lundi 25 avril 2022

Propos centristes. France – Victoire d’Emmanuel Macron / Elections législatives / Prochain quinquennat / Priorités du futur gouvernement…

Voici une sélection, ce 25 avril 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> Après 5 ans de transformations, d’heures heureuses et difficiles, de crises exceptionnelles aussi, je veux remercier les Françaises et les Français qui m’ont accordé leur confiance pour présider notre République durant les 5 années à venir.

> Faire de la France une grande Nation écologique, c'est notre projet.

> À celles et ceux qui ont voté pour moi, non pour soutenir mes idées mais pour faire barrage à celles de l’extrême droite, votre vote m’oblige. Ce soir, je ne suis plus le candidat d’un camp, mais le Président de toutes et tous.

> Chacun d'entre nous compte plus que lui-même. C’est ce qui fait du peuple français cette force singulière que j'aime si profondément, si intensément, et que je suis si fier de servir à nouveau.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
> [Victoire de Macron] C’est une grande satisfaction. C’est surtout la force de la mobilisation des Français pour le maintien de nos valeurs et le fait que les Français n’ont pas voulu d’une France qui se rétrécit.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)
> Ce quinquennat sera celui de l'accompagnement des Français pour réussir la transition écologique. À partir de 2023, ceux qui vivent dans les grandes villes qui dépassent les seuils de pollution pourront bénéficier d'un prêt à taux zéro pour acheter une voiture moins polluante.

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
> Le nouveau quinquennat sera fidèle à ce qui fait l’identité politique d’Emmanuel Macron : l’esprit constructif, le rassemblement, le volontarisme optimiste pour la France, la croissance économique au service du progrès écologique et social.

> Vers un deuxième quinquennat de rassemblement au service de changements concrets pour tous les Français. Écologie, santé, éducation, pouvoir d’achat. Les priorités sont claires, en particulier pour la jeunesse.

> Le renouveau industriel de la France a commencé. Le volontarisme politique et économique le permet. Avec une mobilisation générale pour les compétences.

> Renforcement des liens École-entreprises, apprentissage, réforme du lycée professionnel, autant de sujets portés depuis 2017 et qui pourront l’être encore plus demain.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
> [Victoire de Macron] Pour moi la première leçon c'est que c'est d'abord une belle victoire et qu'il y a eu un vote d'adhésion à Emmanuel Macron et à sa politique. (…)
C’est une très bonne nouvelle pour la majorité, le président de la République. Les Français ont fait un choix net qui donne un mandat solide à Emmanuel Macron et à sa future majorité pour les cinq années à venir.
L’essentiel, pour moi, c’est de nous remettre au travail le plus vite possible. Il y a beaucoup à faire sur le front de l’inflation, sur le front de l’économie. Sur le fond, la réindustrialisation. Il faut entendre aussi sur ce qui a été dit par beaucoup d’électeurs en matière d’environnement. Il faut aller plus vite sur la lutte contre le réchauffement climatique.
[Pour ce qui est électeurs qui n’ont pa voté Macron] nous sommes déterminés à les entendre et à leur apporter des réponses les plus concrètes possibles le plus vite possible », a-t-il fait savoir.

> Les résultats de cette présidentielle nous montrent aussi une insatisfaction démocratique et un message de colère de millions de Français qui ne cessent de se développer. Notre responsabilité est aussi de les entendre et de leur répondre.

> Près de 28 % au premier tour. 58 % au second tour. Premier président de la Ve République réélu au suffrage universel hors cohabitation. C’est une belle victoire pour Emmanuel Macron et les millions de Français qui se sont reconnus dans sa politique.

> Je ne considère pas que les près de 19 millions de Français qui ont voté pour Emmanuel Macron lui ont dit : «c’est super, on continue, tout va bien». Bien sûr qu'il faut que nous changions notre façon de gouverner.

