mercredi 26 juin 2019

Propos centristes. Monde – Démocratie américaine en danger et en perte de ses valeurs; Renew Europe élabore sa palte-forme; le Brexit impactera les Britanniques les plus pauvres…

Voici une sélection, ce 26 juin 2019, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.

► Union européenne
Dacian Ciolos (Renew Europe, président)
RenewEurope débat maintenant de la plate-forme stratégique du Parlement européen pour le prochain président de la Commission européenne. La première force pro-européenne au Parlement définit une ambition commune et des priorités politiques communes avant les nominations à la commission. La démocratie européenne est plus forte que jamais!

● Espagne
Ciudadanos
- Dans combien de communautés autonomes le PSOE doit-il être d'accord avec Podemos et avec les nationalistes pour que nous réalisions qu'ils sont les partenaires de Sanchez au niveau national? Combien de pactes de l’Infamie sont nécessaires?
- Le Congrès espagnol ne peut pas être au service des souhaits de M. Sánchez. Cs a envoyé aujourd'hui une lettre pour demander à la présidente du Congrès de respecter ses obligations constitutionnelles et de convoquer une session plénière.

● Royaume Uni
Liberal democrats
Tom Brake (Liberal democrats, député)
Est-ce si étonnant que les candidats élitistes à la tête du Parti, installés dans leur tour d’ivoire, soient à l'aise avec le Brexit? Seuls les plus riches peuvent supporter les coûts supplémentaires des importations de produits alimentaires et autres, liés à une nouvelle baisse de la valeur de la livre sterling. Les personnes à faible revenu ne peuvent pas en souffrir.

Wera Hobhouse (Liberal democrats, députée)
Nous avons besoin d'une action climatique. Le gouvernement a pratiquement interdit l'éolien terrestre, réduit les subventions à l'énergie solaire et mis au rebut les maisons à zéro carbone. Ils continuent à soutenir la fracturation et l'expansion des aéroports.

Chucka Umunna (Liberal democrats, député)
Si Johnson continue se marché victorieuse et que le 25 juillet, il rend visite à la reine puis devient Premier ministre, je crains que cela ne soit un pas de plus vers la normalisation des préjugés et de la haine dans notre pays.

► Monde
● Canada
Jean-Yves Duclos (ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social)
Nous avons créé la Stratégie nationale sur le logement afin que les Canadiens puissent avoir un chez-soi sûr et abordable. La nouvelle phase de l'Initiative fédérale de logement communautaire fournira un soutien à 55 000 familles canadiennes à travers le pays.

Catherine McKenna (Ministre de l'Environnement et Changement climatique)
Les écoles veulent agir concrètement pour le climat. En utilisant l'argent généré par le prix de la pollution, nous annonçons 60 millions de dollars pour améliorer le rendement énergétique dans les écoles de l'Ontario, de la Saskatchewan, du Manitoba et du Nouveau-Brunswick.

● Etats-Unis
Parti démocrate
Les mauvais traitements infligés par la Maison Blanche aux familles et aux enfants migrants sont horribles.

Nancy Pelosi (Parti démocrate, speaker de la Chambre des représentants)
- La Russie a mené des attaques généralisées sur nos élections en 2016 - et de hauts responsables du renseignement ont déclaré qu'elle travaillait à menacer une nouvelle fois notre sécurité nationale. Le Congrès doit se réunir pour adopter la loi SAFE, supprimant les vulnérabilités préoccupantes identifiées dans le rapport Mueller.
- La protection de nos élections est essentielle pour assurer la sécurité nationale des États-Unis.
Alors que les Américains de tout le pays se préparent à célébrer la naissance de notre démocratie, les démocrates de la Chambre des représentants se préparent à voter pour la loi SAFE afin d'assurer la sécurité de cette démocratie pour les générations à venir.

Hillary Clinton (Parti démocrate, ancienne secrétaire d’Etat)
La cruauté de l'administration Trump a provoqué une crise morale et humanitaire pour chaque Américain. Merci d'avoir répondu avec compassion et action.


