mardi 1 février 2022

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Ifop – Macron devant Le Pen / Pécresse devant Zemmour / Mélenchon et Jadot devant Taubira

Selon la 16e vague du sondage présidentiel quotidien de l’Institut Ifop pour LCI, Sud radio et Paris Match, Emmanuel Macron obtient au premier tour 24% (=) des intentions de vote et reste devant Marine Le Pen (17,5% / =).

En troisième position on trouve Valérie Pécresse (16% / -0,5) qui devance Eric Zemmour quatrième (14% / +0,5).

Jean-Luc Mélenchon est cinquième (9,5% /=).

Au second tour, Emmanuel Macron remporte son duel face à Marine Le Pen (54,5%-45,5% / -0,5) et face à Valérie Pécresse (53%-47% / -1).

Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche):0% (=)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 0,5% (=)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 3,5% (=)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 9,5% (=)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 3,5% (=)
- Christiane Taubira (gauche): 4% (=)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologique): 5% (=)
- Hélène Thouy (Parti animalier, défense des animaux): 0% (=)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central): 24% (=)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 16% (-0,5)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 1,5% (=)
- Jean Lassalle (Résiste, droite populiste démagogue): 1% (=)
- Eric Zemmour (Reconquête, extrême-droite): 14% (+0,5)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 17,5% (=)

(Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / La vague du jour est cumulée avec celles des deux jours précédents / Méthode des quotas / Marge d’erreur non-précisée)

 

 

La quotidienne centriste du 1er février 2022. L’organisation politique du monde empêche toute action véritable contre les menaces écologiques

Comment un monde divisé en 197 Etats où les priorités nationales l’emportent sur les problèmes planétaires pourrait agir efficacement contre les menaces écologiques qui ne connaissent aucune frontière et se fichent pas mal d’actions locales à l’échelle ridiculement insuffisante?

Tel est bien la première raison à l’inaction coupable de l’Humanité dans sa lutte pour une Terre propre et durable dans laquelle elle pourrait vivre décemment.

Et si les tribunes – comme celle que viennent de publier des scientifiques français pour que les candidats à la présidentielle se prononcent en faveur de mesures drastiques – appelant tel ou tel gouvernement à se mobiliser et à prendre des décisions draconiennes et exemplaires sont toujours les bienvenues pour informer la population sur l’état plus que préoccupant de la planète, elles manquent leur cible qui est avant tout la communauté internationale.

Que vaudrait en effet une France vertueuse en la matière face à une Chine coupable?

Pas grand-chose malheureusement d’où la nécessité d’une gouvernance mondiale.

Mais, là, on est dans une utopie encore plus grande que celle de l’efficacité d’une lutte coordonnée entre tous les Etats…

Dès lors – face à l’impossibilité de créer cette société mondiale aujourd’hui et demain – la tâche devient prométhéenne.

D’autant qu’elle ne concerne pas seulement les dirigeants des pays mais toute leurs populations qui, si elles reconnaissent les dangers, voire même s’en inquiètent sincèrement, n’ont pas du tout envie de se sacrifier pour la juste cause.

Il semble que les jeunes générations ont pris, non seulement, conscience du défi mais qu’elles veulent le relever.

Si l’on peut être dubitatif sur la persistance de cette volonté au fur et à mesure elles vont vieillir, en revanche le fait qu’elles seront physiquement présentes quand les effets du réchauffement climatique se feront sentir de manière forte permet d’espérer qu’elles n’attendront pas ce moment pour malgré tout prendre des décisions et des dispositions adéquates.

Cela demeurera sans doute insuffisant et gageons – comme cela a toujours été le cas jusqu’à présent et qu’on ne voit pas pourquoi cela changerait – avec un certain fatalisme que la vraie mobilisation se fera quand l’ampleur de la crise écologique sera tellement prégnante qu’on ne pourra pas faire autrement que d’engager un combat à la vie à la mort avec toutes les conséquences qui toucheront l’Humanité dont une grande partie risque de ne pas survivre alors.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

 

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Opinionway – Macron et Le Pen stables / Pécresse en baisse / Zemmour en hausse / Taubira fait du surplace

Selon la 19e vague du «baromètre» présidentiel quotidien de l’Institut Opinionway pour Les Echos et Radio classique, Emmanuel Macron obtient au premier tour 24% (=) des intentions de vote et devance Marine Le Pen (17% / =) seule deuxième puisque Valérie Pécresse (16% / -1) est en baisse.

Viennent ensuite Eric Zemmour à 14% (+1) et Jean-Luc Mélenchon à 10% (=).

A noter que la victoire de Christiane Taubira à la «primaire citoyenne» de la Gauche n’a encore produit aucun effet sondagier.

Au second tour, le président centriste l’emporte face à la candidate du RN 56%-44 (=) et face à la candidate de LR avec 52%- 48% (=).

Concernant les candidats du Top5, le seul qui progresse est Jean-Luc Mélenchon.

Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 0% (=)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 0% (=)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 3%:(=)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 10% (=)
- Christiane Taubira (gauche): 5% (=)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 3% (=)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologiste): 5% (=)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central):24% (=)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 16% (-1)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 2% (=)
- Jean Lassalle (Résiste, populiste nationaliste):1% (=)
- Eric Zemmour (extrême-droite): 14% (+1)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 17% (=)

Nota: Opinionway réalise depuis le 20 janvier un sondage hebdomadaire pour Cnews sur l’élection présidentielle qui fait doublon avec ce sondage quotidien.
Pour cette raison nous avons décidé de ne pas publier ses résultats qui ne donnent aucune information en plus ou complémentaire mais qui sont accessibles sur le site de l’institut et de la chaine d’information en continu.
Bien évidemment, nous observons les résultats de cette enquête hebdomadaire réalisée sur deux jours et en cas de différences notables avec les vagues correspondantes de ce baromètre, nous publierions celles-ci ce qui, par ailleurs remettrait en cause le sérieux du travail de l’institut.

(Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus dont 500 d’entre eux sont interrogés quotidiennement / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,3 et 2,6 points selon l’institut)

 

 

Propos centristes. Monde – Menaces russes contre l’Ukraine / Bilan de la première année de présidence de Biden / Le scandale Boris Johnson au Royaume-Uni / Pacte Simone Veil pour les droits des femmes européennes / Menaces de la Chine contre la Lituanie…

Voici une sélection, ce 1er février 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.

Union Européenne

♦ Renew Europe (groupe centriste et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans Propos centristes France]

> [Commémoration de la libération du camp de concentration d’Auschwitz] Nous nous souvenons de toutes les victimes de l'Holocauste. Cette tragédie était le pire exemple de ce à quoi le nationalisme et le populisme extrêmes peuvent mener. Nous nous engageons à combattre l'antisémitisme moderne sous toutes ses formes.

> Sans surprise, le parti polonais PiS tente de bloquer les enquêtes nationales sur le piratage parrainé par le gouvernement des téléphones des politiciens de l'opposition. C'est précisément pourquoi le Parlement européens doit créer dès maintenant une commission d'enquête sur l'abus du logiciel espion Pegasus !

> Le développement d'une intelligence artificielle digne de confiance et respectueuse de nos libertés est notre objectif principal lors de l'élaboration des nouvelles règles de l'IA. Nous ferons pression pour un cadre qui saisit les opportunités technologiques tout en préservant les droits fondamentaux de nos citoyens.

 

Michal Simecka (vice-président)
> Quand je suis né en Tchécoslovaquie communiste, mon grand-père a été emprisonné comme dissident. Aujourd'hui, en tant que tout premier slovaque vice-président du Parlement européen, j'offre une conviction inébranlable en une Union européenne ouverte et diversifiée, ainsi qu'une compréhension intime des raisons pour lesquelles elle ne devrait jamais être tenue pour acquise.

 

Guy Verhofstadt
> Ce dont nous avons besoin pour les 6 prochains mois, c'est de l'unité de l'Union européenne, car c'est un moment sérieux pour l'Europe, M. Jadot ! Nous sommes menacés de l'intérieur : Kaczyński, Orban. Nous sommes menacés de l'extérieur par Poutine. Nous avons besoin d'unité, non seulement en France, mais en Europe en général.

 

Malik Azmani
> Je me réjouis des deux ans et demi à venir pour continuer à progresser dans le renouvellement de l'Union européenne. Nous avons été et nous continuerons à être une voix forte pour la coopération et l'intégration européennes afin de rendre notre continent plus apte à faire face aux graves problèmes de notre époque. L'Union européenne doit assurer sa force autonome sur la scène internationale. Au cours des deux années et demie à venir, nous devrons faire aboutir d'importants dossiers législatifs sur des sujets tels que la migration, le numérique, le climat et les marchés intérieurs et extérieurs. Dans le même temps, nous devons renforcer notre sécurité et notre défense communes. Ce n'est qu'en travaillant ensemble que nous pourrons réaliser notre projet commun de rendre l'Europe plus forte. Je suis fier, qu'en tant que premier vice-président de Renew Europe, je puisse y contribuer avec une équipe puissante de collègues motivés.

 

Nils Torvalds
> La transition énergétique est actuellement et à l'avenir le grand défi pour chaque société, des citoyens individuels à l'industrie et aux grands investisseurs. Mon espoir repose sur la présidence française de l’Union européenne pour nous aider à tracer la bonne voie pour atteindre nos objectifs communs

 

