jeudi 12 juillet 2007

Actualités du Centre. Belgique - Les Centristes du cdH continuent les discussions sur le futur gouvernement

Le cdH, le parti centriste wallon, discute toujours son entrée dans le futur gouvernement issu des dernières élections législatives. Il a souligné que s'il a exprimé « à ce stade au médiateur qu'il pouvait continuer à approfondir avec lui les discussions informelles menées dans le cadre de sa mission en vue notamment de tester la faisabilité d'une alliance éventuelle orange bleue (droite et centre) », on est « bien évidemment loin de la formation d'un gouvernement et un nombre important d'obstacles persiste ». Parmi ces obstacles et d'autres incertitudes, se trouve bien évidemment la problématique des revendications institutionnelles flamandes soutenues par l'ensemble des partis flamands et rejetées par l'ensemble des partis francophones, le besoin d'une collaboration harmonieuse et renforcée entre l'Etat fédéral et les entités fédérées, l'ampleur du déficit budgétaire laissé par le gouvernement précédent et bien entendu les aspects programmatiques, non encore abordés à ce stade, note le cdH dans un communiqué. Le cdH rappelle les 5 grandes priorités de son programme à savoir un pacte national pour la formation et l'emploi, un plan de lutte contre les violences, un nouveau contrat social en faveur des familles et des personnes, un plan de lutte contre le réchauffement climatique et une nouvelle gouvernance éthique et efficace. Le parti humaniste ajoute qu'il ne pourra, le cas échéant, marquer son accord sur un début officiel de discussions avec un formateur en vue de la formation éventuelle d'un gouvernement que s'il a, avant la fin de la mission de Jean-Luc Dehaene, une vision claire des espaces de consensus entre partenaires potentiels sur les différents obstacles et priorités du cdH.

Actualités du Centre. Pour Hervé Morin, il faut « prendre les meilleurs » pour « les faire travailler ensemble »

Le ministre de la Défense Hervé Morin a dénoncé jeudi matin le « procès » fait au député socialiste Jack Lang, menacé de suspension du PS s'il accepte de participer à la commission sur la réforme des institutions voulue par Nicolas Sarkozy. « Le procès qui est fait à Jack Lang est un procès qui n'est pas digne », a lancé le ministre Nouveau centre sur France-2. « Tous les partis politiques durant la campagne électorale, tous les candidats durant la campagne électorale, ont expliqué qu'il fallait moderniser nos institutions », a-t-il rappelé. « Le président de la République lance ce chantier, et propose à tous les partis politiques d'y participer. Jack Lang est un des meilleurs spécialistes des questions constitutionnelles, il est logique que Jack Lang participe » à cette commission, a-t-il noté. Les centristes n'ont « cessé de dire » pendant la campagne « qu'il fallait prendre les meilleurs » pour « les faire travailler ensemble », a rappelé Hervé Morin. « Le Mur de Berlin est tombé depuis 1989 », a-t-il lâché. « L'idée de considérer qu'on est encore dans un système où il y a des fractures idéologiques absolument colossales (...) est dépassée ».

Actualités du Centre. Le député européen centriste Jean-Louis Bourlanges participera à la commission chargée de la réforme des institutions.

Le député européen centriste Jean-Louis Bourlanges a confirmé qu'il participerait à la commission chargée de la réforme des institutions. « J'ai été très heureux d'accepter de participer à cette commission car je crois que c'est un sujet absolument central », a-t-il expliqué sur France-Inter. « J'espère que la feuille de route ne va pas être trop directive », a souhaité Jean-Louis Bourlanges. « On va voir ce que (le président Nicolas Sarkozy) attend de nous, ce qu'il attend de la réforme des institutions ». « Je crois personnellement que cela ne peut pas durer comme ça. Les institutions ont atteint un degré de contradiction qu'il faut absolument résoudre », a noté le député européen. « On le voit bien, le président de la République devient la personne absolument centrale. C'est lui qui, contrairement à la Constitution, mais conformément à la logique, détermine et conduit la politique du gouvernement », a observé M. Bourlanges. Le Premier ministre est « une sorte de chef d'état-major » et il n'est « plus véritablement celui qui détermine et conduit la politique de la nation », a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité de réorganiser les relations entre le président et le Parlement.