samedi 21 novembre 2020

Propos centristes. France – Covid19; protection des enfants; lutte contre le terrorisme; relations France Afrique; report du Black Friday; lutte contre la pauvreté; Brexit; plan de relance européen; lutte contre la polygamie; la promesse d’En marche…


Voici une sélection, ce 21 novembre 2020, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.


► Emmanuel Macron (Président de la République)

- [Refonder les relations entre la France et l’Afrique] J’ai lancé plusieurs chantiers. Le premier était un tabou : la restitution du patrimoine africain. Nous avons fait des gestes très concrets à l’égard du Sénégal, du Bénin ou de Madagascar notamment. Mais surtout un texte de loi qui, pour la première fois, permet non pas simplement de transférer momentanément une œuvre mais de la restituer, et cela grâce au travail intellectuel, artistique et politique profond demandé à Bénédicte Savoye et Felwine Sarr. Les générations contemporaines africaines ont besoin de comprendre, de toucher, de posséder leur histoire, de se la réapproprier. Le rapport Sarr-Savoye a été extrêmement ambitieux, et il a ouvert beaucoup de débats partout en Europe et dans le monde. Ils ont fait un travail remarquable, qui nous a permis d’avancer. Le deuxième était la fin du franc CFA. Cette réforme importante, conclue par un accord signé lors de mon dernier voyage en Côte d’Ivoire, met fin à un marqueur très symbolique qui alimentait beaucoup de fantasmes et de critiques. Nous voulons également impulser une nouvelle dynamique dans la relation économique qui unit la France et le continent, à travers la plateforme Digital Africa, mais aussi grâce au sommet des financements pour l’Afrique que nous organiserons en mai, à Paris. Voilà quelques exemples très concrets de mesures inédites, de tabous de la relation entre la France et le continent africain que nous avons levés, qu’ils soient mémoriels, économiques, culturels, entreprenariaux. Ils incarnent ce que nous souhaitons mettre en place : une relation équitable et un véritable partenariat. La saison Africa 2020, portée avec talent par la commissaire générale N’Goné Fall, en est sans doute le meilleur exemple. Nous avons en parallèle procédé à un changement de méthode. Le discours de Ouaga a été largement conçu par le Conseil présidentiel pour l’Afrique, qui regroupe des gens aux profils très différents. Nous avons aussi mené tout un travail avec les diasporas et nous sommes allés dans des pays qu’aucun président français n’avait visités. Notre diplomatie n’a pas été cantonnée à l’Afrique francophone.

- [Sommet France Afrique] Il devrait se tenir en juillet 2021 à Montpellier et illustrera ce changement de méthode. Nous n’allons pas organiser un sommet classique, en invitant des chefs d’État. Notre objectif est de mettre en avant les personnes qui incarnent le renouvellement générationnel, y compris sur le plan politique. Parce que s’il y a un point difficile, c’est bien le renouvellement démocratique. Certains pays se sont pliés à une alternance régulière, d’autres non.

- [Sentiment anti-français en Afrique francophone] Pendant des décennies, nous avons entretenu avec l’Afrique une relation très institutionnelle, en passant par les chefs d’État en fonction et par des entreprises bien installées. Ce faisant, le ressentiment a pris une certaine place. Mais il y a également une stratégie à l’œuvre, menée parfois par des dirigeants africains, mais surtout par des puissances étrangères, comme la Russie ou la Turquie, qui jouent sur le ressentiment post-colonial. Il ne faut pas être naïf sur ce sujet: beaucoup de ceux qui donnent de la voix, qui font des vidéos, qui sont présents dans les médias francophones sont stipendiés par la Russie ou la Turquie. Je pense qu’entre la France et l’Afrique, ce doit être une histoire d’amour. Notre pays a été présent sur le continent à la fois à travers le commerce triangulaire, des conflits dès le début du XIXe siècle puis des guerres coloniales. Cette histoire est là. Nous en sommes les héritiers. En avons-nous été les acteurs ? Non. Cette histoire a-t-elle été reconnue ? Oui, même s’il y a encore un travail historiographique en cours. Mais nous ne devons pas rester prisonnier de notre passé. Ce serait terrible. Moi, j’ai toujours eu un discours de vérité, pleinement assumé, à l’égard de cette histoire. Partout où la France a été présente, elle s’est mêlée. Elle a aussi été le pays de la créolisation, du métissage, des mariages mixtes. Un pays où les aventures humaines ont été permises. D’autres ont été présents sous une forme coloniale en Afrique et ne se sont jamais mélangés. Qu’on le veuille ou non, la France a une part d’Afrique en elle. Nos destins sont liés.

