mercredi 18 janvier 2012

Actualités du Centre – Sondage présidentielle: Bayrou à 14%; Le Centre à 14,5%


La nouvelle vague du sondage LH2 pour Yahoo donne 14% des intentions de vote pour François Bayrou (13% lors de la précédente vague soit une progression d’un points).
Pour autant, il demeure encore à la quatrième place derrière Marine Le Pen (17% et qui gagne trois points), Nicolas Sarkozy (23,5%, en baisse de 2,5 points), en deuxième position et François Hollande, en tête (30%, en baisse de 1,5 point).
Hervé Morin semble incapable de sortir sa campagne des profondeurs puisqu’à nouveau, il n’est crédité d’aucun pourcentage d’intentions de vote (comme dans le sondage IPSOS réalisé au même moment) alors que Corinne Lepage est à 0,5%.
Le Centre est à 14,5 % des intentions de vote.
(Sondage LH2 réalisé les 13 et 14 janvier auprès d'un échantillon national représentatif de 966 personnes âgées de 18 ans et plus / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points)

L’Humeur du Centriste. Non, le Centrisme n’est pas un Gaullisme!


Les références et les postures nombreuses et répétées d’un candidat au centre de l’échiquier politique au gaullisme ainsi que, récemment, l’incroyable amalgame de certains journalistes entre celui-ci et le Centrisme laisseraient à penser que ces deux courants de pensée politiques auraient des liens de parenté. Et que s’ils ne sont pas frères, ils seraient néanmoins cousins.
Voilà qui doit faire pleurer de rire ou faire rire à en pleurer Jean Lecanuet et quelques autres dans leur paradis!
N’oublions pas que les centristes, tous les centristes, ont combattu, de tout temps, la vision politique emphatique et monarchique du Général de Gaulle pour la France.
Ils ne voulaient pas d’un président omnipotent.
Ils ne voulaient pas d’un Parlement fantoche.
Ils ne voulaient pas d’un nationalisme rampant au moment où on construisait l’Europe.
Ils ne voulaient pas d’une société fermée sur elle-même et regardant vers un passé glorifié à l’extrême, voire n’ayant jamais existé.
Ils ne voulaient pas d’une intervention forte de l’Etat dans l’économie.
Ils ne voulaient pas d’un ordre moral s’abattant sur une société civile étouffée.
Rappelons-nous aussi qu’une grande partie des succès du Général après 1958 étaient dus à la formidable croissance instaurée dès la IV° République (diabolisée à l’extrême par les gaullistes) par des décisions prises le plus souvent par des gouvernements centristes.
La stature présidentielle n’est pas de chausser les bottes du Général d’il y a cinquante ans, c’est de proposer un vrai projet du XXI° siècle aux Français et pour une France dans l’Europe, prête à être une gagnante de la mondialisation, prenant en compte le présent et regardant vers l’avenir, non de regarder vers un passé mythifier.
Le Général de Gaulle était un grand homme qui a fait de grandes choses à un moment difficile de l’Histoire de France. Mais il n’était pas un centriste. Et un centriste, un vrai, ne sera jamais gaulliste.

Le Centriste