mercredi 16 juin 2021

Présidentielle 2022. Sondage – Macron, 26% au premier tour, 53% au second

Emmanuel Macron

Selon la 6e vague du sondage présidentiel de l’Institut Harris-Interactive pour le magazine Challenges, Emmanuel Macron obtiendrait au premier tour 26% des intentions de vote tandis que Marine Le Pen serait à 27%.

Au second tour, Macron l’emporterait face à la candidate d’extrême-droite avec 53% contre 47%.

A noter que l’autre candidat centriste, Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, obtiendrait 1% des intentions de vote.

Scores des autres personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO): 1%
- Philippe Poutou (NPA): 1%
- Fabien Roussel (PC): 2%:
- Jean-Luc Mélenchon (LFI): 11%
- Yannick Jadot (EELV): 6%
- Anne Hidalgo (PS): 7%

- Xavier Bertrand, 13%

- Nicolas Dupont-Aignan (DF): 3%

- François Asselineau (UPR): 1%

- Jean-Lassalle (extrême-droite): 1%

(Sondage réalisé par internet entre le 11 et le 14 juin 2021 auprès d’un échantillon de 1304 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,8 et 3,8 points selon l’institut)

 

 

Présidentielle 2022. Sondage – Macron, 26% au premier tour

L'Elysée

Selon un sondage de l’Institut IFOP pour Le Point, Emmanuel Macron obtiendrait au premier tour 26% des intentions tandis que Marine Le Pen serait à 28%.

A noter que l’autre candidat centriste, Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, obtiendrait moins de 0,5%.

Cette enquête qui n’a pas sondé le second tour a été réalisée afin de proposer le nom de l’éditorialiste d’extrême-droite, Eric Zemmour dans sa liste de candidats.

Scores des autres personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO): 0,5%
- Philippe Poutou (NPA): 1%
- Fabien Roussel (PC): 2%:
- Jean-Luc Mélenchon (LFI): 9%
- Yannick Jadot (EELV): 5,5%
- Anne Hidalgo (PS): 5%
- Xavier Bertrand (LR), 13,5%
- Nicolas Dupont-Aignan (DF): 3,5%
- Jean-Frédéric Poisson (CNI): <0,5%
- Jean-Lassalle (extrême-droite): 0,5%
- Eric Zemmour (extrême-droite): 5,5%

(Sondage réalisé par internet les 8 et 9 juin 2021 / Méthode des quotas)

 

 

Vues du Centre. L’extrême-droite collaborationniste aime Poutine comme hier elle aimait Hitler

Par Aris de Hesselin

Dans cette rubrique, nous publions les points de vue de personnalités centristes qui ne reflètent pas nécessairement ceux du CREC. Ces points de vue ont pour but d’ouvrir le débat et de faire progresser la pensée centriste.
Aris de Hesselin est un avocat international, centriste et un européen, défenseur d’une mondialisation humaniste.

Affiche pour la liberté de la presse

L’extrême-droite nationaliste française s’empressa de publier Mein Kampf d’Hitler… pour montrer quels dangers absolus représentaient ses théories fumeuses!

Parce qu’elle avait compris, entre autres, que les théories raciales et revanchardes portées par le nazisme étaient dirigée aussi contre la France.

Nombre des membres de cette extrême-droite nationaliste s’engagea d’ailleurs dans la Resistance et menèrent un combat sans merci contre l’occupant allemand.

De son côté, l’extrême-droite collaborationniste française salua la montée d’Hitler, ses discours, ses victoires et s’engagea auprès des nazis sitôt la Gestapo installée en France où son zèle fut souvent plus grand que celui de cette vermine criminelle.

Cette extrême-droite collaborationniste n’a jamais cessé d’exister.

Pas simplement celle qui fait le salut nazi et porte des svastikas tout en proférant des propos abjects mais aussi celle qui s’empresse d’admirer tous les autocrates et dictateurs de la planète en devenant leurs complices en soutenant leurs causes, parfois en étant des obligés de ceux-ci.

Aujourd’hui, ils ne roulent plus pour Hitler mais pour d’autres comme Poutine dont ils ont fait leur héraut à l’image de Marine Le Pen qui refuse systématiquement de condamner les actes du maître de la Russie et, bien évidemment, du candidat RN aux régionales en PACA, Thierry Mariani, qui était déjà un fan inconditionnel quand il était encore encarté à l’UMP (ex-LR).

Si l’extrême-droite nationaliste est un danger capital et une insulte à l’humanisme contre lesquels tous les démocrates, dont les centristes, doivent lutter, l’extrême-droite collaborationniste y ajoute, l’ignominie, la crapulerie et l’infamie mais aussi la médiocrité minable de ceux qui trahissent leur pays.

Elle est, sinon aux portes, en tout cas proche du pouvoir.

Demain si, par malheur, elle y accède, de manière encore plus appuyée que Trump, elle sera aux côtés de tous ces assassins de la liberté et menacera notre indépendance nationale.

Une raison de plus pour ne jamais baisser la garde dans un combat toujours renouvelé et dont la prochaine grande bataille se déroulera au printemps 2022.

Et à tous ceux qui sont prêts à jeter le Front républicain à la poubelle, qu’ils n’oublient pas que, si Marine Le Pen l’emporte, Poutine – au cas où les sombres prédictions de certains analystes sur un prochain conflit mondial entre l’Occident et la coalition russo-chinoise se réalisent – n’aura même pas besoin d’envahir la France parce qu’il aura ses admirateurs déjà en place.

Aris de Hesselin