> Il est temps de faire preuve d'humilité pour LR. (…)  Ils devraient avoir l'honnêteté et la lucidité de se dire : «Dans le fond, notre place est à ses côtés et pas contre» Emmanuel Macron.

Florence Parly (ministre des Armées)
> La France continue de soutenir l’Ukraine sur le plan militaire : le Président de la République a acté la livraison de plusieurs canons d'artillerie Caesar et de milliers d'obus. Nous sommes aux côtés du peuple ukrainien.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
> En votant pour Emmanuel Macron, les Français ont choisi un projet tourné vers l’avenir, écologique et profondément européen. À nous à présent de convaincre tous les Français qu’il s’agit du meilleur projet pour notre pays.

> [Victoire de Macron] C'est une reconnaissance de l'action de ces 5 dernières années.

> Personne ne peut se satisfaire de cette abstention et il faut répondre aux français qui ont voté pour Marine Le Pen.

> [Réforme des retraites] Emmanuel Macron ne s'enferme pas dans ses 100 premiers jours mais cette réforme est nécessaire.

> On veut revaloriser les retraites pour tenir compte de l'inflation en juillet.

 

Joël Giraud (ministre des Territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)
> Ce 24 avril, le courage et la vision progressiste d’Emmanuel Macron pour notre pays ont été salués. Continuons le travail, au service de nos territoires, au service des français !

 

Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> [Victoire de Macron] C’est un moment de grande joie. Il faut envisager cette victoire comme une victoire qui nous oblige dans le domaine de l’écologie.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)
> Cette victoire historique sera un tournant pour notre pays. Nous avons entendu le message des Français. Maintenant, au travail pour ne pas les décevoir.

 

Annick Girardin (ministre de la Mer)
> Emmanuel Macron remporte l'élection présidentielle. Une majorité de Français a choisi un projet juste qui mêle écologie et esprit républicain. Ce résultat nous unit, ensemble, autour de nos trois valeurs: la liberté, l’égalité et surtout la fraternité.

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)
> Emmanuel Macron aime profondément la France et les Français. Il a montré ce soir qu'on aime davantage son pays en cherchant sans relâche à travailler pour chacun par le dépassement politique qu'en divisant les Français par le nationalisme.

> L'écologie, la santé, l'école, le pouvoir d'achat, l'Europe. Ce sont ces sujets qui ont gagné ce soir. Nous voulons aller dès cet été plus vite et plus fort pour servir ces priorités des Français.

> Reconnaissance, et responsabilité envers les Français. Nous en avons rassemblé une majorité contre l'extrême-droite. Nous devons maintenant les unir aux législatives autour de notre projet positif pour la France.

 

Marc Fesneau (ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne)
> Ce 24 avril 2022, la solidité et le courage d’Emmanuel Macron ont été salués. Aux Français qui se sont battus pour notre projet, qui ont voté pour défendre la démocratie ou exprimé un autre choix : il n’y a qu’un peuple. Et des devoirs envers chacun car seule compte la France.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)
> Ce 24 avril 2022, en réélisant Emmanuel Macron, les Françaises et les Français ont voté pour un projet résolument rassembleur, européen et tourné vers l'avenir. L'égalité entre les femmes et les hommes sera la Grande cause du quinquennat.

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
> 5 ans de plus! 5 ans de plus pour une France forte dans une Europe indépendante, pour rendre plus de pouvoir d’achat aux Français, pour apporter des solutions concrètes à l’urgence écologique. Les Français ont dit non à l’extrême droite, et oui à Emmanuel Macron!

 

Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)
> Ce soir, les Français ont fait le choix du progrès. Ce soir, les Français ont réélu Emmanuel Macron. Une belle victoire pour 5 ans de mieux.

> 58% des Français ont choisi d'élire Emmanuel Macron. Désormais, nous devons rassembler tous les Français autour du projet de justice sociale et écologique porté par le Président. Notre responsabilité est de montrer que la politique sert à améliorer la vie de tous.