Hilde Vautmans
> [Tribune : Chère Europe, nous devons parler des droits de nos femmes]
Une violente réaction contre l'égalité des sexes, et en particulier les droits à la santé sexuelle et reproductive, terrorise actuellement notre continent. Les développements récents montrent que la loi nouvellement adoptée en Pologne n'est que la pointe de l'iceberg, mettant les droits de près de 229 millions de femmes et de filles dans l'UE sous une pression extrême. Pas plus tard que la semaine dernière, le Parlement européen a débattu de cette réaction contre l'égalité des sexes, et nous, les libéraux, avons appelé les institutions et les gouvernements de l'UE à développer une stratégie ciblée et à cosigner le Pacte Simone Veil pour plus de droits des femmes.
Aujourd'hui, plusieurs États membres interdisent l'avortement sauf dans des circonstances strictement définies, ce qui rend pratiquement impossible l'accès à des avortements légaux et sûrs. Cela met la vie de nombreuses femmes en danger puisqu'il les oblige à se faire avorter clandestinement ou à mener leur grossesse à terme contre leur gré. Contrairement à ce que les militants et les décideurs politiques pro-vie pourraient souhaiter croire, le nombre d'avortements n'a pas diminué à la suite de ces actions. En outre, d'autres aspects importants de la santé et des droits sexuels et reproductifs sont continuellement sous pression, comme l'accès à la contraception, l'éducation sexuelle, les soins obstétricaux et l'accès à l'assistance médicale. De plus, la pandémie de covid19 n'a fait qu'aggraver la situation, imposant un fardeau plus lourd au personnel médical et aux travailleurs sociaux, tout en entraînant des temps d'attente plus longs et l'annulation de consultations (en personne) indispensables.
Il est clair que l'érosion des droits fondamentaux fait partie d'un programme plus large, ultra-conservateur et d'extrême droite, ciblant d'abord les femmes, puis les personnes LGBTIQ+, les migrants et d'autres minorités. Ces mouvements sont fortement liés à l'érosion de l'État de droit. Il suffit de regarder la décision du tribunal inconstitutionnel de Pologne qui a restreint l'accès à l'avortement. Malheureusement, ces campagnes ultra-conservatrices sont très bien financées, tant en interne qu'en externe.
De plus, les développements récents en Pologne ne sont que la pointe de l'iceberg : des projets de loi similaires ont été discutés dans d'autres États membres, comme la Croatie et la Lituanie. Cependant, même dans les pays où l'accès à l'avortement légal est meilleur, les femmes enceintes sont également confrontées à de nombreuses restrictions et obstacles pour accéder à ces services. On parle de temps d'attente obligatoires et longs et de coûts élevés, qui excluent une grande partie de la société. Les professionnels de la santé donnent des conseils biaisés ou bien les organisations « pro-vie » qui prétendent protéger les meilleurs intérêts des femmes enceintes le font à la place. On voit des campagnes anti-avortement partout, y compris dans le métro parisien, alors que dans le même temps ces forces illibérales et conservatrices parviennent à collecter de l'argent auprès des familles riches et aristocratiques de l'UE.
C'est pourquoi chère Europe, nous avons vraiment besoin de parler des droits de nos femmes. Nous, libéraux, croyons qu'une stratégie ciblée est nécessaire pour arrêter la propagation de cette idéologie et pour arrêter l'érosion des droits des femmes. Nous devons comprendre et contrer les mouvements anti-genre. Nous devons établir des partenariats avec des organisations de la société civile qui soient également suffisamment financées. Sensibiliser et informer la population et les décideurs politiques restent bien sûr essentiels. Ce n'est qu'en « mettant le doigt sur la plaie » que nous pouvons amorcer le processus de changement. Cependant, au niveau de l'UE, nous avons également une responsabilité importante. Nous devons continuer à surveiller la situation en Europe, à faire respecter les droits des femmes et à suspendre les fonds là où et quand c'est nécessaire. Sinon, nous ne pourrons jamais renverser la vapeur.
C'est dans ce contexte que nous avons lancé le Pacte Simone Veil afin d'asseoir notre engagement clair en faveur des droits des femmes et de l'égalité femmes-hommes en général. Avec ce document, nous énonçons les principes clairs et concrets auxquels nous nous engageons. Ceux-ci vont des droits sexuels et reproductifs, au droit à la vie familiale, à la lutte contre la violence sexiste, au besoin d'égalité sur le lieu de travail et, enfin et surtout, à la représentation politique. Tous nos droits et libertés qui restent soumis à une forte pression aujourd'hui, quel que soit l'endroit où une femme ou une fille peut vivre en Europe. Aucun pays ne peut dire qu'il obtient un score de 100 %, car des défis évidents subsistent.
Afin de garantir ces principes fondamentaux, nous nous engageons sur un certain nombre de points d'action concrets. Il va sans dire que nous devons autonomiser directement les femmes et remettre en question les stéréotypes persistants qui refusent de disparaître. Cela commence à la maison et dans les écoles, mais nous, en tant que personnalités publiques, devons également montrer la voie. De plus, nous voulons que la Commission européenne identifie, promeuve et/ou propose les meilleures pratiques et la législation au niveau de l'UE afin de contrer le contrecoup actuel. Il ne s'agit pas de réinventer la roue. Il s'agit d'étendre le bien et de se débarrasser des mauvaises pratiques et politiques.
Comme suite logique, nous souhaitons que les États membres de l'UE adoptent ces bonnes pratiques et la législation pertinente.
Il est indispensable que les gouvernements soient vigilants et attentifs pour que ces règles soient appliquées et respectées dans la pratique en général mais notamment par le personnel médical et les travailleurs sociaux. Le Parlement européen surveillera à la fois la situation juridique et factuelle dans tous les États membres.
Enfin, nous demandons au Conseil et aux chefs de gouvernement de faire de l'égalité entre les femmes et les hommes une véritable priorité européenne car seuls un agenda et un plan d'action européens forts permettront d'enrayer la spirale descendante actuelle.
Je voudrais donc me faire l'écho de ce message de la semaine dernière et exhorter toutes les institutions et tous les gouvernements de l'UE à cosigner ce pacte et à agir.