Présidentielle USA 2020. Joe Biden domine encore aisément la primaire démocrate puis la présidentielle

Le dernier sondage en date, de l’université Emerson, concernant l’élection présidentielle américaine de novembre 2020 met Joe Biden largement en tête (+10 points) dans un éventuel face à face avec Donald Trump.
Et le centriste continue à dominer la course pour la nomination du candidat démocrate avec une avance de 15,1 points sur le second selon la dernière mise à jour de l’agrégateur de sondages du site Real Clear Politics alors que le premier débat entre les 20 différents prétendants les mieux placés dans les sondages a lieu en deux temps, ce 26 juin et demain 27 juin à Miami.

► Les résultats dans la course à la présidentielle du sondage d’Ermerson:

- Joe Biden 55%-Trump 45%
- Bernie Sanders 55%- Trump 45%
- Elizabeth Warren 53%-Trump 47%
- Kamala Harris 52%- Trump 48%
- Pete Buttigieg 52%- Trump 48%

► Les résultats dans la course à la primaire démocrate selon l’agrégateur de sondage de Real Clear Politics mis à jour avec trois nouveaux sondages (Emerson, Politico-Morning consult, Economist-YouGov):

- Joe Biden (ex-vice-président d’Obama & ex-sénateur), 32%; +0,1 point; avance sur le second: 15,1 points (-1,8 point)
- Bernie Sanders (sénateur du Vermont), 16,9%; +1,9 point
- Elisabeth Warren (sénatrice du Massachussetts), 12,8%; +0,9 point
- Kamal Harris (sénatrice de Californie), 7%; -0,1 point
- Pete Buttigieg (maire de South Bend), 6,6%; -0,5 point
- Beto O’Rourke (ex-représentant du Texas), 3,3%; -0,3 point
- Cory Booker (sénateur du New Jersey), 2,3%; stable
- Andrew Yang (entrepreneur newyorkais), 1,3%; +0,2 point
- Amy Kobluchar (sénatrice du Minnesota), 0,9%; -0,1 point
- Julian Castro (ex-maire de San Diego & ex-ministre d’Obama), 0,8%; -0,1 point
- Tulsi Gabbard (représentante d’Hawaï), 0,8%; +0,2 point
- Tim Ryan (représentant de l’Ohio) 0,6%; -0,1 point
- Steve Bullock (gouverneur du Montana), 0,5%; +0,1 point
- Kirsten Gillibrand (sénatrice de New York), 0,5%; +0,2 point
- John Delaney (représentant du Maryland), 0,4 %; -0,2 point
- Michael Bennet (sénateur du Colorado, 0,4%; stable
- Bill De Blasio (maire de New York), 0,4%; +0,1 point
- Jay Inslee (gouverneur de l’Etat de Washington), 0,4%; +0,1 point
- John Hickenlooper (ex-gouverneur du Colorado), 0,3%; stable
- Mike Gravel (ex-sénateur d’Alaska, 0,1%, nouveau dans la liste

[Hors de la liste: Marianne Williamson]

(Cette moyenne des sondages est calculée par le site de référence Real Clear Politics / Les chiffres sont calculés à partir des sondages réalisés sur le terrain entre le 6 et le 25 juin 2019)


