vendredi 28 avril 2017

Présidentielle 2017. 2° tour: 16 sondages, 16 victoires faciles de Macron

Affiche d'Emmanuel Macron
A près d’une semaine du deuxième tour de la présidentielle, les quinze sondages publiés depuis la fin du premier tour de la présidentielle donnent tous Emmanuel Macron largement vainqueur le 7 mai prochain.
Certains des plus récents montrent le leader d’En marche! en légère baisse, tandis que d’autres le montent en légère hausse, ce qui donne une stabilité dans les écarts autour de 20 points.

Au vu des prises de position irresponsables de plusieurs candidats qui sont plus dans la haine et le ressentiment que dans la hauteur de vue et de la déception d’une partie de leurs électorats resectifs, il était bien évident qu’Emmanuel Macron allait perdre, au moins dans la première semaine de l’entre-deux tours, quelques points.

Cependant, il continue à bénéficier d’intentions de vote qui ne laissent aucun doute sur le rejet du Front national et de la candidate d’extrême-droite, Marine Le Pen.

Voici les quatre derniers:

- Sondage Ifop «rolling» (quotidien) pour Paris Match, CNews et Sud radio

Emmanuel Macron 60% - Marine Le Pen 40%.

Macron possède une avance de 20 points.

- Sondage Opinionway «rolling» pour Les Echos et Radio classique

Emmanuel Macron 60% - Marine Le Pen 40%.

Macron possède une avance de 20 points.

- Sondage BVA pour Orange et la presse régionale

Emmanuel Macron 59% - Marine Le Pen 41%.

Macron possède une avance de 18 points.

- Sondage Odoxa pour Le Point

Emmanuel Macron 59% - Marine Le Pen 41%.

Macron possède une avance de 18 points.

(Sondage Odoxa réalisé les 26 et 27 avril 2017 par internet auprès d’un échantillon de 968 personnes âgées de plus de 18 ans et représentatives de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points // Sondage BVA réalisé du 26 au 28 avril 2017 par internet auprès d’un échantillon de 1438 personnes âgées de plus de 18 ans et représentatives de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points // Sondage «rolling» Ifop réalisé quotidiennement par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes – dont 500 interrogées quotidiennement par roulement –  âgées de plus de 18 ans et représentatives de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points // Sondage «rolling» Opinionway réalisé quotidiennement par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes – dont 500 interrogées quotidiennement par roulement – âgées de plus de 18 ans et représentatives de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points)



Alexandre Vatimbella






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Actualités du Centre. Les petits calculs électoralistes de l’UDI

Alors que la France vit un moment historique et que le Centre a la chance d’être un élément déterminant du résultat du second tour de la présidentielle puis de la politique qui sera mise en œuvre depuis cinq ans, à l’UDI, on ne parle que des accords électoraux pour les législatives et de sauver les meubles…
Une attitude qui est évidemment en cohérence avec celle qui a conduit cette formation de centre-droit a renié toutes ses valeurs et ses idées afin de soutenir un candidat au programme de droite radicale, dont beaucoup de ses alliés, non seulement, n’appellent pas à voter pour Emmanuel Macron, mais certains souhaitent ardemment sa défaite, comme l’association Sens commun, et s’apprêtent à voter, comme Christine Boutin, pour la candidate d’extrême-droite.
Au lieu de retrouver dignité et responsabilité, au lieu d’expliquer que, depuis le début de la présidentielle, le seul programme et le seul projet centro-compatibles étaient bien ceux de Macron, les leaders de ce qui reste de l’UDI, à l’image de Jean-Christophe Lagarde font leurs comptes.
D’abord en confirmant sans aucun état d’âme leur accord électoral avec LR, il faut dire que prendre le énième train en retard lors de cette présidentielle serait d’un comique insupportable mais, au moins, aurait de la cohérence politique.
Ensuite, en faisant le calcul qu’Emmanuel Macron ne pourra obtenir une majorité législative et qu’il devra former une coalition où l’UDI pourrait se retrouver avec LR.
Petite parenthèse: après tant d’opportunisme déployé et d’électoralisme indécent, l’UDI pourrait quand même faire partie du prochain gouvernement alors que son candidat s’est pris une claque!
Pour autant, les «stratèges» (sic) de l’UDI ne vont pas jusqu’à penser que l’alliance LR-UDI puisse obtenir une majorité parlementaire à elle seule lors des prochaines législatives en cas de victoire de Macron le 7 mai prochain.
Quant au nombre de députés qu’escompte désormais la confédération centriste, il est d’environ 40, bien loin des 60 à 80 qu’elle escomptait avec la victoire de François Fillon.
Mais si l’UDI y parvient, ce sera une victoire que l’on peut trouver totalement imméritée tellement elle a manqué de courage politique et a été inexistante dans le débat de la présidentielle, se cachant presque pour ne pas être en première ligne auprès d’un candidat radical, malhonnête, impopulaire et menteur.
La seule décision positive prise par l’UDI a été d’appeler à voter pour le candidat républicain au deuxième tour pour faire barrage à l’extrême-droite et à sa candidate populiste, démagogique et malhonnête.
Mais, se prononcer pour Macron ne peut rattraper toutes les fautes lourdes commises par l’UDI et qui ont heurté de plein fouet l’image du Centre et du Centrisme.