> La victoire d'Emmanuel Macron est une victoire franche. La victoire d'un projet au service de la France et aussi une victoire pour tous ceux qui ont considéré qu'il fallait faire barrage à Marine Le Pen.

 

Olivier Dussopt (ministre chargé des Comptes publics)
> Merci à tous les électeurs qui ont soutenu et témoigné leur confiance à Emmanuel Macron. Merci aux électeurs qui ont aussi voté pour lui par raison et parfois avec abnégation, pour faire barrage. Leur geste nous engage. Au travail!

> Le programme d’Emmanuel Macron est financé. Notre premier objectif est de tenir nos engagements comme depuis 2017. Le deuxième est de redresser les Comptes publics - nous l’avons fait de 2017 à 2020 - après une crise où nous devions accompagner les Français.

> Il est évident que le financement de la transition écologique est une priorité car c’est notre avenir et notre protection. C’est aussi une priorité car ce sont souvent les ménages les plus modestes qui souffrent les premiers des coûts pour y faire face.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
> Les Français ont choisi à 58% Emmanuel Macron comme président de la République pour les cinq prochaines années. Nous devons dans ces 5 ans mieux associer les Français et agir mieux pour l'écologie, le pouvoir d'achat, l’école et la santé au service des Français.

> Le choix des Français nous engage. Emmanuel Macron portera dans ce second mandat 4 grandes priorités : l'écologie, la lutte contre les inégalités, la santé et l'école. En concertation, pour changer très concrètement la vie de nos concitoyens.

> Je rencontre des Français, parfois en colère, qui recherchent des solutions concrètes pour améliorer leur vie quotidienne, mais qui n'adhèrent pas pour autant aux idées de l'extrême droite. Notre enjeu est d'entendre ces colères, de rassembler et d'apaiser notre pays.

> Nous sommes dépositaires des différences et des divisions qui se sont exprimées aujourd'hui et nous allons donc œuvrer avec plus de concertation, pour une société plus juste et rassemblée.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)
> [Victoire de Macron] Nous sommes heureux, mais humbles et il faudra bien évidemment rassembler le peuple de France très largement.

> Les Français ne confondent pas tout, ils savent ce qu'est l'extrême-droite et ont voulu se mobiliser massivement pour battre l'extrême-droite.

> e rassemblement est dans l'ADN d'Emmanuel Macron. Quand on a monté En Marche, l'idée c'était le dépassement des clivages. Il nous faudra encore plus l'élargir pour rassembler le peuple de France.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
> Saluons cette victoire importante et pensons à tous les Français qui ont voté pour Marine Le Pen. Nous devons les rassembler pour l’après et faire avancer notre projet politique, sur l’écologie, l’Europe, les services publics

> « Le Président le plus mal élu » selon Mélenchon? Mensonger et irresponsable…

1. C’est faux à l’aune de tous les critères sous la Vème République : en nombre de voix, en pourcentage des votants comme des inscrits…
2. Sans arrogance, reconnaissons tous que jamais un Président n’avait été réélu hors cohabitation. Après un quinquennat que les crises n’ont pas épargné…
3. La logique d’un scrutin à deux tours n’est pas nouvelle, c’est la même depuis 1965 : au premier tour, l’offre est large ; au second tour, on choisit l’essentiel.
4. Oui, l’abstention est élevée, elle l’était aussi au 1er tour, auquel a participé M.
Mélenchon: c’est à tout le moins une responsabilité collective face au désengagement démocratique.
5. Ceux qui contestent la légitimité de l’élection ou la dévalorisent en se projetant sur la suivante ont une responsabilité particulière.
6. Il faut respecter les élections et les électeurs : les législatives ne sont pas la revanche de la présidentielle, ni « l’élection » du Premier ministre. Ce discours a soudain surgi quand
Mélenchon a été éliminé de la présidentielle, jamais avant.
7. Pendant que les électeurs de gauche, les militants et les autres partis de gauche se battaient pour faire barrage à l’extrême droite, Jean-Luc Mélenchon estimait le choix du Président « secondaire » et n’appelait pas à voter pour Emmanuel Macron.
8. Pendant ce temps, c’était donc un Mélenchon auto-centré et apparatchik qui construisait des combinaisons d’appareil, avec brutalité, voulant écraser les Verts et écarter le PS.
9. À Paris ce week-end, au lieu de tout faire pour battre Marine Le Pen, France insoumise tractait (illégalement) pour les élections législatives. Une certaine idée de la gauche et de la démocratie.

