposition aux violences intrafamiliales, à l’exploitation sexuelle, à la mendicité, à la dépression, à l’obésité, à l’échec scolaire… quand ils ne sont pas arrachés à leurs parents.
En effet, impuissants malgré leurs sacrifices, malgré leurs efforts pour jongler entre plusieurs boulots, quitte à totalement s’oublier, de plus en plus de parents sont confrontés au «paradoxe du frigo»: il doit être vide pour obtenir une aide du CPAS, mais rempli lors d’une visite de l’aide à la jeunesse.
Certains enfants sont alors placés, non pas parce que leurs parents ont été violents à leur égard, mais parce que la société ne les a pas protégés d’une précarité qui les prive de leurs droits fondamentaux.
Chaque fin d’année, l’émission Viva For Life souligne l’émoi que suscite la pauvreté des enfants auprès de la population. A cette occasion, les autorités n’hésitent pas à participer aux dons. Une attitude indécente quand on sait que ce sont ces mêmes autorités qui, au mieux n’agissent pas contre la pauvreté, au pire l’aggravent. Certains y vont ainsi l’occasion de se déresponsabiliser, tout en redorant son blason.
Il n’en reste pas moins que Viva For Life permet de sensibiliser l’opinion publique à une injustice qui déchire le cœur: chaque année, les enfants touchés par la pauvreté nous font part de leur rêve: un bain chaud, un repas chaud, un plumier, aller au cinéma, partir en classe de mer…
Au lieu de vivre une période d’innocence et d’insouciance, au lieu de rêver de devenir astronautes ou vétérinaires, ces enfants rêvent… de vivre.
Une réalité d’autant plus insupportable qu’elle s’observe dans le pays le plus riche du monde, si l’on en croit le Global Wealth Report de Crédit Suisse.
La Vivaldi [coalition gouvernementale] s’est cassée les dents sur sa réforme fiscale. Cette dernière reste pourtant indispensable pour soutenir les bas et moyens revenus qui n’ont pas d’épargne à investir dans un bon d’Etat.
Chaque jour, des familles pauvres se précarisent, des familles de classe moyenne tombent dans la précarité, étranglées par ces factures qui s’affolent.
Est-ce pourtant si difficile de dépasser les clivages partisans pour s’accorder sur le relèvement de la quotité exemptée d’impôt au seuil de pauvreté et sur l’augmentation de la progressivité de l’impôt, pour éviter que ceux qui sortent à peine la tête hors de l’eau ne se retrouvent noyés par trop d’impôts?
Est-ce si difficile de concrétiser la gratuité scolaire, principe consacré à l’article 24 de notre Constitution, quand on sait que l’enseignement est le troisième poste d’affectation de nos impôts après les pensions et les soins de santé?
Une gratuité scolaire qui concerne tous les frais scolaires et tous les élèves, pas celle qui vient d’entrer en vigueur en Fédération Wallonie-Bruxelles et qui exclut les élèves de la troisième à la sixième primaire, ainsi que les manuels scolaires, la surveillance du temps de midi, la garderie, la piscine, les activités culturelles…
Est-ce si difficile de ne plus abandonner les familles monoparentales à leur sort en développant une vraie politique d’accueil de la petite enfance, en mettant en place des congés d’articulation vie privée/vie professionnelle…?
Il y a un mois, la Chambre des représentants adoptait une loi prévoyant l’adoption obligatoire d’un plan fédéral de lutte contre la pauvreté dans les 12 mois de son installation.
Nous savons tous toutefois que le poids des extrêmes et l’organisation des élections communales en octobre 2024 rendront la formation d’un gouvernement fédéral de plein exercice extrêmement difficile et longue.
Or, dans notre lutte contre la pauvreté, qui devrait être une priorité politique de tous les instants, et non uniquement durant les élections, chaque minute compte. Nous ne pouvons pas dire aux enfants que nous agirons pour eux quand ils seront adolescents!
J’entends déjà les politiques les plus conservateurs grincer des dents: «Oui, mais ça coûte cher!»
Je leur réponds: Quand on parle de l’avenir et même de la survie physique, mentale et sociale des adultes de demain, il ne devrait pas y avoir de mais!
Nous devrions tous avoir le réflexe de voir la lutte contre la pauvreté des enfants, ces êtres vulnérables que nous devons protéger, comme un investissement dans le capital humain et dans notre société!
Ne pas investir dans ce capital revient à condamner deux millions de nos concitoyens pour l’avenir.
Compromettre leur droit à la santé, à la sécurité et à l’épanouissement aujourd’hui, c’est les priver de toute perspective d’avenir demain.

 

● Italie
♦ Azione
Carlo Calenda (secrétaire général)
> Une partie de notre société pense que l'Occident est la source de tous les maux. Une «haine de soi» qui ne nous permet pas de reconnaître la valeur de nos acquis, la nécessité de les défendre et de les faire progresser. Nous prenons beaucoup pour acquis et risquons ainsi de tout perdre.

> La violence à l'égard des femmes n'est pas une violence comme les autres, car elle a des causes sociales et culturelles spécifiques et clairement identifiables. En Italie et dans l'Union européenne, les femmes sont encore les «filles d'un Dieu inférieur» et, bien que des pas de géant aient été accomplis au cours des cinquante dernières années, les données socio-économiques montrent que le chemin vers la pleine émancipation est encore long.

La plus grande révolution de l'histoire de l'humanité - la moitié du monde est confrontée pour la première fois à une liberté totale et acquiert un partage du pouvoir - donne lieu à de violentes contre-révolutions. Les féminicides le sont aussi.

Si, en Occident, la révolution - née grâce à la forme que les démocraties libérales se sont données - se poursuit dans de nombreux pays islamiques, elle est durement réprimée et étouffée : de l'Iran à l'Arabie saoudite, de Gaza à de nombreux pays d'Afrique subsaharienne. Aujourd'hui, nous serons également dans la rue pour les femmes de ces pays.

L'Occident n'est pas l'ennemi de la cause féministe, mais le lieu où ses revendications peuvent continuer à produire des changements.

Le travail commun pour achever cette révolution sera d'autant plus rapide que la lutte pour les droits des femmes ne deviendra pas un chapitre de plus dans un agenda sectaire et partisan. C'est l'effort que nous devons tous faire : élargir la prise de conscience, ne pas instrumentaliser l'urgence.

Pour cela, à Azione nous battrons. Pour cela, nous serons sur toutes les places qui correspondent à ce message.

> Nous savons quels modèles de société nous combattons aussi et surtout contre la discrimination à l'égard des femmes. Ceux appliqués à Gaza, en Iran, en Afghanistan et en Arabie Saoudite.

 

♦ Italia Viva
Matteo Renzi (président)
> Aujourd'hui, plus que jamais, élevons nos voix contre les violences faites aux femmes. A commencer par les femmes violées en Israël par les terroristes du Hamas, les femmes combattant en Iran, les femmes privées de liberté en Afghanistan. Sur les tragédies de ces jours, j'ai demandé la parole mercredi dernier au Sénat car sur ces questions, les hommes aussi, et surtout, doivent faire entendre leur voix.