> Je me félicite de la réponse féroce de l'UE à la coercition économique permanente de la Chine à l'encontre de la Lituanie, qui affecte l'UE dans son ensemble. Nous devons protéger l'intégrité de notre marché unique s'il est menacé. L'UE doit faire comprendre à la Chine combien elle est déterminée à défendre ses droits, à faire respecter les règles commerciales et à ne jamais s'incliner devant les pratiques coercitives de la Chine. Nous nous tenons aux côtés de la Lituanie, comme nous nous tiendrons aux côtés de tout autre État membre de l'UE qui serait soumis à l'intimidation économique de la Chine.

> [Menaces russes contre l’Ukraine] Seule l'unité de l'UE pourra dissuader l'ours russe. Les paroles d'unité de l'UE doivent être suivies d'actions concrètes, démontrant que nous sommes totalement unis dans notre détermination à contrer les actions de la Russie. La Russie doit savoir que l'Occident ne cédera pas à ses demandes illégitimes fondées sur des mythes et des mensonges. Je salue donc pleinement les déclarations des ministres des affaires étrangères de l'UE soulignant le droit de chaque nation souveraine à choisir sa propre voie.

> La Chine devrait cesser ses faux discours selon lesquels elle est un ardent défenseur de la démocratie. Démanteler les médias indépendants, étouffer la dissidence, supprimer les libertés... Il n'existe pas de "version chinoise de la démocratie", c'est une farce totale et je suis heureuse que le Parlement européen le reconnaisse. Un pays impose un système, y compris à Hong Kong. Ce n'est rien d'autre que la triste réalité d'aujourd'hui, après l'utilisation généralisée de la loi draconienne sur la sécurité nationale au cours des deux dernières années. L'UE et les États membres doivent montrer qu'ils sont aux côtés de la population de Hong Kong et qu'ils n'acceptent pas les violations continues, par la Chine, des libertés fondamentales à Hong Kong et de ses engagements et obligations en vertu du droit international.

 

Dita Charanzová
> Si le monde réel ne peut être parfait, internet ne le peut pas non plus. Cela ne signifie pas pour autant que nous ne devons pas essayer de faire d’internet un endroit plus sûr et meilleur, qui respecte la liberté d'expression tout en soutenant nos entreprises européennes. C'est l'objectif du DSA [Digital services act].
Celle-ci crée un meilleur système qui nous aidera à lutter contre les contenus illégaux tout en donnant plus de droits à nos citoyens. Un système qui oblige les grands géants à se regarder en face de manière transparente et à s'attaquer aux risques inhérents à leurs systèmes. Tous les fournisseurs, y compris les places de marché, ont une responsabilité sociale envers nous, leurs utilisateurs, et cela inclut la protection des enfants en ligne. Cela crée un système de droit et de justice pour internet, mais cette loi est la première étape, pas la dernière. Il y a encore beaucoup de travail à faire

 

Petras Auštrevičius
> [Menaces russes contre l’Ukaine]Le droit de choisir ses alliances, l'inviolabilité et l'intégrité de ses territoires sont des droits fondamentaux des États souverains, qui ne peuvent être menacés sans une réponse forte et ferme de l’Europe.
Notre réponse au comportement agressif et au chantage de la Russie doit rester unanime et très claire : il n'y aura aucune concession, car l'Ukraine reste une partie indivisible de l'espace de sécurité en Europe". Pourtant, récemment, des troupes russes ont été introduites en Biélorussie, ce qui signifie l'annexion de facto de notre voisin et la destruction des vestiges de la souveraineté biélorusse.

>L'agressivité et l'intimidation de la Chine sur la Lituanie doivent susciter une réponse forte de l'UE et une révision de sa politique à l'égard de la coercition chinoise.

 

Katalin Cseh
> Le recul mondial des démocraties va de pair avec la montée des kleptocraties. Des leaders, d'Alexei Navalny aux militants ouïghours, ne cessent de nous le rappeler. Cet ensemble audacieux de recommandations définit une stratégie claire pour que l'UE s'oppose aux facilitateurs financiers des violations des droits de l'Homme, et utilise notre puissance économique pour défendre plus efficacement les droits fondamentaux dans le monde.

 

Bart Groothuis
> Seules des réponses fermes face aux ingérences étrangères permettent de maintenir le dynamisme et la sécurité de nos démocraties, ce qui n'a pas été le cas jusqu'à présent. L'UE est cependant bien placée pour contrer les nouvelles menaces telles que les campagnes de désinformation, les cyber-attaques et la coercition économique. Le rapport fournit des recommandations pour une Europe réactivée, forte et géopolitique.

> Du point de vue de l'ingérence étrangère et de la désinformation, le DSA sera un outil révolutionnaire qui qualifiera les deep fake de «non authentiques». Cependant, je suis extrêmement déçu par le vote sur l'exemption des médias. Je crains que les médias autoproclamés et étrangers ne soient protégés lorsqu'ils diffusent de la désinformation, ce qui nous ramènerait des années en arrière. Au cours des trilogues, nous devrons veiller à ce que cela ne devienne pas une échappatoire pour une désinformation massive.