> Une victoire nette ne veut pas dire une victoire arrogante. 13 millions de Français ont voté pour Marine Le Pen, il faut les écouter.

> l faut entendre la colère, mais aussi l'adhésion, des millions de Français qui ont voté Marine Le Pen.

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
> Les Français ont réélu Emmanuel Macron pour 5 ans. Ce vote nous oblige et nous engage à l'action chaque minute et à la consultation. Emmanuel Macron sera un président pour chacun.

> La réélection d’Emmanuel Macron signe la naissance d’une méthode nouvelle. Nous sommes responsables face aux attentes du peuple français.

> Dire ce que l’on fait et prouver qu’on le fait bien : c’est la recette pour réconcilier les Français et le vote. La démocratie part de la base, du bloc communal en passant par les législatives jusqu’aux présidentielles. Nous agirons à chaque étape !

> Le vote des Français nous oblige et de grands défis nous attendent. Les Français ont des attentes concrètes sur les territoires pour mieux vivre, pour mieux préparer générations futures face aux crises. Nous serons à la tâche et concentrés.

> Ce qui se dessine avec la réélection du Président de la République c’est le renouveau démocratique de nos institutions. Proportionnelle, vote par correspondance ou électronique, consultations…autant de moyen de réconcilier les Français avec la politique.

 

Cédric O (secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
> Ce soir, c’est la France, sa projection dans le monde et dans l’avenir qui ont gagné. L’Europe, aussi, qui aurait été si fragilisée. À Emmanuel Macron de bâtir un destin partagé pour notre pays, qui n’est jamais si grand ni beau que quand il aspire à l’universel.

 

Olivia Grégoire (secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)
> Quel intérêt pour les Français et pour la France de ne pas donner les moyens de l’action au Président élu hier à 58%. Si je comprends ces intentions opportunistes de ceux qui souhaitent bloquer le pays, j'en déplore les conséquences pour les Français qui attendent qu’on agisse vite.

> Pourquoi quand nous proposons des hausses historiques des budgets justice et sécurité, les représentants du RN ne les votent pas, alors qu’elles sont dans l’intérêt des Français en général et de leurs électeurs en particulier ? S’opposer pour s’opposer ne fait pas avancer la France.

> Sur la réforme des retraites nous devrions être nombreux à partager l’objectif : préserver notre précieux modèle de répartition (= le quoi). Sur la méthode il y a différents chemins partagés par les acteurs pour y parvenir (= le comment). Parlons tous ensemble de ces chemins !

 

Gabriel Attal (porte-parole du gouvernement)
> On veut aller beaucoup plus loin, beaucoup plus fort sur un certain nombre d'enjeux.

> On veut construire de nouvelles solutions avec les Français.

> Pour Jean-Luc Mélenchon, une élection qu'il ne gagne pas est une élection qui n'existe pas

 

Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
> Avec lui depuis toujours et pour 5 ans de plus, profonde joie: Emmanuel Macron est réélu Président de la République ! J’ai la conviction que ses qualités personnelles et celles de son projet répondent aux exigences des défis de notre temps. Vive la République, vive la France !

> Lorsqu'un texte qui touche la vie des Français vient à l'Assemblée nationale, il faut que les députés aillent discuter avec les Français. Sinon, on a l'impression d'une césure entre les parlementaires et ce que ressentent les Français.

> Le pays est fatigué, on a tous encaissé beaucoup. Le premier travail c'est de rassembler, de réunir.

