mardi 11 mars 2008

Actualités du Centre. Municipales 2008 Bayrou n'a pas négocié avec l'UMP

Le président du MoDem François Bayrou a affirmé n'avoir participé à "aucune négociation" avec l'UMP, évoquant une "part de bluff" dans l'attitude du parti de droite, qui lui a fait plusieurs appels du pied. "Je n'ai eu aucune négociation d'aucune sorte, je n'ai d'ailleurs eu aucun appel d'aucune sorte, en provenance notamment de l'UMP, et je crois que dans tout ça, il y a une immense part de bluff", a-t-il déclaré devant la presse à Pau. A l'issue du premier tour des élections municipales, le président du MoDem se trouve en situation délicate, en ballottage à Pau (Pyrénées-Atlantiques) avec 32,61% des voix, face au candidat UMP Yves Urieta (27,80% des voix) et face à la candidate de la gauche Martine Lignières-Cassou (33,87% des voix).

Actualités du Centre. Etats-Unis Présidentielle 2008 Barack Obama exclut d'être le vice-président de Hillary Clinton

Barack Obama a réaffirmé lundi son intention d'être président, sans se contenter d'une éventuelle vice-présidence de Hillary Clinton, alors qu'il espère donner un nouveau souffle à sa campagne mardi lors d'une primaire dans le Mississippi (sud). "J'ai gagné plus de voix que la sénatrice Clinton, j'ai plus de délégués, donc je ne comprends pas comment une personne qui est en seconde position peut proposer d'être vice-président à celui qui est en première position", a lancé Barack Obama pendant un rassemblement électoral. Le jeune sénateur a relevé un paradoxe: l'équipe Clinton "vient de passer les deux, trois dernières semaines (...) à dire +eh bien nous ne sommes pas sûrs qu'il (Obama) soit prêt+!. Je ne comprends pas. Si je ne suis pas prêt, comment pouvez-vous penser que je serai un grand vice-président?", a-t-il demandé, faisant rire ses partisans. Lundi, le directeur de communication de Mme Clinton, Howard Wolfson, était à la peine pour expliquer la logique d'un "ticket" Clinton-Obama. "Mme Clinton ne choisira pas quelqu'un qui au moment où il sera choisi n'aura pas passé le seuil de (crédibilité en termes de) sécurité nationale", a-t-il dit. "Mais il va s'écouler beaucoup de temps d'ici à (la convention du parti démocrate qui désignera officiellement le candidat en août à) Denver, et à ce stade ce n'est pas quelque chose qu'elle exclut", a-t-il dit. L'hypothèse de faire équipe avec M. Obama est agitée par Mme Clinton depuis sa triple victoire électorale de la semaine dernière, qui lui a permis de relancer sa campagne. "Si vous les mettez ensemble, leur force est pratiquement impossible à arrêter", a même fait valoir samedi son mari, l'ancien président Bill Clinton. Au-delà de la primaire du Mississippi, pour laquelle M. Obama est annoncé comme un facile vainqueur, avec l'aide notamment de la très forte communauté noire, les candidats vont porter toute l'attention sur le prochain Etat appelé à voter dans six semaines, la Pennsylvanie (est), où Mme Clinton était lundi. Mme Clinton est créditée d'une avance d'une douzaine de points dans les intentions de vote, ce qui devrait lui permettre de remporter la majorité des 158 délégués en jeu, mais pas encore l'investiture. Barack Obama, vainqueur samedi dans l'Etat le moins peuplé de l'Union, le Wyoming (ouest, 12 délégués), reste aujourd'hui en tête de la course à l'investiture démocrate: il a remporté des victoires dans 28 Etats contre 15 pour Mme Clinton, et surtout 1.588 délégués à la convention de Denver - encore loin cependant du seuil de 2.025 délégués nécessaires pour s'assurer l'investiture. Mme Clinton dispose de 1.468 délégués mais a rendu toute sa crédibilité à sa campagne en remportant des victoires cruciales la semaine dernière au Texas (sud) et en Ohio (nord). Le camp Obama, sous le coup d'une série de faux pas de ses conseillers en politique étrangère, a fait s'exprimer lundi plusieurs anciens responsables du Pentagone, qui ont tous reconnu au sénateur les qualités nécessaires pour être commandant en chef: "jugement" et "cohérence" pour l'ancien secrétaire à l'armée de Terre de Jimmy Carter Clifford Alexander, "humeur égale" pour Whitten Peters, qui fut secrétaire à l'armée de l'Air de Bill Clinton, et "fraîcheur de vision", "capacité à rassembler les gens" et "étendue de pensée" pour l'ancien secrétaire à la Marine Richard Danzig. Les observateurs s'interrogeaient lundi sur l'éventuel impact qu'aurait sur sa campagne un scandale touchant un de ses principaux alliés, le gouverneur démocrate de New York Eliot Spitzer, qui a présenté des excuses après que le New York Times eut révélé son implication dans une affaire de prostitution.

Actualités du Centre. Municipales 2008 Marseille: le Mouvement démocrate se rallie à la liste PS

Le chef de file du MoDem à Marseille, Jean-Luc Bennahmias, a annoncé lundi soir à Marseille une fusion de ses listes avec celles du candidat socialiste à la mairie de Marseille Jean-Noël Guérini, a-t-on appris sur la chaîne de télévision marseillaise LCM. Cette fusion a été confirmée dans la soirée par Jean-Noël Guérini, lors d'une conférence de presse à Marseille. Le candidat du MoDem n'a pas dévoilé les détails de cet accord. Une réunion doit en préciser ultérieurement les modalités, mais M. Bennahmias a annoncé que son groupe pourrait obtenir cinq élus au prochain conseil municipal en cas de victoire socialiste. Le détail précis des postes sera discuté après le 16 mars. Une conférence de presse commune Guérini-Bennahmias était en cours lundi soir à Marseille. Le MoDem a réalisé dimanche à Marseille des scores qui varient entre 3 et 8% selon les secteurs. Lundi, le maire sortant UMP Jean-Claude Gaudin avait tendu la main au MoDem, en lui proposant l'ouverture de ses listes. Le président PS du Conseil général, Jean-Noël Guérini, avait annoncé de son côté avoir rencontré, en début d'après-midi, le chef de file du MoDem Jean-Luc Bennahmias, dont le score pourrait constituer un appoint et lui permettre de conquérir la mairie. "Je lui ai dit de s'intégrer à mon projet", a-t-il déclaré à cette occasion. Le MoDem avait posé comme condition suspensive à son adhésion un moratoire sur l'incinérateur en construction à Fos-sur-Mer, à une trentaine de kilomètres de Marseille. Jean-Claude Gaudin (UMP) est arrivé en tête des suffrages dimanche à Marseille avec 41% des voix contre 39% à son adversaire socialiste Jean-Noël Guérini.