dimanche 10 mars 2024

Propos centristes. France – Fin de vie: «regarder la mort en face» avec la loi / Elections européennes / «Nous avons besoin d’Europe» / «Le RN vit des problèmes et ne veut surtout aucune solution» / «Tenir tête à la Russie, c’est le vrai patriotisme» / «Entre la France et l'Allemagne, il y a plus d'unité qu'on ne le pense» / «Désendetter la France»…


Voici une sélection, ce 10 mars 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> [Projet de loi sur la fin de vie] Les mots ont de l’importance et il faut essayer de bien nommer le réel sans créer d’ambiguïtés. Cette loi, nous l’avons pensée comme une loi de fraternité, une loi qui concilie l’autonomie de l’individu et la solidarité de la nation. En cela, elle ne crée, à proprement parler, ni un droit nouveau ni une liberté, mais elle trace un chemin qui n’existait pas jusqu’alors et qui ouvre la possibilité de demander une aide à mourir sous certaines conditions strictes.
Comment avons-nous procédé pour en arriver là ? Nous nous sommes appuyés sur l’avis du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) et sur les travaux de la Convention citoyenne. De manière très pragmatique, nous avons consulté les patients, les familles, les équipes soignantes, la société pour constater que la loi Claeys-Leonetti, qui fixe le cadre légal actuel, avait conduit à beaucoup d’avancées mais ne permettait pas de traiter des situations humainement très difficiles. On peut penser aux cas de patients atteints d’un cancer au stade terminal qui, pour certains, sont obligés d’aller à l’étranger pour être accompagnés. Il fallait donc aller plus loin.

> [Projet de loi sur la fin de vie] Le terme que nous avons retenu est celui d’aide à mourir parce qu’il est simple et humain et qu’il définit bien ce dont il s’agit. Le terme d’euthanasie désigne le fait de mettre fin aux jours de quelqu’un, avec ou même sans son consentement, ce qui n’est évidemment pas le cas ici. Ce n’est pas non plus un suicide assisté qui correspond au choix libre et inconditionnel d’une personne de disposer de sa vie. Le nouveau cadre propose un chemin possible, dans une situation déterminée, avec des critères précis, où la décision médicale a son rôle à jouer. (…)
Cet accompagnement sera réservé aux personnes majeures, comme la Convention citoyenne l’avait recommandé. Deuxième condition : les personnes devront être capables d’un discernement plein et entier, ce qui signifie que l’on exclut de cette aide à mourir les patients atteints de maladies psychiatriques ou de maladies neurodégénératives qui altèrent le discernement, comme Alzheimer. Ensuite, il faut avoir une maladie incurable et un pronostic vital engagé à court ou à moyen terme. Enfin, le quatrième critère est celui de souffrances – physiques ou psychologiques, les deux vont souvent ensemble – réfractaires, c’est-à-dire que l’on ne peut pas soulager. Si tous ces critères sont réunis, s’ouvre alors la possibilité pour la personne de demander à pouvoir être aidée afin de mourir. Ensuite, il revient à une équipe médicale de décider, collégialement et en transparence, quelle suite elle donne à cette demande.

> [Projet de loi sur la fin de vie] Je vais vous lire ce qui est écrit dans le projet de loi. «L’administration de la substance létale est effectuée par la personne elle-même ou, lorsque celle-ci n’est pas en mesure d’y procéder physiquement, à sa demande, soit par une personne volontaire qu’elle désigne lorsque aucune contrainte d’ordre technique n’y fait obstacle, soit par le médecin ou l’infirmier qui l’accompagne.»
Je veux préciser que l’équipe médicale qui examine la demande va non seulement s’assurer que les critères d’accès sont réunis, mais peut aussi demander l’avis de spécialistes et consulter les médecins, psychologues, infirmiers ou aides-soignants qui ont l’habitude d’accompagner la personne. C’est également aux professionnels de santé, si l’aide à mourir est décidée, de définir, dans un dialogue avec le patient, les modalités de sa mise en œuvre. Par exemple, de recommander la présence ou non d’un personnel médical ou le lieu plus approprié, étant entendu qu’aucun n’est exclu, domicile, Ehpad ou établissement de soins.

> [Projet de loi sur la fin de vie] La collégialité ne veut pas dire l’unanimité et le corps médical sait gérer, déontologiquement, les dissensus. J’ai confiance dans la capacité des personnels médicaux et paramédicaux à faire face, avec humanité, à ces situations. Et si le patient juge qu’il n’a pas été entendu, il aura le droit d’aller voir une autre équipe médicale ou de procéder à des recours. De même, les membres de la famille qui peuvent avoir intérêt à agir pourront faire recours à la demande. (…)
À partir du moment où la demande est posée, il y a un minimum de deux jours d’attente pour tester la solidité de la détermination. Ensuite, la réponse doit intervenir dans un délai de quinze jours maximum. En cas de réponse favorable, la prescription est valable trois mois, période durant laquelle le patient pourra, bien entendu, se rétracter à tout moment.

> [Projet de loi sur la fin de vie] L’ensemble de la procédure sera pris en charge par l’assurance-maladie prévoit le projet de loi parce que, du diagnostic à la mort, c’est une manière d’attester que la société accompagne la personne malade et fragile, en reconnaissant la part de vie complète et absolue qu’il y a jusqu’à la dernière seconde.

> [Projet de loi sur la fin de vie] Le projet de loi aura une première partie sur les soins d’accompagnement, une deuxième sur le droit des patients et des aidants, et une troisième sur l’aide à mourir. Pourquoi un seul texte et trois volets ? Pour ne pas laisser penser que l’on fait l’aide à mourir parce que la société n’est pas capable de prendre soin. Il est important de réaffirmer que, dès le début de la maladie, on va accompagner les personnes jusqu’au bout, aussi longtemps qu’elles le souhaitent. Et que l’on apportera aussi une réponse aux cas les plus limites qui n’étaient pas encore bien pris en charge. Il ne faut pas opposer les deux approches qui permettent de tenir un tout éthique et effectif pour les patients.
J’insiste sur l’importance du chantier que nous allons déployer sur les soins palliatifs avant même que la loi soit promulguée. Ces dernières années, nous avons rattrapé un peu du retard pris, mais avec ce texte et la stratégie décennale en préparation, nous allons remettre les soins palliatifs au cœur de l’accompagnement. Pour les patients, ce sera une vraie révolution d’humanité et de fraternité en action. (…)
La stratégie décennale sera présentée fin mars. Ce qui m’importe, c’est que, dès le diagnostic et le début du traitement, la douleur soit prise en charge et l’accompagnement humain intervienne. Pour cela, il faut continuer de déployer des équipes mobiles qui aident les services hospitaliers à mieux prendre en charge la douleur. Nous allons aussi investir sur le pédiatrique qui, comme je l’ai précisé, est totalement exclu de l’aide à mourir. Il est primordial d’améliorer la prise en charge de la douleur des nourrissons et des enfants. Par ailleurs, nous allons mettre en place un continuum avec la médecine de ville et investir sur l’accompagnement à domicile appuyé sur les réseaux de soins. Enfin, il s’agit de doter d’une unité de soins palliatifs les vingt et un départements qui en sont encore dépourvus.

> [Projet de loi sur la fin de vie] L’enveloppe budgétaire sera précisée dans les projets de loi de financement de la Sécurité sociale année après année. Nous consacrons actuellement 1,6 milliard d’euros aux soins d’accompagnement. Avec la stratégie décennale, sur l’ensemble de la période, c’est un milliard d’euros de plus que nous allons y investir. On voit bien qu’il va falloir déployer des moyens notamment pour les infirmières et infirmiers et les médecins libéraux, si l’on veut développer des soins palliatifs à domicile. On va aussi mettre en place des maisons d’accompagnement qui sont le chaînon manquant entre l’hôpital et la maison. Dans certains départements, cette bataille est jumelle de la lutte contre les déserts médicaux. On va donc massivement investir dans la formation de professionnels médicaux et paramédicaux.