Actualités du Centre. Aux municipales le MoDem va devoir clarifier ses alliances

Tous les députés, sans exception, du Mouvement démocrate de François Bayrou doivent leurs sièges au Palais Bourbon à La république en marche et au bon vouloir d’Emmanuel Macron (on se rappelle que certains de ses proches s’étaient émus de tant de largesse de la part du président nouvellement élu pour un allié qui n’avait pas été aussi décisif que cela dans la victoire).
Sans une alliance entre Bayrou et Macron puis entre LaREM et le MoDem, il n’y aurait sans doute pas de députés du parti centriste.
Mais ce n’est pas le cas en ce qui concerne ses élus locaux.
Elus avant même l’existence de LaREM et la candidature d’Emmanuel Macron à la présidentielle de 2017, ils doivent leur élection à des alliances à géométrie variable qu’avait, en son temps, théorisé François Bayrou sans convaincre personne de leur légitimité politique mais sans doute pas de leur légitimité électoraliste.
Ce fut le cas pour les municipales de 2014 alors que se profilent celles de 2020.
A l’époque, des candidats de droite et de gauche ont été tout contents de pouvoir s’allier avec le MoDem dans leur ville ce qui leur permettaient d’obtenir les quelques pourcentages nécessaires pour l’emporter.
Ainsi, en 2014, les centristes ont fait alliance avec le PS François Rebsamen à Dijon tandis que d’autres choisissaient l’UMP (LR) Alain Juppé à Bordeaux, deux exemples parmi d’autres et dont on parle actuellement parce que les intéressés ne voient pas une raison de changer leurs choix d’alors pour l’année prochaine.
Comme l’écrivait à l’époque un média «Ces alliances au coup par coup, plus ou moins encouragées par la direction malgré l'accord scellé avec Jean-Louis Borloo [alors président de l’UDI], tournent parfois au marchandage de tapis, ce qui ne contribue pas à éclaircir la ligne politique du Modem.»
C’est le moins que l’on puisse dire.
D’autant que, pour se faire élire à Pau grâce au soutien d’Alain Juppé (et contre la volonté de l’appareil de l’UMP), Bayrou – qui avait appelé à voter Hollande en 2012 contre Sarkozy puis qui n’avait pas été soutenu par le PS lors des législatives qui avaient suivi qui l’avait vu perdre son unique siège électif – avait amorcé un virage à 180 degrés dans bien des villes où son parti faisait partie, depuis 2008, de la majorité municipale de gauche…
Alors, quid de 2020?
Eh bien, il semble que le MoDem soit reparti sur la même stratégie opportuniste ne voulant pas, dans bien des villes, suivre une logique de majorité présidentielle avec LaREM.
Bien entendu, il est encore trop tôt pour savoir qu’elles seront, in fine, les lignes de conduite de ces deux partis mais les déclarations tonitruantes de certains membres du Mouvement démocrate montrent qu’ils ne sont pas prêts à une logique d’union avec La république en marche.
Même si l’un d’eux a bien résumé la problématique d’un parti qui a navigué ces dernières années, non pas dans une «indépendance» scandée sans fin par son président, mais par des alliances à géométrie variable (comme celle avec Laurent Wauquiez dans la région Auvergne-Rhône-Alpes) pour ne pas sombrer et n’être plus qu’une coquille vide sans aucun élu.
Ecoutons le:
«La situation nous est plutôt favorable. Avec l'effondrement des partis classiques, les maires sortants non-LaREM sont anxieux. Ceux avec qui on bosse bien, on leur dit: 'Toi tu veux garder ton siège, nous on est bien dans la majorité'. Puis on leur fait comprendre que désormais, on n'est plus qu'une force d'appoint. On veut être de vrais partenaires. Et de l'autre côté, on fait quand même partie de la majorité présidentielle. C'est un truc de marchands de tapis, mais c'est comme ça.»
On ne saurait mieux définit l’opportunisme politicien…
Pas sûr que cela plaise à la grande sœur LaREM qui pourrait demander quelques clarifications dont on se demande comment le MoDem pourrait les lui refuser.


Présidentielle USA 2020. Propos centristes – Changement climatique réel; drames de l’immigration; droit de vote menacé…

Voici une sélection, ce 26 juin 2019, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux à l’occasion de l’élection présidentielle aux Etats-Unis en novembre 2020.
Rappelons qu’en ce qui concerne le Parti démocrate, où se trouvent désormais l’énorme majorité des centristes, organise la première de ses primaires le 3 février 2020 dans le New Hampshire.
La convention qui choisira le candidat du Parti démocrate se tiendra du 13 au 16 juillet 2020 dans la ville de Milwaukee (Wisconsin).
Quant au premier débat entre les candidats à la primaire, il se déroulera ce 26 juin et demain 27 à Miami (Floride).

