jeudi 14 octobre 2021

La quotidienne centriste du 14 octobre 2022. Royaume-Uni, Pologne, Hongrie… ennemis d’une Europe unie?

Il y a des gouvernements de pays démocratiques qui jouent contre leur camp dans l’espoir d’un bénéfice électoraliste à court terme qui hypothétique grandement leurs intérêts vitaux à moyen et long terme tout cela parce qu’ils ont à leur tête des politiciens plus ou moins populistes, plus ou moins véreux, plus ou moins incompétents, plus ou moins racistes et xénophobes, plus ou moins narcissiques.

C’est le cas en Europe, certains de ces pays étant même membres de l’Union européenne.

On trouve évidemment en tête de liste le Royaume-Uni, la Pologne et la Hongrie, tous trois dans l’actualité pour le comportement anti-européen de leurs gouvernements et leur volonté de profiter des bienfaits de l’Europe sans aucune réciprocité.

C’est ainsi que leurs dirigeants flattent éhontément leurs électeurs en leur faisant croire que leurs pays respectifs peuvent s’en sortir seuls – tout en grugeant l’Union européenne.

C’est la technique peu ragoûtante de Boris Johnson, de Viktor Orban et de Jarosław Kaczyński.

Si ce dernier est un véritable idéologue – et à n’être pas le premier ministre en poste tout en étant le véritable chef de la majorité qui gouverne – de la droite radicale et d’une vision catholique intégriste, les deux autres sont de vulgaires manipulateurs et opportunistes dont le seul but est d’exacerber les penchants les plus sombres de leurs peuples pour conquérir le pouvoir et s’y maintenir.

Mais la dure réalité, c’est que ces trois pays n’ont aucune chance de réussir seuls parce qu’ils ne sont pas une grande puissance ou n’ont pas la capacité de monnayer une richesse particulière comme des matières premières rares et stratégiques (le pétrole et le gaz de la Mer du Nord du Royaume-Uni sont essentiellement destinés à la consommation intérieur et ne suffisent plus, loin de là, à couvrir les besoins de la population).

Dès lors, leur seule manière de construire un avenir favorable est dans l’union et la coopération avec leurs voisins, il n’y a pas d’autres voies.

Le problème est que ces dirigeants vont à l’opposé de ce qui est bon pour leurs pays et, qu’en même temps, ils fragilisent également tous les autres pays européens même si ces derniers ont les ressources pour ne pas être les otages de ces politiques désastreuses.

Néanmoins, ces ennemis «intérieurs» nous montrent une nouvelle fois que certains n’apprennent et n’apprendront jamais rien de l’Histoire et qu’ils jouent avec le devenir de l’Humanité d’une manière irresponsable, presque criminelle.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

L’Humeur du Centriste. Quand des journalistes se transforment en vulgaires propagandistes ragotiers pour se payer Macron

Publier un livre à charge contre Emmanuel Macron avec un titre racoleur est une pratique courante de la part de tous ses adversaires et de ceux du Centre comme ce fut le cas d’ailleurs pour ses prédécesseurs et leurs courants politiques respectifs.

On les compte à la pelle et pour n’en citer que deux les plus pathétiques sortis récemment, citons celui de Marcel Gauchet et de Myriam Revault d’Alonnes.

Tous veulent «se payer» Macron et c’est un exercice courant dans une démocratie qui se respecte où la liberté d’opinion et d’expression est jalousement entretenue.

Notons néanmoins que dans le cas de l’actuel hôte de l’Elysée, ce sont souvent des attaques personnelles qui sont la teneur de ces livres plutôt que sur son action ou des «scandales» à la Sarkozy.

Mais, lorsque l’on est journaliste ou qu’on prétend l’être – la carte de presse n’étant pas une preuve suffisante – lorsque l’on écrit un ouvrage au titre racoleur («Le traître et la néant) et que l’on porte des accusations graves, il convient d’avoir fait un travail sérieux et d’avoir le nécessaire pour prouver de ce que l’on avance.

Tout ce qui manque au «travail» des deux journalistes du quotidien Le Monde, Gérard Davet et David Lhomme, qui en sont les auteurs.

Celui-ci est en effet une compilation de témoignages à charge de tous ceux qui détestent de la président de la république avec des allégations souvent fortes qui ne sont étayées par aucune preuve ainsi que de quelques déclarations faites ici ou là par des personnalités dans des circonstances particulières, souvent lors de moments d’humeur, et qui sont balancées comme des vérités.

Sans parler de véritables ragots que l’on s’attendrait plutôt à trouver dans des publications à scandales qui en font leurs choux gras.

Telle cette anecdote racontée par le clan de François Hollande sur les lunettes cassées de Brigitte Macron par le chien de Julie Gayet et dont la propriétaire a demandé logiquement le remboursement!

Dans le style comment ne pas parler de cette autre information essentielle sur les surnoms donnés aux ministres par Edouard Bern l’ami des rois et de la jet-set, qui font parfois rire Emmanuel Macron.

Des commérages que même les magazines people n’oseraient pas publier...

Cette «grande enquête journalistique» fait dans le règlement de compte avec une sorte de jouissance de se payer le chef de l’Etat.

Prenez la famille des pathétiques frères de Villiers, l’un et l’autre adversaires, et de la démocratie républicaine, et d’Emmanuel Macron, avec une conversation entre ce dernier et Pierre, le général qui a pensé devenir à un moment une sorte de Boulanger par l’ami des Le Pen et d’Eric Zemmour, Philippe, pour dire que le président de la république a tenté de corrompre l’ancien chef d’état-major de l’armée sans pouvoir apporter la moindre preuve autre que, bien sûr, les dires de son frère et vous avez la teneur de ce bouquin écrit par des émules d’Edwy Penel (Davet est entré au Monde lorsque Plenel en était le directeur de la rédaction et Lhomme vient de Médiapart fondé par le même Plenel), longtemps membre de la LCR (aujourd’hui NPA), le patron de Médiapart qui fut un temps un responsable de la rédaction du Monde et dont l’objectif était de faire des «enquêtes» contre tous les principaux responsables de la politique de l’époque, en particulier les socialistes, ces «social-traites» comme les qualifient les militants d’extrême-gauche.

On trouve également Olivier Marleix, député LR, François Hollande encore et manifestement pas rancunier envers les auteurs quand il s’agit de s’en prendre à Macron, Pierre Moscovici qui se vengeait en 2019 tout comme Michel Sapin ou, Ségolène Royal qui parle à tout le monde pour dire n’importe quoi afin de tenter d’exister et d’espérer faire le buzz.