> J’aborde toujours avec beaucoup d’humilité et de prudence les questions éthiques et bioéthiques. En 2022, j’ai pris l’engagement d’avancer, à la fois par conviction personnelle, et après avoir été sollicité ou interpellé lors de mes déplacements par des personnes qui vivent des situations intolérables. J’ai essayé de procéder avec méthode. J’ai vu Alain Claeys et Jean Leonetti, dont la loi a été une vraie avancée. Puis le CCNE a rendu, en septembre 2022, un avis proposant d’ouvrir l’aide à mourir sous certaines conditions strictes. Une Convention citoyenne a mené un immense travail, empreint de respect et de gravité. Je veux ici rendre hommage à leur travail. Ce cheminement démocratique exemplaire a permis de pacifier le débat. Enfin, à partir d’avril 2023, une réflexion transpartisane a été engagée pour mener à bien ce texte.

> Je me méfie des sondages ! Lorsqu’on vous demande si vous êtes favorable à un «droit de mourir dans la dignité», il faut être bizarre pour s’y opposer. Je n’ai croisé personne qui veut mourir dans l’indignité. Mais quand on parle aux gens, il y a mille interprétations sur ce que cela peut recouvrir. Je vous rejoins sur un point : les sondages montrent avec constance l’importance de ce sujet. Il fallait accepter de prendre un peu de temps. Je suis très sensible aux oppositions, philosophiques et religieuses, qu’il faut entendre et respecter. Dans les services de soins palliatifs, j’ai aussi perçu une colère rentrée. Il y avait cette idée que, « au fond, vous ouvrez ce chantier car vous ne voulez plus accompagner jusqu’au bout ». Sur ce thème sociétal, prendre le temps est plus que nécessaire, une exigence éthique.

> [Projet de loi sur la fin de vie] J’ai pris un double engagement démocratique ! Lors de la campagne présidentielle de 2022 d’abord, vis-à-vis des citoyens engagés dans la convention ensuite. Des milliers de personnes et de familles attendent une évolution du texte. Il n’y a pas de bon rythme sur un tel sujet car on n’aura jamais le même rythme d’ajustement des consciences. Donc je plaide coupable pour être tout à la fois, en même temps, trop lent et trop rapide !

> [Projet de loi sur la fin de vie] Je ne pense pas que cette loi puisse être totalement consensuelle. Car, en réalité, il y a 67 millions d’avis. Mais j’espère et je crois que ce sera une loi de rassemblement. Nous avons cherché à respecter et considérer chacun. Ce nouveau modèle français ne propose pas le suicide assisté, il ne dit pas que chacun peut disposer de sa vie en demandant une assistance automatique au corps médical. En revanche, cette loi de fraternité permet de choisir le moindre mal quand la mort est déjà là.
Je suis frappé de ce que m’ont dit les équipes de soins palliatifs et même les familles : elles m’ont parlé de l’intensité de ce moment de vie, jusqu’à la fin. Il fallait entrer dans cette épaisseur humaine. Si on s’en tient à un geste technique, on peut donner le sentiment qu’il y aurait des vies inutiles, qu’un temps de la vie ne vaudrait plus vraiment la peine d’être vécu. Nous faisons l’inverse : on donne un choix et on reconnaît l’immense travail effectué par les équipes de soins palliatifs. On ne les oppose plus à cette aide à mourir. Se tresse, jusqu’à la dernière seconde, par des gestes humains, la possibilité de vous aider à en finir car vous l’avez choisi. Avec ce texte, on regarde la mort en face.

> [Projet de loi sur la fin de vie] Le texte doit être transmis au Conseil d’État d’ici huit à dix jours. Il arrivera sur la table du conseil des ministres en avril, pour une première lecture en mai. Sur un texte qui emporte de tels enjeux, on ne demande pas l’urgence, il n’y aura pas de procédure accélérée.

> Le gouvernement doit travailler avec les parlementaires de la manière la plus transparente possible, et en leur laissant le temps, en commission. Et en laissant à chacun une liberté de vote selon sa conscience. C’est un texte sur lequel il faut avoir l’humilité de cheminer, de bouger, accepter que ses convictions puissent être bousculées. Il y a une philosophie sous-jacente, un équilibre qui définit ce modèle français, fruit d’une réflexion profonde et collective. J’ai à cœur que cet équilibre soit tenu mais il faut que le débat parlementaire l’enrichisse. Je veux saluer le travail transpartisan animé par Agnès Firmin Le Bodo qui permettra, je l’espère, une vraie convergence.

> [Projet de loi sur la fin de vie] J’ai eu des échanges avec les responsables de toutes les religions, mais aussi avec des représentants de toutes les sensibilités philosophiques, avec des acteurs engagés, des associations, des acteurs des soins palliatifs. J’ai retenu de ces échanges cette crainte légitime qu’on assigne une valeur à la vie, qu’on laisse entendre qu’il y aurait des vies devenues inutiles. Non, jamais. Je crois que le texte lève les ambiguïtés, mais c’est aux religions de s’exprimer.
Il y avait aussi cette crainte que le moment de la mort soit quelque chose d’administré, un geste prométhéen, transgressif. J’ai eu de longs débats avec plusieurs représentants de religions, sur la distinction qu’il fallait faire entre une prescription létale et l’arrêt total des traitements qui précède une sédation profonde et continue. Nous sommes restés dans l’épaisseur de cette différence. Mais il peut y avoir des dissensus respectueux s’il n’y a pas de malentendu sur la nature de ce qui est recherché.

> [Projet de loi sur la fin de vie] L’humilité n’interdit pas la certitude. Je suis assez sûr du chemin qu’on prend. Ma main ne tremble donc pas. Cette loi est nécessaire parce qu’il y a des cas qu’on ne peut pas accepter humainement dans notre pays aujourd’hui, qui font souffrir des familles, des patients, des équipes médicales. Mais créer un dispositif ne suffit pas : il faut qu’il se décline concrètement partout dans le pays. Il y a un immense travail à faire. Cette loi marque le début d’une nouvelle phase. J’espère vraiment qu’elle va permettre à notre société de grandir dans le sens de la dignité humaine, et de regarder la mort différemment là où nous l’avons trop souvent reléguée aux confins.

 

► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste] 

Gabriel Attal Premier ministre, chargé de la Planification écologique et énergétique
> [Elections européennes] Le 9 juin prochain, nous avons besoin d’Europe. (…) Chers amis, il reste 100 jours et nous sommes prêts ! (…) Nous sommes les seuls vrais défenseurs de l’Europe. (…)
Le 9 juin prochain, pour la première fois, nous allons nous prononcer sur l’avenir de notre continent européen alors même que des bombes pleuvent sur son sol. (…)
Battons-nous pour une France et pour une Europe de la croissance et de l’innovation, qui attirent les talents et font rêver le monde. Battons-nous pour une France et pour une Europe vertes, qui atteignent la neutralité carbone, sans brutalité et en ne laissant personne sans solution. Battons-nous pour une France et pour une Europe industrielles, qui créent des emplois et font revivre des territoires entiers. Battons-nous pour une France et pour une Europe agricoles, qui construisent notre indépendance alimentaire, simplifient la vie des agriculteurs et les protègent face à la concurrence déloyale. Battons-nous pour une France et une Europe souveraines.

> Rappelons-nous. Rappelons-nous qu’il y a deux ans, le Rassemblement national proposait une alliance militaire avec la Russie de Vladimir Poutine.

On va tous se mobiliser dans la campagne pour les européennes ! Le programme du Rassemblement national est de mettre fin à l'UE et c'est ce qui se joue partout dans l'Europe : la progression de ceux dont le projet est de démanteler l'UE.

> Si le Rassemblement national ne fait plus peur, il fait toujours aussi mal. Les premières victimes de son projet caché de sortie de l’Europe seraient les Français de la classe moyenne.

> Ils ont toujours dit à non à l’Europe. Mais maintenant le non s’est transformé en niet.

> De quel droit le RN parle-t-il au nom de la France ? Où était-il parti? Au bal de Vienne à danser avec des néonazis, dans un congrès identitaire à chanter avec les antisémites, à Moscou?

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Emmanuel Macron est probablement l'un des chefs d’État qui est allé le plus loin dans la recherche d'une solution diplomatique pour éviter cette guerre, jusqu'au bout, il a tout fait pour l'éviter.