Joe Biden (Parti démocrate, ancien vice-président, candidat de la primaire présidentielle 2020)
- Nous devons faire face aux faits sur le changement climatique: c'est une menace existentielle et c'est déjà là. (…) Nous devons prendre des mesures urgentes pour faire face à la crise climatique actuelle.
- Les droits civils ont été l'une des choses qui m'ont amené à faire de la politique. Six ans après Shelby County v. Holder, les droits de vote sont attaqués dans tout le pays. Et c’est l’une des raisons pour lesquelles je me présente aujourd'hui à la présidence. Nous devons redoubler d’efforts pour protéger le droit de vote.
- Nous devons sécuriser nos frontières, mais «construis le mur» est un slogan hors de la réalité. Nous devons nous concentrer sur l'amélioration des procédures de contrôle à nos points d'entrée légaux et sur les investissements intelligents dans la technologie frontalière. Ces politiques vont faire plus pour notre sécurité qu'un mur.

Kamala Harris (Parti démocrate, sénatrice de Californie, candidate de la primaire présidentielle 2020)
- Trump a dit qu'il allait protéger les travailleurs, qu'il allait les soutenir et élever leur niveau de vie. Au lieu de cela, il a adopté un projet de loi d’impôt qui a profité au 1% les plus riches et aux plus grandes entreprises de notre pays. Quand j'entrerai dans le bureau ovale, j'annulerai l'escroquerie fiscale d'un billion de dollars de Trump.
- Voici à quoi ressemblerait la vie sous une administration Harris: nous ré-entrerions immédiatement dans l’Accord de Paris pour être à nouveau des leaders dans la lutte contre la crise climatique. Nous renouvèlerions nos relations avec l'OTAN. Nos valeurs s'aligneraient enfin avec qui nous sommes vraiment.
- Ces familles en quête d'asile fuient souvent une violence extrême. Et qu'arrive-t-il quand ils arrivent? Trump dit: «Retournez d'où vous venez». C'est inhumain. Les enfants meurent. C'est une tache sur notre conscience morale.
- En 2015, la Cour suprême a confirmé la loi sur les soins abordables. Depuis lors, l’administration de Trump a activement essayé de la saboter et de supprimer les soins de santé de millions de personnes. Il est temps de mettre en œuvre l’assurance maladie pour tous pour veiller à ce que tout le monde reçoive des soins, indépendamment de son revenu ou de son code postal.
- Mon éducation m'a appris que, lorsque nous venons d'origines et de cultures différentes, nous contribuons au tissu de ce pays. Rappelons-nous: c'est un pays construit par des immigrants.
- Il y a six ans, la Cour suprême a vidé de son contenu la loi sur le droits de vote. En tant que présidente, voici ce que je ferai pour protéger notre droit de vote: rétablissement des protections de la loi sur le droit de vote; expansion du vote anticipé; inscription automatique des électeurs.