Présidentielle 2017. Le courage démocratique d’Emmanuel Macron

Emmanuel Macron à TF1 le 27 avril
Il y a quelques années de cela, avant de devenir président des Etats-Unis, John Kennedy avait signé un livre sur le courage politique, sur l’importance de défendre ses convictions et de le faire quoiqu’il arrive.
Dans cette campagne présidentielle, il y a qu’un des candidats qui n’a jamais rechigné à aller au devant du débat politique, au devant des Français, qu’ils soient ou non pour lui, pour expliquer sans reniement et convaincre sans démagogie, c’est Emmanuel Macron.
Au-delà d’être d’accord avec ses idées et de partager ses valeurs, il faut lui reconnaître cette qualité essentielle en politique et, surtout, pour gouverner un pays et un peuple.
Car, demain, il faudra toujours aller voir les employés d’usine qui risquent de fermer, comme celle de Whirpool à Amiens pour leur tenir des propos responsables et des promesses tenables, mais il faudra aussi se confronter à Vladimir Poutine, à Xi Jinping ou à Donald Trump avec le courage de ses opinions et la volonté de défendre la France, l’Union européenne et le monde libre sans faiblesse et sans reniement.
De ce point de vue, le candidat d’En marche! est exemplaire comme d’ailleurs l’expliquent ses proches ou comme on peut le voir dans les meetings ou les rendez-vous audiovisuels: il veut défendre son point de vue et tenter de le faire partager tout en reconnaissant à l’autre d’avoir son opinion et de le contredire.
A une époque où tout est fait, des réseaux sociaux aux provocations lors de déplacements, pour intimider les personnalités politiques qui, souvent, se cachent plutôt que d’affronter dignement la situation – on l’a vu avec Fillon qui empruntait des véhicules autres que le sien et entrait dans ses meetings par des portes dérobées mais aussi avec Marine Le Pen qui ne se déplace partout qu’avec ses gros bras – il est sain et bon pour la démocratie de voir des comportements courageux parce que l’on croit profondément à ce que l’on défend.
C’est sans doute aussi pourquoi Emmanuel Macron est passé à l’offensive depuis hier soir et son meeting à Arras où il s’est présenté comme le dernier rempart face à Marine Le Pen mais aussi comme celui qui pouvait remettre l’espoir au cœur du pays.
Des propos qu’il a réitéré sur le plateau de TF1, ce jeudi 27 avril, où, contre vents et marées, face aux insultes continuelles de Marine Le Pen et les désordres créés par les sympathisants de Jean-Luc Mélenchon, il continue imperturbablement à affirmer ses valeurs et à défendre son programme en l’expliquant, tout en ayant face à ceux qui l’attaquent de manière particulièrement virulente un comportement civil et sans haine parce qu’il est un vrai démocrate.
Car, le courage, c’est aussi cela ainsi que de ne pas céder à la violence et à l’invective quand vous les avez face à vous, quand la lâcheté des autres qui, par leurs propos irresponsables et démagogiques, risquent, pour plaire à la foule et récolter des voix, de mettre le pays en danger.
Le courage est bien au centre d’une démarche démocrate et républicaine, celle que défendent les centristes et que pratique Emmanuel Macron.

Alexandre Vatimbella


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