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Nous avons tout fait pour éviter la guerre en Ukraine. Il y a aujourd’hui un rapport de force avec une seule porte de sortie : que la Russie retire ses troupes sur le terrain.

> Je reste extrêmement engagé sur cette question de l’école, je vois Nicole Belloubet très régulièrement. Je sais que c'est un ministère où quand vous portez des mesures nouvelles, vous trouvez beaucoup de monde autour de vous pour vous expliquer que ce n'est pas possible.

> À partir de la rentrée prochaine, les élèves seront en groupe de niveaux pour le français et les mathématiques en 6ème et 5ème. L'objectif est que tout le monde puisse se mettre à progresser.

> L’accès des femmes à l’IVG reste un enjeu majeur, ce n'est pas seulement la loi. C'est l'accès effectif, comme pour beaucoup des droits, et donc des services qui vous permettent d'y accéder. Il reste du travail de ce point de vue-là.

> Il reste une tension autour des questions de la laïcité, beaucoup d'élèves mettent la liberté individuelle au-dessus de toute autre considération. L’enjeu est de rappeler pourquoi la laïcité s’applique à l’école par la neutralité religieuse.

> J’ai une certitude absolue, c’est que si l’on veut garder le contrôle sur notre destin en tant que pays, on doit désendetter la France. On doit être sérieux avec le budget français. (…)
Le cœur de notre stratégie, pour réduire les déficits et équilibrer nos budgets, ça reste l’emploi. Plus vous avez des Français qui travaillent, plus vous avez des recettes sociales et fiscales.

 

Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer
> Le RN vit des problèmes et ne veut surtout pas aucune solution. Car s’il n’y a plus de problèmes, il n’y a plus de Rassemblement National. La misère et les difficultés sont leurs carburants politiques. Alors chers amis, nous nous battrons !

> [Elections européennes] On se battra pour redire que sans une économie européenne et sans des frontières européennes, c’est le déclin qui remplacera le progrès dans notre pays.

> [Elections européennes] Le Brexit, la sortie de l'Europe, le programme du Rassemblement National, nous en connaissons le bilan. On se battra pour dénoncer inlassablement l’hypocrisie du RN.

> Un des plus grand narcotrafiquant marseillais a été arrêté au Maroc. Bravo aux policiers qui poursuivent sans relâche le combat contre le trafic de drogue. Un grand coup est porté aujourd’hui au narcobanditisme grâce à notre coopération avec les autorités marocaines que je remercie.

 

Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités
> [Elections européennes] L’aventure commence, les défis sont immenses.

 

Nicole Belloubet, ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse
> [Elections européennes] Rassemblés à Lille autour de Valérie Hayer et déterminés à faire gagner le projet présidentiel lors des élections européennes le 9 juin prochain ! Parce que plus que jamais, nous avons besoin d’Europe.

 

Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
> Besoin d’Europe.100 jours pour convaincre. Tous mobilisés ! Tous au combat des valeurs et de nos idéaux.

> L’analyse scientifique réalisée par l’Anses en liaison avec la direction générale de l’Alimentation du ministère de l’Agriculture démontre l’efficacité de la campagne de vaccination sur l’influenza aviaire décidée l’année dernière et mise en place à compter d’octobre. Une étape importante pour reconquérir, en protégeant nos élevages, notre souveraineté. L’Etat est aux côtés de la filière volaille et notre travail collectif porte ses fruits.

 

Rachida Dati, ministre de la Culture
> Les originaux du discours historique du 26 novembre 1974, rédigé et annoté par Simone Veil, sont à découvrir aux Archives nationales jusqu’au 2 septembre ! Témoin d’un parcours de vie et d’un engagement historique pour les droits des femmes ces archives incarnent l’héritage que lègue de Simone Veil à toutes les femmes qui se sont battues et se battent encore à travers le monde pour leurs droits.

 

Sébastien Lecornu, ministre des Armées
> Du canal de Suez au détroit d'Ormouz : nos armées sont engagées pour défendre la libre circulation maritime dans le cadre de l'opération de l’Union européenne

EUNAVFOR ASPIDES. Ce matin, dans le golfe d’Aden, destruction par une frégate et des chasseurs français de drones de combat ciblant notre navire.

 

Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, ministre de la Justice
> La loi constitutionnelle n° 2024-200 du 8 mars 2024 relative à la liberté de recourir à l'interruption volontaire de grossesse vient d’être publiée au Journal officiel de la République. La fin d’un combat en France, et le début d’un combat en Europe. Pour toutes les femmes.

 

Stéphane Séjourné, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, secrétaire général de Renaissance
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Il n'y a jamais eu d'ambiguïté de la France à l'égard de la Russie. Ce qui était attendu à Vilnius, c'était de faire un point avec les pays Baltes, mais aussi avec mon homologue ukrainien, Dmytro Kuleba, pour que nous puissions entendre ensemble ses attentes et ses besoins. Les pays Baltes sont les plus exposés, et leur inquiétude augmente au fur et à mesure des incertitudes, liées notamment aux élections américaines. D'où notre volonté de créer un sursaut de mobilisation et de soutien à l'Ukraine. Il fallait ajouter cette ambiguïté stratégique vis-à-vis de la Russie, envoyer un signal fort montrant que nous resterons unis.
Tous les Européens, tous les alliés de l'Ukraine convergent vers la nécessité de faire plus et mieux, comme l'a montré la réunion que j'ai coprésidée avec Sébastien Lecornu jeudi. Il y a aujourd'hui sept pays, dont la France, qui ont signé avec l'Ukraine des accords bilatéraux de sécurité. Vingt-cinq autres sont en passe de le faire. Il y a une forme d'unité sur le constat que, en réalité, au bout de deux ans de conflit, la Russie est devenue de plus en plus agressive à notre égard. Et sur le front, il y a des inquiétudes à la fois sur le soutien dans la durée et la capacité de l'Ukraine à tenir. Tout le monde s'accorde pour dire que cette crise a déjà eu des conséquences pour les Français et pour les Européens sur le prix de l'énergie et le pouvoir d'achat, et que cela serait bien pire si l'Ukraine venait à s'effondrer ou la Russie, à l'emporter. La Russie ne doit donc pas et ne peut donc pas gagner.

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Entre la France et l'Allemagne, il y a plus d'unité qu'on ne le pense. Un consensus sur 80 % des sujets qui ont été abordés lors de la réunion du 26 février à l'Élysée existe, que ce soit sur la question des munitions, sur la lutte cyber, la coopération industrielle qu'on souhaite accélérer, ou la protection des pays qui sont en difficulté comme la Moldavie, dont nous avons reçu la présidente jeudi à Paris. Parmi les 27 pays qui ont participé à la rencontre ministérielle le soir même, il y avait l'Allemagne. Sa ministre des Affaires étrangères a tenu à venir me voir mardi pour préparer cette rencontre d'unité européenne. Lors de notre entretien, j'ai noté sa détermination à soutenir l'Ukraine dans la durée, à garantir l'unité européenne. Il n'y a aucune raison que nous fassions tous exactement les mêmes choses : aujourd'hui déjà, nous livrons des missiles de longue portée qui peuvent frapper derrière le front, et pas les Allemands. Ce n'est pas dramatique.

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Le sujet est de savoir si l'on peut amener la Russie à cesser sa guerre autrement qu'en soutenant l'Ukraine au maximum. L'histoire nous donne quelques exemples de l'impasse des stratégies du recul et de la faiblesse. Ceux qui, en mai 1939, ne voulaient pas mourir pour Dantzig n'ont fait que stimuler Hitler. Si je pense que l'Histoire ne se répète pas, il ne faut pas répéter les erreurs de l'Histoire. Je vois bien que des partis politiques nationalistes en Europe utilisent la même réflexion, les mêmes mots sous couvert d'un pacifisme qui n'est qu'un renoncement. Mais comment penser que face à une puissance qui est expansionniste et, je pèse mes mots, un pays impérialiste, on puisse se permettre de faire un pas de côté  ? Je crois que ce serait justement lui donner la possibilité d'en profiter pour avancer. Il nous faut parler la même langue que la Russie, celle du rapport de force. Nous sommes très naïfs de penser que nous devrions nous fixer nos propres interdits, alors que c'est la Russie qui viole le droit international et tente d'imposer quelle doit être la politique étrangère des pays européens. L'Histoire nous a montré que, quand les pays se laissent dicter leur politique étrangère par un pays impérialiste qui considère qu'il n'a pas de frontière limitée, eh bien on peut risquer un embrasement. Tenir tête à la Russie, c'est donc protéger les Français et la paix. C'est ça, le vrai patriotisme.