> Évidemment, l'extrême-droite incarnée par Marine Le Pen a progressé. Mais je ne crois pas une demi-seconde qu'il y ait 40% des Français qui se situent à l'extrême-droite.

 

Haut-commissariat au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)
> [Victoire de Macron] C'est la reconnaissance par les Français qu'Emmanuel Macron est le meilleur choix pour le pays.
C'est cinq ans d'épreuves, c'est cinq ans de crise et c'est en même temps la reconnaissance par les Français que c'était le meilleur choix pour le pays. Je crois qu'il y avait en lui bien sûr de la satisfaction et en même temps de la gravité, le sens de ces millions de Français qui l'ont soutenu, et de ces millions de Français qui ne l'ont pas soutenu. 
Ces cinq années nous espérons qu'elles seront cinq ans de construction, cinq ans de travail en commun. Et je crois, pour moi et c'est le plus important, cinq ans de reconnaissance pour les Français quelles que soient leurs situations personnelles et quelles que soient leurs opinions. (…)
Ce soir, il y avait beaucoup d’émotion. Peut-être avez-vous même entendu la voix du président qui s’est un peu brisée… C’est évident que c’est un moment qui n’a presque pas de précédent. Jamais un président de la République n’a été réélu alors qu’il était au pouvoir. (…)
Quand vous êtes au pouvoir, ce n’est pas tout à fait la même chose que quand vous ne l’êtes pas. Si les chiffres sont exacts, il y a dix-huit points d’écart entre le président réélu et sa challenger. C’est très impressionnant.
Ça veut dire des choses très importantes, mais comme il l’a dit, ça n’efface pas tous ceux qui se sont abstenus ou tous ceux qui ont voté pour sa concurrente. Et ça, c’est le vrai enjeu.

> Il faut s'adresser à cette diversité d'opinions, y compris diversité de ceux qui ne se sont pas spontanément reconnus et qui maintenant vont avoir besoin de partager avec lui et avec nos autres compatriotes la construction du pays. 

 

Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
> Je crois qu'il y avait un référendum au fond dans cette élection sur la démocratie, sur l'Europe, sur la planète aussi. Nous avons un mandat légitime pour gouverner mais il faudra maintenant rassembler autour d'un projet positif, pas pour que dans cinq ans on batte Marine Le Pen, mais pour qu'on puisse avoir apaisé le pays autour de grandes priorités comme l'école, le pouvoir d'achat ou 'écologie.

> Il y a une urgence sociale, une urgence au pouvoir d’achat, celle de bâtir une majorité et bien-sûr l’urgence écologique. Nous devons y répondre et aller plus loin.

> Emmanuel Macron devra gouverner avec plus d'horizontalité et prendre un peu plus le temps de la concertation. (…) Dans ce premier quinquennat, on a mené certaines réformes sabre au clair et on n'a pas toujours été efficace à la fi.

> La France, ce soir, a résisté aux sirènes de l’extrême droite, et ce n’est pas le cas de toutes les démocraties dans le monde. Jamais un Président, en dehors des cohabitation, n’avait été réélu. De cela, il nous incombe évidement, une immense responsabilité.

> [Législatives] Le sens des élections législatives, ce n’est pas la revanche. C’est de donner une majorité au Président pour pouvoir agir, protéger les Français. Autour de grandes priorités comme l’école, la santé, le pouvoir d’achat et l’école, nous pouvons rassembler une majorité de Français.

> Je salue toutes celles et ceux qui se sont engagés dans cette élection. Dans ces moments que nous vivons, quand on voit la situation en Ukraine, cela a encore plus de sens de s’engager pour défendre la liberté, la démocratie.

> Nous avons parlé à ceux qui n’avaient voté pour Emmanuel Macron. On a entendu leur message, leur demande d’aller plus vite sur l’urgence climatique, leur colère. Notre responsabilité c’est maintenant de rassembler, pour le pays.