- Je respecte chaque religion. Si vous lisez mes discours, vous verrez que j’ai été constant en la matière. Mais lorsque j’ai décidé, dès le début de mon quinquennat, de m’attaquer à l’islam radical, mes propos ont été déformés. Par les Frères musulmans, assez largement, mais aussi par la Turquie, avec une capacité à influer sur beaucoup d’opinions publiques, y compris en Afrique subsaharienne. Je ne m’attaque pas à l’islam, je m’attaque au terrorisme islamiste, sachant que plus de 80 % des victimes d’attentats terroristes islamistes dans le monde sont des musulmans. Quand j’ai rendu hommage à Samuel Paty, j’ai dit que nous défendrons ce qui est un droit: celui de blasphémer et de caricaturer sur notre sol. Je n’ai pas dit que je soutenais les caricatures. Je vous invite en outre à vous interroger sur la réaction de la communauté internationale sur ce sujet: en janvier 2015, quand les journalistes de Charlie Hebdo étaient assassinés au nom d’Allah, des dirigeants musulmans sont venus défiler dans nos rues. Et aujourd’hui, alors qu’un professeur a été décapité parce qu’il enseignait la liberté d’expression, il faudrait s’excuser? Le monde devient fou. Je ne céderai rien à ces gens-là.

- [Colonisation française, crime contre l’humanité] Pour construire une relation apaisée avec les nouvelles générations, il faut n’avoir aucun tabou. Les tabous nourrissent une forme de paranoïa et un ressentiment très fort contre la France. Aujourd’hui, il y a des régimes étrangers et des projets politico-religieux qui utilisent le fait colonial comme un des leviers contre la France, y compris au sein de générations qui n’ont jamais connu le colonialisme. Il nous faut regarder cette période de l’histoire en face, de manière décomplexée mais avec un souci de vérité, pour ne pas donner de grain à moudre à ces gens. Ne cachons rien et avançons. Si l’on veut changer le regard de l’Afrique sur la France, si l’on veut réussir économiquement, culturellement en Afrique, continent qui est pour moi notre avenir, nos diasporas sont une chance. C’est une réalité. Donc si nous parvenons à instaurer ce rapport décomplexé à l’histoire, si l’on arrive à être beaucoup plus fort dans une politique d’égalité des chances et de lutte contre les discriminations, et que l’on érige nos diasporas en fer de lance d’une ambition à l’international, qu’elle soit culturelle, économique ou autre, je pense que nous aurons plus de chances que la jeunesse de notre pays soit heureuse. On s’enferme dans le passé quand on est malheureux dans le présent.

- Daniel Cordier, le résistant, le secrétaire de Jean Moulin, s’en est allé. Quand la France était en péril, lui et ses compagnons prirent tous les risques pour que la France reste la France. Nous leur devons notre liberté et notre honneur. Nous lui rendrons un hommage national.

- La lutte contre le changement climatique s'accélère ! Désormais, ce sont 33 institutions financières qui composent le cadre One Planet Fonds Souverains.

- La France est prête à apporter, dans le cadre de l’Unesco, avec l’Alliance pour la protection du patrimoine dans les conflits, son expertise et son plein appui pour la protection du patrimoine culturel et religieux du Haut-Karabagh et de ses environs.

- Les armes se sont tues dans le Haut-Karabagh. Nous œuvrons à présent en faveur d’un cessez-le-feu patrimonial et culturel, avec l’Arménie, l’Azerbaïdjan, nos partenaires du groupe de Minsk, pour préserver et restaurer le trésor de diversité et de richesse de toute la région.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)

- Les mesures de confinement commencent à produire leurs effets. Ne relâchons pas nos efforts. C’est l’indispensable amélioration de la situation sanitaire qui nous permettra, avec des protocoles adaptés, d’aborder la réouverture des commerces.

- J’ai été maire. Je ne peux imaginer nos centres-villes sans nos commerces de proximité et ceux qui les font vivre. Aujourd’hui comme demain, l’État sera là pour aider et accompagner chacun. Notre mobilisation est totale : personne ne sera laissé sans solution.

- L’insertion des personnes en situation de handicap n’est pas une option, c’est un devoir et c'est une chance.

- Par mer calme, comme par gros temps, notre pays a besoin d’un cap. Avec Richard Ferrand nous partageons la même boussole : la République!

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)

- Une page de notre histoire se tourne. Daniel Cordier, grand résistant aux côtés du général de Gaulle et de Jean Moulin, s’est battu pour cette liberté que nous chérissons tant dans notre pays. La France n’oubliera jamais ses héros.

- Merci à tous les acteurs de la grande distribution, du commerce et du commerce en ligne qui s'engagent à reporter d'une semaine le Black Friday. C’est en étant tous solidaires et responsables que nous surmonterons cette crise économique et sanitaire.

- L’inclusion des personnes en situation de handicap en milieu professionnel est un devoir et l’affaire de tous. Nous devons, ensemble, combattre les préjugés sur le handicap.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)

- Article 24: un journaliste ou un citoyen qui filme une opération de police pourra bien sûr continuer de le faire. En revanche, ceux qui accompagnent leurs images d’un appel à la violence, en diffusant les noms et les adresses de nos policiers, ne pourront plus le faire.

- Comment nos policiers peuvent-ils défendre leur honneur quand ils ne peuvent pas démontrer leur innocence face au tribunal médiatique ? Oui, les caméras-piétons protègent nos forces de l’ordre et rétablissent la confiance par la transparence des faits!

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)

- En ces temps de crise, l'insertion des personnes en situation de handicap sur le marché de l'emploi est plus que jamais une priorité. Tous mobilisés !