François Bayrou est également cité pour une querelle avec Richard Ferrand remontant à 2017 et dont il a démenti sur Europe 1 le déroulement.

Bien évidemment, Emmanuel Macron, connaissant l’opinion qu’ils avaient de lui et la manière dont ils traitent les propos recueillis – il s’est sans doute également rappelé de l’interview télévisé de Plenel qui n’avait de nom que l’interview et qui fut une tribune d’extrême-gauche agressive contre lui – n’a pas voulu rencontrer les «journalistes», les guillemets étant de mise puisque leur but n’est pas d’informer mais de faire de la propagande et, manifestement, cela a décuplé leur haine vis-à-vis du président de la république.

Lisons-les d’ailleurs.

«Après plusieurs années d'enquête, explique Fabrice Lhomme, ce titre, Le traître et le néant, s'est imposé. Ce sont les deux aspects primordiaux de ce qu'est Macron et le macronisme. Sa conquête du pouvoir s'est faite par des trahisons, qui ont ensuite continué à l'Élysée. Mais aussi parce qu'il y a le néant de la République en Marche et de la situation politique avec la candidature d'un polémiste d'extrême droite et des partis politiques traditionnels totalement effacés».

Edifiant.

De son côté Gérd Davet se retranche derrière l’opinion de Jacques Attali qui leur a dit «que quelqu'un qui se dit ni de droite ni de gauche est en fait de droite. (...) Il vient encore de dire que Macron, c'est la politique du vide. Et c'est bien là tout le problème. De cette politique faite de godilles et de zigzags, on se retrouve dans le néant. Il s'est construit avec une politique de gribouille. (…) Ça  lui permet de ne pas être une cible: un coup à gauche, un coup à droite, un coup au centre. C'est la godille permanente».

On comprend bien qu’elle était l’objectif clair des auteurs et le résultat assez nauséabond…

Ceux-ci agissent plutôt en militants qu’en professionnels de l’information.

Actuellement Davet et Lhomme font le tour des médias pour promouvoir leur bouquin et ils sont accueillis à bras ouvert.

Voilà qui en dit long sur la santé vacillante du journalisme à l’heure des réseaux sociaux et des fake news où l’on parle d’abord aux émotions, surtout au ressentiment et à la haine, avant de s’intéresser à la raison.

Centristement votre.
Le Centriste

 

 

Présidentielle 2022. Sondage (BVA) – Macron entre 26% et 28% au premier tour, jusqu’à 30% sans Zemmour

Selon la 1ière vague du sondage présidentiel de l’Institut BVA pour RTL et Orange, Emmanuel Macron obtiendrait au premier tour entre  26% et 28% des intentions de vote selon le candidat investi par LR (Xavier Bertrand, Valérie Pécresse ou Michel Barnier), entre 28% et 30% (si Eric Zemmour n’est pas candidat) tandis que Marine Le Pen serait entre 16% 17% et entre 24% et 25% (sans Zemmour).

 

 

Le second tour n’a pas été testé.

A noter que l’autre candidat centriste, Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, n’a pas été testé.

Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO): entre 1% et 1,5%
- Philippe Poutou (NPA): entre 0,5% et 1%%
- Fabien Roussel (PC): entre 1% et 1,5%%:
- Jean-Luc Mélenchon (LFI): entre 8% et 8,5%
- Arnaud Montebourg (Gauche): 4%
:- Anne Hidalgo (PS): 4%
- Yannick Jadot (EELV): 8%
- Jean-Christophe Lagarde (UDI): %
- Xavier Bertrand (Droite): entre 12% et 15%
- Candidat LR / Valérie Pécresse, entre 10% et 12%% ou Michel Barnier, entre 8,5% et 10 %
- Nicolas Dupont-Aignan (DF): entre 2,5% et 4%
- François Asselineau (UPR): entre 0,5 et 1%%
- Jean-Lassalle (populiste démagogue): entre 1% et 1,5%
- Eric Zemmour (extrême-droite): entre 13% et 14%

(Sondage réalisé par internet entre le 7 et le 11 octobre 2021 auprès d’un échantillon de 1503 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,4 et 3,3 points selon l’institut)

 

 

Propos centristes. France –France 2030 / Laboratoire de la République / Lutte contre le réchauffement climatique / Samuel Paty / Hubert Germain / Covid19 / Nucléaire et énergies renouvelables…

Voici une sélection, ce 13 octobre 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

► Emmanuel Macron (Président de la République)
- Hubert Germain, le dernier des 1038 Compagnons de la Libération, est mort. Le Mont Valérien accueillera le corps de ce résistant de la première heure, héros de Bir Hakeim et du Débarquement de Provence, qui reconquit notre liberté et reconstruisit notre patrie.

- [France2030 / Retrouvez l’intégralité du discours ici] Aujourd’hui [12 octobre] est le lancement d’une grande aventure. Nous préparons la France en 2030. Le rêve est possible.

- [Intervention lors de l’ouverture de la COP 15]

