mardi 27 janvier 2009

Actualités – France

Bayrou proche du plan socialiste vote la motion de censure


Continuant son parcours de rapprochement avec la Gauche tout en essayant de la phagocyter dans la perspective des élections présidentielles de 2012, François Bayrou a décidé de voter la motion de censure déposée par le Parti socialiste.

Pour François Bayrou, «il y a des moments et des situations où il faut dire haut et fort que ça ne va pas». Et ce mardi fait partie de ces moments. Le président du Mouvement démocrate se montre très critique à l'égard du plan de relance élaboré par l'Elysée. Pour lui, l'Etat «n'arrête pas de sortir des dizaines de milliards pour les banques, mais sans exiger les contreparties qui s'imposent». Car il «ne peut pas mobiliser ces sommes astronomiques sans prendre, en contrepartie, les sièges au conseil d'administration qui doivent lui permettre d'exercer sa part de la gouvernance des établissements, de se faire entendre aussi bien pour la rémunération des dirigeants que pour le soutien au crédit». Une critique qui rejoint celle du PS. D'ailleurs, François Bayrou reconnaît qu'il est «assez proche» des positions du parti socialiste et de son « contre-plan de relance » présenté par Martine Aubry. « Dès le mois de décembre, considérant que le plan actuel ne suffirait pas, j'ai proposé une politique de relance différente. Premièrement, je plaidais pour un grand emprunt européen de l'ordre de 3 % du PIB. Deuxièmement, je proposais une aide aux familles modestes, un livret d'épargne crise, dont le montant pourrait atteindre 1000 euros. Enfin, je suggérais des investissements, notamment universitaires, ou en termes de réseaux».

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Continuant son parcours de rapprochement avec la Gauche tout en essayant de la phagocyter dans la perspective des élections présidentielles de 2012, François Bayrou a décidé de voter la motion de censure déposée par le Parti socialiste.
Pour François Bayrou, «il y a des moments et des situations où il faut dire haut et fort que ça ne va pas». Et ce mardi fait partie de ces moments. Le président du Mouvement démocrate se montre très critique à l'égard du plan de relance élaboré par l'Elysée. Pour lui, l'Etat «n'arrête pas de sortir des dizaines de milliards pour les banques, mais sans exiger les contreparties qui s'imposent». Car il «ne peut pas mobiliser ces sommes astronomiques sans prendre, en contrepartie, les sièges au conseil d'administration qui doivent lui permettre d'exercer sa part de la gouvernance des établissements, de se faire entendre aussi bien pour la rémunération des dirigeants que pour le soutien au crédit». Une critique qui rejoint celle du PS. D'ailleurs, François Bayrou reconnaît qu'il est «assez proche» des positions du parti socialiste et de son « contre-plan de relance » présenté par Martine Aubry. « Dès le mois de décembre, considérant que le plan actuel ne suffirait pas, j'ai proposé une politique de relance différente. Premièrement, je plaidais pour un grand emprunt européen de l'ordre de 3 % du PIB. Deuxièmement, je proposais une aide aux familles modestes, un livret d'épargne crise, dont le montant pourrait atteindre 1000 euros. Enfin, je suggérais des investissements, notamment universitaires, ou en termes de réseaux».