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] D'abord, sans m'immiscer dans la politique interne, je pense toujours qu'on peut encore convaincre les démocrates ou les républicains de l'importance du soutien à l'Ukraine. Néanmoins, pour ce qui est du candidat Donald Trump, nous l'avons déjà pratiqué aux responsabilités et nous savons pertinemment que ses propos d'estrade peuvent conduire au passage à l'acte. Il faut donc le prendre au sérieux. Tant sur sa conception de l'activation de la solidarité américaine via l'Otan avec l'article 5, qu'il entend contractualiser, que sur ce qu'il dit sur le soutien à l'Ukraine. Il faut en tenir compte mais ce ne doit pas non plus être notre boussole. C'est pour cela que nous avons choisi de poser ce débat sur le renforcement de notre posture face à Poutine, non pas après les élections américaines, mais avant. Parce qu'on a intérêt, d'ores et déjà, à s'organiser entre Européens et à se demander ce que l'on fera ensemble pour aider l'Ukraine quel que soit le scénario des élections américaines, mais aussi pour protéger d'autres pays menacés comme les Baltes ou la Moldavie. Pour éviter de se poser cette question trop tard et de se diviser sur les réponses, il faut agir dès aujourd'hui.

> [Menace russe] Nous sommes l'objet de deux types d'attaques. Il y a les attaques informationnelles et les fake news, qui vont se multiplier. Avec l'intelligence artificielle, on aura probablement d'autres types d'actions. Face à elles, il faut que nous gardions notre identité libérale, c'est-à-dire une liberté d'opinion, une pluralité de la presse... Cela va nécessiter dans les écoles une éducation à l'information, à la vérification des sources, et même plus largement des formations pour que chacun puisse identifier des fausses informations, distinguer les faux sites des vrais... Et puis il y a les attaques informatiques. Si elles concernent aujourd'hui plutôt des acteurs russes issus du grand banditisme, qui volent des fichiers et demandent des rançons, notre crainte est que cela s'organise de manière plus institutionnelle, par les services, en visant nos intérêts, nos transports, nos hôpitaux, la campagne des élections européennes, afin de manipuler l'opinion ou les Jeux olympiques. Avec les Polonais et les Allemands notamment, nous avons décidé de changer de posture et de divulguer l'ensemble des attaques qui sont menées contre nous sur le volet informationnel et informatique. (…)
Nous avons dévoilé un réseau de près de 200 sites Internet consacrés à la manipulation de nos opinions, qui cumulait quelques informations vérifiées et des contenus de propagande favorables à la Russie. Ensuite ces contenus sont amplifiés et éventuellement relayés pour qu'ils aient de l'impact auprès du public. Il y a eu aussi cette machination autour d'un faux reportage de France 24 qui évoquait un « attentat déjoué » contre le président de la République en Ukraine. Une pure opération de fake news russe.

> [Crise de Gaza] Nous avons été très clairs sur la qualification des attaques terroristes du 7 octobre, sur l'impératif de libération des otages, sur la condamnation des crimes sexuels commis par le Hamas. Nous sommes tout aussi clairs sur les grands principes du droit international et du droit humanitaire. Aujourd'hui, face à un bilan insoutenable, la France appelle dans toutes les enceintes à un cessez-le-feu complet durable et immédiat pour garantir enfin la protection des civils et permettre un accès humanitaire qui est tout à fait en deçà des besoins, et que rien ne peut justifier. Nous réclamons l'ouverture de points de passage dans le nord de Gaza et dans le port d'Ashdod pour faire entrer davantage d'aide humanitaire. On essaie de pallier cette situation avec des largages, mais ce n'est pas suffisant. La pression doit être collective. Il faut que nous pressions tous en ce sens, Union européenne, États-Unis, partenaires de la région, au Conseil de sécurité et ailleurs. Comme il nous faut obtenir la libération des otages, et notamment de nos trois compatriotes, obtenir un cessez-le-feu et œuvrer rapidement à un processus politique. En revanche, la situation sur le terrain est totalement injustifiable et indéfendable. Il faudra également à un moment donné que les instances des organisations internationales et la justice se prononcent sur les faits, sur ce qui se passe concrètement à Gaza.

> [Débat sur l'Ukraine mardi à l'Assemblée nationale] J’en attends une unanimité assez large. Ce sera un signal fort envoyé à la Russie. J'ai retenu de la réunion de jeudi entre le président de la République et les chefs des formations politiques que tous souhaitaient continuer à soutenir dans la durée l'Ukraine, même s'il y a un débat sur la stratégie à mener. Tout le monde est d'accord pour reconnaître que c'est la Russie qui viole le droit international et que nous sommes par conséquent fondés en droit à soutenir nos alliés. L'accord bilatéral entre la France et l'Ukraine, qui porte sur une durée de dix ans et sera soumis pour avis à l'assemblée, comporte des engagements en matière de capacités militaires et un soutien militaire qui peut aller jusqu'à 3 milliards d'euros pour 2024. Je veux préciser que ces 3 milliards ne sont rien comparés à ce que pourrait nous coûter une mauvaise paix qui encouragerait les agressions à l'avenir. Ce débat doit permettre aussi de lever des ambiguïtés car, au-delà des discours sur le soutien à l'Ukraine, certains ajoutent que personne ne veut mourir pour Kiev. Évidemment, personne ne souhaite qu'on entre en guerre contre la Russie et le peuple russe et c'est d'ailleurs en soutenant l'Ukraine, comme nous le faisons aujourd'hui, que nous pouvons le mieux protéger les Français contre ce risque.

> [Elections européennes] Notre offre européenne est claire. Celle du Rassemblement national l'est moins. Mais les Français ne doivent pas être dupes. La destruction de l'Europe reste leur ADN. Durant cinq ans, nous avons été les deux partis qui ont eu une vraie implantation au Parlement européen, avec une délégation à peu près équivalente. On peut comparer les bilans et les votes. Cette élection va permettre de faire tomber les masques du RN et de dévoiler son double langage. Celui-ci dit soutenir l'Ukraine, mais reprend les éléments de langage du Kremlin. Il se dit proeuropéen, mais appelle à ne plus payer la cotisation de l'Union européenne et donc, en gros, à se mettre en marge des traités et donc à sortir de l'Union européenne.

> Ursula von der Leyen n'est pas la candidate de ma famille politique à la tête de la Commission européenne, c'est la candidate du PPE. Cela ne signifie pas que nous n'avons pas une partie du bilan du Parlement européen en commun, auquel également le groupe socialiste a contribué. Mais nous avons aussi des divergences, je pense notamment à l'accord sur le Mercosur. Nous aurons nos propres candidats pour les instances européennes. J'attends le rapport de force au sein du Parlement européen qui sortira des élections afin de voir quel candidat à la présidence de la Commission correspondra à la majorité.

> [LR a choisi de ne pas soutenir Ursula von der Leyen] Les LR ne sont pas à une contradiction près. Ils font partie du groupe qui est le plus nombreux au Parlement européen. Ils sont comptables de son bilan, presque de l'ensemble de ses positions. Ils ne peuvent pas avoir une politique à la carte, prendre uniquement ce qui leur va et renier leurs amis. Que va-t-il se passer avec de telles positions pour LR au lendemain des élections ? C'est simple : ils n'auront aucun poids dans la prochaine mandature. Je dis donc à leur électorat que ça ne sert à rien de voter pour eux.