La crise sanitaire mondiale nous rappelle combien notre santé, notre prospérité économique comme notre sécurité collective, sont indissociables d’une nature en bonne santé. Je le dis ici clairement : l’Homme ne pourra continuer à vivre sur cette planète que s’il vit avec son environnement et non plus à son détriment. 
Face à ce constat, c’est à notre génération d’inverser la tendance, et de récréer des synergies vertueuses avec la nature. Plus exactement, de remettre la nature au cœur de notre modèle de développement – la préservation, la reconstitution d’écosystèmes, au cœur de notre modèle de développement. C’est pourquoi, malgré cette crise qui continue de paralyser notre monde, j’ai tenu à ce que 2021 soit une année d’action. Nous avons construit un programme d’action internationale, en accueillant deux rendez-vous majeurs dédiés à la biodiversité, auxquels la Chine a d’ailleurs pris part.
Le One Planet Summit organisé à Paris en janvier dernier a permis le lancement de nombreuses initiatives concrètes qui portent déjà leurs fruits. Je tiens notamment à citer le programme PREZODE sur les zoonoses, qui compte désormais quatre Etats partenaires et une trentaine d’organismes de recherche dans le monde, et dont les travaux nous aideront à prévenir les prochaines pandémies. Je salue également le lancement avec nos partenaires du plan pour une Méditerranée exemplaire, une initiative multi-acteurs ambitieuse pour la protection du bassin méditerranéen. 
C’est ensuite à Marseille, il y a quelques semaines, que nous avons accueilli les représentants d’Etats, de la société civile, du secteur privé et de la recherche du monde entier pour le Congrès mondial de la nature. A travers le « manifeste de Marseille », l’UICN et ses membres ont envoyé un message fort pour faire prévaloir les solutions fondées sur la nature. Et à quelques jours de la COP26, nous nous devons d’écouter ce message et d’amplifier le mouvement pour la biodiversité comme pour le climat. 
En effet, la science nous le confirme, les solutions que nous offre la nature seront déterminantes pour atteindre la neutralité carbone, et la préservation de la biodiversité implique de limiter le réchauffement de la planète. A chaque fois que l’on recrée de la biodiversité, on protège nos populations du dérèglement climatique. Les mangroves, les océans et les forêts, ces écosystèmes uniques, sont nos premiers alliés dans ce combat. Ils absorbent le carbone, réduisent les dégâts des événements extrêmes lorsque nous avons à les traverser. On ne peut pas envisager notre survie sans la leur. Nous devons donc poursuivre un double agenda, et identifier le chemin qui nous permettra d’atteindre à la fois la neutralité carbone et la restauration des écosystèmes endommagés. 
C’est tout le sens des initiatives que porte la France, comme par exemple l’accélérateur de la Grande Muraille verte. Ce grand projet africain, c’est un rempart pour les pays du Sahel contre la désertification, l’extinction de la nature ; mais aussi contre l’insécurité alimentaire et pour l’emploi rural, dans l’une des régions les plus vulnérables au monde. Sur les 18 milliards de dollars promis en janvier, près de la moitié sont aujourd’hui engagés. 
La lutte contre la déforestation est également essentielle pour préserver les poumons de notre planète. Dès 2030, notre pays n’importera plus de produits ayant induit de la déforestation dans d’autres Etats. C’est une question de cohérence et de responsabilité. La France souhaite que l’Union Européenne puisse adopter un tel engagement au niveau européen, et que la plupart des grandes puissances puissent nous rejoindre au plus tôt sur cet agenda.    
Cette complémentarité entre biodiversité et climat justifie aussi l’urgence de renforcer la protection des océans, ce bien commun de l’humanité. Aussi la France a décidé d’accueillir, sur la suggestion des nations unies, un sommet « One Ocean » début 2022, pour faire converger les efforts de tous les acteurs ambitieux, publics et privés, en faveur d’initiatives concrètes.  
Ces engagements de la France reflètent les thèmes que je souhaite voir intégrés dans le futur cadre stratégique mondial pour la biodiversité post-2020, celui qui sera adopté lors de la COP 15. Il devra intégrer trois priorités de notre temps : premièrement, face à la crise sanitaire, nous devons tisser un lien direct entre la santé de la nature et celle de nos populations et donc porter l’approche « Une seule santé – One health ». Deuxièmement, les aires protégées sont l’un des socles de la préservation de la biodiversité, je souhaite donc que la COP permette de nous accorder sur un objectif commun de protection de 30% des espaces terrestres et maritimes. Enfin, cet objectif de conservation doit s’accompagner d’une cible précise de restauration, à hauteur de 30% des écosystèmes dégradés. 
Pour atteindre ce niveau d’ambition, la mobilisation des ressources financières sera déterminante. Il faut que l’ensemble de nos investissements, publics comme privés, soient alignés avec les objectifs du cadre post-2020, c’est-à-dire que leur impact soit ou nul ou positif pour la nature. A cet égard, je salue les travaux en cours des banques centrales et de développement ainsi que de la TNFD pour évaluer l’impact des flux financiers sur la biodiversité. 
Toutes les sources, notamment celles issues des fonds existants, comme le Fonds pour l’environnement mondial mais aussi des fonds climat, doivent ainsi être mobilisées pour protéger, gérer durablement et restaurer la biodiversité. J’appelle les autres Etats et banques multilatérales de développement à partager la cible que s’est fixée la France de dédier 30% de ses financements internationaux en faveur du climat à la biodiversité. C’est cette intégration et cette prise en compte de la biodiversité par tous les secteurs concernés qui assureront le succès de ce cadre post-2020.
Je le redis : nous ne vivrons pas en bonne santé sur une planète malade. Je souhaite donc à la Chine, en tant que présidente de cette COP15, l’adoption d’un cadre mondial ambitieux, à la hauteur des enjeux et des attentes de nos sociétés. Je remercie le Président Xi Jinping de son invitation, et aussi de son engagement sur ces sujets, et j’espère que nous pourrons nous retrouver pour la deuxième session de cette COP physiquement, tous ensemble.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)
- [France 2030] Plus que jamais, notre feuille de route est claire : protéger les Français, renforcer la France.

- [Mort du dernier Compagnon de la Libération] En mémoire d'Hubert Germain et de tous ses compagnons qui sauvèrent l'honneur de leur patrie, la France s'incline respectueusement. Elle sait ce qu'elle leur doit. Plus que jamais, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.

- L’effacement de la frontière entre le champ de la paix et le terrain de la guerre, cette accoutumance au temps de crise, la succession de ces pertes de repères, la mouvance des alliances et même, nous l’avons vu, leur fragilité, nous plongent dans une culture de la défiance. Ce nouveau désordre a ainsi une dimension politique qui ne saurait être sous-estimée. La multiplication des activités agressives, militaires parfois, et, le plus souvent, non militaires, les entreprises de désinformation ou les ruptures de confiance nourrissent la méfiance entre les Etats, minent la confiance entre les alliés et attisent la suspicion entre les citoyens et leurs institutions. Nos démocraties sont mises à rude épreuve, en particulier lorsqu’elles font face à des tentatives de désinformation, comme ce fut le cas en 2016 aux Etats-Unis et chez nous, lors de l’élection présidentielle de 2017. Le sujet de l’information avec les réseaux sociaux est d’ailleurs central car il porte atteinte au discernement éclairé du citoyen, cœur de notre système démocratique en même temps qu’il sert de vecteur et d’amplificateur à toutes les autres menaces.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)
- Produire notre propre énergie décarbonée, construire nos propres panneaux solaires et éoliennes, préparer la filière automobile à la fin des véhicules thermiques, sécuriser l’approvisionnement en lithium et terres rares. France 2030 prépare notre souveraineté écologique.