Beto O’Rourke (Parti démocrate, ancien représentant du Texas, candidat de la primaire présidentielle 2020)
- Comme son administration refuse de suivre nos lois – empêchant les réfugiés de se présenter pour demander l’asile dans nos ports d’entrée –, les familles se croisent d’un poste frontière à l’autre, provoquant davantage de souffrances et de décès. Au détriment de notre humanité, pas au profit de notre sécurité.
- Je veillerai à ce que nous investissions pleinement dans un système scolaire public de classe mondiale de la maternelle à la 12e année, que nous payions un salaire décent à nos enseignants, que nous mettions fin à cette voie directe de l’école à la prison et que nous aboutissions à l'équité dans nos salles de classe. Une fois que nous le ferons, rien ne pourra arrêter nos étudiants, rien ne pourra arrêter ce pays.
- Nous avons une pénurie d’enseignants parce que nous n’avons pas réussi à valoriser et à respecter les enseignants.
- Je veillerai à ce que le pays soutienne toujours nos écoles publiques et investisse pleinement dans les élèves et les éducateurs de nos salles de classe, tout en veillant à l'équité dans l'éducation.
- Nous devons veiller à ce que les personnes, et non les entreprises, soient au centre de nos politiques.
- Je crois que nous soutenons nos forces armées en veillant à ce que nos incursions à l'étranger ne se fassent qu'en dernier recours. Si les politiciens veulent envoyer au combat nos enfants, nos parents et nos voisins, ils devraient avoir à expliquer pourquoi chacun de nous devrait supporter les coûts des conséquences de la guerre.
- Je viens de publier un plan détaillé pour soutenir pleinement ceux qui mettent leur vie en danger pour notre pays. La meilleure façon dont je vois que nous pouvons honorer et soutenir nos anciens combattants est de ne pas les envoyer dans une guerre inutile, où que ce soit, au départ. 1) Mon plan met enfin fin à nos guerres éternelles et ramène nos membres des forces armées à la maison pour renforcer leurs communautés et recevoir des soins de la plus haute qualité par le personnel le mieux formé dans les établissements les mieux équipés. 2) Ceci est accompli en réinvestissant près de 200 milliards de dollars qui résulteront de la fin de ces guerres en aidant directement les anciens combattants, en améliorant leurs soins de santé, leurs ressources et leur droits de vétérans, tout en prévenant l'itinérance des anciens combattants et en élargissant le soutien offert à eux et à leurs familles. 3) Cela découle de ce que je dis depuis longtemps au sujet de l’arrêt de la guerre: nous allons annuler le chèque en blanc pour la guerre, mettre fin à la AUMF [Authorization for Use of Military Force, Autorisation d'utilisation de la force militaire] et rendre le pouvoir au peuple américain. En tant que président, je veillerai à ce que, avant que ce pays entre dans une nouvelle guerre, nous ayons épuisé toutes les solutions de rechange pacifiques. 4) Je ne vais pas seulement mettre fin à nos guerres, mais je vais rendre plus difficile politiquement pour Washington d’en commencer de nouvelles. Nous allons mettre en place une taxe progressive à mettre en œuvre si une nouvelle guerre est déclenchée, exclusivement pour financer les soins des futurs anciens combattants – jamais la guerre elle-même.


Cory Booker (Parti démocrate, sénateur du New Jersey, candidat de la primaire présidentielle 2020)
- La suppression de la loi sur le droit de vote il y a six ans visait à priver davantage de communautés de couleur. Sans accès égal au vote, il est encore plus difficile de modifier les politiques discriminatoires. Il est temps de restaurer le Voting rights Act [Loi sur le droit de vote].
- Nous ne devrions pas détourner le regard. Telles sont les conséquences de la politique d'immigration inhumaine et immorale de Donald Trump. Cela se fait en notre nom.
- Décriminaliser la marijuana ne suffit pas, il faut réparer les dégâts causés aux communautés les plus touchées par l’échec de la guerre contre la drogue. Cela signifie libérer les milliers de personnes qui purgent une peine injuste.
- Tamir Rice aurait 17 ans aujourd'hui. Mais à 12 ans, il a été tué injustement par un policier dont les préjugés lui ont fait voir Tamir comme un homme plutôt que comme un enfant. Nous avons besoin de supervision de la police. Nous avons besoin d'une formation sur les préjugés raciaux. Nous devons faire plus pour protéger les enfants noirs - ils méritent de vivre et d'être des enfants aussi.