> Il y a d'un côté l'aide publique au développement, qui est effectivement gérée par ce ministère et pour laquelle il faudra agir en fonction des priorités ou des urgences, et de l'autre l'exigence budgétaire liée à la conjoncture. Mais je peux vous garantir qu'il y aura peu d'impact sur les engagements pris par le président de la République concernant l'augmentation des effectifs. D'ailleurs, on réfléchit même à recréer et à réouvrir des ambassades. Deuxièmement, comme le budget a été très bien tenu, sa réserve n'a pas été entamée. C'est donc cette réserve qui va être gelée et reversée au budget. Mais je tiens à rassurer les agents, à rassurer les Français aussi sur notre capacité à déployer une diplomatie efficace. Je suis en tout cas solidaire de la décision d'économiser 10 milliards d'euros sur le budget de l'État.

 

Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
> [Elections européennes] Aujourd’hui à Lille, la majorité présidentielle délivre un message clair : notre Europe est forte, juste. Nous la soutenons, nous en sommes fiers. Et nous voulons la rendre plus proche des citoyens. Ces prochaines semaines, nous serons tous aux côtés de Valérie Hayer, mobilisés pour faire gagner l’Europe!

 

Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques
> [Elections européennes] L’heure est grave, dans le monde et en Europe. Voulons-nous le progrès et la protection avec l’Europe ou le déclin et la dislocation avec les populistes ? Aujourd’hui à Lille, avec Valerie Hayer, nous répondons : Oui, nous croyons en l’idéal européen, Oui, la France a fait et doit continuer à faire l’Europe, Oui, nous avons besoin d’Europe!

 

Prisca Thevenot, ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement
> [Elections européennes] Déterminés et unis, nous poursuivons le projet européen d'Emmanuel Macron! En 2017 puis en 2019, on nous disait que tout était impossible : réindustrialiser, éradiquer le chômage de masse, réformer l'Europe. Nous l'avons fait et continuerons avec la liste de Valerie Hayer.

> [Elections européennes] Nous avons besoin au Parlement d'une personne puissante et pas absente. Quand Jordan Bardella se vante de ne pas siéger, Valérie Hayer a travaillé pour le quotidien des Français. Elle a notamment travaillé au plan de relance européen qui a financé 40% de France relance avec des résultats concrets : embauches, rénovation énergétique, etc.

> Chaque jour, nous bénéficions des apports de l’Union Européenne dans tous les domaines : pour nos PME, nos associations, nos emplois, etc.

 

Aurore Bergé, chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les Discriminations.
> Il y a une semaine, le Salon de l'Agriculture refermait ses portes sur une nouvelle réussite populaire ! D'ici 10 ans, la moitié des chefs d'exploitation prendront leur retraite. Pour préserver l'agriculture qui est la plus saine et la plus durable au monde, nous avons besoin de renouvellement et besoin des femmes. Je suis allée à leur rencontre !

> Le féminisme est universel ou n'est pas. Je le réaffirme ici, et je le ferai aussi souvent que nécessaire, le 7 octobre les femmes ont été prises pour cibles. Elles ont été violées, mutilées. Le silence était déjà inacceptable. La violence est insupportable. Tout mon soutien.

 

Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie et de l’Energie
> [Elections européennes] Parce que nous avons besoin d’Europe! Rendez-vous le 9 juin ! Face au RN et ses volte-face, il reste 100 jours pour se mobiliser pour une Europe verte, industrielle et souveraine !

> Mon mot d'ordre, c'est produire. Alors que les Français traversent des difficultés pour se chauffer, se soigner, se nourrir, l'industrie est la réponse concrète. C'est la seule manière de réconcilier l'économie et l'écologie ! Si vous sacrifiez l'un ou l'autre, vous faites le lit des extrêmes, qui se sont construits sur les cendres de l'industrie française. Dès lors qu'elle renaît, la colère diminue. Ainsi, je l'affirme: il n'y aura pas de coupes budgétaires dans le plan d'investissement de 54 milliards d'euros « France 2030 » : nous réduisons les dépenses, pas les investissements ! Il est également crucial de conserver les sites industriels critiques

> En 2023, il était parfois difficile de trouver du paracétamol pédiatrique. Depuis, Sanofi et Upsa ont accru leur production, avec 1 million de doses supplémentaires délivrées au marché français. Ce n'est pas tout : depuis trois ans, nous avons soutenu, à hauteur de près de 1 milliard d'euros, la production et la relocalisation de médicaments critiques. Nous avons récemment mis 50 millions d'euros pour rapatrier 25 médicaments identifiés comme prioritaires. Cela donne déjà des résultats : en Occitanie, les toutes premières boîtes de médicaments contre le mélanome sortiront dans les mois qui viennent. Dans le Var, un médicament contre le cancer du pancréas a été relocalisé. Nous sommes également en train de relocaliser la fabrication de curare et d'amoxicilline. Mais il ne s'agit pas de chèques en blanc aux entreprises : nous les aidons à condition qu'elles s'engagent à poursuivre leur activité en France. Nous sommes dans une logique donnant-donnant. En outre, depuis cette année, les industriels qui souhaitent quitter le territoire français ont l'obligation de trouver un repreneur. À défaut, l'État se réserve le droit de mettre en place une production publique. Enfin, nous allons annoncer le 24 avril la création d'une alliance européenne du médicament, sur le modèle de celle pour les batteries. L'idée est de concerter tous les acteurs - industriels, États membres, associations de patients - pour éviter les pénuries.

> Il y a quelques années, l'idée même de soutenir les fabricants européens de panneaux solaires ou d'éoliennes était un tabou à Bruxelles. Mais les choses bougent : la Commission a autorisé notre crédit d'impôt pour les investissements en faveur de l'industrie verte, et nous avons accompagné l'installation d'usines françaises, comme la future gigafactory de panneaux photovoltaïques Holosolis en Moselle. Mais alors que des produits bradés arrivent de l'autre bout du monde, cela ne suffit pas. Nous avons donc obtenu qu'on puisse intégrer des critères non-prix, comme la qualité environnementale, dans les appels d'offres publics. Cependant, j'appelle à se poser une question : sommes-nous prêts à payer un peu plus cher pour avoir des panneaux solaires français ou européens plutôt que chinois ? Selon moi, la réponse doit être oui. C'est d'ailleurs la même question qui se pose sur les pompes à chaleur.

> Il est hors de question que quelques individus mettent à bas cette stratégie ambitieuse au prétexte de s'enrichir. Nous serons intraitables, et l'ensemble des ministères concernés y travaille. Des annonces devraient être faites prochainement, notamment pour renforcer les contrôles. Chez les fournisseurs d'énergie aussi, il y a eu des comportements de voyous. L'État a donc engagé trois enquêtes sur trois fournisseurs. Nous allons tout faire pour sanctionner les comportements déviants. La loi viendra par ailleurs renforcer le pouvoir de contrôle de l'Etat, pour mettre un terme à ces comportements.

> [Souveraineté énergétique] Nous allons évaluer les chemins. Cette année, nous avons déjà adopté l'extension du TRV [tarif réglementé de ventes] d'électricité à toutes les très petites entreprises via une proposition de loi votée à l'unanimité. L'objectif est de faire adopter les mesures souhaitées, mais pas forcément au même moment. Celles-ci concernent la protection des consommateurs, la régulation du marché de l'électricité, les grandes orientations de production et nos barrages.

> [Facture des six futurs réacteurs nucléaires EPR2] Le chantier n'a pas encore démarré donc on ne peut pas parler de dérapage. En revanche, ces vingt dernières années, l'industrie nucléaire n'a pas brillé par sa capacité à livrer dans les temps et en respectant les budgets. Mais le management a évolué, les relations avec les industriels aussi, et j'ai confiance en EDF. Pour autant, faisons-nous un chèque en blanc ? Non. Nous avons organisé une gouvernance au sein de l'État pour surveiller de très près tous les projets, avec la mise en place d'un Conseil de politique nucléaire et d'une délégation interministérielle au nouveau nucléaire, qui va challenger tous les chiffrages et la conduite des opérations. J'entends que les estimations d'EDF sont réévaluées. Mais elles n'ont été ni validées, ni échelonnées dans le temps, ni financées. Or, le coût du financement et la durée de construction joueront énormément. Par ailleurs, l'entreprise s'est engagée dans un programme d'optimisation du projet et de ses coûts. Tout cela sera évalué en temps et en heure lorsque nous aurons des projets suffisamment finalisés. Nous ne signerons pas de chèque sans avoir eu de devis détaillé.