- La moitié du plan France 2030 est consacrée à la transition écologique. Un effort inédit pour garantir notre souveraineté écologique dans 10 ans. Industries, transports, énergies, matières premières : la France investit maintenant pour être forte demain.

- 6 ans après l’accord de Paris, le monde doit tenir ses engagements à Glasgow.

-  D'ici 2035, il faut que l'on développe massivement les énergies renouvelables parce qu'on a besoin d'électricité". "Je ne plaisante pas là-dessus. Si on ne fait pas ça, dans les dix ans qui viennent on risque soit le black-out, soit d'avoir besoin de rouvrir les centrales à charbon ou d'importer du charbon et du gaz.

- Les nouveaux réacteurs nucléaires sont acceptables pour toute personne qui est pragmatique.

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
- République et démocratie se confortent mutuellement. Il n’y a pas de démocratie viable sans idée républicaine. Il ne peut y avoir de victoire politique que si la bataille des idées est gagnée
L’idée républicaine, c’est le bien commun, l’intérêt général. La République c’est l’humanisme. Nous ne souhaitons pas la fragmentation et la polarisation
Le
Laboratoire de la République a pour objectif de travailler sur les quatre axes de la République: indivisible, laïque, démocratique et sociale, et de relever les 3 défis : climatique, technologique , géopolitique
Le
Laboratoire de la République s’adresse aussi aux jeunes. Nous ne voulons pas d’un fossé générationnel. Nous devons les écouter, ils ont beaucoup de choses à nous dire, notamment sur l’écologie. Mais nous devons aussi leur expliciter l’approche républicaine
A travers le débat d’idées, l’action et l’engagement public, le
Laboratoire de la République a vocation à rassembler ceux qui, sans se définir par rapport à un parti, à un clan, veulent consolider la République et le Pacte républicain autour des valeurs qui les fondent

- [L’ambition du Laboratoire de la République] Lorsque l’on dit « Vive la République », on ne sait pas toujours ce qu’il y a derrière cette invocation. Le cercle que je lance veut montrer le caractère concret de ce contenu, notamment en direction de la jeunesse. Notre société affronte trois grands défis : écologique, technologique et géopolitique. Je veux faire la démonstration que, sur ces trois enjeux, l’idée républicaine peut apporter des réponses. Il s’agit ensuite de penser des politiques publiques pour l’incarner. En travaillant à partir des quatre adjectifs que donne notre Constitution à la République : démocratique, sociale, indivisible, laïque.
Ce n’est pas un parti politique, ni un mouvement, mais un cercle de réflexion et d’action. Il aura vocation à être utile dans la campagne présidentielle et, plus généralement, dans le débat d’idées. J’y invite des gens d’horizons différents, comme Elisabeth Badinter, qui incarne un féminisme républicain opposé à la guerre des sexes; ou Rachel Khan, figure d’une lutte antiraciste indifférente à la couleur de peau. Une centaine de parlementaires y participeront également ; et un certain nombre d’experts, invités à s’exprimer sur une plate-forme en ligne. Le dépassement du clivage gauche - droite est au cœur de l’approche républicaine.
Ce n’est pas une instance institutionnelle, mais un cercle de réflexion indépendant de mes fonctions de ministre de l’éducation ; de plus, le sujet de la laïcité est loin d’être le seul sujet. Je veux qu’il implique la jeunesse en lui donnant des raisons de s’engager pour des causes qui lui sont chères. Nous inciterons les jeunes à ouvrir des antennes dans les universités, mais nous parlerons aussi à la jeunesse rurale et des banlieues.

- C’est vrai que la République est aux antipodes du « wokisme ». Aux Etats-Unis, cette idéologie a pu amener, par réaction, Donald Trump au pouvoir, et la France et sa jeunesse doivent échapper à ça. Le Laboratoire aura une vision républicaine opposée à cette doctrine qui fragmente et divise, et a conquis certains milieux politiques, médiatiques et académiques en proposant un logiciel victimaire au détriment des fondements démocratiques de notre société.
Je ne suis pas obsédé par le wokisme. Je suis simplement contre l’idée que l’on propose à notre jeunesse d’aborder la vie sociale en entrant dans une compétition de ressentiments. Elle attend l’exact contraire : ce qui rassemble, ce qui construit.

- Je suis laïque, point. Certains trouvent un adjectif à mettre à ce mot pour en restreindre la portée. Il n’y a pas de « sous-ensembles » de la laïcité, c’est un principe qui doit rester simple.
Sous la IIIe République, tous les enseignants portaient une même conception de la laïcité. Avec la liberté, l’égalité et la fraternité, elle était entendue comme ce qui permet à l’homme d’être libre. Aujourd’hui, l’immense majorité des professeurs perçoit comme moi que la laïcité est indispensable à une vie collective réussie. Il peut y avoir chez certains un militantisme radical pour porter des coups de boutoir à cette vision. Mais c’est le fait d’une minorité agissante qui a un agenda politique.

- La question de la mixité sociale est essentielle. Chaque établissement est comme une petite République, pour permettre aux enfants de gagner en épanouissement au contact de l’autre, un autre divers. Ce n’est pas simple : l’école peut avoir un effet compensateur, mais elle doit bénéficier des logiques alentour, logiques territoriales… La carte scolaire n’est pas le seul levier. Il faut réfléchir sur l’offre, ce que j’ai fait en rouvrant les classes bilangues et européennes dans les quartiers défavorisés, en proposant des spécialités originales dans les lycées.

- Il y a un avant et un après Paty. Ce drame a créé une forme de consensus au sein de l’éducation nationale, sur la nécessaire clarté au sujet des valeurs de la République. Le meilleur hommage que l’on puisse rendre à Samuel Paty est de ne pas reculer d’un centimètre sur ces valeurs.

- Nous n’oublierons jamais Samuel Paty. Célébrer sa mémoire signifie célébrer la Liberté, la République et l’École. Dans toutes les écoles, tous les collèges et lycées de France, ce vendredi 15 et, en bien des lieux, samedi 16 octobre, notre pays le commémorera.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
- France 2030 permet de préparer la France aux enjeux du XXIe siècle, de maîtriser de nouvelles technologies, de garantir notre indépendance et de poursuivre la décarbonation de notre économie.