> J'ai eu une séance de questions avec la présidente du Conseil, Meloni. Je lui ai fait remarquer que depuis qu'elle est première ministre, le prix du pain, des transports, de l'essence, du riz et des fruits a augmenté. Et je lui ai fait remarquer son incohérence sur l'euro, les forages, la justice, le PNRR. La Première ministre a menti sur l'euro, puis n'a pas pu répondre sur le fond et s'est concentrée sur le spread et l'Arabie Saoudite. Je lui ai répondu qu'elle jouait à Cendrillon mais que son équipe n'était pas à la hauteur et que la situation des Italiens était pire qu'il y a un an. C'est dommage que Meloni continue à faire des rassemblements d'opposition et ne jamais réponde sur le fond. Mais la réalité est sur le point de lui présenter la facture.

 

Autres pays

● Canada
♦ Gouvernement
Justin Trudeau (Premier ministre)
> [Déclaration à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes]
Aujourd’hui, en cette Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, nous réfléchissons au devoir collectif que nous avons de mettre fin à la violence fondée sur le sexe et nous renouvelons notre engagement à soutenir les survivantes, leurs familles et les infatigables groupes de défense.
La violence fondée sur le sexe est un enjeu grave qui touche les femmes, les filles et les personnes de diverses identités de genre partout au Canada. Le risque d’en être la cible est encore plus grand pour les femmes et les filles autochtones, les femmes racisées, les femmes qui vivent dans des régions rurales ou éloignées, les personnes des communautés 2ELGBTQI+ ainsi que les femmes en situation de handicap. Le Canada devrait être un endroit sûr et inclusif pour toutes et tous. C’est pourquoi nous travaillons en collaboration avec nos partenaires pour briser le cycle de la violence fondée sur le sexe.
Il y a un an, nous avons lancé le Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe, qui établit un cadre pour bâtir un Canada exempt de violence fondée sur le sexe et soutenir les victimes, les survivantes et leurs familles. Nous avons déjà annoncé des ententes bilatérales avec le Manitoba, la Saskatchewan, l’Île-du-Prince-Édouard, le Nunavut, le Yukon, l’Alberta, les Territoires du Nord-Ouest et l’Ontario et, hier, nous avons signé une entente avec le Québec. Ainsi, des mesures de soutien seront facilement accessibles d’un bout à l’autre du pays. La ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse, Marci Ien, poursuit quant à elle son travail avec le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux et territoriaux ainsi que leurs partenaires afin d’établir d’autres ententes de la sorte, de mettre en œuvre le Plan d’action national et de réaffirmer notre engagement à éliminer la violence fondée sur le sexe. Par l’intermédiaire de la campagne «Ce n’est pas juste», nous sensibilisons également la population aux différentes formes de violence fondée sur le sexe afin de changer les préjugés, d’accroître la connaissance et de rompre le cercle vicieux.
Nous continuons de donner suite aux 231 appels à la justice contenus dans le rapport final de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Lancée en juin 2021, la Voie fédérale concernant les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones disparues et assassinées présente les engagements pris par le gouvernement du Canada pour s’attaquer aux causes profondes de la violence à l’égard des femmes, des filles et des personnes 2ELGBTQI+ autochtones. Nous avons déjà réalisé des investissements importants dans le logement et les infrastructures, les refuges et les espaces sûrs, l’emploi, la justice, l’éducation et le soutien en matière de santé mentale et de mieux-être. Nous poursuivrons nos efforts jusqu’à ce que chaque personne au Canada, quel que soit son genre, son expression de genre ou son genre perçu, se sente respectée et en sécurité.
Sur la scène internationale, nous travaillons avec nos partenaires, en particulier les organisations de défense des droits des femmes, à l’édification d’un monde exempt de violence fondée sur le sexe et à l’atteinte de l’égalité des sexes, comme le prévoit le Programme de développement durable à l’horizon 2030. De plus, le Canada dirige la résolution du Conseil des droits de l’homme sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles. Adoptée plus tôt cette année, cette résolution contribue à prévenir et à éliminer la violence à l’égard des femmes et des filles placées en détention dans le système de justice pénale.
Aujourd’hui, alors que nous entamons les 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le sexe, j’invite tout le monde à se joindre à la conversation sur les médias sociaux en utilisant le mot-clic #16Jours pour dénoncer la violence fondée sur le sexe. Notre travail est loin d’être terminé. Ensemble, continuons de bâtir un Canada où chacun peut se sentir protégé et en sécurité et être à l’abri de la violence fondée sur le sexe, aujourd’hui et à l’avenir.
> [Déclaration à l’occasion du Jour commémoratif de l’Holodomor]
Nous nous joignons aux communautés ukrainiennes au Canada et partout dans le monde pour souligner les 90 années écoulées depuis l’Holodomor et rendre hommage aux millions de victimes innocentes qui ont souffert ou perdu la vie.
En 1932 et 1933, le régime soviétique de Joseph Staline a orchestré une famine délibérée dans toute l’Ukraine. L’Holodomor – «l’extermination par la faim» – est un génocide pendant lequel des millions d’Ukrainiens innocents, dont des enfants, ont été affamés. Le régime soviétique a aussi arrêté, déporté et exécuté des Ukrainiens. Staline a perpétré l’Holodomor dans le but d’annihiler la volonté des Ukrainiens, d’effacer leur identité et de détruire leurs aspirations à l’égard d’une Ukraine libre et indépendante.
Face à cette oppression violente et systémique, le peuple ukrainien est resté résilient. Une soixantaine d’années plus tard, en 1991, l’Ukraine a déclaré son indépendance en tant que nation libre et souveraine. Le Canada a été le premier pays occidental à reconnaître l’Ukraine et, à ce jour, nous demeurons des partenaires et des amis indéfectibles.
Le régime soviétique a tenté de cacher les faits entourant l’Holodomor, et la Russie nie encore tout génocide. Aujourd’hui, l’Ukraine continue de se défendre contre la guerre d’agression brutale de la Russie, et les Ukrainiens nous montrent une fois de plus leur détermination inébranlable. L’Ukraine restera libre; l’Ukraine restera indépendante; et le Canada continuera de soutenir l’Ukraine aussi longtemps qu’il le faudra.
En ce Jour commémoratif de l’Holodomor, j’encourage les Canadiens à en apprendre davantage sur ce chapitre sombre de l’histoire et à rendre hommage aux millions de vies innocentes perdues. Le Canada restera solidaire de l’Ukraine pendant qu’elle défend son territoire et nos valeurs communes, et nous continuerons de bâtir un monde meilleur pour tous.
Vichna yim pamyat.

> De concert avec les provinces et les territoires, nous aidons les gens à passer du mazout à une thermopompe électrique qui sont meilleures pour votre portefeuille et l’environnement.

> Le Sommet Canada-UE a été bien rempli. Nous avons parlé d’économies propres, de climat, de bons emplois et plus. Nous avons conclu en sachant que nous poursuivrons notre collaboration, pour le bien des Canadiens et des Européens.
Pour ce faire, nous resserrerons notre partenariat à l’égard du climat et de la protection environnementale, nous coopérerons au Défi mondial sur la tarification du carbone, nous appuierons l’innovation et la recherche avec Horizon Europe, et plus.

> Notre gouvernement a présenté l’Énoncé économique de l’automne. L’Énoncé prévoit plus de soutien pour les projets d’habitation abordable et les Canadiens qui peinent à faire leurs paiements hypothécaires, nous sévissons contre les locations à court terme, et plus encore.

