2005-2025: 20 ANS D'INFORMATION SUR LE CENTRE ET LE CENTRISME

mercredi 23 juillet 2025

La Quotidienne centriste du 23 juillet 2025. Trump, Nobel de la paix ou complice de criminels de guerre?


Plus l’agression de la Russie en Ukraine continue, plus les opérations d’Israël à Gaza se poursuivent, plus les crimes commis par Poutine et Netanyahu s'allongent et plus Trump en est le complice.

En refusant de soutenir Zelensky et de condamner les attaques contre les civils palestiniens pour mettre fin à la guerre et à toutes ces morts quotidiennes innocentes, le président américain a choisi son camp.

Son désir de recevoir le prix Nobel de la paix devient de plus en plus indécent et montre une nouvelle fois qui est vraiment ce personnage qui n’a que peu d’empathie pour les autres et surtout leurs détresses.

Ce soutien par refus d’agir face à un dictateur et un extrémiste dont les crimes servent avant tout leurs intérêts et leurs mégalomanies personnels et non le bien-être de leurs peuples n’est pas vraiment une surprise.

Poutine et Netanyahu en sont conscients, eux qui ne cessent de caresser dans le sens du poil un Trump qu’ils savent manipuler en le couvrant d’éloges et en montrant que seule la force paie.

Décidemment les Etats-Unis de Trump ont définitivement cessé de défendre les valeurs humanistes de la démocratie.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour] 

 

 


Chroniques centristes. Le macronisme peut être éphémère pas ses valeurs et ses principes centristes


«Le macronisme est une idéologie et un parti politique.» (Elisabeth Borne)

«Le macronisme ne s'arrêtera pas. Ni aujourd'hui, ni dans 2 ans, ni après. Nous l'avons construit depuis 2017. Par les idées, par les actes, par le travail de ses élus. Personne ne l'effacera. Et il nous appartient de le porter et revendiquer avec Renaissance.» (Aurore Bergé)

«Le macronisme, c’est le choix de l’action face au populisme, du rassemblement face à la division. C’est ce qui a tenu le pays debout pendant les crises. Ce projet vit aujourd’hui dans le Président et dans une génération politique qui croit en la responsabilité, la souveraineté, la justice sociale.» (Agnès Pannier-Runacher)

«Être "macroniste", c'est faire le choix du dépassement des clivages , de l'intérêt général, du pays plutôt que du parti. Cela va durer, cela va prospérer, et nous pouvons compter sur lui dans 2 ans, dans 5 ans et dans 10 ans.» (Olivier Dussopt)

«Si la macronie vit ses dernières heures, alors pourquoi Bruno Retailleau passe-t-il son temps à lui taper dessus ? Ce qui l’agace c’est que les LR sont dans une sorte de ‘en même temps’: perdre toutes les élections depuis 18 ans et en même temps être aux responsabilités.» (Prisca Thévenot)

«Le macronisme a de l’avenir.» (Olivia Grégoire)

«Voilà 8 ans que LR prophétisent la fin du macronisme et 8 ans qu’ils perdent les élections les unes après les autres. (Pieyre-Alexandre Anglade)

«Le macronisme est un projet politique dans lequel se sont reconnus et se reconnaissent encore de nombreux Français.» (Marc Ferracci)

Malgré toutes ces déclarations après les propos tenus par Bruno Retailleau, à la fois ministre de l’Intérieur et président très à droite de LR, qui affirme avec d’autres que le macronisme n’existera plus après le départ de l’Elysée de son leader et créateur, comme le pompidolisme, le giscardisme, le mitterrandisme, le chiraquisme, le sarkozysme et le hollandisme avant lui, celui risque bien de n’être qu’un mouvement daté historiquement et voué à disparaître ainsi que nous l’avions déjà analysé (lire «Regards Centristes 28. Le macronisme, mouvement éphémère?»).