- Avec France 2030, nous investissons pour l’avenir de la France et des Français. Un euro investi dans ce plan rapportera 1,50 euro de richesse supplémentaire d’ici 2030. (…) [Ce plan créera] 45 milliards d'euros de richesse supplémentaire. Il créera également des dizaines de milliers d'emplois même si nous ne pouvons pas le chiffrer précisément.  (…) Cela va aussi permettre de former et de qualifier des salariés dans des nouveaux métiers.

- [France 2030] 50% des financements iront à de nouveaux acteurs, des start-up, des PME, des entreprises de taille moyenne. Nous avons des champions économiques dont nous sommes fiers, mais nous ne voulons pas d'une rente de situation.

- [France 2030] ne change pas la trajectoire que nous nous sommes fixée, repasser sous les 3 % de déficit public en 2027 pour réduire la dette.

 

Florence Parly (ministre des Armées)
[Mort du dernier Compagnon de la Libération] Il était le dernier. Hubert Germain incarnait la France éternelle, ardente au combat et avide de liberté. Avec lui s’éteint une génération de Français engagés, pour qui une vie pleinement vécue était synonyme de vie donnée. Leur témoignage est aujourd’hui notre héritage.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
- À deux jours des commémorations dans les écoles de l’assassinat de Samuel Paty, j’ai appelé les préfets à une vigilance totale et plus particulièrement dans et aux abords des établissements scolaires.

- Tout en saluant la démarche courageuse de l’Eglise de France suite au rapport Sauvé qu’elle a commandé, j’ai rappelé à Mgr de Moulins-Beaufort qu’en République laïque, aucune loi n’est supérieure aux lois de la République et que nous devons absolument protéger les enfants victimes.

- Notre coopération avec le Royaume-Uni est essentielle pour lutter efficacement contre l’immigration clandestine trans-Manche.

- Le Royaume-Uni a confirmé qu’il payerait les 62,7 millions d’euros prévus dans le cadre de l’accord qui permet de renforcer la protection de notre frontière commune.

- Sur mon instruction, le préfet de la Sarthe a engagé la fermeture de la mosquée d’Allonnes, près du Mans. Les prêches y prônent notamment «le recours au jihad armé, la mort en martyr, la commission d’actes de terrorisme et le recours à la violence».

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- TGV, Concorde… La France est un grand pays d'innovation. Avec France 2030, nous voulons renouer avec ces grandes innovations qui amèneront, demain, une croissance plus forte, riche en emplois et renforceront notre indépendance.

- Faire évoluer les compétences des salariés est essentiel pour accompagner l'émergence des futurs champions industriels. Pour cela, nous mobilisons 2Md€ pour adapter nos centres de formation et leur permettre de former les jeunes et les salariés aux secteurs clés.

- Aucun Président n'a autant agi en faveur de la jeunesse. Trois millions de jeunes ont pu trouver un emploi, un apprentissage, une formation ou un accompagnement grâce au dispositif 1 jeune, une solution.

- Le quoi qu'il en coûte nous a permis de retrouver le niveau de chômage d'avant-crise.

- Valérie Pécresse dit que nous avons «cramé la caisse»? Je lui suggère d'aller voir les commerçants, les chefs d'entreprise, les salariés qui ont été protégés pendant la crise par le «quoi qu'il en coûte» et de leur dire que ce n'était pas utile.

 

Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
-Doublé historique ! Le ministère de la Justice augmentera à nouveau son budget de plus de 8% en 2022. Depuis 2017, le budget a augmenté de plus de 30%. L’effort doit se poursuivre mais la justice est sortie de la paupérisation et a désormais les moyens de travailler.

- [Réforme de la justice pénale des mineurs] Après jugement, la PJJ s'empare de la situation des mineurs en 4 jours. (…) La moitié des mineurs étaient jugés une fois majeurs avant la réforme. C'est un progrès considérable !

 

Roselyne Bachelot (ministre de la Culture)
- Pour produire les contenus culturels de demain, 600M€ seront investis dans les technologies immersives, de nouvelles infrastructures de tournage et de production numérique et la formation.
À l’issue des États généraux des Industries Culturelles et Créatives, une stratégie d’accélération en faveur de l’innovation à hauteur de 400 M€ a été lancée dans le plan de relance (annoncé en 2020, pour 5 ans).
Le plan
France 2030 constitue la dernière étape du renforcement de ce tissu créatif et industriel. Il vise à doter notre pays d’une capacité industrielle, technique et humaine de niveau international pour produire et diffuser les contenus culturels de demain.

- Nouvelle étape importante pour le cinéma ce matin, avec la signature de l’accord entre auteurs et producteurs sur les clauses types à inclure dans les contrats d’auteur. Je salue l’ensemble des organisations signataires pour cette avancée essentielle !

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)
- Les faits sont là et ils sont têtus : ce Gouvernement a favorisé l'emploi, le pouvoir d’achat des ménages, à commencer par les plus modestes, et l’accès à la santé de tous les Français. Nous continuerons de le dire et, surtout, nous continuerons d’agir.

- [Covid19] Le vaccin nous protège contre le virus, mais pour que cette protection perdure, les personnes les plus âgées, malades ou exposées au Covid doivent faire leur dose de rappel. C’est à cette condition que nous pourrons éviter toute reprise épidémique.

- [Covid19] Cinq millions de personnes sont appelées à recevoir une dose de rappel du vaccin contre le covid19. Aujourd'hui, la Haute Autorité de santé n'a pas de recommandation pour un rappel en population générale.

- [Covid19] On dispose depuis bientôt un an de vaccins sûrs et efficaces. Il n'est plus temps de se poser la question de savoir si on a assez de recul.

- [Covid19] Nous n'avons pas encore écrasé le virus et on aurait tort de considérer que l'épidémie est totalement derrière nous.

- [France 2030] La santé de demain passe par notre souveraineté en matière de médicament et de dispositifs médicaux. C’est elle qui permettra à tous les Français d’accéder aux innovations médicales rapidement. Cette ambition, nous la mettons en œuvre dès aujourd’hui.

- Je crois que la communauté médicale s'est vraiment emparée de ce sujet de l'information, de l'accompagnement, de la bienveillance dans les soins.

- J'ai très envie de continuer l'action que nous menons collectivement dans le gouvernement d'Emmanuel Macron pendant cinq ans de plus.