- Le rapprochement des réseaux Pôle Emploi et Cap emploi est essentiel pour l’insertion des personnes handicapées sur le marché du travail.

- Le taux de chômage des personnes handicapées est 2 fois plus élevé que la moyenne. Pour encourager les entreprises à les embaucher, France relance prévoit une prime de 4000€ qui sera prolongée de 4 mois en 2021. Leur inclusion dans la société est l'affaire de tous.

- Si le plan jeunes porte ses fruits, c'est aussi grâce à la grande mobilisation des entreprises. Tous les dispositifs dont elles peuvent bénéficier sont à retrouver sur http://1jeune1solution.gouv.fr. Merci à toutes celles qui s'engagent pour la jeunesse. On continue !

- La plateforme 1jeune1solution est lancée ! Que vous soyez jeune diplômé en recherche d'emploi, que vous ayez envie de découvrir l'apprentissage ou besoin d'un accompagnement pour vous aider, le plan jeunes est là pour vous. Rendez-vous sur : http://1jeune1solution.gouv.fr

 

Jacqueline Gourault (ministre des Territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)

C’est fait: cette année 80 % des foyers ne paient plus la taxe d’habitation sur leur résidence principale, un impôt injuste qui pesait particulièrement sur les classes moyennes. En 2023, 100% des Français bénéficieront de sa suppression, pour un gain moyen annuel de 723€. Engagement tenu: les collectivités bénéficieront de compensations fiscales, pérennes et dynamiques pour financer leurs décisions au service des citoyens.

 

Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)

- Première réunion ce matin avec les membres de la commission dédiée à l’avenir de la cour d’assise. Depuis la Révolution les citoyens sont associés au jugement des infractions criminelles, la cour d’assise doit se reformer, pas disparaître.

- Depuis 2017, 32 attentats ont été déjoués mais à chaque fois que le terrorisme survient, nous cherchons bien évidemment à améliorer nos dispositifs opérationnels et, quand c’est nécessaire, notre cadre législatif et réglementaire.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)

- Ces derniers jours, les indicateurs s’améliorent, mais la pression exercée par l’épidémie sur notre système de santé et sur nos hôpitaux reste extrêmement forte. Restons vigilants. Ensemble, nous vaincrons la covid19!

- [Covid19] L'impact psychologique de l'épidémie, et plus encore du confinement, est réel. Tout le monde n'en souffre pas, mais chacun peut être concerné.

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)

La forêt est un trésor environnemental, économique & social pour notre pays. Nous devons à la fois la protéger et la cultiver. Des millions d’arbres plantés grâce au plus grand investissement depuis l’après-guerre (150m€). Fort soutien de l’aval via, notamment, le fonds bois.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)

- Je veux insister là-dessus : les femmes, qui sont confinées aujourd'hui, lorsqu'elles sont violentées, elles n'ont pas besoin d'un certificat pour fuir et nous serons là pour leur venir en aide.

- J'entends beaucoup de gens parler d'immigration à tort et à travers... Mais la vérité c'est que lorsque vous arrivez dans un pays, après avoir quitté le vôtre, votre famille, vos amis, tout ce que vous faites c'est essayer de survivre.

- Nous devons combattre les discriminations et les préjugés dont sont victimes les personnes en situation de handicap. C'est notre regard qui les enferme. C'est notre regard qui peut les libérer.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)

La loi du 9 décembre proposera d’interdire les certificats de virginité, mieux lutter contre polygamie et mariages forcés, renforcer l’égalité filles garçons dans les successions internationales.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)