> [Déclaration concernant l’accord sur la libération d’otages détenus par le Hamas et l’observation d’une pause humanitaire prolongée à Gaza]
L’accord sur la libération d’otages et l’observation d’une pause humanitaire prolongée à Gaza constitue un progrès. Des milliers de familles ont été dévastées par les attaques terroristes du 7 octobre, et beaucoup d’entre elles pourront maintenant être réunies avec leurs proches. Je remercie les partenaires du Canada au sein de la communauté internationale, notamment les États-Unis, le Qatar et l’Égypte, pour les efforts qu’ils ont déployés afin de faciliter la négociation de cet accord. Nous attendons sa mise en œuvre avec intérêt, et nous appelons toutes les parties à en respecter les dispositions. Nous continuons également à demander la libération immédiate de tous les otages.
L’accès rapide, soutenu et sans entraves de l’aide humanitaire demeure une nécessité cruciale. Il reste encore énormément de travail à faire pour remédier à la situation humanitaire désastreuse et répondre aux besoins urgents des innocents civils palestiniens à Gaza. Il faut que les civils puissent obtenir rapidement l’aide vitale dont ils ont besoin, notamment de la nourriture, de l’eau, du carburant et des fournitures médicales d’urgence. Le Canada s’est déjà engagé à verser un financement de 60 millions de dollars à des partenaires de confiance pour l’aide humanitaire, et nous sommes prêts à aider encore davantage.
Le Canada continuera de travailler avec ses partenaires de la région pour veiller à ce que les Canadiens, les résidents permanents du Canada et les membres admissibles de leur famille qui sont à Gaza puissent en sortir. Nous appelons toutes les parties à aider les Canadiens et les autres ressortissants étrangers à quitter Gaza.
Nous devons tout mettre en œuvre afin d’éviter de nouvelles pertes de vies civiles innocentes et de progresser vers une paix durable dans la région. Le Canada déplore les pertes de vies israéliennes et palestiniennes à la suite des attaques du 7 octobre. Nous resterons solidaires des peuples israélien et palestinien dans leur droit à vivre en paix, en sécurité, dans la dignité et sans crainte. Nous continuerons à préconiser une solution à deux États, où un État palestinien pacifique, prospère et sûr pourra s’épanouir aux côtés d’un État d’Israël pacifique, prospère et sûr. »
> [Déclaration à l’occasion de la Journée nationale de l’habitation]
Un logement est un lieu de refuge et de sécurité. Il nous relie à la communauté et nous donne la stabilité nécessaire pour grandir. Aujourd’hui, à l’occasion de la Journée nationale de l’habitation, nous renouvelons notre engagement à assurer l’accès de tous les Canadiens à un logement sûr, abordable et de qualité, où ils pourront élever leur famille, bâtir leur avenir et réaliser leur plein potentiel.
À l’heure actuelle, dans les communautés de tout le pays, il est trop difficile de construire les logements dont nous avons besoin, en particulier des logements abordables. C’est pourquoi nous prenons des mesures importantes pour construire plus de logements, plus rapidement, pour les personnes qui en ont besoin.
Par l’intermédiaire de notre historique Stratégie nationale sur le logement, nous avons déjà soutenu la construction et la réparation de près de 400 000 logements d’un bout à l’autre du Canada. Dans le cadre du Fonds pour accélérer la construction de logements, nous travaillons avec les municipalités pour éliminer les formalités administratives, accroître l’offre de logements et aider les Canadiens – y compris de jeunes familles, des personnes âgées et des nouveaux arrivants – à trouver un chez-soi adéquat, à un prix abordable. Nous allons notamment construire plus de logements pour les étudiants, plus de logements à proximité des transports en commun et plus de logements locatifs. Nous prévoyons ainsi débloquer la construction de plus de 100 000 nouveaux logements dans des villes d’un bout à l’autre du pays.
De plus, nous remettons l’accession à la propriété à la portée de tous et apportons un soutien aux locataires. Plus tôt cette année, nous avons lancé le compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété, qui aide déjà plus de 250 000 Canadiens à épargner pour l’achat de leur première maison. Pour aider à construire les logements locatifs dont nous avons tant besoin, nous avons présenté un projet de loi visant à supprimer la taxe sur les produits et services applicable aux nouvelles constructions locatives, et avons relevé le plafond annuel des Obligations hypothécaires du Canada afin d’aider à construire jusqu’à 30 000 appartements locatifs supplémentaires par an à l’échelle du pays. S’appuyant sur ces mesures, l’Énoncé économique de l’automne de 2023, qui a été déposé hier, présente d’autres mesures pour construire plus de logements, plus rapidement, et pour protéger les locataires, les acheteurs et les propriétaires.
Nous continuons d’éliminer les obstacles au logement pour les groupes vulnérables. À ce jour, près d’un tiers de l’ensemble des fonds alloués dans le cadre de la Stratégie nationale sur le logement ont permis de répondre aux besoins de femmes et d’enfants. Afin d’améliorer l’accessibilité et l’abordabilité des logements pour les peuples autochtones dans tout le pays, nous avons engagé 4,3 milliards de dollars pour soutenir la mise en œuvre de la Stratégie sur le logement des Autochtones en milieux urbain, rural et nordique, en collaboration avec les organisations de logement autochtones et les titulaires de droits autochtones. Nous continuons également à mettre en œuvre les 4 milliards de dollars directement destinés à soutenir le logement des Premières Nations, des Inuits et des Métis, y compris dans les communautés autonomes et les communautés régies par un traité moderne. Jusqu’à présent, ces investissements ont permis de soutenir des centaines de projets dans les communautés autochtones, y compris des projets d’amélioration, de réparation et de construction de logements.
Nous sommes également résolus à combattre l’itinérance à travers le pays. Par le biais de «Vers un chez-soi : la stratégie canadienne de lutte contre l’itinérance», nous finançons des programmes communautaires dans les milieux urbains, autochtones, territoriaux, ruraux et éloignés dans tout le Canada pour fournir des services de logement qui viennent en aide aux personnes les plus vulnérables. Nous fournissons également davantage d’aide fédérale au logement pour les demandeurs d’asile par le biais du Programme d’aide au logement provisoire. Dans le cadre de ce programme, nous collaborons avec les municipalités pour veiller à ce que les demandeurs d’asile et les réfugiés continuent de recevoir l’aide qu’ils méritent.
La promesse du Canada est une promesse d’opportunités – la promesse selon laquelle chaque génération peut travailler fort et atteindre des sommets encore plus élevés que la précédente. L’une des façons dont nous contribuons à tenir cette promesse est d’accélérer la construction de logements abordables, de manière à ce que chaque Canadien ait un chez-soi. Mises ensemble, nos mesures contribuent à éliminer les obstacles, à réduire les coûts et à accélérer la construction de logements dans tout le pays. En cette #JournéeNationaleHabitation, nous reconnaissons les progrès réalisés jusqu’à présent et le travail qui reste à faire. Nous continuerons à travailler avec tous les ordres de gouvernement en vue de construire plus de logements abordables pour les Canadiens et de soutenir un Canada plus prospère, où chacun a une chance réelle et équitable de réussir. »

> Plus de 380 000 enfants ont reçu des soins dentaires grâce à notre Prestation dentaire canadienne. Ils ont maintenant un sourire plus éclatant et une meilleure santé. Et on va continuer d’aider plus d'enfants à obtenir les soins dentaires nécessaires.