 

Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
France 2030: 30 milliards d'euros pour mieux produire, mieux vivre, mieux comprendre le monde et ainsi retrouver le chemin de la souveraineté en investissant dans la recherche et les talents de demain.30 milliards d'euros pour bâtir la France de demain, où l'enseignement supérieur, la formation, la recherche et l'innovation seront absolument clé. Réacteur nucléaire modulaire, hydrogène vert, décarbonation des mobilités et de l’industrie : dans les laboratoires, les universités, les organismes, toute la recherche est mobilisée pour répondre à ce défis qui feront la force de la France de 2030 ! 1 Md€ pour la recherche en biologie santé pour permettre l’émergence de 20 nouveaux biomédicaments d’ici 2030.

- Hubert Germain, dernier des compagnons de la Libération, nous quitte. Immense tristesse et profonde gratitude.

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
- France 2030, c’est aussi développer les nouveaux matériaux au service de la construction bas carbone, avec 500M€ pour : du renouvellement forestier, un grand plan cellulose pour valoriser les produits du bois, l’innovation en matière de bois construction.

- Au Conseil des ministres européens de l'Agriculture, j’en appelle à un réveil collectif ! Nous ne pouvons pas accepter que les efforts des agriculteurs soient substitués par des importations. C’est un non-sens environnemental, économique et en terme de souveraineté.

- [Tribune: Pourquoi il faut investir massivement dans la troisième révolution agricole]
Sommes-nous à l'aube d'une nouvelle révolution agricole ? A l'évidence oui, et c'est ce que nous observons partout sur nos territoires.
Jusqu'à présent, le monde agricole moderne a connu deux révolutions majeures : la première à l'issue de la Seconde Guerre mondiale avec la généralisation du machinisme ; puis dans la seconde partie du XXe siècle, avec la généralisation de l'agrochimie. Deux révolutions agricoles qui ont permis d'atteindre l'objectif qui avait été fixé aux agriculteurs de France : produire en quantité suffisante pour nourrir le peuple. Après cela, la vision qui a été développée pour ces agricultures a consisté à réduire les effets de ces révolutions, en passant à de l'agriculture raisonnée ou encore en développant des pratiques agroécologiques. Les agriculteurs s'en sont largement saisis sur le terrain. Ces transitions étaient et restent absolument nécessaires.
Mais force est de constater que ces transitions, bien trop souvent, se font au détriment du compte de résultat des agriculteurs, et donc de la pérennité de leurs exploitations ; ou bien au détriment de notre objectif de production, et donc de notre mission nourricière première. Résultat : nos importations n'ont cessé d'augmenter à mesure que nous réalisions nos transitions sans se préoccuper des impasses techniques qu'elles engendreraient. Cela remet en cause notre souveraineté alimentaire et privilégie trop souvent l'importation de produits de moins bonne qualité, moins-disants d'un point de vue environnemental et nutritionnel.  L'exemple des fruits et légumes est frappant : il y a 20 ans, nous importions d'autres pays 35% des fruits et légumes qui se trouvaient sur nos étals ; ce chiffre est pratiquement de 50% aujourd'hui.
C'est une réalité, mais ce n'est pas une fatalité. Nous avons aujourd'hui la possibilité et la responsabilité de changer la donne, en ouvrant un nouveau chapitre de notre histoire agricole : celui de la troisième révolution, celle du vivant et de la connaissance, en laquelle nous croyons profondément.
Et cette révolution doit prendre trois appuis : le numérique, la robotique et la génétique.
Des nouvelles technologies à l'agro-robotique, en passant par des solutions de biocontrôle ou de sélection variétale, les innovations se développent en France ou existent d'ores et déjà grâce à un écosystème d'acteurs innovants, dynamiques et audacieux. Ces innovations permettent de sortir d'impasses techniques, auxquelles nous sommes encore trop souvent confrontés. D'associer création de valeur environnementale et économique. De faciliter le travail de nos agriculteurs, de mieux préserver nos ressources, de limiter les émissions carbone, tout en augmentant la qualité nutritionnelle de nos productions grâce à l'innovation dans nos chaînes alimentaires. En réalité, cette révolution de la connaissance et du vivant est déjà engagée dans nos territoires : stations météo prédictives pour mieux gérer les ressources en eau, robots pour désherber mécaniquement même en agriculture de conservation, sélection variétale pour développer des plantes plus résilientes face aux sécheresse ou aux attaques de ravageurs... les possibilités sont déjà immenses, et nous n'en sommes qu'aux prémices !
Mais, si nous voulons réussir cette troisième révolution agricole, alors nous devons investir massivement et sans attendre pour accompagner nos agricultures dans cette direction. C'est ce que nous faisons avec France 2030, avec près de 2 milliards d'euros et jusqu'à 2,8 milliards d'euros en intégrant les moyens du plan d'investissement d'avenir, dédiés à notre souveraineté alimentaire.
Parce qu'il n'y a pas de pays fort sans agriculture forte, il nous faut une agriculture à même de répondre au double défi de la nutrition et du carbone.

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)
- Nous avons choisi d’investir 88 millions d’euros de France relance dans la transformation numérique des collectivités territoriales. Pourquoi ? Pour que les services publics locaux de votre quotidien soient plus modernes, et accessibles à tous.
Il y a
dix mois j'annonçais cet investissement inédit et, désormais, ce sont plus de 500 projets financés par France relance pour améliorer nos services publics de proximité.
La géolocalisation rapproche les services publics de nos concitoyens ruraux, et permet de lutter contre le non-recours aux droits par manque d'information.

- Très fière du succès de Talentueuses! Un mois après son lancement, plus de 300 femmes ont candidaté à ce nouveau programme de coaching destiné à la prochaine génération de dirigeantes de la fonction publique.

 

Marc Fesneau (ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne)
«En servant la patrie, il a remporté la victoire» la devise latine sur la croix des Compagnons de la libération. Des engagements et des vies données au sens le plus total du terme. Hubert Germain, dernier des 1038 Compagnons s’est éteint. Immense gratitude. Et devoir de mémoire.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)
- C'est en s'appuyant sur les diasporas que nous créerons un narratif nouveau de nos relations avec l'Afrique fondées sur des valeurs communes et intangibles d'égalité, de liberté, de dignité et de respect.

- L'agression violente dont a été victime un jeune homme à Montgeron est absolument inacceptable. Je remercie les personnes courageuses qui lui ont porté secours. Les LGBTphobies sont une réalité du quotidien que nous devons combattre.

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
- Au G20, nous avons réaffirmé notre engament pour bâtir un commerce mondial plus juste et durable. Avec mes homologues au Commerce international, nous avançons sur:une meilleure répartition des vaccins, la réforme de l’OMC, les subventions pour la pêche.

