«Le macronisme est une idéologie et un parti politique.»
(Elisabeth Borne)
«Le macronisme ne s'arrêtera pas. Ni aujourd'hui, ni dans 2
ans, ni après. Nous l'avons construit depuis 2017. Par les idées, par les
actes, par le travail de ses élus. Personne ne l'effacera. Et il nous
appartient de le porter et revendiquer avec Renaissance.» (Aurore Bergé)
«Le macronisme, c’est le choix de l’action face au
populisme, du rassemblement face à la division. C’est ce qui a tenu le pays
debout pendant les crises. Ce projet vit aujourd’hui dans le Président et dans
une génération politique qui croit en la responsabilité, la souveraineté, la
justice sociale.» (Agnès Pannier-Runacher)
«Être "macroniste", c'est faire le choix du
dépassement des clivages , de l'intérêt général, du pays plutôt que du parti.
Cela va durer, cela va prospérer, et nous pouvons compter sur lui dans 2 ans,
dans 5 ans et dans 10 ans.» (Olivier Dussopt)
«Si la macronie vit ses dernières heures, alors pourquoi Bruno
Retailleau passe-t-il son temps à lui taper dessus ? Ce qui l’agace c’est que
les LR sont dans une sorte de ‘en même temps’: perdre toutes les élections
depuis 18 ans et en même temps être aux responsabilités.» (Prisca Thévenot)
«Le macronisme a de l’avenir.» (Olivia Grégoire)
«Voilà 8 ans que LR prophétisent la fin du macronisme et 8
ans qu’ils perdent les élections les unes après les autres. (Pieyre-Alexandre
Anglade)
«Le macronisme est un projet politique dans lequel se sont
reconnus et se reconnaissent encore de nombreux Français.» (Marc Ferracci)
Malgré toutes ces déclarations après les propos tenus par
Bruno Retailleau, à la fois ministre de l’Intérieur et président très à droite
de LR, qui affirme avec d’autres que le macronisme n’existera plus après le
départ de l’Elysée de son leader et créateur, comme le pompidolisme, le
giscardisme, le mitterrandisme, le chiraquisme, le sarkozysme et le hollandisme
avant lui, celui risque bien de n’être qu’un mouvement daté historiquement et
voué à disparaître ainsi que nous l’avions déjà analysé (lire
«Regards Centristes 28. Le macronisme, mouvement éphémère?»).
Et n’en déplaise à ceux qui s’en réclament encore en étant fort
éloigné de ce qu’il fut, c’est également le cas du gaullisme même si de dernier
demeure une référence de principe dans la politique française.
Dès lors, lorsque la Gauche ou la Droite estiment que le
macronisme cessera avec la fin de la présidence d’Emmanuel Macron, elles n’ont,
a priori, pas tort.
En revanche, quand elles prennent prétexte d’une disparition
du macronisme pour nier ses principes et des valeurs, ils sont dans l’erreur ou
dans une démarche politicienne bien connue qui est de nier l’existence du
Centre et du Centrisme.
Parce qu’évidemment, le macronisme est d’essence centriste
et se situe au centre de l’axe central (lire
«Regards Centristes. 10 – Le «macronisme» est un centrisme»).
Cette négation de la pensée centriste est une constante car,
et pour la Gauche, et pour la Droite, le Centre est un ennemi à combattre en affirmant
que ses représentants sont soit des opportunistes, soit des représentants de la
Gauche ou de la Droite camouflés en centristes pour ratisser large.
Tout cela, évidemment, parce le Centrisme, en tant que pensée
du rassemblement et du juste équilibre menace constamment leurs clientélismes
et leurs programmes qui sont, en grande partie, irréalisables.
Reste que le macronisme a donné un nouveau souffle au
Centrisme et représente bien ce qu’il doit être au 21e siècle.
En cela, il sera pour celui-ci, quoi qu’il arrive, une
référence évidente.
Nicolas Levé
Alexandre Vatimbella