jeudi 19 septembre 2019

L’Humeur du Centriste. Le procès politique de Mélenchon à la démocratie républicaine

Jean-Luc Mélenchon
En se posant – faussement – en victime d’un procès politique suite à ses malversations lors de sa campagne présidentielle – procès qui s’ouvre aujourd’hui –, le populiste démagogue de la gauche radicale et alter égo de Marine Le Pen dans l’extrémisme, Jean-Luc Mélenchon s’en prend, non pas au gouvernement actuel mais bien à la démocratie républicaine.
Car voilà le bonhomme qui se croit au-dessus des lois parce qu’il aurait un mandat de député d’une circonscription marseillaise.
Lui, le théoriquement chantre de l’égalité populaire, serait donc un citoyen de première classe – «je suis la République» a-t-il tonné lors de la perquisition de la police – et, nous, pauvres péquins, de seconde classe.
Le procès en correctionnelle de ce jour concerne son attitude lors de la perquisition et non le fond de l’affaire.
Il est ainsi poursuivi pour «acte d'intimidation envers un magistrat», «acte d'intimidation envers un dépositaire de l'autorité publique», «rébellion commise en réunion», «rébellion» et «provocation directe à la rébellion» et fait face à 17 parties civiles (policiers et des magistrats) qui ont porté plainte à son encontre.
Quand on revoit les images de cette perquisition autorisée par la justice, on se rend compte de la hargne de Mélenchon et de ses sbires au-delà de toute décence démocratique et républicaine.
On comprend mieux pourquoi il est, pour les centristes et tous les défenseurs de la démocratie républicaine, un danger qu’il faut combattre au même titre que sont alter égo citée plus haut et dont les réactions face à la justice son exactement du même acabit (elle est poursuivie, rappelons-le, pour détournements de fonds).
Ceci nous rappelle, au-delà du pitoyable et du pathétique du «lider maximo» de La France insoumise (insoumise à l’état de droit quand cela l’arrange) que le populisme est un danger mortifère pour notre liberté, notre égalité et notre fraternité parce que – qu’il soit de gauche ou de droite – il se pose en champion d’une cause qui passe par la destruction de la démocratie et de la république libérales, les seules qui ont démontré qu’elles étaient capables de lutter pour celles-ci et de nous garder de l’autoritarisme et du totalitarisme.
Il suffit d’ailleurs de voir quels sont les modèles de Mélenchon – Castro, Guevara, Chavez, Maduro – pour se convaincre que ce n’est pas la démocratie républicaine qui fait un procès politique à monsieur Mélenchon mais bien lui qui en instruit un à celle-ci afin de réaliser son but, la détruire.

Centristement votre.

Le Centriste


Propos centristes. France – Plan start-up du gouvernement ; débat sur l’immigration ; loi Mobilités ; lutte contre la drogue…


Voici une sélection, ce 19 septembre 2019, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

● Emmanuel Macron (Président de la République)
- La France est une terre d’entrepreneurs, d’inventeurs, notamment dans les start-up. Soyons-en fiers !
- Notre ambition pour la technologie doit être simple : être de ceux qui comptent vraiment. Les chiffres montrent que nous sommes en train d’y arriver.
- Les montants levés par les start-up françaises battent chaque année de nouveaux records : 2,8 milliards d’euros en 2017, 3,6 milliards en 2018, plus de 5 milliards sans doute cette année. C’est une accélération inédite. Derrière ces financements, il y a la réalité du monde du travail, pour aujourd’hui et pour demain. À la clé, des emplois créés sur tout le territoire.
- Pour la France, les 40 start-up les plus prometteuses, celles du Next40 dévoilées, vont créer près de 7 000 emplois directs dans les douze prochains mois.
Nous devons, ensemble, ne jamais faiblir. L’Union européenne ne représente que 10 % des 200 plus grandes entreprises technologiques, des licornes et des montants levés par les start-up dans le monde. C’est pourquoi j’accorde une attention particulière à l’action combinée de tous les acteurs au service d’un objectif clair : faire émerger des leaders technologiques français et européens d’envergure mondiale.
- Dans la technologie, le leader est presque toujours celui qui fixe la norme. Et nous n’entendons surtout pas nous contenter d’une place de second rang. Nous y parviendrons d’abord en gagnant la bataille des capitaux.
- L’État doit aider les start-up à croître en levant les freins réglementaires et administratifs à leur développement. La loi PACTE, promulguée au printemps a été co-construite pendant plusieurs mois avec des entrepreneurs. J’ai également souhaité la mise en place d’un réseau de correspondants « start-up » dans l’ensemble des ministères et services publics pour répondre aux problématiques particulières de ces institutions. Cet état d’esprit en faveur de l’innovation doit se diffuser partout dans l’État, pour débusquer et abattre les obstacles, volontaires ou non, au développement de l’économie numérique.
- La bataille est aussi celle des ressources humaines. Attirer les meilleurs talents n’est pas une option, c’est un prérequis. Pour les « talents digitaux », le mercato est mondial et la mobilité la règle. La France doit devenir leur destination privilégiée.
- Nous avons massivement élargi la cible d’entreprises pouvant recourir au French Tech Visa et simplifié son obtention.
- Cette ambition numérique saura projeter notre pays pour un avenir au service des biens communs, d’une technologie soucieuse de servir le progrès, l’émancipation, la coopération, la justice sociale.

● Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Edouard Philippe (Premier ministre)
Contre la pollution de l’air, l’État vous aide à agir. L’année dernière, nous avons mis en place une nouvelle prime à la conversion et ça marche ! Plus de 530 000 Français ont mis au rebut des véhicules à fortes émissions. On continue !

Christophe Castaner (ministre de l’Intérieur)
- Madame Le Pen est en campagne permanente. Nous, nous sommes au travail. Et il est tout à fait normal qu'Emmanuel Macron s'implique fortement sur les questions régaliennes, car elles sont au cœur du quotidien de nos concitoyens.
- Le défi migratoire est une question que j'ai abordée dès mon arrivée Place Beauvau. C’est un sujet qui a été évoqué par Emmanuel Macron à Orléans, et devant les préfets, dès les débuts de son mandat. C'est une préoccupation majeure de nos concitoyens.
- La cellule de renseignement opérationnel sur les stupéfiants de Marseille a permis de décloisonner les informations, et les premiers résultats sont là : +15% de trafiquants écroués dans l’agglomération. C'est ce modèle que nous allons déployer partout en France grâce à l'OFAST.
- La drogue est le premier marché criminel du monde et une grave menace pour la santé publique. Il y a urgence à agir. Urgence à éradiquer ce fléau qui pèse tant sur nos cités que sur nos zones péri-urbaines - mais aussi les territoires dits ruraux.
- La lutte contre la drogue, plus qu’un enjeu policier, doit être un enjeu de société, une priorité pour nos quartiers, un enjeu pour notre jeunesse. Nous voulons proposer un plan d’action de 55 mesures pour mieux interpeller, sanctionner et agir.
- Avec près de 3 milliards d'euros blanchis chaque année, le trafic de stupéfiants est au cœur de toutes les délinquances. Il dégrade les conditions de vie de nos concitoyens et gangrène nos quartiers.

Bruno Le Maire (ministre de l’Economie et des Finances)
- Il est urgent de mettre en place en Europe une véritable union des marchés de capitaux. Une meilleure harmonisation des règles à l'échelle européenne favoriserait l’émergence de leaders technologiques français. Emmanuel Macron a présenté notre stratégie pour faire émerger des leaders technologiques français. L’enjeu n’est pas uniquement de créer des emplois, c’est aussi de maitriser notre souveraineté technologique et politique. Nous ne voulons pas dépendre de technologies étrangères.
- Les start-up du Next 40 bénéficieront d'un programme d'accompagnement car nous voulons faire émerger des leaders technologiques qui créeront les emplois de demain. C'est aussi une question de souveraineté: notre souveraineté politique dépend de notre souveraineté technologique

Elisabeth Borne (Ministre de la Transition écologique et solidaire)
- La qualité de l’air est un enjeu majeur de santé publique qui appelle la plus grande transparence : j’ai décidé de réviser l’indice de mesure de la qualité de l’air pour y intégrer les petites particules fines et le rendre plus lisible.
- C’est en Europe et au Parlement européen que se joue une part essentielle de la réussite du défi écologique. Nous consacrons avec Brune Poirson une journée à Strasbourg pour rencontrer les parlementaires européens et échanger sur nos combats communs.

Agnès Buzyn (ministre de la Solidarité et de la Santé)
- Le plan Priorité Prévention doit contribuer à une meilleure prise en charge des besoins de santé des personnes en situation de handicap, grâce à un financement revu des actions de prévention et un accès aux dépistages facilité : la prévention nous concerne tous.
- Unis pour l'accès aux soins : une société inclusive implique un système de santé adapté à tous. J'ai annoncé des mesures renforçant la qualité et la pertinence des soins pour les personnes handicapées : consultations dédiées, formation, indicateurs de satisfaction
- Un an après « Ma Santé 2022 », nous avançons vers un système de santé mieux organisé et plus accessible. C'est ce travail pour un accès aux soins rapide et de qualité que nous poursuivons avec le Pacte pour la refondation des urgences.

