lundi 4 juin 2007

Actualités du Centre. Législatives 2007 - François Bayrou indique que les désistements se feront « circonscription par circonscription »

Le fondateur du MoDem François Bayrou a expliqué lundi qu'il regarderait « circonscription par circonscription » où son parti « en est » dimanche soir après le premier tour des législatives, avant d'envisager un éventuel accord de désistement avec une autre formation. « Je ne suis pas en train de préparer sous la table je ne sais quel accord avec je ne sais qui », a précisé sur France Inter François Bayrou. Le MoDem n'est « dans aucune manœuvre ». « Nous irons au premier tour des élections législatives sous nos propres couleurs pour offrir aux Français un choix », avec « des candidats qui garantissent qu'il y aura à l'Assemblée nationale un groupe, des députés, pour qui le vote sera libre », a-t-il expliqué. « On verra » la possibilité d'accords de désistement au soir du premier tour, a-t-il ajouté. « On va voir circonscription par circonscription où on en est, cela se passera à partir de dimanche soir ». « Cela obligera les responsables politiques à chercher tous les moyens nécessaires pour que le pluralisme soit défendu au moment des élections ou après », a plaidé sans plus de précisions le député sortant des Pyrénées-Atlantiques, qui a critiqué une nouvelle fois « un mode de scrutin, une loi électorale absolument injustes ».Pour François Bayrou, « la loi est faite pour que la diversité et le pluralisme s'effacent ». « Il faut, comme tous les pays européens sans exception, une loi électorale juste qui fasse que chacun est représenté à la proportion du poids qu'il pèse dans le pays ».

Actualités du Centre. Etats-Unis Les centristes Hillary Clinton et Barack Obama ainsi que Rudolph Giuliani en tête des intentions de vote chez les démocrates et les républicains

La sénatrice américaine Hillary Clinton conforte son avance sur son collègue Barack Obama pour l'investiture démocrate à la présidentielle de 2008, tandis que, côté républicain, Rudolph Giuliani reste lui aussi en tête, selon un sondage publié dimanche. Tous les trois sont considérés comme des « centristes » au sein de leurs partis respectifs. Mme Clinton bénéficie de 42% d'intentions de vote parmi les électeurs démocrates contre 27% à M. Obama, des chiffres à peu près inchangés par rapport au mois précédent, selon ce sondage Washington Post-ABC News publié quelques heures avant un nouveau débat entre les prétendants démocrates à l'investiture. Loin derrière, l'ancien sénateur John Edwards recule de 6 points à 11% des suffrages. Aucun des autres candidats ne rassemble plus de 2%. L'ancienne Première Dame dispose d'une forte avance parmi les femmes et parmi les démocrates purs et durs. Les sondés jugent que c'est elle qui a la meilleure expérience pour être présidente, qui saurait le mieux gérer une crise grave, et qui ferait le dirigeant le plus solide. 
Côté républicain, l'ancien maire de New York Rudolph Giuliani reste en tête avec 34% des intentions de vote contre 20% à John McCain, des chiffres à peu près inchangés. Viennent ensuite l'acteur et ancien sénateur Fred Thompson, avec 13% d'intentions de vote, et l'homme d'affaires et gouverneur du Massachusetts Mitt Romney (10%). Le Washington Post souligne que la dynamique qui portait M. Giuliani a pu souffrir de son soutien déclaré au droit à l'avortement. Il reste toutefois le candidat jugé le plus solide et le plus crédible pour gérer une crise majeure. 
(Sondage réalisé du 29 mai au 1er juin par l'institut TNS auprès de 1205 personnes / marge d'erreur de 3 points

Actualités du Centre. Belgique- Le Mouvement réformateur est en bonne position pour les élections législatives

Les élections législatives belges devraient entraîner deux changements : une nouvelle refonte institutionnelle et la nomination d'un nouveau Premier ministre. A en croire les sondages, ce sont les Chrétiens démocrates et flamands d'Yves Leterme qui arriveraient en tête des législatives suivi du parti socialiste et son candidat wallon Elio Di Rupo. Juste derrière en Wallonie et en bonne position au niveau fédéral, on trouve le Mouvement réformateur et Didier de Reynders à qui Nicolas Sarkozy a récemment rendu visite. Ministre des finances, il est très critiqué par le PS, mais se défend: « Quand on entre dans la diabolisation de l'adversaire, quand on focalise sur une personne, on retrouve un peu ce qu'on a vécu en France. » Le parti de l'actuel chef du gouvernement de coalition, Guy Verhofstadt, le parti libéral flamand, est en chute libre en Flandre, où vivent 60% de la population. Le parti des nationalistes d'extrême droite, le Vlams Belang, en nette progression, devance les libéraux de plus de 5 points dans les sondages.