- Climat, droits sociaux, déforestation, rôle des sociétés civiles : des échanges sans filtre, pour continuer de faire bouger les lignes de la politique commerciale européenne. Ensemble, nous avons un rôle à jouer pour faire des accords commerciaux un levier pour le développement durable

 

Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
- À travers Samuel Paty, c’est bien la République laïque que l’on cherchait à atteindre.

- À la veille de la commémoration de l'assassinat de Samuel Paty, hommage de l'Assemblée Nationale avec «Touche pas à mon prof» : une exposition du professeur Roumieux et de ses élèves du collège Jean Racine d'Alès, sur la figure du professeur, la liberté et la résistance.
Notre émotion est grande face à cette exposition que nous découvrons en présence de ses auteurs. Le choc est encore violent. L'attentat brutal, qui a ôté la vie au professeur Paty, était une attaque contre notre République laïque, contre notre société fraternelle.
Avec cette exposition, l'Assemblée rend hommage à tous ceux qui continuent à exercer avec engagement et passion le métier de professeur. Passeurs de lumières auprès des jeunes générations, ils représentent le meilleur démenti aux forces de l'obscurantisme.

- Il était le dernier compagnon de la Libération, ancien député de Paris. Acteur de notre histoire, Hubert Germain s'en est allé à 101 ans. Au nom de la représentation nationale, j'adresse mes condoléances attristées à sa famille. La flamme de la résistance ne s'éteindra jamais.

 

► Haut-commissariat au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)
- [Nucléaire & énergies renouvelables] J’avais déjà présenter la note que nous avions faite sur la production d'électricité en France avec une question toute simple : nous nous sommes engagés - et tout le monde affirme vouloir - à produire de l'électricité sans émissions de gaz à effet de serre. Si on ne veut pas émettre de gaz à effet de serre, il n'y a que deux solutions possibles : le renouvelable, les éoliennes - et vous savez que cela fait des polémiques-, le photovoltaïque et ce sont des milliers d'hectares qu'il faudrait geler sous les panneaux photovoltaïques, mais il faut le faire, il faut développer le renouvelable. Simplement, le renouvelable, comme vous savez, est intermittent, il n'y a pas toujours du soleil, il n'y a pas toujours du vent, alors que faire lorsque le courant électrique qui vient du soleil et du vent est absent ? Il faut ce que l'on appelle de l'électricité pilotable que l'on peut injecter dans le réseau et il n'y en a que deux sortes, assez petites hydro-électricité ou le nucléaire si l’on ne veut pas émettre de gaz à effets de serre.

- La France est par chance le pays du monde sans doute ou en tout cas à part deux ou trois pays scandinaves, qui émet le moins de gaz à effet de serre pour fabriquer son électricité, dix fois moins que l’Allemagne qui a abandonné le nucléaire pour faire du charbon et, le charbon, il n'y a pas plus polluant.

- Il faut mesurer que, si nous continuons comme cela, ce qui est en train de se passer dans beaucoup de pays européens, il se prétendent vertueux et ils sortent du nucléaire parce que cela fait plaisir à une partie de leur opinion, mais ils remplacent le nucléaire qui n'émet pas de gaz à effet de serre, 0, par du charbon, c'est-à-dire le pire du pire de ce que l'on peut faire en utilisation.

- Il n'y aura pas de responsable français, quel que soit son nom et quel que soit sa fonction, qui proposera de respecter les engagements que la France a pris de ne plus émettre de gaz à effet de serre en fabriquant de l'électricité s'il ne prend pas en compte la nécessité de produire de l'électricité. Regardez, il n'y a pas que la production, il y a la consommation. Ce que tout le monde dit, ce que toutes les organisations de protection de l'environnement disent, c'est qu'il va falloir avoir un recours multiplié à l'électricité : électrification de la mobilité comme on dit, c'est-à-dire des voitures, des bus, des poids lourds et électrification des usages à la maison, chauffage, tous les usages électriques. Tout le monde dit : il faut maintenant multiplier l'électricité.

- Je n'ai aucun doute qu'il va falloir investir prendre la décision d'investir puissamment dans le renouvellement du parc de centrales électriques nucléaires en France.

- La question énergétique sera une question centrale dans les débats de l'élection présidentielle et que nécessairement des décisions majeures seront à prendre dans les mois qui suivront l'élection présidentielle. (…)
Je dis que nous avons besoin dans l’élection présidentielle de clarifier pour le pays cette question. Je pense que cela ne serait pas de bonne politique et de bon aloi de prendre la décision comme cela tombée du ciel, ex abrupto alors que nous allons avoir un très grand débat national. Cette question doit être posée et doit être résolue par l'élection présidentielle. Il n'y a pas de moyen de conserver une électricité à un prix abordable qui soit fiable à laquelle on puisse faire appel qui permette de répondre à l'extension considérable des besoins d'électricité en mobilité comme dans la maison ou dans les voitures comme dans la maison, s'il n'y a pas de production d'électricité.

- La certitude qui est la mienne, c’est que la fonction présidentielle et l’homme qui remplit cette fonction, eux, ne sont pas dans les petites manœuvres. Ce que j’ai vu pendant 5 ans et, là, j’atteste pour avoir été présent, j’allais dire chaque jour, c’est que jamais les manœuvres, les petits ruses n'ont occupé la moindre place dans les décisions d'État qui ont été prises.

- Je suis en désaccord avec l'idée selon laquelle tout serait constamment tiré vers le bas par des regards, des commentaires, des pseudo-décryptages qui visent à faire croire que tout est moche. Ce que je vois, ce que j'ai vu, et ce que j'entends tous les jours c'est que précisément les décisions sont prises en fonction d'enjeux qui vont loin, qui portent à l'intérêt du pays.

- Pour moi, un grand parti politique, c'est un grand courant profond du pays, c'est une sensibilité, une philosophie et les partis politiques ne se construisent pas autour d'un destin individuel. C'est ma vision. Je suis entré dans le courant politique qui est le mien, j'avais 20 ans.

- Un parti politique, pour moi, ce sont des solidarités de gens qui pensent la même chose, ce ne sont pas des solidarités construites autour seulement d'une personnalité mais c'est un droit constitutionnel de créer des partis politiques, il est garanti par la Constitution, on est libre de les construire. Ma vision à moi, je vous l’ai expliquée, c'est une vision plus profonde et qui ne touche pas à l’idée que l'on se fait de son avenir, qui touche à des raisons de vivre pour un pays. Ce n'est pas la même chose, mais chacun est libre.