> On a réduit les frais de garde d’au moins 50 % au Canada. Ils sont maintenant de 10 $ par jour dans près de la moitié des provinces et territoires, 3 ans plus tôt que prévu. On va continuer de donner aux enfants le meilleur départ possible dans la vie.

> La transphobie est inacceptable. Aujourd’hui, nous nous souvenons de ceux qui ont perdu la vie à cause de cette haine, et nous renouvelons notre engagement à faire en sorte que chacun puisse être qui il est – ouvertement et fièrement, sans crainte.

 

● Etats-Unis
♦ Gouvernement
Joe Biden (président-des Etats-Unis)
> Déclaration à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des  femmes]
Aujourd'hui, à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et du début des 16 journées d'action contre la violence sexiste, nous nous associons aux nations du monde entier pour reconnaître la résilience des survivantes et les défenseurs de l'édification d'un avenir où les femmes et les filles pourront vivre à l'abri de la violence, de la peur et des abus. Et ensemble, nous nous engageons de nouveau à prévenir et à réagir à cette odieuse violation des droits de l'homme - où qu'elle se produise et chaque fois qu'elle se produit.
Mettre fin à la violence contre les femmes a été la cause de ma vie. Au Sénat des États-Unis, avec l'aide de défenseurs courageux et engagés, j'ai écrit la première loi sur la violence contre les femmes et j'ai passé les décennies suivantes à travailler à étendre la protection des survivants. Et en tant que Président, j'ai été fier non seulement de réautoriser cette loi historique, mais aussi de la renforcer, y compris l'augmentation des services et le soutien aux survivants des communautés mal desservies et marginalisées.
Mais malgré tous nos progrès, le fléau de la violence sexiste continue d'infliger trop de souffrances et d'injustices. On estime qu'une femme sur trois dans le monde connaîtra des violences physiques, des viols ou des harcèlements à un moment ou à un autre de sa vie. C'est un outrage. Partout dans le monde, en particulier dans les zones de conflit, d'innombrables femmes et filles souffrent de la part d'auteurs de violences sexistes et utilisent le viol comme arme de guerre. Et trop souvent, les femmes et les filles des communautés historiquement marginalisées - y compris les personnes de couleur, les personnes handicapées et les personnes qui s'identifient comme LGBTQI - sont touchées de manière disproportionnée.
C'est pourquoi mon gouvernement s'est montré sans relâche pour mettre fin au fléau de la violence sexiste, ici au Canada et dans le monde entier. En mai, nous avons publié le tout premier Plan national pour mettre fin à la violence sexiste, qui a mis en place une approche gouvernementale pour promouvoir la prévention et doter les survivants des ressources qu'ils méritent, de l'accès aux soins de santé physique et mentale, à la réalisation de la sécurité économique. En juillet, j'ai signé un décret qui transforme fondamentalement la manière dont l'armée traite les affaires d'agression sexuelle et de violence familiale, y compris le transfert des principales autorités de décision des commandants vers des procureurs spécialisés et indépendants. Et il y a près d’un an aujourd’hui, j’ai signé un mémorandum présidentiel pour renforcer l’exercice par notre gouvernement des outils financiers, diplomatiques et juridiques contre la violence sexuelle liée aux conflits – ce qui a conduit à la toute première sanction imposée résultant d’un accent spécifique sur la violence sexuelle liée au conflit.
Nous savons que notre travail est loin d'être fait. Et nous savons ce qui est en jeu : quand et où les femmes et les filles sont menacées, il en va de même pour la paix et la stabilité. C'est pourquoi aujourd'hui - et tous les jours - les États-Unis se tiennent aux côtés des survivants de la violence sexiste. Et avec nos partenaires, nous continuerons à travailler sans relâche pour un avenir auquel les survivants sont convaincus, les délinquants sont tenus responsables et la violence à l'égard des femmes et des filles n'est plus tolérée.

> [Libération des otages enlevés et détenus par les terroristes du Hamas]

Hier, les familles de toute l'Amérique se sont réunies avec leurs proches pour Thanksgiving. Nous avons beaucoup à remercier pour l'Amérique : la nourriture sur nos tables, la famille et les êtres chers dans nos maisons, et les nombreuses bénédictions qui viennent de vivre dans la plus grande nation de la planète. Et aujourd'hui, nous pouvons également être reconnaissants envers des familles qui sont réunies avec des proches qui sont retenus en otage depuis près de 50 jours.
Dans le cadre d'un accord conclu par une diplomatie massive des États-Unis, y compris de nombreux appels que j'ai passés du Bureau ovale à des dirigeants dans toute la région, les combats à Gaza vont cesser pendant quatre jours.
Cet accord est également structuré de manière à permettre la libération d'une pause de plus de 50 otages. C'est notre objectif.
Ce n'est qu'un début, mais, jusqu'à présent, il s'est bien passé. Au début de ce matin, 13 otages israéliens ont été libérés, dont une femme âgée - une grand-mère - et des mères avec leurs jeunes enfants, dont certains ont moins de six ans. Par ailleurs, plusieurs ressortissants thaïlandais et nationaux qui ont également été enlevés par le Hamas le 7 eut été libérés. Tous ces otages ont traversé une terrible épreuve, et c'est le début d'un long voyage de guérison pour eux. Les ours en peluche qui attendent de saluer ces enfants à l'hôpital sont un dur rappel du traumatisme subi par ces enfants et à un très jeune âge.
Depuis le moment où le Hamas a enlevé ces personnes, moi-même, avec mon équipe, j'ai travaillé 24 heures sur 24 pour obtenir leur libération. Nous avons vu les premiers résultats de cet effort avec la libération de deux otages américains à la fin du mois d'octobre, suivie de la libération de deux otages israéliens. J'ai toujours insisté pour qu'il y ait eu une pause dans les combats pour deux raisons : accélérer et étendre l'aide humanitaire qui se rend à Gaza et, deuxièmement, faciliter la libération des otages. Et au cours des dernières semaines, j’ai parlé à plusieurs reprises avec l’Émir du Qatar, le président Sissi d’Égypte, et le Premier ministre Netanyahou d’Israël pour aider à obtenir cet accord. Et je tiens à remercier les trois dirigeants pour leur partenariat personnel pour ce faire.
J'ai de nouveau parlé avec l'Émir et le Président El-Sissi et le Premier Ministre Netanyahou pour confirmer les éléments de l'engagement. Comme je l’ai dit, la première libération est le début d’un processus. Nous espérons que davantage d'otages seront libérés demain et plus après jour. Au cours des prochains jours, nous nous attendons à ce que des dizaines d'otages soient rendus à leur famille.
Nous nous souvenons également de tous ceux qui sont encore détenus et renouvelons notre engagement à œuvrer pour leur libération. Deux femmes américaines et un enfant de quatre ans, Abigail, qui reste parmi les disparus.
Nous ne nous arrêterons pas non plus tant que nous n'aurons pas ces otages ramenés chez nous et nous n'aurons pas reçu de réponse sur le lieu où ils se trouvent.
Je reste en contact personnel avec les dirigeants du Qatar, de l'Égypte et d'Israël pour m'assurer que cela reste sur la bonne voie et que tous les aspects de l'accord sont mis en œuvre.
Cette pause prolongée dans les combats offre une occasion cruciale de fournir des aliments, des médicaments, de l'eau et du carburant dont nous avons tant besoin aux civils de Gaza, et nous ne gaspillons pas une seule minute.
Depuis mon voyage en Israël le mois dernier, je me suis attaché à accélérer l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza en coordination avec les Nations unies et la Croix-Rouge.
Dès le début, nous avons mis en place des mécanismes pour empêcher le Hamas de détourner ces approvisionnements, et nous poursuivons cet effort pour faire en sorte que l'aide parvienne aux personnes qui en ont besoin.
Plus de 200 camions sont arrivés au point de passage en Égypte à Gaza aujourd'hui. Ces camions transportent de la nourriture et des médicaments, ainsi que du carburant et du gaz de cuisine. Le carburant sera utilisé non seulement pour alimenter les camions qui fournissent ces fournitures vitales, mais aussi pour la dessalement, pour les puits d'eau, pour les hôpitaux et pour les boulangeries.
Et des centaines d'autres camions sont également en position, prêts à entrer à Gaza dans les jours à venir pour soutenir les Palestiniens innocents qui souffrent grandement à cause de cette guerre que le Hamas a déclenchée. Le Hamas ne s'en soucie pas.
Nous nous tournons également vers l'avenir. Alors que nous nous tournons vers l'avenir, nous devons mettre fin à ce cycle de violence au Moyen-Orient.
Nous devons renouveler notre détermination à rechercher cette solution à deux États où les Israéliens et les Palestiniens pourront un jour vivre côte à côte dans une solution à deux États avec la même liberté et la même dignité.
Deux États pour deux peuples. Et c'est plus important aujourd'hui que jamais.
Le Hamas a lancé cette attaque terroriste parce qu'il ne craignait rien de plus que des Israéliens et des Palestiniens vivant côte à côte en paix.
Continuer sur la voie de la terreur, de la violence, des meurtres et de la guerre, c'est donner au Hamas ce qu'ils cherchent. Et nous ne pouvons pas faire ça.
Donc, continuons d'être reconnaissants pour toutes les familles qui sont désormais réunies et celles qui seront bientôt réunies à nouveau.
Et au cours des prochains jours, je resterai engagé avec les dirigeants dans tout le Moyen-Orient alors que nous travaillions tous ensemble pour construire un avenir meilleur pour la région - un avenir où ce type de violence est impensable; un avenir où tous les enfants de la région - tous les enfants - juifs, musulmans, chrétiens, israéliens, palestiniens, arabes - grandissent en ne connaissant que la paix. C'est ce que nous faisons.
Nous attendons maintenant - ce ne sera qu'une question - je pensais peut-être même dès que je serai là. Mais dans la prochaine heure environ, nous saurons quelle est la deuxième vague de sorties. Et j'espère que c'est - c'est aussi - que nous anticipons.