- [Tribune sur «La promesse d’En Marche»]
La promesse initiale d’En Marche tient en trois mots: rassemblement, dépassement et renouvellement. Et une volonté : concilier les deux passions françaises de liberté et d’égalité. Contrairement aux clichés répétés, il ne s’est jamais agi de nier les origines ou les cultures politiques, encore moins d’abolir les clivages. Dans un pays de passions politiques, de tradition partisane et d’âme révolutionnaire, prétendre à la fin de l’histoire ou à celle de l’affrontement démocratique n’aurait aucun sens. En revanche, notre pays, aussi délié des partis qu’il est attaché aux hommes et aux idées, accepte plus qu’aucun de nos voisins européens de grands moments sismiques de recomposition. 2017 en fut un et ses répliques ne sont pas terminées.
Qu’ont offert alors Emmanuel Macron et En Marche ? De prendre le revers de tout ce qui était proposé et rejeté. Les partis étaient fossilisés, fermés à tout nouveau venu désireux d’un engagement plus que d’une carrière : il fallait un nouveau mouvement politique, ouvert et large. Les responsables politiques étaient vus et revus, y compris les chefs des partis extrêmes, professionnels de longue date du système : il fallait apporter du sang neuf, donner sa chance, faire des paris.
Les alternances gauche-droite répétées donnaient une impression d’enfermement. Il fallait nommer une alternative, avec ses deux branches : renverser la table en jetant en même temps la raison et la modération, c’est-à-dire en choisissant l’extrême droite et son cortège de haines ; ou tout bouleverser en optant pour une confrontation assumée au réel, un réformisme ambitieux, empreint d’audace et de bienveillance.
Les clivages étaient dépassés, ou plutôt mal placés : l’Europe en est l’exemple suprême, qui divisait, comme le référendum de 2005 l’avait cruellement révélé, les grandes formations politiques en deux parts égales, irréconciliables autrement que par l’occultation du débat. Ce qu’on a appelé « en même temps » n’a pas visé à effacer les choix politiques mais à repenser les termes du débat : l’indépendance nationale passe par l’Europe, l’émancipation sociale passe par le travail, l’école doit redevenir le socle de cette mobilité par des réformes concrètes dès le primaire.
Trois piliers. Cette promesse a-t-elle été tenue ? Oui, en large partie. Ses trois piliers restent-ils d’actualité ? Oui, plus que jamais. La réforme économique, sans doute la plus visible car engagée le plus tôt (marché du travail, secteur ferroviaire…) a pu donner le sentiment qu’on « libérait » davantage qu’on « protégeait » : ce serait oublier le bouclier européen, le dédoublement des classes, le développement massif de l’apprentissage, le renforcement de nos forces de sécurité, le combat contre les inégalités entre les femmes et les hommes, pour les retraites agricoles, contre l’exclusion des personnes handicapées…
Le déséquilibre, la « droitisation », le libéralisme (nécessairement ultra) ne traduisent ni notre logiciel, ni notre action, pas plus aujourd’hui qu’hier. La critique de responsables politiques novices procède de la même facilité : jamais un Parlement, un gouvernement n’avaient été tant renouvelés, féminisés, rajeunis. Encore devons-nous le dire et le montrer, et aller plus loin : réformer l’Etat et ouvrir sa haute administration font partie de nos vraies lacunes et des chantiers encore à mener.
Face à un triangle de crises inédit (sanitaire, économique, sécuritaire), abandonner l’ambition de faire travailler ensemble des personnes aux histoires différentes, aux différences parfois réelles mais réunies dans un moment de responsabilité, autour d’un projet de renouvellement, serait une faute et une trahison. Une ambition républicaine qui « tient » – la décision face aux revirements, la raison face au complot, les valeurs fondamentales face au cynisme extrémiste – reste notre meilleure boussole et la meilleure chance de notre pays.

- Les financements européens de l’aide alimentaire sont garantis sur 7 ans et augmentent de 50% sur la période 2021-2027.

- [Blocage du plan de relance européen] Nous ne renoncerons pas sur le mécanisme d’Etat de droit.

- Face au Brexit, nous défendrons les intérêts de nos pêcheurs, de nos ports, de nos territoires, sans relâche.

- [Brexit] Le 1er janvier, quoi qu’il arrive, les choses changent : contrôles douaniers, sanitaires... Nous sommes prêts.

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)

- Aujourd'hui [20 novembre], c'est la Journée mondiale de l’Enfance. Nos enfants sont notre bien le plus précieux, c'est pourquoi ce message doit résonner chaque jour. Notamment dans cette année de tous les défis, nous devons, ensemble, veiller davantage encore sur nos jeunes et sur leurs droits.

- Il est impératif que nous changions de regard sur le handicap et que nous levions les idées reçues.

- Lancement de la plateforme http://1jeune1solution.gouv.fr, un outil qui met en relation les jeunes à la recherche d'un emploi, d'une formation, d'un engagement avec les bons interlocuteurs.

- Toutes les initiatives, toutes les énergies qui font vivre notre solidarité au service de la jeunesse et de l'intérêt général sont à soutenir de toutes nos forces.

 

Cédric O (secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)

- 13 millions de Français sont éloignés du numérique. Nous avons annoncé un plan inédit pour rapprocher nos concitoyens du Numérique du quotidien. Parmi les mesures, le recrutement de 4000 conseillers numériques.

- La haine en ligne et la désinformation sont des fléaux qui mettent en danger nos concitoyens et fragilisent nos démocraties.

- Notre objectif pour TousAntiCovid: 15 millions de téléchargements minimum. Faisons-en un combat collectif pour mieux contrôler le virus. Téléchargez l’application, adoptez ce geste barrière supplémentaire

- Ne nous trompons pas de combat. La numérisation et le ecommerce sont une tendance de fond de la société. La solution de long terme, c’est d’aider nos petits commerces à se digitaliser. Pas d’incriminer les Français qui commandent en ligne.

- Les ecommerçants solidaires face à la crise ! Merci à tous les ecommerçants qui ont accepté la proposition de Bruno Le Maire de décaler le Black Friday au 4 décembre. Une décision sage et responsable.

- Réunion avec l’Arcep, les associations de consommateurs et les opérateurs sur les offres commerciales 5G. Le gouvernement sera vigilant à la transparence de l’information aux consommateurs sur la qualité et la couverture des offres 5G.

- Le numérique doit travailler à son impact général, environnemental, sociétal; Il doit être beaucoup plus divers qu'il ne l'est aujourd'hui pour être soutenable : Pensez à votre diversité, votre impact, pour la durabilité de cet écosystème qui nous tient à cœur.