Et n’en déplaise à ceux qui s’en réclament encore en étant fort éloigné de ce qu’il fut, c’est également le cas du gaullisme même si de dernier demeure une référence de principe dans la politique française.

Dès lors, lorsque la Gauche ou la Droite estiment que le macronisme cessera avec la fin de la présidence d’Emmanuel Macron, elles n’ont, a priori, pas tort.

En revanche, quand elles prennent prétexte d’une disparition du macronisme pour nier ses principes et des valeurs, ils sont dans l’erreur ou dans une démarche politicienne bien connue qui est de nier l’existence du Centre et du Centrisme.

Parce qu’évidemment, le macronisme est d’essence centriste et se situe au centre de l’axe central (lire «Regards Centristes. 10 – Le «macronisme» est un centrisme»).

Cette négation de la pensée centriste est une constante car, et pour la Gauche, et pour la Droite, le Centre est un ennemi à combattre en affirmant que ses représentants sont soit des opportunistes, soit des représentants de la Gauche ou de la Droite camouflés en centristes pour ratisser large.

Tout cela, évidemment, parce le Centrisme, en tant que pensée du rassemblement et du juste équilibre menace constamment leurs clientélismes et leurs programmes qui sont, en grande partie, irréalisables.

Reste que le macronisme a donné un nouveau souffle au Centrisme et représente bien ce qu’il doit être au 21e siècle.

En cela, il sera pour celui-ci, quoi qu’il arrive, une référence évidente.

Nicolas Levé
Alexandre Vatimbella


L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. La réalité ne disparait pas parce que nous fermons les yeux quand elle ne nous plait pas


Nier la réalité n’implique nullement qu’elle n’existe pas.

Fermer les yeux quand elle ne nous plait pas ne la fait pas disparaitre.

Eviter de s’y confronter empêche de changer en mieux la vie.

Refuser d’agir l’aggrave et rend ensuite souvent compliqué, voire impossible de la modifier.

Être lucide et responsable, c’est garder les yeux ouverts, regarder en face la réalité et accepter la confrontation, c’est prendre en main notre présent et notre futur.

L’esquive et la dérobade, en revanche, aggravent les situations et rendent plus difficile leur résolution.

Or, beaucoup trop souvent, nous choisissons de fermer les yeux en espérant qu’en ne voyant pas les choses, celles-ci auront le bon ton de n’être que virtuelles voire que notre déni les dissolve.

Ce comportement peut s’expliquer parce que très souvent la réalité n’est guère affriolante et trop souvent carrément insupportable.

Faire en sorte de ne pas la voir, de l’effacer autant que faire se peu est une défense qui, en elle-même, peut être salutaire pour notre équilibre mental et affectif.

Qui est capable de supporter tous les malheurs du monde 24 heures sur 24 et porter le fardeau d’un monde aussi terrible?

Personne et heureusement que nous pouvons aussi voir un monde où il y a du beau et du bon, que nous pouvons nous projeter dans des univers de félicité ou simplement reposants.

En revanche, à trop fermer les yeux nous aggravons une situation que nous aurions pu régler à temps.

Car, évidemment, pendant ce temps, la réalité est toujours là avec ce qu’elle charrie de problèmes qui se présentent à nous et qui inévitablement causeront, au fil du temps, de plus en plus de dommages.

L’Histoire de l’Humanité fourmille d’exemples aux conséquences désastreuses et qui n’ont malheureusement pas servi de leçon pour faire en sorte que jamais plus nous ne commettions les mêmes erreurs en refusant d’affronter la réalité.

Agir avec lucidité est donc un impératif parce que chaque fois que nous avons pris les problèmes à bras le corps au bon moment, nous avons trouvé des solutions voire nous les avons réglés.

Et cela crée une dynamique vertueuse, à la fois, pour apporter du bon et du beau dans la réalité mais également pour ne jamais fermer les yeux quand l’urgence commande.