 

Sarah El Haïry, ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles
> Un enfant victime de prostitution est un enfant à protéger. Je lancerai des maraudes numériques pour informer et alerter sur ces risques auprès des jeunes.

> 1 famille sur 4 est monoparentale. C’est une situation plus difficile pour beaucoup et le Gouvernement agit à leurs côtés :
- En garantissant les pensions alimentaires
- En assurant un mode de garde jusqu’à 12 ans

> [Elections européennes] Nous avons plus que jamais besoin d(Europe, avec toi Valérie Hayer! Pour faire respecter nos libertés et nos droits, pour affronter les menaces qui nous entourent, et y faire face plus forts ensemble.

 

Franck Riester, ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité, de la Francophonie et des Français de l'étranger
> [Elections européennes] À Lille, tous unis, mobilisés, déterminés autour de notre candidate Valérie Hayer. Pour une France forte dans une Europe puissante.

 

Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de l’Europe
> [Elections européennes] Le 9 juin prochain, nous avons besoin d’Europe! L’Europe nous protège et nous sommes les seuls à vouloir protéger l’Europe.

> Ce 8 mars 2024 n’était pas une journée internationale des droits des femmes comme les autres. C'est un jour historique pour la France. Mais aussi pour l'Europe qui, depuis 5 ans, permet une meilleure protection des droits des femmes. Pourquoi?
La France est devenue le premier pays au monde à inscrire l'IVG dans sa Constitution. C'est un message universel à toutes les femmes. Mais depuis 5 ans, avec notre impulsion, c'est toute l'Europe qui protège les femmes.
Premier exemple : à travail égal, salaire égal ! Nous sommes parvenus en 2023 à un texte sur l’égalité de salaire entre femmes et hommes qui :
- met fin au secret salarial
- contraint les entreprises de plus de 100 salariés à publier les informations sur les écarts de salaire.
Mais cette avancée pour l'égalité salariale n'était pas partagée par tous. Les députés du RN se sont abstenus de voter le texte sur l’égalité de salaire entre femmes et hommes pour un travail identique
Pire : le LR Bellamy a voté contre. Surprenant, non ?
L'Europe protège aussi des violences sexistes et sexuelles grâce à la ratification de la Convention d'Istanbul. Depuis 2023, les violences physiques, sexuelles mais aussi psychologiques ; les mutilations ; les mariages forcés sont condamnés et condamnables partout dans l'Union.
Nous avons voté plusieurs textes pour doter les États membres d’un arsenal législatif solide de protection :
- contre le harcèlement et les agressions sexuelles, stérilisation forcée, mutilations génitales, mariage forcé
- contre le harcèlement en ligne
Ces combats n'étaient pas partagés par tous. Le RN s'est abstenu sur le texte condamnant le harcèlement sexuel et reconnaissant le mouvement MeToo, Bellamy n’a même pas participé.
Le RN et Bellamyse sont abstenus de voter contre les VSS.
Pour toutes les femmes actives, nous avons aussi féminisé les entreprises ! C’est une victoire française en Europe (sous l'impulsion de la Présidence française) : obligation d'un tiers de femmes minimum dans les conseils d'administration d'entreprises cotées ou des sanctions fortes.
Pour finir, la France est aussi le seul pays non scandinave qui figure dans le top 5 mondial pour la qualité de vie professionnelle pour les femmes. Soyons fiers !

 

Guillaume Kasbarian, ministre délégué chargé du Logement
> [Elections européennes] Il reste 100 jours et nous sommes prêts. Oui, nous sommes pro-européens. Oui, le 9 juin, nous avons besoin d’Europe!

 

Marina Ferrari, secrétaire d’Etat chargée du Numérique
> [Elections européennes] Face aux crises et face aux épreuves, nous n'avons jamais autant eu besoin d’Europe! Elle est tout à la fois notre chance et notre force pour relever les défis du siècle. À Lille, avec la majorité unie, rassemblée et mobilisée autour de Valérie Hayer.

 

► Assemblée nationale 
Yaël Braun-Pivet (présidente) 
Nous étions tous à Lille avec Valérie Hayer, Pour défendre notre vision de l’Union, Pour construire l’avenir de l’Europe. Il nous reste 100 jours pour l’emporter car nous avons tant besoin d’Europe!

 