 

Jan-Christoph Oetjen
> [Soudan] La violence n'est jamais une option. L'approche brutale, avec laquelle Abdel Fattah al-Burhan opprime les civils soudanais, n'est pas la solution. Ce coup d'État fait rapidement penser à l'ère d'Ahmad al-Bashir. Ce dont le Soudan a besoin, c'est d'un retour à la gouvernance civile et d'un dialogue politique ouvert et inclusif.
Cette crise politique mérite toute l'attention de l'UE. L'UE devrait suivre de près l'issue des prochaines négociations menées sous l'égide des Nations unies et examiner attentivement sa coopération avec les responsables soudanais. Nous ne devrions pas hésiter à recourir à des sanctions contre ceux qui entravent le retour à une société démocratique au Soudan. Dans le même temps, nous devons nous tenir prêts à aider le Soudan à atteindre son plein potentiel.

 

Engin Eroglu
> [Hongkong] Les élections du Conseil législatif de décembre dernier n'étaient rien d'autre qu'une farce politique. Une autre étape sombre dans l'oppression de Hong Kong par le gouvernement chinois, dont les habitants de Hong Kong ont dû être témoins bien trop souvent depuis l'introduction de la loi sur la sécurité nationale. Car cette loi sert de simple prétexte pour arrêter tous ceux qui osent s'élever contre le régime. Nous l'avons encore vu avec le sort réservé aux journaux pro-démocratie Stand News et Citizen News. Nous devons continuer de soutenir le peuple de Hong Kong dans son combat pour la démocratie et la liberté et nous ne devons jamais nous lasser de lui rappeler que nous sommes à ses côtés.

 

Frédérique Ries
> [Cvoid19] Il était essentiel de donner un cadre juridique aux efforts de l'Agence européenne des médicaments pour faire face à cette pandémie sans précédent. En s'appuyant sur les efforts de l'EMA, le Parlement et le Conseil ont convenu de transférer de nouveaux pouvoirs clés à l'EMA. L'objectif : surveiller, prévenir et remédier aux pénuries majeures et garantir la disponibilité des médicaments critiques au niveau national et européen en cas de crise sanitaire.
Le résultat du trilogue reflète avec succès les priorités de Renew Europe, qu'il s'agisse de l'inclusion des patients et des professionnels de la santé à chaque étape du processus, de l'organisation de l'échange de données avec les fabricants pour sécuriser les chaînes d'approvisionnement, ou encore de la publication rapide et en toute transparence des protocoles et des résultats des essais cliniques pour favoriser la confiance dans les nouveaux médicaments. La protection de la santé de tous les Européens est au cœur de l'Europe que nous construisons aujourd'hui.

 

Dragoş Pîslaru
> Les jeunes Européens sont actifs, ils sont dynamiques et, malgré ce que beaucoup pourrait craindre, ils sont encore pleins d'espoir. Ils n'ont pas besoin d'aumône et ne sont pas sans défense. Les jeunes Européens ont seulement besoin d’accès et d’opportunités pour saisir les chances qu'ils méritent ! Ces accès et ces opportunités doivent être créés maintenant, car c'est la seule manière de garantir un avenir à l'Europe et à ses concitoyens, jeunes ou non ! Le risque auquel nous sommes confrontés n'est pas celui d'une génération enfermée, mais d'une génération perdue.

 

Samira Rafaela
> Il est incroyable qu'en 2022 encore, certains États membres aient des lois restreignant et même interdisant l'avortement, obligeant les femmes à rechercher des alternatives dangereuses qui pourraient mettre leur vie en danger. Les développements récents en Pologne ne sont que la pointe de l'iceberg, des lois restrictives similaires étant en cours de discussion dans d'autres États membres tels que la Croatie, la Slovaquie et la Lituanie. Renew Europe continuera d'être à l'avant-garde de la lutte contre ces reculs.

> Notre combat pour l'égalité des droits des femmes est loin d'être terminé. Un vent conservateur amer souffle sur l'Europe, s'opposant à tout ce qui contribue à l'avancement des droits des femmes. Le Pacte Simone Veil est notre engagement envers toutes les femmes et les filles en Europe. Nous sommes à vos côtés et nous continuerons notre combat pour l'égalité.

 

● Allemagne
♦ Gouvernement
Christian Lindner (ministre des Finances)
> Cette année, les défis sont particulièrement grands en raison de l'inflation et de l'augmentation de la dette. Mais j'en suis certain : avec des finances publiques stables, nous sortirons de la crise dans le monde entier et maîtriserons les tâches futures en matière de protection du climat et de numérisation.

> > Nous ne devons jamais oublier les atrocités de l'Holocauste. Pas seulement aujourd'hui, mais tous les jours : il ne doit pas y avoir de place pour l'antisémitisme, le racisme et la haine dans notre pays. La vie juive doit toujours et partout être possible sans crainte.

> Compte tenu de la hausse des prix de l'énergie, je pense que la suppression rapide de la surtaxe EEG est nécessaire. Ce serait des milliards de secours pour les familles, les retraités, les bénéficiaires de prêts étudiants ou de sécurité de base et les moyennes entreprises et artisans.

> Le 2ème budget supplémentaire 2021 renforce le redémarrage économique de la pandémie. Nous misons sur une trajectoire d'investissement planifiable dans le futur dans le cadre de la Loi fondamentale. Il est légitime que les critiques clarifient les questions juridiques. Mais les contre-propositions économiques me manquent.