 

Adrien Taquet (secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)

- Il y a 31 ans, l’Assemblée Générale des Nations Unies adoptait à l’unanimité la CIDE Je réunis mes homologues européens, ainsi que l'Unicef pour échanger sur les opportunités et les nouvelles menaces qui pèsent sur les droits de l’enfant dans l’espace numérique. J’appelle aujourd’hui à un projet de déclaration internationale sur les droits de l'enfant. Nous devons ensemble lancer une dynamique globale de protection de l’enfance sur internet. Stop au cyberharcèlement, aux contenus inappropriés, au revenge porn.

- La lutte contre les violences faites aux enfants reste une priorité constante. Malgré le report des Etats généraux initialement prévus le 17 novembre, j’ai souhaité faire un point d’étape, en toute transparence, sur l’avancée des mesures et le chemin qui nous reste à parcourir. La lutte contre les violences faites aux enfants, sous toutes ses formes, ne peut pas être mise entre parenthèses pendant la crise sanitaire que nous traversons

-  [4300 propositions pour la protection des enfants contre toutes les formes de violence ont été formulées sur Make.org.] Il faut faire des violences aux enfants un sujet de société. Le fait que la population et les associations puissent émettre des propositions sur la plateforme y contribue. Nous voyons également quels consensus émergent sur ces sujets.

- Via des campagnes de sensibilisation, nous devons faire connaître aux enfants les moyens d’action dont ils bénéficient pour faire valoir leurs droits et être protégés. Nous mettons par exemple l'accent sur le 119, le numéro d'appel pour l'enfance en danger. Il a déjà bénéficié de renforts de ma part ces deux dernières années puisque tous les ans j'ai augmenté son budget. Et en fin d’année nous allons débloquer 200.000 euros supplémentaires pour que le 119 puisse faire face aux afflux d’appels (+50% pendant le premier confinement), qu’il se modernise, se transforme. L’argent va permettre de le rendre accessible aux personnes sourdes et malentendantes, et de développer un tchat. 

- D’ici à 2022, nous souhaitons développer les Unités d'accueil pédiatriques enfants en danger (UAPED). Il s'agit de lieux intégrés aux unités pédiatriques des hôpitaux où les enfants victimes sont accueillis et pris en charge à la fois par des professionnels de santé, des psychologues et des policiers ou gendarmes formés à la libération de la parole des enfants victimes de violences. Les entretiens avec les forces de l'ordre y sont enregistrés pour que l'enfant n’ait pas à témoigner sept à huit fois de ce qu’il a vécu, parce que redire c’est revivre. Aujourd’hui il existe une soixantaine d’UAPED. Nous en avons ouvert huit depuis novembre dernier, douze projets sont encore en cours. D’ici 2022, il y en aura dans tous les départements, soit une centaine.

- Nous devons sensibiliser davantage les professionnels de l'enfance et de la petite enfance à la détection de signes de maltraitance. Les enfants ont des mécanismes de protection et émettent des signaux faibles difficiles à détecter. Il faut aussi aider les médecins à dénoncer ces actes. Ils ne sont à l'origine que de 4 à 10% des informations préoccupantes émises. Nous développons donc la présence de personnes ressources au sein des hôpitaux qui puissent servir de référents sur ces questions à la fois au personnel hospitalier et à l’ensemble des professionnels de santé sur le territoire. Si un médecin familial a des doutes et ne sait pas quoi faire il pourra s’adresser à eux, ils le déchargeront d’une situation complexe. 

- [Enfants sont-ils suffisamment protégés dans le monde numérique] Non. C'est pourquoi le président de la République m'a chargé de mener une initiative internationale pour élaborer une déclaration portant sur la protection des enfants dans le monde numérique qui vienne compléter la convention internationale des droits de l’enfant. Lorsque cette dernière a été écrite il y a 30 ans, internet n'existait pas. Ce texte doit aborder les questions d’identité numérique, d'exposition à la pornographie, de pédocriminalité, de travail des enfants notamment sur YouTube, ou encore de prostitution infantile. L'ambition est de faire signer ce texte par l'ensemble des pays du monde. 

-Si l'école garantit les droits fondamentaux de l'enfant à l'éducation, les professionnels de l'éducation aident aussi à garantir son droit à la santé. Nous les remercions de leur attention au bien-être des enfants.

 

Gabriel Attal (porte-parole du gouvernement)

- L’État est pleinement mobilisé pour que chaque jeune puisse avoir une solution d’emploi ou de formation.

- Le gouvernement s'engage pour aider les étudiants boursiers à traverser cette crise : dans quelques jours, chacun d'entre eux recevra automatiquement une prime de 150€.

 

Assemblée nationale

Richard Ferrand (président)

- [Crainte que l’on manque de vaccins?] Évitons ces polémiques qui ne servent à rien! Travaillons pour anticiper la large diffusion des vaccins. Sous réserve, évidemment, de toutes les validations scientifiques, nous devrons être prêts pour agir le moment venu. Le Parlement est fondé à se saisir aussi de cet enjeu, parallèlement aux travaux des pouvoirs publics et des autorités sanitaires. L’Office des choix scientifiques et techniques (OPECST), présidé par Cédric Villani et qui rassemble des députés et des sénateurs, me paraît être l’instance idoine pour réfléchir et proposer les stratégies vaccinales. (…) Je note, comme tous les Français, que des pistes de vaccins seraient explorées et en train d’aboutir. J’ai donc envie d’y croire! D’ici là, ne baissons pas la garde. Le but n’est pas seulement de soigner mieux, mais d’abord que, par nos comportements vigilants, nous contaminions - et nous nous contaminions - le moins possible.