> ierté, car une nouvelle fois, les Français n’ont pas cédé à la colère. Immédiatement un sentiment de responsabilité. Et surtout un mot de gratitude envers tous les militants qui se sont battus et n’ont jamais lâché ! Merci à tous ceux qui ont marché.

> Est-ce qu'on a résolu toutes les difficultés des Français ? Bien sûr que non. Mais le message qui nous a été adressé, ça a été de montrer qu'on savait entendre les difficultés de la vie des Français, et nous souhaitons accélérer.

> Il y a évidemment un immense sentiment de responsabilité : beaucoup de gens n'avaient pas voté Emmanuel Macron au premier tour, il faut entendre ces urgences qui ont été manifestées.

 

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Ce soir, les Français renouvellent leur confiance en Emmanuel Macron! Dans ce moment historique, soyons à la hauteur de la tâche : pour continuer la transformation de notre pays, dans l’unité. Pour ensemble, construire une nouvelle époque française et européenne.

> Notre ADN, c'est l'élargissement politique ! Avec la victoire d'Emmanuel Macron, nous devons continuer de rassembler autour de notre projet, en attirant tous les talents et bonnes volontés qui veulent agir pour le pays.

> Je l'ai toujours dit : en politique, l'humilité ne fait jamais de mal, l'arrogance oui. C'est avec cette philosophie que nous devons démarrer ce nouveau quinquennat, pour rassembler les Français autour d'Emmanuel Macron.

> Emmanuel Macron est le président de tous les Français, y compris des jeunes ! Il a entendu l'aspiration de notre jeunesse sur les enjeux écologiques. Durant l'entre-deux tours, il a précisé à Marseille l'ambition qu'il portait en matière de transition environnementale.

> Certains, comme Mélenchon ou Le Pen sont déjà dans une «revanche» de l'élection présidentielle. Pour ma part, je suis convaincu que les Français seront cohérents pour donner rapidement les moyens au gouvernement d'agir concrètement !

> Jamais un président avec une majorité présidentielle n'a été réélu depuis le Général de Gaulle, c'est historique. Et si certains ont voté Emmanuel Macron pour faire face à l'extrême droite, il est le candidat dont le projet a su convaincre le plus de Français !

> Comme l'a dit Emmanuel Macron hier soir, le vote des Français nous oblige ! Nous allons agir et vite : avec une nouvelle méthode de travail fondée sur la concertation et en continuant de protéger le pouvoir d'achat, avec dès cet été la revalorisation des retraites.

 

● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
> La réélection d'Emmanuel Macron est un moment historique qui amène un profond changement de méthode : associer toujours plus les Français aux grands chantiers à venir.

> Emmanuel Macron a mis au cœur de son projet un changement profond de méthode pour conduire les réformes et répondre aux inquiétudes des Français.

> Il y a au coeur du projet d'Emmanuel Macron un changement radical de méthode : associer très largement les Français aux grandes réformes à venir.

 

● Parti radical
> Il l’a fait. Nous l’avons fait. Avec vous ! Malgré une campagne entravée par la guerre en Ukraine, Emmanuel Macron a remporté l’élection présidentielle avec près de 58 % des suffrages. Aujourd’hui, la République l’a emporté.
Le Parti Radical, qui a soutenu ardemment le candidat de la majorité présidentielle, s’en réjouit et remercie les millions d’électeurs qui se sont déplacés pour que vive notre démocratie.