 

● Belgique
♦ cdH
Maxime Prévot (président)
> [Energie nucléaire] Après avoir dit l’inverse mordicus, maintenant c’est clair: une prolongation de 2 réacteurs est possible. Techniquement et en regard des enjeux de sécurité. C’est non seulement possible, mais c’est surtout souhaitable! Pour le climat, les prix et notre souveraineté.

 

♦ DéFI
François de Smet (président)
> [Avenir de la Belgique] Je n'arrive pas à entrer dans le scénario des quatre Régions que les autres partis ont l'air de plébisciter. Le fédéralisme que l'on doit continuer à construire le plus loyalement possible avec les Flamands et un fédéralisme entre Wallons et Bruxellois. Tous les Wallons et les Bruxellois ont des liens entre eux. Au-delà de ce qui nous unit déjà -l'enseignement, la petite enfance, etc.-, il faut faire le chemin inverse et se demander comment nos entreprises, nos économies pourront mieux répondre les unes aux autres. Pourquoi n'y a-t-il pas un Plan Marshall 2.vert, enzovoort, qui ne prend pas en compte Bruxelles alors que Brabant wallon et Bruxelles sont quasiment en symbiose? Les francophones de Wallonie et de Bruxelles ont leur destin en mains et doivent continuer à travailler ensemble

> L'accord énergie de cette nuit est un échec vivaldien typique. A part la prolongation du tarif social, sur laquelle tout le monde était d'accord depuis des lustres, c'est une déception totale.
La Vivaldi [coalition au pouvoir] a inventé la baisse de TVA électricité «collection printemps/été», de mars à juillet, alors que le pic de consommation est d'octobre à février. Demain, cette coalition créera sans doute la lampe de poche à énergie solaire.
Plus grave, cette baisse ne concerne que l'électricité. Rien pour le gaz qui constitue la plus grosse dépense, rien pour le mazout (nous demandions l'extension du fonds). Pourquoi ? On ose espérer que ce n'est pas pour raisons écologiques.
Le chèque de 100€ paraît dérisoire au regard des hausses encaissées par les citoyens cet hiver, et qui vont durer. Il faut d'urgence d'autres solutions globales et fiscales, face à cette inflation sans précédent
Bref, trop peu et surtout beaucoup trop tard. Les attentes sociales ne seront pas rencontrées. Cet accord ne sauve pas la crédibilité de la Vivaldi; il l'enfonce.

 

Mouvement réformateur
Georges-Louis Bouchez (président)
> Le MR s’engage à mieux récompenser celles et ceux qui travaillent par des pensions plus justes, une fiscalité plus basse et un pouvoir d’achat augmenté !

> Je m'inscris dans la pure tradition libérale. Les gens ont besoin de davantage que de mots : ils veulent des solutions. De plus, nous avons une véritable légitimité démocratique.

> L'Allemagne a un taux d'emploi de 84 % et créent plus de richesse. En Région Bruxelloise, nous sommes à 59%...Si le taux d'emploi augmente, nous pourrons davantage créer de richesse et améliorer le pouvoir d'achat.

> Nous souhaitons la dignité pour tous les citoyens. Mais nous devons construire un système de pensions qui récompense les travailleurs. Le taux d'emploi est aujourd'hui trop faible pour notre sécurité sociale.

 

Autres pays

● Canada
♦ Gouvernement
Justin Trudeau (Premier ministre)
> [Manifestation de camionneurs antivax à Toronto avec le soutien d’Elon Musk] Je sais que cette pandémie est frustrante. C’est frustrant d’être encore en train de lutter contre la coivd19 après deux ans. Mais ces derniers jours, les Canadiens ont été choqués et franchement dégoûtés du comportement de certains manifestants dans notre capitale nationale.
Je tiens à être clair : ceux qui harcèlent les employés de petites entreprises et volent la nourriture des itinérants ne nous intimident pas. On ne cédera pas face à ceux qui brandissent des drapeaux racistes, font du vandalisme ou déshonorent la mémoire de nos vétérans.
Ces comportements n’ont pas leur place au Canada. Aux responsables : il faut que ça cesse. Aux membres du convoi qui sont mal à l’aise devant ces symboles de haine et de division : soyez courageux et dites-le. N’acceptez pas et ne défendez pas l’intolérance et la haine.

> [Covid19] À tous les parents : si vous n’avez pas encore fait vacciner vos enfants, s’il vous plaît, faites-le le plus tôt possible. C’est ce que qu’il y a de mieux en ce moment pour les protéger et protéger ceux qui les entourent.

> Tandis que nous nous rappelons les atrocités de l’Holocauste et préservons les récits des survivants, nous devons aussi continuer de dénoncer l’antisémitisme là où il survient. Et nous devons toujours dire haut et fort: plus jamais.

> Soyons clairs : le Canada et ses alliés démocratiques sont solidaires de l’Ukraine. Tous nos gestes visent à désamorcer la situation et à trouver une solution diplomatique.