Jacqueline Gourault (ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)
- Nous avons déjà lancé un plan : 'cœur de ville' en direction des villes moyennes. Mais il y a aussi des 'petites villes' qui font 'centralité' dans la ruralité et qui ont besoin d'être soutenues
- Le gouvernement est très vigilant sur le prix du pétrole et des carburants. Il faut d'abord savoir que nous avons des stocks importants de pétrole et qu'il n'y a pas qu'un fournisseur. Pas d'affolement mais le gouvernement prendra ses responsabilités.
- Le gouvernement est très vigilant et regarde les conséquences chez les pays producteurs. Nous avons des stocks de pétrole très importants : nous avons une réserve de 90 jours en France
- Nous sommes en train d'évaluer les Maisons de service au public qui existent déjà. Il y aura une dizaine d'opérateurs de l'état dans ces futures
- Est-ce que le phénomène de l'immigration doit être qualifié politiquement? Pendant longtemps la gauche a nié le sujet. Mais nous pouvons regarder les choses en face et apporter des réponses
- La taxe carbone était l’élément déclencheur des gilets jaunes, mais la crise état plus profonde. Le gouvernement répond aux préoccupations notamment sur la pouvoir d’achat

Gérald Darmanin (ministre des Comptes publics)
Le trafic de stupéfiants est un fléau pour la santé publique, c'est également un pourvoyeur de fonds énorme pour l’économie souterraine. Nous sommes déterminés : la France ne sera pas le terrain de jeu des trafiquants.

Cédric O (secrétaire d’Etat chargé du numérique)
En France, ce seront plus de 25 000 emplois directs qui seront créés par les start-ups en 2020. Soutenir nos futurs champions est donc essentiel pour que cette réalité se concrétise en France et bénéficie à l’ensemble du territoire.

Amélie de Montchalin (secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères)
- A Strasbourg, l’agenda climat n’attend pas. Avec Elisabeth Borne et Brune Poirson nous échangeons avec les parlementaires européens sur nos priorités: 40% du budget européen pour la transition écologique ; taxe carbone aux frontières.
- Sur le budget européen, pas de batailles de chiffres, mais un vrai débat sur ce qu’on veut en faire. C’est un sujet éminemment politique, qui rend l’Europe concrète, qui permet plus de convergence et de solidarité.

Jean-Baptiste Djebarri (secrétaire d’Etat aux Transports)
Je me réjouis de l'adoption du projet de loi Mobilités par une large majorité de députés. Conçue pour les territoires, le pouvoir d'achat et l'écologie, cette loi est une réelle avancée pour nos déplacements du quotidien.

Adrien Taquet (secrétaire d’Etat à la Protection de l’enfance)
Violences faîtes aux enfants : "Notre société se veut moderne, éclairée et pourtant elle tolère l'intolérable (...) Nous devons libérer la parole et donner davantage de moyens au 119.

Sibeth Ndiaye (porte-parole du gouvernement)
Nous ne le voyons pas, on l’oublie même parfois, mais la qualité de l’air que nous respirons nous concerne tous. Surtout nos enfants. Parce qu’on ne peut agir sans savoir, nous nous engageons à rendre l’indice qui mesure la qualité de l’air plus lisible et précis.

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

En 2019, le pouvoir d'achat par habitant devrait progresser de 2,3 %. Il s'agit de la plus forte hausse depuis 12 ans. Plus que jamais, les réformes portées par le Gouvernement améliorent le quotidien des Françaises et des Français.

Stanislas Guerini (délégué général)
- Quand on parle d'immigration, on mélange tout et n'importe quoi. Qui en profite ? Les populistes qui agitent les peurs avec des chiffres. Notre responsabilité est de faire en sorte que le système fonctionne mieux.
- C'est notre responsabilité d'affronter le sujet de l'immigration. Il faut essayer d'améliorer sereinement, lucidement et sincèrement les choses.
- Avec Dacian Ciolos pour parler de nos priorités pour l'UE. Parmi elles, le lancement de la Conférence pour l'avenir de l'Europe à laquelle les citoyens devront être associés pour redéfinir le projet européen. L'Europe ne doit pas être une question d'élection, mais de génération.