> [Déclaration suite à l'arrestation de Néstor Isidro Pérez Salas (« El  Nini »)]
Le 22 novembre, les forces de sécurité mexicaines ont capturé Néstor Isidro Pérez Salas (« El Nini »), le chef notoire de l'aile Chapitos du cartel de Sinaloa. Depuis près de trois ans, El Nini est l’un des criminels les plus recherchés du Mexique et des États-Unis, inculpé par les États-Unis pour son rôle dans la perpétration de la violence et du trafic de fentanyl à destination des États-Unis, et nos deux pays sont plus en sécurité avec lui derrière les barreaux et font face à la justice pour ses crimes. Son arrestation fait également suite à l'arrestation et à l'extradition du Mexique vers les États-Unis d'un autre dirigeant des Chapitos, Ovidio Guzman Lopez, au début de cette année.
Ces arrestations témoignent de l'engagement pris par les États-Unis et le Mexique de s'assurer que nos communautés contre la violence sont en lutte contre les cartels et mettent fin au fléau du fentanyl illicite qui fait tant de victimes de familles. Nous continuerons de travailler en tant que partenaires solides pour faire tout ce qui est en notre pouvoir pour tenir les criminels responsables de la mise en danger de la santé et de la sécurité publiques dans nos deux pays. Comme je l'ai dit au président Andrés Manuel Lopez Obrador lorsque nous nous sommes rencontrés à San Francisco le 17 novembre, rien n'est hors de portée lorsque le Mexique et les États-Unis sont unis.
Je tiens à remercier le Président Lépez Obrador et l'armée et les forces spéciales du Mexique d'avoir effectivement capturé El Nini, et à exprimer notre reconnaissance aux hommes et aux femmes courageux des forces de sécurité mexicaines qui ont entrepris cette opération couronnée de succès pour l'appréhender.