> La santé mentale, c’est la santé. Vous devez en prendre soin autant que si vous aviez une fracture ou des maux d’estomac. Autrement dit, si vous êtes en difficulté et voulez parler à quelqu’un, s’il vous plaît, faites-le. Les ressources offertes sont là pour vous.

> Il peut être difficile de trouver un chez-soi sûr et abordable, on le sait. Pour vous faciliter la vie, et aider des Canadiens vulnérables, on crée plus de 10.000 logements abordables au pays avec l’Initiative pour la création rapide de logements.

 

● Etats-Unis
♦ Gouvernement
Joe Biden (président-des Etats-Unis)
> La bataille pour l'âme de l'Amérique n'est pas terminée. Nous devons nous unir et rester forts pour défendre notre démocratie.

> Au cours de notre première année de mandat, nous avons réalisé :
- La plus grande année de croissance de l'emploi dans l'histoire américaine
- La croissance économique la plus rapide depuis près de quatre décennies
- Une baisse record du chômage
Maintenant, nous devons continuer à progresser en adoptant mon programme Build back better [Reconstruire en mieux].

> Depuis le premier jour, chaque action que j'ai entreprise pour reconstruire notre économie a été guidée par un principe : «Make it in America» [Produire en Amérque]. Maintenant, nous voyons les résultats : la croissance économique la plus rapide en quatre décennies - et la plus forte année de croissance de l'emploi dans l'histoire américaine.

> Au lieu de perdre des emplois dans le secteur manufacturier, depuis que je suis au pouvoir, l'Amérique en a ajouté 367 000. Il s'agit de la plus forte augmentation des emplois manufacturiers aux États-Unis en près de 30 ans.

> Cela ne s'est pas produit par accident. Grâce aux mesures que nous avons prises, nous avons atteint l'année dernière la croissance économique la plus rapide en près de quatre décennies.

> Lorsque nous sommes arrivés au pouvoir, nous avons hérité d'une économie en crise. Mais grâce à nos actions, nous en avons fait l'économie à la croissance la plus rapide en 38 ans.

> Pendant des années, Washington a parlé d'adopter un projet de loi sur les infrastructures, mais n'a pas réussi à le faire. Au cours de notre première année, nous l'avons fait. Nous reconstruisons l'infrastructure en ruine de notre pays et créons des millions d'emplois syndiqués bien rémunérés dans le processus.

> Lorsque j'ai pris mes fonctions il y a un an, notre nation était en crise. 18 millions d'Américains recevaient des allocations de chômage et moins de 1% des adultes étaient vaccinés. Aujourd'hui, le taux de chômage est tombé à 3,9 % et près de 75 % des adultes sont complètement vaccinés. C'est le progrès.

> De l'eau propre pour chaque Américain. Nous n'avons jamais fait cela. Et maintenant nous le sommes. Internet haut débit pour tous les Américains. Nous n'avons jamais fait cela. Et maintenant nous le sommes. En tant que nation, nous n'avons fait qu'effleurer la surface de ce dont nous sommes capables.

> [Menaces russes sur l’Ukraine] Aujourd'hui [31 janvier], au Conseil de sécurité des Nations unies, les États-Unis ont présenté en détail la nature complète de la menace russe à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine. Et nous avons clairement expliqué à la communauté internationale toutes les implications de cette menace, non seulement pour l'Ukraine, mais aussi pour les principes fondamentaux de la Charte des Nations Unies et de l'ordre international moderne.
Si la Russie souhaite sincèrement répondre à nos préoccupations respectives en matière de sécurité par le dialogue, les États-Unis et nos alliés et partenaires continueront de s'engager de bonne foi. Si, au lieu de cela, la Russie choisit de se retirer de la diplomatie et d'attaquer l'Ukraine, la Russie en assumera la responsabilité et fera face à des conséquences rapides et graves.
Les États-Unis et nos alliés et partenaires continuent de se préparer à chaque scénario. Le monde doit avoir les yeux clairs sur les actions que la Russie menace d’entreprendre et être prêt à répondre aux risques que ces actions présentent pour nous tous.
La réunion du Conseil de sécurité d'aujourd'hui est une étape cruciale pour rallier le monde à s'exprimer d'une seule voix : rejeter l'usage de la force, appeler à la désescalade militaire, soutenir la diplomatie comme la meilleure voie à suivre et exiger que chaque État membre rende des comptes pour qu'il s'abstienne de agression militaire contre ses voisins.

> Ma loi bipartisane sur les infrastructures finance des améliorations historiques à l'échelle nationale qui nous aideront à construire une Amérique meilleure - parce que lorsque nous investissons dans les infrastructures, nous investissons dans les opportunités.

> Mon administration a annoncé un financement de plus d'un milliard de dollars pour permettre aux États de nettoyer les puits de pétrole et de gaz orphelins. Le financement historique permettra de nettoyer des sites dangereux à travers le pays, tout en créant des emplois syndiqués bien rémunérés.

> [Cour suprême] J'étais fier et reconnaissant d'être là au début de la brillante carrière du juge Breyer à la Cour suprême — et je suis fier d'être ici le jour où il annonce sa retraite. Il est un phare de sagesse sur notre Constitution et ce qu'elle signifie.
La personne que je nommerai pour remplacer le juge Breyer sera quelqu'un avec des qualifications extraordinaires.
Caractère, expérience et intégrité. Et elles seront la première femme noire nommée à la Cour suprême des États-Unis.
Je nommerai un candidat historique digne de l'héritage du juge Breyer - quelqu'un qui, comme le juge Breyer, fournira un service incroyable à la Cour suprême.