Gilles Le Gendre (président du groupe à l’Assemblée nationale)
- La proposition de loi des députés LaREM créant un Centre national de la musique est adoptée ! Le CNM réunira pour la première fois l'ensemble des acteurs de la filière musicale, des variétés et du spectacle vivant pour un meilleur accompagnement de la création musicale
- La loi Mobilités portée par notre majorité est adoptée ! Elle engage une transformation profonde du secteur des transports et simplifie les déplacements du quotidien de tous les Français. Objectif : garantir à tous des transports plus efficaces, plus propres et plus accessibles.

Aurore Bergé (porte-parole)
- La question de l'immigration nous est posée par les Français eux mêmes. Il nous appartient de porter ce débat et de ne pas le laisser à d'autres.
- La question de l'immigration nous est posée par les Français eux mêmes. Nous devons assumer ce débat. Ou d'autres le feront pour nous, ni avec les mêmes mots, ni avec les mêmes intentions.
- La PMA est une technique médicale déjà existante. L'étendre à toutes les femmes n'entre pas en contradiction avec nos principes éthiques. Ce n'est pas le cas de la GPA et c'est pour cela que nous refusons de l'ouvrir en France.
- La révision des lois de bioéthique n'est pas une réforme sociétale. Elle pose une question fondamentale : face à ce qui est scientifiquement possible, qu'est ce qui est éthiquement souhaitable ?"
- Le moment est venu que nous ouvrions une nouvelle page avec des avancées concrètes. Elisabeth Borne présentera cet automne un plan d’action pour le bien-être de la faune sauvage captive

Olivia Grégoire (députée)
On ne peut pas avoir de position dogmatique sur les quotas : comment faire face à l'afflux de populations issues de pays qui ne connaissent pas de problèmes politiques ou économiques particuliers ? Ne serait-il pas possible d'aider plus en accueillant moins?

Valérie Gomez-Bassac (députée)
- L'action menée par Christophe Castaner est claire : prévenir les violences, notamment en équipant nos pompiers de caméras & gilets pare-lame. Si elles surviennent, il faut sévir, être ferme et ne jamais laisser impunie une telle attaque envers ceux qui nous protègent au quotidien.
- L'Etat agit pour le pouvoir d'achat des français. Il le fait là où il le peut. C'est du concret : 20,6 milliards d'euros en moins de prélèvements obligatoires depuis deux ans, 9,3 milliards d'euros de baisse sur les prochains impôts sur le revenu surtout pour les plus modestes.

●MoDem
Sarah El Hairy (porte-parole)
L'Immigration mérite un débat serein, il apportera de la lumière sur des situations différentes trop souvent amalgamées par les populistes Nous devons doter la France d'une vraie politique publique sur ce sujet: Frontières européennes quotas dignité AME rien ne doit etre tabou

Erwan Balanant (député)
Le MoDem est favorable à la modernisation de notre droit électoral, une réflexion plus générale sur les bulletins de vote mériterait d'être engagée, notamment sur la mise en place du bulletin de vote unique (...)

Bruno Millienne (député)
Nous irons au bout de cette réforme des retraites. Elle est nécessaire pour garantir le financement du système sur le long terme. Nous ferons converger les régimes spéciaux, avec progressivité pour ceux qui ont permis l’acquisition de droits particuliers.

Isabelle Florennes (députée)
Que fait-on en région parisienne pour loger les migrants ? (...) On sait bien qu'on a un problème majeur dans notre pays qui dépasse la question de l'immigration, qui est celui des quartiers populaires, des ghettos sociaux & du logement.

●Mouvement radical
[Communiqué : Alerte sur la politique du logement !] Le Mouvement Radical Social/libéral, présidé par Laurent Hénart, maire de Nancy, tient à s’élever contre deux dispositions touchant à la politique du logement inscrites dans la future loi de finances pour 2020. 1. La proposition de transformer le crédit d’impôt pour la transition énergétique en simple prime forfaitaire risque d’entraîner une baisse très significative de crédits alloués à l’isolation des bâtiments et de priver d’aides certains foyers. Le Mouvement Radical propose de maintenir un dispositif de soutien à la rénovation énergétique pour l’ensemble des ménages dès l’instant où il s’agit d’une rénovation performante. Cette disposition de la loi de finances ne doit pas provoquer un recul de l’écologie ! 2. La proposition visant à supprimer au 1er janvier prochain le prêt à taux zéro (PTZ) dans les zones B2 et C est un mauvais coût porté à l’accession sociale à la propriété des ménages. Le Mouvement Radical rappelle que les ménages qui habitent dans les zones B2 et C sont très majoritairement des ménages modestes pour lesquels un dispositif d’aide est particulièrement bienvenu. Lors des discussions à venir au Parlement, les députés et sénateurs radicaux formuleront des propositions visant à corriger les propositions du gouvernement.