- [Déconfinement] Il faut se demander quelles sont les activités qui peuvent être à nouveau - et progressivement - exercées, dans le strict respect des mesures barrières. Pour être clair, je veux dire: avec un masque et dans un temps limité de proximité.

- [Covid19] Je m’interroge sur les quêtes de réponses pénales contre les ministres qui mettent en œuvre une politique publique - et donc des décisions politiques - face à une crise mondiale sans précédent! Il faut prendre garde à ce que chaque politique publique ne devienne une base d’incrimination pénale. La vie démocratique de notre République ne peut pas avoir le juge pénal pour arbitre systématique. Il y a d’abord les citoyens - les électeurs -, et ensuite le Parlement. C’est notre Constitution qui le prescrit.

- [Jean Castex toujours l’homme de la situation] Évidemment, quelle question! Je suis très impressionné par sa détermination dans l’action, et par sa solidité - à la fois intérieure, personnelle, intellectuelle et physique. Il fait preuve d’abnégation face aux critiques, souvent ridicules et parfois excessives. Il y oppose du sang-froid et, disons-le, une forme d’indifférence protectrice. Dans le contact, il est profondément humain et à l’écoute face à une situation très dure.

- [Report des régionales] Ma position a été et reste constante sur ce sujet. Les travaux et les conclusions de Jean-Louis Debré sont empreints de sagesse. Sauf mauvaise surprise sanitaire, un nouveau calendrier va maintenant être élaboré, et tout devra être fait pour le tenir. L’important est que les campagnes électorales puis le vote puissent se dérouler normalement.

- [Vote par correspondance] Il est toujours mieux de réfléchir, de consulter et de concerter avant de décider… Et peut-être même avant de parler. Aucune piste qui puisse renforcer la participation aux élections ne doit être négligée. Mais la précipitation ne peut être que mauvaise conseillère. Étudier en profondeur, oui ; décider d’un claquement de doigts, non.

- [Loi sur la sécurité globale] C’est un texte utile qui permet de coordonner l’action des forces de sécurité municipales et nationales pour les rendre plus efficaces. Il vise aussi à mieux protéger les forces de sécurité, car il n’est pas possible de laisser les réseaux sociaux organiser des lynchages. Ce sont les tribunaux qui rendent la justice, pas la rue! Veillons en même temps sur toutes les libertés, dont celle de la presse.

- [Jurisprudence du Conseil constitutionnel sur le terrorisme] Sa jurisprudence appartient au seul Conseil constitutionnel. Ne préjugeons de rien, respectons son indépendance! Les sages de la rue Montpensier sont d’éminents républicains, gardiens de la sauvegarde et de la permanence de nos principes fondamentaux. Est-ce que cette exigence de constitutionnalité affaiblit la loi ou fragilise la démocratie? Au contraire! J’affirme que ce contrôle renforce à la fois l’une et l’autre. Le Conseil constitutionnel est donc au cœur de sa mission quand il veille à ce que l’appareil législatif de notre démocratie demeure lui-même démocratique. Ni l’institution ni nos principes ne sauraient être remis en cause par qui que ce soit.

- Une nouvelle ombre parmi les ombres, Daniel Cordier n'est plus. Je salue la mémoire du grand résistant, secrétaire et biographe de Jean Moulin, un humaniste complet qui consacra le restant de sa vie à l'art.

 

► Haut Commissariat au Plan

François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)

- Le moment que nous vivons peut être celui de la montée des périls. Il devra surtout être celui du retour de la politique [face à] une agrégation des colères et des frustrations dont il est difficile de prévoir la matérialisation.

- Si on veut être entendu, il faut être en phase avec la préoccupation des gens et de la société.

- J’ai avec le président de la République une relation de confiance qui nous permet d’échanger des idées et des jugements.

- Les questions de biologie vont dominer notre siècle. De la même façon, la question de l’énergie va marquer l’avenir à long terme. L’exigence de décarbonation aussi. Le numérique également. Ou les questions monétaires, ou la démographie. Sur tous ces sujets je veux produire des analyses et des propositions pour provoquer le débat très vite. Je ne veux pas prendre le temps. Je veux que le rythme de production des analyses et des propositions stimule les décideurs et le débat ; qu’il soit ainsi en phase avec le temps de la société et des médias.

- Je ne m’interdit aucune participation au débat public..

- Comment définir quelqu’un qui touche à tous les problèmes de la société? C’est tout simple: c’est un citoyen. Chaque citoyen, chaque femme ou chaque homme en charge de famille a, par la force des choses, cette responsabilité. C’est la mienne.

Le président de la République est le premier responsable de la préparation de l’avenir et de la définition du cap, de l’horizon de l’action publique.