> Je suis fier d'annoncer que depuis le 1er novembre, 14,5 millions d'Américains ont souscrit à une couverture santé abordable et de qualité. C'est le nombre le plus élevé jamais enregistré dans une période d'inscription ouverte.

> Une poignée de sociétés géantes dominent les industries de la technologie à l'agriculture – et les Américains en paient le prix. Mon administration prend des mesures pour changer cela en construisant une économie plus compétitive.

> Dans trop d'industries, une poignée d'entreprises géantes dominent le marché. Plutôt que de rivaliser pour les consommateurs, ils consomment leurs concurrents. Mon décret sur la concurrence va changer cela. Il comprend 72 actions visant à faire baisser les prix et à améliorer les options pour les consommateurs.

 

♦ Parti démocrate
Barack Obama (ancien président des Etats-Unis)
> Le jour du Souvenir de l'Holocauste, nous rendons hommage aux victimes et aux survivants de l'une des périodes les plus sombres de notre histoire. Mais il ne suffit pas de se souvenir -- nous devons aussi avoir le courage de dénoncer les actes de sectarisme et de haine chaque fois que nous les voyons.

> Dans son discours inaugural il y a un an, le président Biden s’est engagé à «avancer rapidement et de toute urgence, car nous avons beaucoup à faire en cet hiver de périls et de possibilités». Dans l'année qui a suivi, lui et la vice-présidente Harris ont fait des progrès significatifs face à d'énormes défis.
Cette administration s'est également engagée à nouveau dans la lutte contre le changement climatique et a signé une loi cruciale sur les infrastructures pour améliorer les routes et les bâtiments à travers notre pays. Et ils ne font que commencer.
Le chemin à parcourir ne sera pas facile, surtout lorsque l'un de nos deux principaux partis fait obstacle. Mais je crois toujours que nous pouvons créer ensemble un avenir meilleur, et j'ai hâte de voir l'administration Biden s'appuyer sur ces progrès.

 

Hillary Clinton (ancienne secrétaire d’Etat)
> Les responsables républicains ne lèveront pas le petit doigt pour empêcher les étudiants américains d'être abattus dans leurs salles de classe. Mais ils les «protégeront» de l'apprentissage de l'Holocauste et de l'esclavage.

 

♦ Autres
Michael Bloomberg (ancien maire de New York)
> Plus nous accélérons les investissements dans les énergies renouvelables, plus nous pouvons progresser dans la lutte urgente contre le changement climatique.

 

● Royaume Uni
♦ Liberal democrats

> Des millions de personnes ont obéi aux règles de confinement. Ils ont raté des funérailles, annulé des mariages et dit au revoir à leurs proches mourants lors d'appels vidéo. Pendant ce temps, Boris Johnson a fait la fête au numéro 10. Il n'est pas apte à être Premier ministre.

> [Brexit] Deux ans plus tard, l'approche des conservateurs vis-à-vis de nos relations avec l'UE se traduit par une baisse des salaires réels et une crise croissante du coût de la vie pour des millions de ménages dans tout le pays.

 

Ed Davey (leader)
> Tout le monde sait que Boris Johnson a enfreint les règles et menti au pays. Il est temps que les députés conservateurs fassent leur devoir patriotique, écoutent leurs électeurs et défendent la décence en limogeant Boris Johnson. Il doit partir avant qu'il ne fasse plus de mal à notre pays.

> C'était une horrible démonstration des Communes de Boris Johnson. Il n'a pas la décence et l'intégrité de base pour servir en tant que Premier ministre britannique. Les députés conservateurs le savent, mais refusent d'agir.

> Le public ne doit pas avoir à payer la facture des frais juridiques de Boris Johnson. Il a enfreint les règles de Covid19, menti au pays et au Parlement et passé des mois à essayer de sauver sa propre peau - il devrait payer les avocats.

 

Helen Morgan (députée)
> [Scandale du «Partygate»] J'en ai autant marre que tout le monde des révélations interminables des partis, mais l'État de droit est fondamental. Un homme intègre aurait démissionné, afin que le pays puisse se concentrer sur ce qui compte vraiment. C'est maintenant aux députés conservateurs de faire ce qu'il faut.

 

Christine Jardine (députée)
> Le premier ministre fait tout ce qu'il peut pour sauver sa propre peau malgré le fait que le public veuille qu'il parte. Trop c'est trop. Il doit démissionner.

 

Munira Wilson (députée)
> Diriger, c'est servir. Le seul concept de service de Boris Johnson est le libre-service. Le grand public britannique mérite tellement mieux.

> J’ai regardéla déclaration du Premier ministre sur le rapport de Sue Gray [sur le «Partygate»] depuis mon canapé à cause de la Covid19. La réponse du Premier ministre est tout à fait honteuse. Ce pays mérite tellement mieux. Les députés conservateurs doivent faire ce qui est décent et patriotique et le forcer à partir. Bravo à Theresa May d’avoir demandé son départ.