mardi 9 février 2016

Présidentielle USA 2016. Bloomberg confirme son intérêt pour une candidature

Alors que et parce que Donald Trump et Ted Cruz, du côté républicain, et Bernie Sanders, du côté démocrate, continuent à faire le buzz dans les primaires américaines, l’ancien maire de New York et centriste, Michael Bloomberg a confirmé pour la première fois à la presse son intérêt pour se lancer dans la course à la présidentielle en tant que candidat «independent» (affilié à aucun parti).
Dans une interview au Financial Times, il a affirmé qu’il étudiait toutes les options en vue d’une éventuelle candidature.
En outre, il s’est dit choqué par l’inanité des débats politiques à l’occasion des primaires des deux grands partis (républicain et démocrate) en estimant que le peuple américain méritait beaucoup mieux.
Propriétaire du groupe d’information financière éponyme, Bloomberg pourrait consacrer un milliard de dollars à sa candidature sur sa propre fortune estimée à 39 milliards de dollars.
Sa candidature pourrait devenir officielle début mars même s’il a expliqué qu’il était encore à écouter ce que les candidats avaient à dire et les souhaits des électeurs.
Car il a plus ou moins conditionné d’entrer dans la course si les républicains semblaient choisir un extrémiste comme Cruz ou un populiste démagogue comme Trump et si les démocrates se tournaient de plus en plus vers le socialiste Sanders.
Néanmoins, si sa décision intervient début mars, il est peu probable que l’on sache déjà qui seront les candidats républicain et démocrate en novembre prochain, ni même que l’on connaisse réellement la tendance dans chaque parti.
Selon les enquêtes, Michael Bloomberg qui a été un démocrate, puis un républicain et enfin un «independent» devrait prendre plus de voix à un candidat démocrate qu’à un candidat républicain.
Et, en tant que centriste proche politiquement du positionnement d’Hillary Clinton et de Barack Obama, il est en effet plus proche de l’aile droite du Parti démocrate que du Parti républicain.
C’est sans doute pourquoi l’ensemble des candidats républicains espèrent qu’il va se présenter ce qui augmenteraient les chances de celui qui sera choisi par la Convention du parti en juillet prochain à Cleveland (Ohio) de gagner la présidentielle.


Alexandre Vatimbella avec l’équipe du CREC




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Actualités du Centre. Espagne: Les centristes ont le vent en poupe

Alberto Rivera président de Cuidadanos (Centre)
Si de nouvelles élections législatives devaient avoir lieu en Espagne par rapport au blocage politique actuel qui empêche la formation d’un gouvernement, le grand gagnant serait Cuidadanos, le parti centriste, qui gagnerait, selon un sondage Metroscopia pour le quotidien El Pais, 4,6 points par rapport à son score lors du scrutin du 20 décembre 2015, passant à plus de 18,5% des suffrages.
L’autre gagnant serait le Parti socialiste (PSOE) qui réduirait d’une part son retard par rapport au Parti populaire (droite) qui demeurait néanmoins en tête des intentions de vote et augmenterait d’autre part son avance sur Podémos (extrême-gauche).
Autre résultat, une majorité d’Espagnol (51%) souhaite désormais un gouvernement de coalition entre les socialistes et les centristes.
En outre, 66% des personnes interrogées affirment préférer un système politique multiparti issu des élections de décembre dernier au système biparti qui existait auparavant (entre le PP à droite et le PSOE à gauche).


Actualités du Centre. Sondage: les centristes pour un remaniement pas un changement de premier ministre

Gouvernement Valls 2 formé le 25 août 2014
Selon un sondage IFOP pour le site internet Atlantico, une majorité de Français souhaite un remaniement gouvernemental (71%) et un changement de premier ministre (52%).
Si les sympathisants de la gauche radicale et des écologistes se rallient à ceux de droite et de l’extrême-droite pour souhaiter, à la fois, un remaniement et un changement de premier ministre, les sympathisants socialistes, eux, souhaitent seulement un remaniement.
C’est la même position qu’adoptent les sympathisants centristes, qu’ils soient proches de l’UDI ou du Mouvement démocrate, montrant ainsi leur petite différence face à un Premier ministre, Manuel Valls, un social-réformiste qui fait partie de cet axe central allant des gaullo-réformistes de droite aux sociaux-libéraux et sociaux-réformistes de gauche en passant par les libéraux sociaux du Centre.
A noter que si un remaniement ministériel devrait bien avoir lieu dans les jours ou les semaines qui viennent, il n’a jamais été dans l’intention de François Hollande de changer de premier ministre, tout au moins officiellement.
Or donc, ils souhaitent un remaniement (54% MoDem, 72% UDI) mais ne veulent pas de la nomination d’un nouveau premier ministre (55% MoDem, 60% UDI)

(Sondage IFOP réalisé du 3 au 5 février 2016 par internet auprès d’un échantillon de 1399 personnes de plus de 18 ans représentatif de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points