Julian Castro (Parti démocrate, ex-maire de San Diego & ex-ministre d’Obama, candidat de la primaire présidentielle 2020)
- Il est temps de mettre fin au cycle perpétuel de guerre non autorisée dans ce pays. Je suis fier de signer l’engagement de «Common defense» visant à abroger l’AUMF [Authorization for Use of Military Force, Autorisation d'utilisation de la force militaire] de 2001, à rétablir la responsabilité vis-à-vis des actions militaires et à ramener les hommes et les femmes chez eux de conflits sans fin à l’étranger.

Tim Ryan (Parti démocrate, représentant de l’Ohio, candidat de la primaire présidentielle 2020)
Il y a six ans, cinq juges à la Cour suprême ont détricoté l’une de nos lois les plus importantes en matière de droits civils – la loi sur les droits de vote de 1965. Il est temps que le Congrès renouvelle le cœur de cette loi et lui redonne toute sa force nécessaire.

John Delaney (Parti démocrate, représentant du Maryland, candidat de la primaire présidentielle 2020)
- Mon message est simple: les gens ne veulent pas de promesses impossibles, ils veulent de vraies solutions à de vrais problèmes. Pour gagner en 2020, nous devons parler des problèmes qui intéressent les gens, tels que les emplois, les soins de santé et les infrastructures.
- L'élévation du niveau de la mer a frappé Miami, les inondations ont balayé des villes du Midwest et les incendies ont dévasté la Californie. Quelle est la cause commune? Le changement climatique. Nous devons agir maintenant.

Steve Bullock (Parti démocrate, gouverneur du Montana, candidat de la primaire présidentielle 2020)
- Notre prochain président devrait passer plus de temps à penser aux gens qu'à son profit personnel. Point final.
- Si nous ne disons pas que nous pouvons réellement améliorer votre vie – tout le monde devrait avoir la chance de réussir une vie meilleure –, alors nous ratons quelque chose.
- Les hôpitaux ruraux sont littéralement la bouée de sauvetage de nos communautés. Les garder ouvertes doit être l’une de nos principales priorités en matière de santé.
- L’administration Trump doit mettre un terme au traitement inhumain des immigrants Maintenant.
- Le sénateur Whitehouse a tout à fait raison: les grandes entreprises financières et leur déni du changement climatique sont les deux faces d’une même pièce. Nous devons nous occuper des unes et de l’autre en même temps. Nous ne pouvons pas fuir la crise climatique. Que cette administration agisse ou non, le changement climatique est une réalité et constitue une menace pour notre mode de vie. Le monde financier a trop longtemps souillé notre système politique. Si nous voulons voir un changement structurel réel, il n’ya qu’un premier pas logique: débarrasser complètement notre politique de la finance.
- Washington est devenu un lieu où la parole est devenue le substitut du travail accompli. En tant que gouverneur, je n’ai pas ce luxe.
- Voici ma promesse: peu importe où vous vivez ou pour qui vous avez voté dans le passé, je vais me battre pour votre vote.
- Construire un mur est une solution du 18e siècle à un problème du 21e siècle et peu importe qui pose la question, ma réponse sera la même.
-Les communautés rurales sont aux prises avec beaucoup de problèmes et les guerres commerciales de Trump les mettent encore plus en danger. Il est temps que le président comprenne les économies rurales.

Michael Bennet (Parti démocrate, sénateur du Colorado, candidat de la primaire présidentielle 2020)
Les tentatives de l’Administration Trump pour supprimer la science du climat sont inacceptables. Ce n’est pas un jeu politique, ce sont les moyens de subsistance et l’avenir des agriculteurs et des éleveurs à travers le pays.

John Hickenlooper (Parti démocrate, exgouverneur du Colorado, candidat de la primaire présidentielle 2020)
- Le Colorado a été le premier État pourpre à battre la NRA [National rifle association, association des détenteurs d’armes à feu] et à adopter une législation significative sur la sécurité des armes à feu. Il est temps de s'attaquer à cette épidémie déchirante au niveau national.
- Le droit d’une femme de contrôler ses propres soins de santé est fondamental et inaliénable.