► Haut-commissariat au Plan 
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate) 
> [Elections européennes / Discours lors du meeting de Lille] En entrant dans cette salle, les journalistes m’ont posé deux questions auxquelles je vais répondre. La première: «Vous venez soutenir une liste dont la tête de liste n’a pas la notoriété qu’on pourrait imaginer…». Et moi, je pense que cela n’est pas un handicap mais un atout! Pour deux raisons principales: la première c’est que les Français ont envie de visages qui soient des visages nouveaux régulièrement pour renouveler la politique française – tu es assise Valérie à côté de Gabriel Attal, ça fait au moins deux exemples qu’on peut citer – et la deuxième raison c’est qu’il n’y a qu’une vertu en démocratie, en politique et dans les temps que nous vivons, il y a qu’une vertu qui vaille et qui soit payante : c’est l’authenticité.
Les gens qui ne sont pas là pour faire semblant, les gens qui sont là parce qu’ils y croient, les gens qui parlent des dossiers qu’ils connaissent, et les gens qui ont vécu la vie que tous nos concitoyens partagent. Et j’ai aimé te voir avec les petits veaux dans l’étable de la famille, j’ai aimé voir que les vaches n’étaient pas en carton-pâte, que c’étaient de vraies vies, et de vraies sensibilités. Et cette expérience de vie - moi qui te connais, par Jean Arthuis interposé - depuis longtemps, j’étais content de vérifier qu’elle sera dans cette campagne un atout décisif d’être à la fois authentique, informée, compétente, et compétente pour parler de la vie des gens. 
Et la deuxième question c’était : «Mais enfin, comment pouvez-vous avoir le sourire en entrant dans cette salle, vous avez – disent les sondages – 10 points de retard…». Moi je vais vous dire que je ne partage absolument pas ce genre de regard pessimiste ou défaitiste. Je crois exactement le contraire. Je pense que les campagnes marchent quand on a à renverser les montagnes. Je pense que les campagnes marchent quand les défis montrent à nos concitoyens que précisément c’est parce que la situation est grave que nous sommes là. Je ne crois pas aux campagnes de facilité. Je ne crois pas aux campagnes de confort. Je crois aux campagnes de combats. Et c’est exactement ce que nous allons vivre ensemble et que nous préparons ce soir.
Et je pense que le principal argument c’est qu’il y a des moments dans la vie, dans l’Histoire, où les faits, le réel, parlent plus que les discours et la démagogie. Aujourd’hui, en 2024, la situation, c’est que nous sommes plongés par une décision dramatique et offensante qui a été celle de Poutine le 24 février 2022. Nous sommes plongés dans une situation de laquelle nous ne pouvons pas considérer que nous sommes spectateurs. Et je suis très fier – je ne multiplie pas les compliments en général – que nous ayons un président de la République qui a su en quelques mots lourds et dramatiques montrer à tous les Français que l’Ukraine ça n’était pas l’étranger, ce n’était pas loin, que la situation qui avait été créée par Poutine, ce n’était pas une situation dont nous pouvions être spectateurs, que ce qui se joue en Ukraine, c’est notre vie !
On a l’habitude de considérer que les engagements de la défense et des armées dans notre pays sont conditionnés à une formule qu’on utilise généralement : les intérêts vitaux de la France.
Eh bien, ce qui se joue en Ukraine à partir du moment où Poutine a renversé l’ordre pacifique international, a fait disparaître les conditions de la Paix, ce qui se joue en Ukraine, c’est la vie de toute l’Europe, et spécialement la vie de la France. Parce que depuis la guerre et les lendemains de la guerre, nous vivions tous en paix ou presque, préservés ou presque, nous vivions avec l’idée que la situation du pays et de l’Europe était stable, que nous étions une zone de paix dans un monde bouleversé. On vivait avec cette idée parce qu’il y avait un certain nombre de règles qui avaient été établies et respectées depuis la guerre, qui étaient que les grandes puissances avaient au moins une règle qui porte un nom compliqué qu’on appelle l’intangibilité des frontières. Cela veut dire qu’on ne touche pas aux frontières une fois que la guerre est finie. Nous avons décidé depuis 1945 que les frontières qui avaient été dessinées en Europe, pour nous, elles étaient à respecter si nous voulions trouver les conditions de la paix entre nous. Et ce que Poutine a décidé en touchant, en projetant son pays sur le pays voisin, en projetant un pays surarmé dans le monde sur le pays voisin grand comme l’hexagone, ce que Poutine a décidé, c’est qu’il faisait basculer le monde entier dans la nouvelle époque de la violence brutale. Jusque-là on croyait que quand il y avait des conflits, on avait les instances internationales, on avait des règles internationales. Ce que Poutine a mis à mal en voulant la mettre à mort le 24 février 2022, c’est cette règle-là. Et il a créé un front entre ceux qui veulent la violence brutale, et ceux qui veulent envers et contre tout, être les défenseurs du droit, des droits, de la liberté et des libertés. 
Or ce basculement dans le monde de la violence brutale, non seulement il est grave en soi, mais il est contagieux. Je voudrais qu’on regarde, que ce choix de la force contre le droit, il a évidemment eu des réactions en chaîne, il y a évidemment des bombes qui sont en train d’exploser partout à la surface de la planète dès lors que ce principe a été mis en cause par Poutine. Regardez ce qui s’est passé le 7 octobre, lorsque le Hamas a attaqué Israël. Il a attaqué Israël non pas comme un conflit de frontières, mais en choisissant qu’aux yeux de tout le monde, la barbarie devienne une arme de guerre. Il y a toujours de la barbarie dans les guerres. La guerre, c’est pas beau, c’est pas gentil et c’est pas propre. Mais choisir de faire de la barbarie l’arme, pour déclencher là encore une explosion en chaîne, ça c’est assez neuf, c’est assez dramatique. Faire que des jeunes femmes soient violées, trainées derrière des voitures, démembrées, que les bébés soient tués. Et en faire une arme de guerre, ça aussi c’est un basculement du monde dans la violence brutale. 
Et c’est une stratégie bien sûr : le Hamas ne pouvait pas ignorer quelles seraient les conséquences, les représailles qu’Israël simplement parce que c’est sa culture et simplement parce que c’est sa manière de voir lorsqu’il est si profondément attaqué allait lui aussi utiliser en représailles, à Gaza, avec des dégâts qui sont eux aussi considérables. Vous croyez que le Hamas ignorait ça ? Ils savaient exactement ce qui allait se passer. Mais ils ont eux aussi choisi de rentrer dans le règne de la violence brutale. Ils n’ont pas choisi tout seul. Pourquoi est-ce que des puissances ont soutenu cette option ? Parce qu’un certain nombre de puissances, je pense à l’Iran pour dire les choses clairement, avait pour objectif que la paix ne s’établisse pas entre l’Arabie saoudite, le Maroc et Israël. Ils avaient pour objectif qu’on sorte de ce commencement de paix qui était en train de se construire. Ils avaient comme objectif que le monde entier - en tout cas au Moyen-Orient - bascule dans la violence pour leurs intérêts.
Et ne vous trompez pas ! Qui construit les drones que Moscou envoie sur le peuple ukrainien ? C’est l’Iran qui les construit. Et vous voyez là qu’il y a un axe, l’axe de ceux qui ont choisi la force contre le droit, qui est en train de se constituer, dont évidement l’Iran est un chainon, dont la Russie est un chainon, et dont d’autres ont l’intention de profiter. Regardez les bruits belliqueux qui viennent de la Chine contre Taïwan. Et ces bruits ne faiblissent pas. 
Et l’esprit de violence et de domination ne s’arrête pas là. Je veux simplement dire qu’il y a aussi de grandes puissances économiques qui peuvent imaginer de prendre le contrôle de ce qui nous permet de vivre et de nous développer. Il y a une volonté de dominer la technologie, l’industrie, les réseaux, les data, le cloud directement ou par intermédiaire. Et ça peut même venir d’amis ! Parce que, dans la vie internationale, lorsque l’on est tombé dans le temps de la violence et pas du droit alors ça peut faire des dégâts de cet ordre-là aussi.
Et nous, nous disons à nos amis, je pense à nos amis américains : oui nous sommes amis, oui nous sommes alliés, mais nous n’acceptons pas l’idée d’une soumission quelle qu’elle soit parce que nous sommes alliés.
Et ça aussi se joue ces jours-ci, chez nous ! Ce sont nos intérêts vitaux qui sont en jeu. 
Et j’en finis en disant que, nous qui allons être dans cette campagne, la liste des combattants pour le droit, pour les droits, pour la liberté, pour les libertés. Alors nous avons un message pour ceux qui sont les pacifistes comme on dit. Alors ils ne s’affichent pas tout à fait comme ça, mais je vais vous dire leur formule : « nous soutenons l’Ukraine mais… » Et alors je me mets à la place de Monsieur Vladimir Poutine, Vladimir Vladimirovitch Poutine, et quand il entend une phrase de cet ordre, « nous soutenons l’Ukraine mais », ce n’est pas le soutien à l’Ukraine qu’il retient. Ce que Poutine entend c’est le « mais ». Et il y a longtemps qu’on entend cette phrase dans l’Histoire ! Longtemps à propos des Sudètes, longtemps à propos des Tchèques, il y a longtemps qu’on entend cette phrase y compris lorsqu’on essayait, ou certains essayaient, de résister à Staline. Dire « je soutiens, mais », ça veut dire que tu ne soutiens pas. De sorte que, le combat pour nos intérêts vitaux c’est aussi le combat contre une expression qu’on a entendu très longtemps, mal à propos, mais qui cette fois-ci peut avoir du sens : c’est le combat pour nos intérêts vitaux contre les partis de l’étranger. Les gens, partis de l’étranger, qui viennent pour soutenir des intérêts et des idées qui sont contraires aux intérêts vitaux de la France. Et je veux simplement dire que ce combat là pour le droit, les droits et la liberté, les libertés, ce combat là il est regardé de l’extérieur. Je vais vous dire d’où il est regardé : d’abord, il est regardé par les femmes iraniennes, celles qui sont condamnées au voile contre leur gré, il est regardé par les femmes afghanes qui sont emmurées vivantes chez elles ; éducation interdite, université interdite.
Un jour, Winston Churchill, lorsque commençait la bataille d’Angleterre, devant les communes, il a dit cette phrase : jamais autant d’hommes n’auront dû autant à aussi peu. Et moi je vous dis, aujourd’hui dans toute l’Europe et sur la planète entière, le combat que vous allez mener est un combat vital pour tout ce que nous croyons, et pour tous ceux qui vivent, tous ceux qui croient. Et c’est ici que ça se joue, et c’est vous qui allez être comme engagé, comme militant, ceux qui allez porter le combat vital pour tout ce que nous croyons. 

 

► Autres 
● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
Valérie Hayer (présidente)
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] L’option d’une victoire de la Russie en Ukraine n’est pas entendable.

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Nous serons toujours les premiers à soutenir le Président Zelensky et tous les Ukrainiens. Parce qu’ils se battent pour leurs libertés, mais aussi pour les nôtres. Parce qu’eux, c’est un peu nous. Ce sont des héros. Ce sont nos héros. Acclamons-les !

> [Elections européennes] Notre projet, c’est de renforcer l’Europe pour l’intérêt des Français. C’est un projet de fierté et de puissance européenne là où d’autres voudraient l’affaiblir.

> [Elections européennes] Chers amis, déjouons ces scénarios du pire. Car nous serons les seuls à défendre l’Europe. Nous, nous l’assumons fièrement : oui, nous avons besoin d’Europe ! C’est ça, notre identité politique. Défendons-la ! Soyons-en fiers !

> [Elections européennes] Le 9 juin, nous avons besoin d’un sursaut. Car il y aura d’un côté, ceux qui croient en l’Europe. Et de l’autre, ceux qui n’y croient pas.

Ne comptez pas sur moi pour avoir l’Europe honteuse.

> [Elections européennes] Nous devons lutter contre l'entrée des amis de Poutine au Parlement européen (...) Les traîtres et les menteurs doivent être démasqués.