- La réflexion stratégique de long terme, la plupart du temps, est complètement absente [des décisions publiques].

- Je ne veux pas entrer en concurrence avec l’exécutif qui a la charge du présent et du futur immédiat0.

- Je veux rendre compatible démocratie et projets de long terme. Quelqu’un l’a déjà fait, c’est de Gaulle. On a oublié comment on pouvait défendre des idées, y compris contre l’opinion bouillante de l’instant. Peut-être est-ce l’avantage de l’expérience qui est la mienne: je ne suis pas obligé de plaire. Ce n’est pas une préoccupation pour moi. Il y a longtemps que j’ai renoncé. Je pense que c’est un crédit qui peut donner du poids au travail que l’on a à faire.

-Tout le monde connaît mes convictions personnelles. Je suis un chrétien de conviction. J’ai été un professeur passionné, j’ai écrit des livres sur les guerres entre les religions ou sur les Lumières. Jamais je n’ai défendu le seul point de vue des catholiques. Je suis d’autant plus libre que j’ai renoncé à tout avantage

 

► Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Stanislas Guerini (délégué général)

- [Loi Sécurité globale] Nous avons voté l’article 24 ce soir à l’Assemblée nationale. Dans sa version définitive, il permet de protéger nos forces de l’ordre tout en garantissant l’indépendance et le travail des journalistes.

- [Loi Sécurité globale] On ne parle que de l’article 24, mais permettez-moi de rappeler, par exemple, que nous avons voté à l’Assemblée la création d’une police municipale à Paris. C’était voulu par la majorité présidentielle, c’est fait!

- Notre objectif est que les petits commerces puissent rouvrir le plus vite possible. Mais nos décisions sont prises à l’aune de la situation sanitaire. C’est notre boussole depuis le début : celle de protéger les Français.

- Oui, c’est dur d’avoir 20 ans en 2020. Notre responsabilité est de faire en sorte que cette jeunesse ne soit pas sacrifiée, en lui garantissant des jobs, des formations, des primes pour que les entreprises puissent embaucher sans charges.

 

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)

Art. 24 de la Loi Sécurité globale voté ! Par les modifications apportées nous avons réaffirmé notre volonté : mieux protéger nos forces de l'ordre sans jamais mettre en cause la liberté d'informer. Cet équilibre est maintenu. Avec les députés LaREM, nous en serons garants!

 

Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)

- [Aurélien Taché, député et grand défenseur des certificats de virginité et de la polygamie] J'ai honte. J'ai tellement honte que tu aies pu être élu en 2017 grâce à l'investiture d'En Marche et qu'aujourd'hui tu défendes en tant que député la polygamie ou les certificats de virginité. Aies au moins le courage, si ce n'est la décence, de démissionner de ce mandat acquis par l'investiture de LaREM et de te représenter sous tes propres "couleurs" et idées. ***aie*** (mea culpa maxima).

- Nous poursuivons cette nuit l'examen de la loi Sécurité globale. Nous mettons fin aux réductions de peine automatiques pour ceux qui ont été condamnés pour des faits de violence à l'encontre des militaires, des forces de l'ordre, des pompiers, ou des élus.

- Oui Jean-Michel Blanquer est le ministre qui a permis de changer la doctrine de l'Education Nationale pour en finir avec le "pas de vague", pour assumer et résoudre les atteintes trop nombreuses à la laïcité, pour lutter enfin contre les assignations à résidence.

- Tous nos enfants doivent être protégés et nos enfants porteurs de handicap doivent bénéficier d'une école pleinement inclusive.

- [Caricatures] C'est facile de taper en permanence sur Charlie Hebdo mais c'est beaucoup plus compliqué d'être face à ceux qui les dénoncent car à la fin ils peuvent tuer.

- Les "oui...mais" sont un défaitisme terrible. On se place alors du côté des bourreaux au lieu de soutenir les victimes et ceux qui portent la liberté d'expression.

- Aujourd'hui nous avons 50 000 enfants qui sont hors des radars de la République. Réaffirmer la République, c'est le faire en actes en rendant la scolarisation obligatoire dès 3 ans.

 

Laetitia Avia (porte parole)

- [Lutte contre la haine en ligne] Nous allons demander aux plateformes d’être extrêmement diligentes dans la modération de contenus. Elles doivent faire preuve de davantage de transparence, engager des milliers de modérateurs et nous dire comment elles travaillent.

- Enfin une vraie police municipale à Paris! Toutes les majorités le disent depuis longtemps mais il n’y avait pas grand-chose. Elle va s’attaquer aux incivilités et doit être armée car les policiers sont la cible d’actes malveillants. Il faut qu’on protège ceux qui nous protègent.

- [Loi Sécurité globale: article 24] Nous votons pour la nouvelle rédaction qui clarifie les objectifs et répond aux inquiétudes légitimes exprimées par LaREM, la presse et nos concitoyens Protéger nos policiers et garantir le droit fondamental d’informer.

 

● MoDem

Jean-Noël Barrot (secrétaire général)

Promesse tenue! La baisse de l'impôt sur le revenu 2020 a bénéficié à 3.7 millions de foyers en Île-de-France dont 463000 dans les Yvelines pour un gain moyen de 300 euros.