 

► Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
France 2030 ce sont 30Mds€ d'investissements dans l'industrie, la transition écologique, la santé, l'agriculture. C'est un choix politique : celui de considérer que l'on peut choisir notre destin collectif et répondre aux grandes transformations du monde.

 

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
Une vision et un projet pour les dix ans à venir. C'est ça, France 2030: 30 milliards d’€ pour l'innovation et l'industrie, pour préparer la France aux grands défis de demain ! Pour rendre à nouveau le rêve possible.

 

● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
- Grâce aux réformes entreprises par Emmanuel Macron depuis 2017, la France a rattrapé son retard. Grâce au plan France 2030, elle va désormais prendre de l'avance.

- La France va désormais prendre de l'avance. France 2030, c'est une nation leader de l'hydrogène vert grâce au nucléaire, à la pointe de l'industrie et des transports décarbonés.

- France 2030, c'est une Nation leader de l'hydrogène vert, à la pointe de l'industrie et des transports décarbonés.

Après deux quinquennats d'hésitations budgétaires et de loopings fiscaux, il a fallu attendre l'élection d'Emmanuel Macron pour qu'un gouvernement tienne ses engagements, du premier jour jusqu'au dernier. Et les résultats sont là.

 

Patrick Mignola (président du groupe à l’Assemblée nationale)
Hubert Germain, dernier compagnon de la Libération, nous a quitté. Nous faisons désormais face seuls à cette mémoire, qu'il nous revient collectivement de porter et de transmettre. L'histoire de sa vie mérite d'être racontée dans nos écoles.

 

Frédéric Petit (député)
[Pologne et UE] Ce qu’il s’est passé en Pologne, tout d’abord, ce n’est pas le début d’un Polexit. Il est très important de faire cesser cette petite musique que l’on entend autour de cette prédiction fantasmée d’une sortie de la Pologne de l’Union Européenne. Personne en Pologne, mis à part certains extrémistes qui ne représentent même pas 10% de la population polonaise, ne souhaite sortir de l’Europe. Même le parti au pouvoir. 
Je vis en Pologne depuis plus de trente ans, les Polonais sont farouchement attachés à l’Union Européenne car elle représente avec l’OTAN leur meilleure alliée pour leur sécurité, leur paix et leur prospérité. J’irai même plus loin, je pense que les Polonais voudraient avoir plus de responsabilités en Europe, notamment sur la protection de la frontière orientale de l’Union Européenne. De par leur histoire et leurs cultures, ils ont conscience du rôle qu’ils peuvent jouer pour la sécurité de tous les Européens. Donc arrêtons de jouer à nous faire peur et regardons avec rigueur ce que dit cet avis du Tribunal Constitutionnel polonais. 
D’où vient-il ? C’est une réponse à une demande expresse du Premier Ministre polonais, c'est un avis, pas un jugement sur une affaire précise. Il détaille certains paragraphes des traités européens que le Tribunal Constitutionnel déclare non conformes avec certains paragraphes de la constitution polonaise. Mais le Tribunal Constitutionnel ne dit pas que le droit polonais est désormais supérieur au droit européen. Le tribunal ne se prononce pas là-dessus. Il faut être précis si l’on veut correctement contester cette décision.
(…) Mais cette « remise en cause du droit européen » n’est aucun cas écrit de cette façon : désormais le droit polonais est supérieur au droit européen, non. Il y a deux lectures de cet avis extrêmement technique.
Soit ce jugement enfonce une porte ouverte juridique car ces articles européens ont été introduit après l’adoption de la Constitution polonaise de 1997, et ces articles ont été votés par référendum par le peuple polonais qu’en 2004. Ces articles européens ne pouvaient pas être exactement conformes à la Constitution polonaise votée 7 ans plus tôt. Se prononcer sur cette différence entre les articles constitutionnels polonais et européen, c’est clairement enfoncer une porte ouverte. 
Soit cette décision du Tribunal Constitutionnel représente une tentative d’instrumentalisation politique. C’est la résultante d’un bras de fer entre le parti au pouvoir et la Commission Européenne. Mais encore une fois, en aucun cas, ce jugement ne proclame la supériorité du droit polonais sur les traités européens.

- On peut craindre [que d’autres pays suivent l’exemple polonais]. Nous voyons déjà que cet avis rendu par le Tribunal constitutionnel polonais émerveille au moins deux candidats plus ou moins assumés à l’élection présidentielle, Éric Zemmour et Arnaud Montebourg. Mais ils instrumentalisent cette décision. Ce qu’ils demandent c’est la supériorité du droit français sur le droit européen, ce n’est pas l’avis qui a été rendu. 

- Les Polonais sont attachés à l’Europe, donc il n’y a pas de défiance fondamentale vis-à-vis de l’UE mais il y a une tentative d’instrumentalisation de certains politiques sur les « pouvoirs » de l’Union Européenne, qui jouent sur des aigreurs du passé. Quand ils parlent « d’ingérence » de la Commission Européenne et de la Cour de Justice Européenne, cela parle à une partie de l’électorat polonais qui a peur de se retrouver déposséder de sa souveraineté. Mais en face notre réponse doit être simplement : ce n’est pas de l’ingérence. La Cour de Justice de l’Union Européenne est prévue dans les traités plébiscités par nos amis polonais eux-mêmes il y a presque vingt ans ! C’est eux qui ont voté pour ces articles. De plus, ce n’est pas de l’ingérence, c’est de la gestion d’argent public ! 

 

► Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
- Nous avons en France des candidats déclarés à l’élection présidentielle qui penchent du côté de l’oppression et qui dénigrent le droit. Ils s’appellent Éric Zemmour, Marine Le Pen mais il y a aussi Arnaud Montebourg et Michel Barnier. 

- Ma génération doit à Hubert Germain et à ses Compagnons la Libération de notre patrie. Nous lui devons aussi de transmettre ce qu’ils nous ont appris, de respecter l’Histoire pour respecter leur mémoire. Il nous a permis de vivre en paix, qu’il repose en paix.

- On peut répéter à l’envi que c’était mieux avant. Certains n’ont que cette phrase à la bouche. On peut aussi se battre pour que nos enfants vivent mieux que nous. C’est ce que fait Emmanuel Macron et c’est pour cela que je l’ai rejoint.