Aujourd’hui, face au risque de l’autoritarisme, la République l’a emporté. Les Françaises et les Français ont défendu les valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité, de laïcité, qui font la grandeur de notre pays. Mais l’augmentation de l’abstention et la poussée des votes extrémistes nécessiteront, dans les prochains mois, de donner davantage de pouvoir à nos concitoyens, de leur garantir une société plus juste et de lutter sans merci pour préserver notre planète.
Aujourd’hui, face au programme de la préférence nationale, la France dans l’Europe l’a emporté. Avec Emmanuel Macron, nous allons continuer à assurer la puissance de l’Europe, tellement essentielle sur les plans économique, social, environnemental et diplomatique.
Aujourd’hui, face à la menace de l’impasse économique, le pouvoir d’achat et la sauvegarde de notre modèle social l’ont emporté. Nous allons tendre vers davantage de justice sociale, soutenir plus encore l’économie pour aller vers le plein-emploi, aider les entreprises, développer nos territoires, ruraux et urbains.
Pour Laurent Hénart, Président du Parti Radical : « C’est aujourd’hui un projet de rassemblement de tous les citoyens, d’écoute, d’échanges pour une France plus forte et plus juste qui l’a emporté et le Parti Radical prendra toute sa part dans les chantiers du quinquennat à venir ».

 

Nathalie Delattre (sénatrice)
>En tant que centriste, j'ai l'habitude de dire que je suis de droite et de gauche.

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Stéphane Séjourné (président du groupe Renew Europe au Parlement européen)
> Aujourd’hui, le peuple de France a choisi 5 ans de progrès, 5 ans d’Europe, 5 ans d’une France qui assume sa place dans le monde. Oui, cette France doute mais elle a su faire le bon choix. Nous serons à la hauteur !

 

Nathalie Loiseau
> [Sondés par l’Ifop, 57 % des électeurs de Macron assurent d’ailleurs qu’ils ont d’abord voté pour lui, et 43 % contre Le Pen. Une proportion exactement inverse à celle de 2017. Difficile après ça de contester la légitimité du président réélu] On aimerait que les commentateurs aient tous le même rapport honnête aux chiffres et aux faits que Bruno Dive. Et aussi qu’ils rappellent qu’Emmanuel Macron est sorti en tête du premier tour, montrant la force du vote d’adhésion le concernant. Et si le gagnant était…le gagnant?

> Aujourd’hui [24 avril] est un jour particulier. Cela fait deux mois que l’agression russe contre l’Ukraine a commencé. Deux mois qu’un peuple est attaqué parce qu’il veut vivre libre et en démocratie. Parce qu’il veut être européen. Son combat nous oblige.

 

 

Présidentielle 2022. Sondages: tous ont donné le bon vainqueur mais de très importants écarts avec le résultat final

Bon point pour les instituts de sondage, ils ont tous donné Emmanuel Macron vainqueur du second tour et donc réélu président de la république.

En revanche, tous se sont trompés et parfois largement sur les scores réalisés par les deux candidats, souvent en dehors des marges d’erreur.

 

 

 

Scores comparés des candidats
entre le résultat final et les dernières estimations des instituts de sondage

Candidats

Résultat

BVA

Elabe

Harris

Ifop

Ipsos

Odoxa

Opinionway

Macron

58,54%

55,5%

55,5%

55%

55%

56,5%

53%

57%

Le Pen

41,46%

44,5%

44,5%

45%

45%

43,5%

47%

43%

 

Comme le montre ce tableau, tous les instituts sans exception ont minoré le résultat d’Emmanuel Macron et donc majoré celui de Marine Le Pen.

A noter, d’ailleurs, que lors des quinze derniers jours, aucun institut n’a donné le score réalisé final par Emmanuel Macron, toutes les estimations étant demeurées en-dessous de 58%.

L’institut le plus proche du résultat final est Opinionway avec une erreur de 1,54 point.

On trouve ensuite Ipsos dont l’erreur est de 2,04 points mais qui est bien au-delà de la marge d’erreur (0,9 point) revendiquée par l’institut.

Ensuite, on trouve Elabe et BVA qui sont à 3,04 points du résultat final.

Harris-Interactive et l’Ifop sont aux à 3,54 points ce qui est conséquent mais nettement moins qu’Odoxa qui remporte la palme de l’estimation la plus éloignée du résultat, 5,54 points!

A noter que l’écart entre les estimations de tous les instituts et le résultat est au-delà de leurs marges d’erreur annoncées.