> [Elections européennes] Raphaël Glucksmann vote beaucoup sur les mêmes positions que nous. Mais il est engagé dans la Nupes. Aux côtés d’une formation politique qui prône la désobéissance européenne. Voilà la réalité du positionnement des uns et des autres.

> [Elections européennes] On a été élus au Parlement européen sur une feuille de route ambitieuse : régulation des géants du numérique, lutte contre le changement climatique… Beaucoup disaient que c’était impossible. On l’a fait. En cinq ans, et malgré les crises !

> [Elections européennes] Le Pacte vert, on l’a fait ! Protéger nos enfants du numérique, on l’a fait ! Le plan de relance pour nos emplois, on l’a fait ! L’Europe de la défense, on l’a fait ! Préserver la PAC pour nos agriculteurs, on l’a fait !

> [Elections européennes] Nous sommes le premier pays au monde à garantir le droit à l’IVG dans sa Constitution. Et je vous le dis, nous l’inscrirons dans la Charte européenne des Droits fondamentaux !

> [Elections européennes] Les élections européennes qui approchent vont être les plus importantes de notre Histoire. Je suis fière de porter ce combat. Fière que nous transformions cette Europe ensemble. Pour vous.

> [Elections européennes] Mon engagement, c’est celui d’une femme. D’une femme qui a grandi dans la ferme de ses parents. Qui sait, pour l’avoir vu de près, ce que l’Europe apporte à nos agriculteurs. Fière de cet ancrage qui est le mien.

> Le Rassemblement national est la courroie de transmission du Kremlin en France. C’est cette réalité-là qu’il faut rappeler.

 

Nathalie Loiseau 
Merci Valérie Hayer pour ce lancement de campagne réussi. Oui, nous sommes fiers de notre bilan et déterminés à continuer à bâtir une Europe dont on n’a jamais eu autant besoin ! Le 9juin nous avons besoin d’Europe.

> Arrogance et condescendance : Bardella, l’inconnu de Bruxelles, dressé contre l’Europe et couché devant la Russie.

 

Bernard Guetta 
> [Opinion: «La question russe»]
C’est le débat caché, le plus grand non-dit du moment, mais partout la question monte. Au-delà des disputes sur le rythme, l’ampleur et la nature de l’aide apportée à l’Ukraine, faut-il ou non souhaiter qu’une défaite de Vladimir Poutine mène à l’éclatement de la Fédération de Russie et de ses 21 Républiques ?
« Oui », répondent de plus en plus d’intellectuels, notamment russes, et nombre d’eurodéputés, minoritaires mais actifs, qui appellent désormais à encourager le fractionnement de la Fédération. Ancienne ministre polonaise des Affaires étrangères et figure du parti conservateur PiS, Anna Fotyga, a ainsi réuni à Bruxelles des représentants de mouvement sécessionnistes aujourd’hui totalement marginaux mais pouvant bien faire parler d’eux un jour. Venus des Etats-Unis ou d’Europe, souvent vêtus de costumes nationaux, ils ont fait entendre d’épouvantables récits de répressions anciennes mais aussi d’envoi forcé d’hommes en Ukraine.
Entre drame et folklore, entre Histoire et présent, une réalité virtuelle s’est inscrite dans les travées car le fait est que si Vladimir Poutine était défait en Ukraine, une crise politique s’ouvrirait au Kremlin et que l’affaiblissement du pouvoir central pourrait conduire à un détachement de plusieurs des Républiques fédérées.
On est loin d’y être. Tant que n’auront pas été tenues les promesses européennes de livraison d’avions et de munitions, l’avantage restera aux troupes du Kremlin mais si l’Ukraine recommence à marquer des points et que la Russie lentement s’embourbe, un délitement pourrait s’amorcer. Portées par le ressentiment que les recrutements forcés font naître dans les périphéries de la Fédération, des tentations indépendantistes pourraient alors se développer, exactement comme cela s’était passé en URSS lorsque les réformes de Mikhaïl Gorbatchev avaient affaibli le Kremlin.
Après celui de l’Union soviétique ce serait le morcellement de la Fédération de Russie, un éclatement dont tous ceux qui l’espèrent font la condition sine qua non d’une démocratisation de la Russie. Aussi longtemps, disent-ils, qu’une mosaïque de nations aussi diverses peuplera le plus étendu des pays du monde, il faudra à Moscou un pouvoir central dictatorial ou très autoritaire au moins. Si la Russie, poursuivent-ils, n’a jamais connu que de rares et brefs instants de liberté, c’est qu’il y a une incompatibilité entre la démocratie et sa géographie, entre la primauté du droit et l’hétérogénéité des 21 Républiques.
Ce raisonnement peut se défendre. Il n’a rien d’absurde mais à quoi conduirait un tel éclatement d’un pays courant des frontières de l’Union aux côtes Pacifiques, doté d’assez d’armes nucléaire pour faire sauter la planète et gorgé de réserves de matières premières stratégiques propres à aiguiser bien des appétits concurrents ?
Pour la plupart des dirigeants politiques, des diplomates et des militaires occidentaux, la réponse ne fait aucun doute. Un éclatement de la Fédération de Russie ouvrirait, disent-ils, des décennies de guerre civile aux confins de l’Europe, du Proche-Orient et de l’Asie ; conduirait à des interventions de la Chine et de la Turquie, voire de l’Iran, du Pakistan et de l’Afghanistan ; permettrait aux mouvements djihadistes de retrouver des pays d’accueil et créerait en un mot, une situation d’anarchie internationale largement immaitrisable.
« C’est exactement ce qu’on disait au moment de l’éclatement de l’URSS », ironise-t-on dans l’autre camp en mettant en avant la liberté recouvrée des Baltes mais en oubliant que tout ne s’est pour autant pas bien passé depuis les indépendances de 1991. Sans surprise, la réponse qui leur est faite est donc : « Combien voulez-vous d’autres Ukraine, d’autres Géorgie, d’autres Transdniestrie, d’autres ruisseaux de sang et d’autres décennies de sauvagerie du pouvoir russe ? » 
Le débat se passionne. On le retrouve dans la fureur des réactions aux propos d’Emmanuel Macron sur la nécessité de ne rien exclure face à l’agression russe. Le chancelier allemand craint le chaos et il n’est pas le seul. Les Pays baltes et beaucoup de Polonais rêvent d’une Russie russe et non plus fédérale. Les noms d’oiseau volent mais qu’on voit dans cette Fédération une garantie de stabilité internationale ou un obstacle à une démocratisation de la Russie, la certitude est que plus durera cette guerre, plus les tensions centrifuges se développeront dans les Républiques fédérées. A condition qu’elle soit rapide, c’est paradoxalement la défaite de Vladimir Poutine qui peut sauver l’unité de ce pays et, pour l’heure, il n’y a rien à encourager ni même à souhaiter mais que trois choses à dire au peuple russe et à ses élites.
La première est que la Russie est européenne par son Histoire et sa culture, que nous la considérons comme telle, nous les peuples de l’Union, et que son intérêt est de mettre terme à cette agression, de renouer des liens avec ses voisins européens et certainement pas de se vassaliser à la Chine en allant s’inscrire en Asie.
La deuxième est que si la Russie veut conserver les frontières de la Fédération, il lui faut définir de nouvelles relations avec les peuples qui la composent, leur donner des raisons de ne pas souhaiter leur indépendance et, avant tout, ne plus les traiter en citoyens de seconde zone et supplétifs de guerres impériales.
Quant à la troisième chose à dire au peuple russe et à ses élites, elle est que Vladimir Poutine est en train de détruire la Russie bien plus sûrement encore qu’il ne dévaste l’Ukraine.

 

Pascal Canfin 
> [Elections européennes] La majorité est unie. On a la capacité de retourner la tendance face au Rassemblement national. Cette élection est historique.

 

Marie-Pierre Vedrenne 
> [Elections européennes] Avec toi, Valérie Hayer, nous allons la gagner cette élection européenne. Engagés & déterminés, comme depuis 5 ans, avec tous les membres Ensemble, nous n’avons rien lâché & nous ne lâcherons rien ! Pour la France - Pour l’Europe - Pour vous.