> [Proclamation le jour de Thanksgiving,  2023]
Au fur et à mesure que les familles, les êtres chers et les amis de tout le pays se réunissent pour célébrer Thanksgiving, soyons reconnaissants pour toutes les bénédictions de cette nation et de ses possibilités illimitées.
Tout au long de l’histoire de notre pays, cette saison de réflexion et de remerciement vient dans les moments difficiles et les plus difficiles. Avant qu'il y ait un États-Unis d'Amérique, les Pèlerins ont célébré Thanksgiving en l'honneur de leur première récolte réussie et du soutien et de la générosité du peuple Wampanoag qui a rendu cela possible. Au milieu de la bataille féroce pour l'indépendance de notre nation, le général George Washington et ses troupes ont célébré Thanksgiving sur le chemin de Valley Forge. Pendant la guerre civile, le président Abraham Lincoln a proclamé Thanksgiving fête nationale pour honorer les bénédictions de notre pays, alors même qu'il s'est battu pour préserver notre Union.
Cette semaine, les Américains se réuniront avec leurs proches et leurs familles, célébrant l'amour qu'ils partagent et les traditions qu'ils ont construites ensemble. À ceux qui sont aussi ennuyés pendant des périodes difficiles ou en deuil la perte d'un être cher, sachez que nous pensons à vous.
Nous sommes vraiment une bonne nation parce que nous sommes un bon peuple - la Première Dame et je la vois à chaque fois que nous voyageons dans le pays parce que nous rencontrons tant de personnes incroyables qui font les choses les plus extraordinaires. Nous avons rencontré des membres du service, des vétérans et leurs familles, qui ont servi et sacrifié avec abnégation pour notre pays. Nous avons été témoins de la détermination des pompiers, des policiers et des premiers intervenants, qui risquent leur vie chaque jour pour nous protéger. Nous avons vu le meilleur de notre caractère chez les médecins, les infirmières, les scientifiques, les fonctionnaires, les syndicalistes et les enseignants, qui s'assurent que tout le monde est pris en charge et que personne n'est laissé pour compte. Nous avons vu toutes les possibilités que cette nation offre aux mères, aux pères et aux dispensateurs de soins, qui travaillent dur pour construire un avenir digne des plus grands rêves de leurs enfants, et dans les jeunes de tout le pays, qui sont la génération la plus talentueuse, engagée et éduquée de l'histoire.
Nous sommes reconnaissants à notre nation et à l'âme incroyable de l'Amérique. Puissions-nous tous nous rappeler que nous sommes les États-Unis d'Amérique - il n'y a rien de plus que possible si nous le faisons ensemble.
> [Déclaration à l'occasion du soixantième anniversaire de l'assassinat du Président John F.  Kennedy]
Il y a 60 ans, le Président John F. Kennedy a été assassiné, un moment décisif de traumatismes et de pertes profonds qui a choqué l'âme de notre nation. Des millions d'Américains se souviennent encore exactement de l'endroit où nous nous en sommes où cela s'est produit. J'étais à l'université et je venais de quitter la classe, rejoignant d'autres étudiants collés aux nouvelles en silence avec tout le pays.
Les semaines et les mois qui ont suivi ont réveillé une génération. Le président Kennedy avait été un héros de guerre, un sénateur et un homme d'État. Il a fermement mis la boussole de notre nation sur bon nombre des questions les plus importantes du XXe siècle, des droits civils, aux droits de vote, en passant par l’égalité de rémunération pour les femmes. Il mène avec calme la détermination à travers les moments les plus dangereux de la guerre froide. Et à l'aube d'une nouvelle décennie, il nous a appelés à une nouvelle frontière, nous propulsant vers la lune et au-delà. Il a inspiré une nation à considérer le service public comme une vocation.
Comme des millions, j'ai profondément ressenti sa conviction et ses rêves pour l'Amérique. Ses idées rinçaient avec les leçons que j'avais apprises des religieuses à l'école et autour de la table de cuisine de mon père - que nous sommes tous appelés à faire de bonnes œuvres sur cette terre, pour essayer de faire de notre monde une meilleure place au service des autres. Mais ce qui m’a le plus tenu, c’est le courage du président Kennedy, son héros sens du devoir et la capacité de sa famille à absorber les profondes souffrances.
Nous l'avons vu très clairement avec la Première Dame Jacqueline Kennedy, dont la grâce et la résilience tiennent toujours le cœur du peuple américain, comme ils l'ont fait pendant cette période la plus difficile de la vie de sa famille et de notre nation. Son frère, Robert, était l'un de mes plus grands héros politiques, et Teddy était l'un de mes amis les plus proches. Sa fille, Caroline, reste également une amie chère, avec d'innombrables membres de la famille Kennedy que Jill et moi avons eu le privilège de connaître, et à qui nous envoyons notre amour et notre affection en ce jour de commémoration.
Dans la vie et dans la mort, le président Kennedy a changé notre façon de voir nous-mêmes – un pays plein d’espoirs et d’ambitions jeunes, arrangé la force chevronnée d’un peuple qui a surmonté une perte profonde en transformant la douleur en un objectif inépuisable. Il nous a appelés à prendre l'histoire en main, et à ne jamais cesser de nous efforcer de construire une Amérique qui soit à la hauteur de ses idéaux les plus élevés.
Ce jour-là, nous nous souvenons qu'il a vu une nation de lumière, pas d'obscurité, d'honneur, pas de griefs, un endroit où nous ne voulons pas reporter le travail qu'il a commencé et que nous devons tous poursuivre. Nous nous souvenons de la promesse non tenue de sa présidence - non seulement comme une tragédie, mais aussi comme un appel à l'action durable à chacun faire tout ce qui est en notre pouvoir pour notre pays.
Que Dieu continue de bénir le Président John F. Kennedy.

> [Déclaration sur la ratification des accords historiques du syndicat 'UAW avec les trois grands  constructeurs automobiles]
L'UAW a annoncé que leurs membres dévoués de son syndicat qui se sont battus ensemble, se sont levés ensemble et ont voté ensemble pour ratifier leurs contrats records. Ces contrats historiques récompensent les travailleurs de l'automobile qui ont tant sacrifié avec des augmentations de résultats, plus de congés payés, une plus grande sécurité de retraite, et plus de droits et de respect au travail. Je tiens à féliciter l'UAW et chacune de nos trois grandes entreprises automobiles pour leurs négociations de bonne foi afin d'atteindre ce contrat record.
Ces contrats montrent que lorsque les syndicats s'en vont bien, ils élèvent tous les travailleurs. À la suite des accords historiques de l'UAW, nous avons vu Toyota, Honda, Hyundai et Subaru annoncent également des augmentations de salaire significatives. L’UAW se bat avec difficulté pour s’assurer que tous les emplois dans le secteur de l’automobile sont de bons emplois pour la classe moyenne – et je me tiens aux côtés de cette bagarre.

> [Déclaration sur la Journée des transgenres]
Il n'y a pas de place pour la haine en Amérique et personne ne devrait faire l'objet d'une discrimination simplement parce qu'il est lui-même. Aujourd'hui, à l'occasion de la Journée du souvenir des transgenres, nous nous souvenons qu'il y a encore à faire cette promesse, alors que nous pleurons les 26 Américains transgenres dont la vie a été prise cette année. Alors que chacun de ces décès est une tragédie – le véritable nombre de victimes est probablement encore plus élevé, la majorité d’entre eux étant des femmes de couleur.
C'est inacceptable et c'est pourquoi mon gouvernement a pris des mesures pour renforcer les droits et protéger la sécurité des hommes et des Américains LGBTQI. Mon gouvernement a mis fin à l'interdiction faite aux Américains transgenres au service de notre pays et j'ai signé une action exécutive historique pour renforcer la protection des droits civils de tous les Américains LGBTQI. Le Ministère de la sécurité du territoire, avec l'appui du Ministère de la justice et du Ministère de la santé et des services sociaux, a lancé le Partenariat pour la sécurité communautaire LGBTQI qui travaille main dans la main avec les organisations communautaires LGBTQI pour fournir des ressources essentielles en matière de sécurité. Nous ne devons jamais nous taire face à la haine. Alors que nous pleurons la perte d'Américains transgenres prises trop tôt cette année, nous devons également nous engager à nouveau à ne jamais cesser de nous battre tant que tous les Américains ne pourront pas vivre à l'abri de la discrimination.

 

♦ Parti démocrate
Hakeem Jeffries (leader du Parti démocrate à la Chambre des représentants)
> [Crise au Proche-Orient et libération des otages enlevés et détenus par le Hamas] Pour parvenir à une paix juste et durable entre les Israéliens et le peuple palestinien, le Hamas doit être résolument vaincu. Les bases doivent également être jetées pour parvenir à une solution à deux États qui garantisse la sécurité, la dignité et la prospérité aux Israéliens et aux Palestiniens. Sur la voie d'une paix permanente, la libération de dizaines d'otages et la mise en œuvre d'une pause humanitaire à Gaza représentent un important pas en avant. Bien qu'il reste encore beaucoup à faire, je suis reconnaissant au Président Joe Biden et à son administration de faciliter un accord de seuil en ces temps profondément difficiles. Dans les jours et les semaines à venir, nous devons continuer à faire pression de manière agressive pour le retour en toute sécurité de chaque otage et veiller à ce que l'aide humanitaire parvienne d'urgence aux civils palestiniens qui restent en danger. Enfin, le Congrès doit agir de manière bipartisane sur la demande supplémentaire de financement national et de financement humanitaire faite par l'administration Biden dès que possible. –