 

Frédéric Petit (député)

Les députés de la majorité ont souvent été présentés comme des députés godillots, force est de constater que le gouvernement nous écoute! Après avoir obtenu un groupe de travail sur le vote par correspondance, l’article 24 de la loi Sécurité globale va être amendé!

 

● Mouvement radical

[Communiqué de Presse: Proposition de loi Sécurité globale: « Oui, nous devons renforcer la protection de nos forces de l’ordre»]
La proposition de loi «Sécurité globale» est examinée par l’Assemblée nationale et, notamment, son très médiatisé article 24, qui ne prévoit pas dans sa rédaction initiale le floutage des policiers en action, souhaité par Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur.
Cet article vise à "prohiber l'usage malveillant" de l'image "ou tout autre élément d'identification" des policiers et gendarmes en intervention, sous peine d'un an de prison et 45.000 euros d'amende.
A ce stade, le Mouvement Radical, souhaite que la représentation nationale étudie sans a priori cette volonté de durcir ainsi le dispositif prévu à l‘article 24.
Force est de constater que les forces de l’ordre ne bénéficient pas de protection particulière en matière de droit à l'image (sauf pour les policiers de services spécifiques comme l’antiterrorisme par exemple) dans un contexte de surexposition manifeste : terrorisme, manifestations violentes et « guérilla » urbaine dans certains quartiers.
« Notre société est impactée par l’émergence et par une certaine omnipotence des réseaux sociaux. Un policier peut se voir « tracé » dans sa vie personnelle et familiale par des dizaines d’anonymes qui n’ont rien à voir avec la presse. Les libertés publiques valent pour tous y compris pour les membres des forces de l’ordre », souligne Marc Mutti, Secrétaire national du Mouvement Radical chargé de la Sécurité.
Enfin, la proposition de loi prescrit d’élargir le champ d’intervention des polices municipales de plus de vingt agents dans le cadre d’une expérimentation de trois ans et une intégration plus forte des forces de sécurité privée dans le « continuum de sécurité », concept fondateur de ce texte législatif. De surcroît, les caméras-piétons pour la police vont être généralisées l’an prochain, objectivant ainsi l’ensemble des contrôles de police.
Laurent Hénart, Président du Mouvement Radical, précise « que l’on ne peut qu’approuver une efficacité opérationnelle renforcée au service de la population».

 

► Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)

 

Nathalie Loiseau

- Aujourd’hui [20 novembre] est la journée internationale des droits de l’enfant. Au Parlement européen, je suis mobilisée, avec Renaissance, pour renforcer la lutte contre le fléau grandissant de la pédopornographie en ligne. La protection des enfants est un devoir et une priorité.

- Magnifique intervention de Caroline Fourest: c’est tellement plus facile de culpabiliser les victimes que d’affronter les coupables, qu’il s’agisse du terrorisme ou d’autres formes de violences. Merci d’éclairer la réflexion avec autant de clarté et de courage.

 

Pascal Canfin

- Je me réjouis de la décision du Conseil d’Etat qui renforce la pression juridique pesant sur les gouvernements, quelque soit leur couleur politique, pour agir contre la crise climatique. C’est aussi pour cela que nous négocions en ce moment une loi Climat européenne contraignante.

- Analyse de Climate Transparency: la France est le bon élève du G20 mais nous devons continuer à en faire plus. Ceux qui critiquent de manière caricaturale la politique française ont tort. Mais ceux qui ne voudraient pas en faire plus aussi!

 

Véronique TrilletLenoir

- [Vaccins Covid19] Bien sûr il faut qu'ils soient disponibles rapidement. Mais il faut d’abord s’assurer de leur efficacité et de leur innocuité. Il faudra être vigilant à ce que tous les pays jouent le jeu européen et éviter les crispations nationales, mais aussi avoir une stratégie vaccinale en posant la question de savoir quelles populations privilégier. Plutôt que d’obliger à vacciner il faudra démontrer que les vaccins Covid-19 sont fiables, sûrs et efficaces.

- Dans cette crise Covid19, il faut protéger la santé, l’économie, les droits de l’homme Contrairement à la Chine et aux Etats-Unis qui ont fait des impasses, l’Europe essaye d’avoir une position équilibrée conforme à ses valeurs.

- [Vaccins Covid19] L’industrie pharmaceutique n’a pas vocation à être altruiste, elle fait du business. Mais argent public = transparence, sur les prix, la propriété intellectuelle, les sites de production.

 

● Personnalités centristes
Jean-Pierre Raffarin (ancien premier ministre)

- La "guerre froide" USA-Chine est probablement durable, aujourd’hui le commerce et les technologies demain la monnaie et l’extraterritorialité des lois. Dans ce contexte, pour nous, l’essentiel c’est la souveraineté de l’Europe au sein de la coopération internationale.

- Je recommande à nombre de mes amis de ne pas bloquer tous leurs adversaires sur Twitter. Bien sûr les injures, les mensonges ou les phrases sorties de leur contexte...ça lasse ! Dans l’attente d’un vaccin, prenons de la hauteur face à cette réalité de la communication sociale !