> [Discours sur la crise au Proche-Orient après l’attaque terroriste du Hamas contre Israël]
 Le Hamas a brutalement attaqué l’État hébreu le 7 octobre parce que le Hamas veut rayer l’État hébreu de la surface de la terre. Laissez-moi donc être clair, nous ne laisserons jamais cela se produire. Le Congrès continuera de soutenir, de manière bipartisane, le droit sans équivoque d’exister en tant qu’État juif et démocratique, toujours et pour toujours, pour toujours. Toujours et pour toujours. Toujours et pour toujours. Dès le début de ce conflit, le président Joe Biden a fortement soutenu l’État israélien, et je soutiens fermement la demande de financement supplémentaire du président Biden pour l’État hébreu, pour l’Ukraine et pour l’aide humanitaire. Nous devons également nous attaquer résolument au cancer de l'antisémitisme avec l'urgence féroce d'aujourd'hui. Une attaque contre l'un d'entre nous est une attaque contre nous tous, et nous allons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour mettre un terme aux attaques antisémites contre nos frères et sœurs juifs.
Les États-Unis et Israël entretiennent une relation particulière. Notre engagement en faveur de la sécurité israélienne est entravé. Et je suis clair, qu'il a le droit absolu de se défendre contre la terreur du Hamas.
Il y a une question sur l'esprit de beaucoup d'entre nous, où allons-nous à partir de là ? Nous devons nous tenir aux côtés d'Israël dans ses efforts pour vaincre de manière décisive le Hamas et veiller à ce que ce régime terroriste brutal ne puisse plus se relever. Nous devons veiller à ce que chaque otage soit rendu chez lui en toute sécurité. Et puis nous devons nous unir pour assurer une paix juste et durable entre les Israéliens et le peuple palestinien. La relation particulière entre les États-Unis et Israël est, oui, enracinée dans nos valeurs communes et nos intérêts stratégiques communs, mais l'argument moral en faveur d'Israel est ancré dans l'histoire douloureuse du peuple juif.
Pendant des siècles, les Juifs ont été persécutés, brutalisés par l'antisémitisme et violemment jetés de pays après pays. Le peuple juif a été violemment expulsé de Jérusalem par l'Empire romain. Le peuple juif a été violemment expulsé d'Alexandrie. Le peuple juif a été violemment expulsé de France. Le peuple juif a été violemment expulsé d'Angleterre. Le peuple juif a été violemment expulsé d'Espagne. Le peuple juif a été violemment expulsé de Suisse. Le peuple juif a été violemment expulsé du Portugal. Le peuple juif a été violemment expulsé des pays de toute l'Europe. Le peuple juif a été violemment expulsé du Moyen-Orient. Le peuple juif a été systématiquement assassiné par le régime nazi. Le peuple juif a été violemment attaqué par le Hamas le 7 octobre, ce qui a entraîné la plus grande perte de vies juives en une seule journée depuis l'Holocauste. Nous sommes donc ici, plus de 100 000 personnes fortes à déclarer sans équivoque plus jamais. Plus jamais ça. Plus jamais ça.
L'État israélien doit toujours être un refuge pour le peuple juif. Et donc, nous nous tenons avec la communauté juive d'Israel. Nous sommes avec la communauté juive d'Amérique. Nous sommes solidaires de la communauté juive dans le monde entier. Nous sommes unis dans l'effort d'écraser l'antisémitisme. Nous sommes unis dans l'effort d'écraser la haine anti-juive. Nous sommes unis dans l'effort pour ramener les otages à la maison. Nous sommes unis dans l'effort pour nous assurer que l'Amérique sera toujours un espace sûr pour la communauté juive dans chaque code postal.
Que Dieu bénisse les otages. Que Dieu bénisse l'État hébreu. Que Dieu bénisse les États-Unis d'Amérique. »

> Les extrémistes de droite ne reculeront devant rien pour détruire la loi sur le droit de vote. Ils ne réussiront pas.

> Les démocrates de la Chambre repoussent l’attaque de droite contre les retraites et l’assurance-maladie. Nous protégerons toujours le rêve américain.

 

Chuck Schumer (leader de la majorité démocrate au Sénat)
> Les premiers otages ont été libérés et seront bientôt réunis avec leurs proches. Nous ne nous reposerons pas tant que tous les otages ne seront pas libres. Et c’est une bonne nouvelle que plus d’aide arrive aux civils palestiniens innocents qui en ont besoin, tout en veillant à ce que l’aide ne tombe pas entre les mains du Hamas.

> Mon père, décédé il y a deux ans aujourd’hui, m’a appris deux leçons dont je me souviendrai toujours : Aidez toujours les gens qui ont besoin d’aide. Et si vous regardez dans votre cœur, et que vous faites la bonne chose, et que vous persistez, persistez et persistez, vous serez récompensé. Tu me manques, papa.

> Nous répétons que la brutalité, la méchanceté et la sauvagerie du gouvernement russe ne briseront jamais l’Ukraine. Tout comme Staline a échoué, Poutine aussi.

> C’est aujourd’hui la Journée du souvenir transgenre. Nous nous souvenons et honorons les vies trans qui nous ont été enlevées. Les droits des transgenres sont des droits de la personne. Nous continuons de travailler pour un monde où personne n’a à vivre dans la peur de la discrimination et de la violence.

 

Adam Schiff (représentant de Californie)
> > Elon Musk a amplifié le contenu antisémite, profitant de la désinformation et permettant à la propagande pro-Mas de se répandre sur X. Il faut que ça s’arrête.

> La décision de Meta d’autoriser les publicités sur Instagram et Facebook prétendant faussement que l’élection de 2020 a été truquée est imprudente et dangereuse. Encore une fois, Meta fait passer les profits avant l’intérêt public et le caractère sacré de nos élections.

 

♦ Autres
Michael Bloomberg (ancien maire de New York)
> Quels seront les sujets les plus importants à la COP28? Quatre thèmes alimenteront les conversations et la couverture médiatique :

- Le bilan mondial

- Financement climatique

- Sociétés pétrolières et gazières

- Énergies renouvelables

 

● Royaume Uni
♦ Liberal democrats
> > Cette déclaration d’automne du gouvernement était le canular de Jeremy Hunt [Jeremy Hunt est le chancelier de l’Échiquier, ministre de l’Economie].
Enfoui dans les petits caractères est un raid fiscal furtif massif qui va entraîner des millions à payer un taux plus élevé dans les années à venir. (...)
L’année prochaine, même après des changements dans la fiscalité, quelqu’un avec un salaire typique paiera 400 £ supplémentaires en impôt. Un salarié moyen paiera 1200 £ de plus.
Cette déclaration d’automne est une tromperie de la part de Hunt après des années de hausses d’impôts injustes pour les familles de travailleurs de ce gouvernement.

> Aujourd’hui, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, nous réfléchissons à ce que nous pouvons faire de plus pour enrayer cette épidémie déchirante.
Aucune femme ne devrait être victime de ces horribles crimes. Et aucune fille ne devrait grandir dans la peur d’eux non plus.
Les démocrates libéraux continueront de se battre pour des politiques qui contribueront à mettre fin à la violence faite aux femmes. Qu’il s’agisse de faire de la misogynie un crime haineux ou de veiller à ce que les procureurs et la police soient correctement formés pour comprendre l’impact du traumatisme sur les survivants.

> Non seulement les finances des ménages ont été assombries par un déluge de hausses d’impôts, mais elles sont désormais confrontées à des dettes des ménages jamais vues depuis la crise financière. C’est le véritable coût de l’effondrement de l’économie par le gouvernement conservateur avec son budget bâclé. La vérité, c’est que toute réduction d’impôt avant les élections sera plus que annulée par la bombe hypothécaire et les impôts furtifs.

> Il est scandaleux que tant de patients aient souffert de la négligence de ce gouvernement conservateur. Des millions de personnes aux prises avec des problèmes de santé sont dans l’incertitude et notre économie en souffre.

> La thérapie de conversion aurait dû être interdite il y a des années. C’est offensant, abusif et dangereux. Soutenir la campagne libérale-démocrate pour une interdiction complète et trans-inclusive de toutes les formes de thérapie de conversion.

> Plus d’un tiers des aidants ayant une mauvaise santé mentale ont envisagé le suicide, selon de nouvelles statistiques. C’est notre grande honte nationale. Les aidants familiaux aident le NHS. Si vous vous souciez du NHS, vous devez vous soucier des aidants. L’idée derrière le NHS est que nous prenons soin les uns des autres, parce que nous ne savons pas si ce sera vous ou quelqu’un d’autre qui aura cette maladie coûteuse. Ce même principe devrait s’appliquer aux services sociaux.

 

● Suisse
♦ Le Centre
> Lors des élections fédérales de 2023, les électrices et les électeurs nous ont donné le mandat d'assumer davantage de responsabilités gouvernementales à moyen terme. C'est pourquoi nous ne proposons pas de candidature propre au poste de chancelier ou de chancelière de la Confédération.

> Avec DigiSanté, le Conseil fédéral veut accélérer la numérisation dans le domaine de la santé et répond ainsi à une revendication de longue date du centre. Mais pour freiner durablement l'explosion des coûts de la santé, il faut un frein aux coûts.

> L'augmentation des coûts de la santé constitue un problème de plus en plus important pour les familles et la classe moyenne. C'est ce que montre également le dernier baromètre des préoccupations du Crédit Suisse. Pour s'attaquer à la racine du problème, notre initiative pour un frein aux coûts est nécessaire !

> Le Centre reconnaît les signaux positifs de la Commission européenne, qui est désormais prête à mener des discussions techniques autour du programme de recherche européen «Horizon Europe». C'est un premier pas dans la bonne direction.

 

Gerhard Pfister (président)
> Lors de l'élection du Conseil fédéral, les groupes parlementaires doivent être davantage responsabilisés. C'est à eux de s'assurer de la qualité des candidats lors des nominations.

> Celui qui parle de «camp bourgeois» a en tête une vision bipolaire du monde qui n'a plus rien à voir avec la réalité politique.

 

Parti libéral-radical
> [Le groupe parlementaire libéral-radical entame la nouvelle législature avec des positions claires]
La réélection de la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter et du conseiller fédéral Ignazio Cassis est dans l'intérêt de la stabilité de la Suisse
Le PLR entame la nouvelle législature avec un groupe parlementaire renouvelé et motivé. Les solutions libérales-radicales sont particulièrement nécessaires face aux défis cruciaux.  Lors de la session d'hiver il faudra prendre des décisions claires en matière de politique migratoire dans le sens de notre politique mêlant fermeté et humanité. En outre, le groupe parlementaire libéral-radical a décidé d’auditionner les candidats socialistes au Conseil fédéral ainsi que les candidats au poste de chancelier de la Confédération.
À l’occasion de la séance de groupe pré-sessionnelle, le groupe parlementaire libéral-radical nouvellement constitué s’est réuni hier et aujourd’hui à Berne. Le président du groupe Damien Cottier a eu le plaisir d'accueillir au total neuf nouveaux membres qui viendront renforcer le groupe pour la nouvelle législature. Parmi eux, plusieurs entrepreneurs qui apporteront leur précieuse expérience. Face aux défis cruciaux auxquels notre pays est confronté, il est indispensable que le Parlement privilégie davantage les solutions libérales-radicales pour assurer sa prospérité. Cela est particulièrement important dans les domaines de l'approvisionnement énergétique, de la prévoyance vieillesse et de la politique économique et financière.
Pour une politique migratoire ferme mais juste
L'un des points forts de la prochaine session d'hiver sera la politique migratoire. Les chambres fédérales se pencheront entre autres sur la motion du conseiller aux États Philippe Bauer, qui demande au Conseil fédéral de revenir sur le changement de pratique concernant les demandes d'asile des Afghanes. Les motions du conseiller aux États Damian Müller, qui demandent des mesures efficaces concernant les renvois de demandeurs d'asile algériens et érythréens, seront également traitées. Le groupe parlementaire libéral-radical s'est prononcé à l'unanimité en faveur de ces importantes interventions en matière de politique migratoire.
Plébiscite pour les libéraux-radicaux siégeant à des postes clefs
Les conseillers fédéraux Karin Keller-Sutter et Ignazio Cassis ont été longuement applaudis pour leur fort engagement en faveur de notre pays. Pour le PLR, il est clair que nos deux conseillers fédéraux doivent être réélus et que toute tentative de ne pas réélire l’un d’entre eux serait une attaque envers les équilibres politiques de notre pays. En cette période de crise et d’instabilité internationale ce serait rendre un bien mauvais service à la Suisse.
Le groupe parlementaire a également réélu par acclamation Damien Cottier président du groupe et Daniela Schneeberger, vice-présidente pour la législature qui s’ouvre. Le sous-groupe du Conseil des Etats désignera lundi son président (également deuxième  vice-président du groupe), poste actuellement occupé par Hans Wicki qui se représente.
Le groupe a, en outre, plébiscité la conseillère nationale Maya Riniker (AG) au poste de première vice-présidente du Conseil national et Andrea Caroni (AR) au poste de premiervice-président du Conseil des États.
Le PLR procédera à des auditions
En vue de l’élection du Conseil fédéral ainsi que de celle du chancelier de la Confédération, le groupe parlementaire libéral-radical a décidé d’auditionner les candidats officiels du ticket socialiste au Conseil fédéral ainsi que les candidats au poste de chancelier de la Confédération, soit Viktor Rossi, Nathalie Goumaz et Gabriel Lüchinger. L'audition des candidats socialistes au Conseil fédéral aura lieu le 5 décembre et celle des candidats au poste de chancelier fédéral se déroulera le 12 décembre.

> Les centrales nucléaires en Suisse doivent continuer à être exploitées tant qu'elles sont sûres et nécessaires. C'est également l'avis du Conseil fédéral. Il recommande d'accepter le postulat du conseiller aux Etats et président du parti Thierry Burkart.

> Pour freiner l'augmentation des primes, il faut agir sur les coûts de la santé. Le PLR a déposé deux interventions efficaces qui ont été soutenues aujourd'hui par le Conseil fédéral.
Le conseiller national Marcel Dobler demande par le biais d'une motion que les médicaments achetés à l'étranger soient également remboursés s'ils sont moins chers qu'en Suisse.
En outre, le PLR demande plus de transparence en ce qui concerne la qualité des prestations dans le domaine de la santé. Le Conseil fédéral doit montrer comment des indicateurs de qualité peuvent être créés par pathologie.

 

Philippe Nantermod, (vice-président)
> Si vous avez un problème et que vous pensez que l'Etat est la solution à votre problème, alors vous avez deux problèmes.

 

Damien Cottier (président du groupe au Conseil national)
>
Le Conseil fédéral a raison de proposer une loi interdisant le Hamas après les odieux attentats du 7 octobre qui ciblaient des civils. Il a aussi raison de rappeler à toutes les parties leur obligation de respect du droit humanitaire.