samedi 22 mai 2021

Propos centristes. France – 31 mai, vaccination covid19 ouverte à tous; sécurité; revitalisation de l’OTAN; lutte contre les dérives sectaires; internet très haut débit; agriculture bio; pass culture…

Voici une sélection, ce 22 mai 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

► Emmanuel Macron (Président de la République)

- « Morts pour la France. » « Morts pour le service de la Nation. » « Morts pour le service de la République. » Notre République tiendra ses engagements envers celles et ceux qui se sont engagés pour elle. C’est un acte de justice et de fraternité.

- L’urgence sanitaire internationale demeure. Dans le cadre d’une initiative européenne, la France s'engage à partager au moins 30 millions de doses de différents vaccins d'ici la fin de l'année, et à des financements nouveaux à ACT-A.

- La Nation a fait le choix de soutenir massivement la culture. Au total c'est 11 milliards d'euros qui ont été investis.

- Les Netflix, Disney, Amazon doivent contribuer au financement du cinéma français. Le décret sortira dans les prochains jours.

- 300 euros, c'est désormais ce que recevra chaque jeune à ses 18 ans. C'est le Pass culture.

- Quand vous arrivez dans un pays, vous avez des devoirs avant d’avoir des droits. On a une culture d’accueil, les choses se passeront bien si chacun fait son devoir. Il y a du travail pour tout le monde qui veut en avoir. 

- [Sommet de l'OTAN du 14 juin] Nous voulons revitaliser l'Alliance atlantique et pour cela, il nous faut des clarifications, de la cohésion et de la responsabilité. 
Premièrement, le sommet doit permettre une clarification politique sur le rôle et les priorités stratégiques que nous donnons à l'Organisation de l'Alliance Atlantique Nord. J'en avais moi-même fait le constat il y a quelques années : repenser le rôle, les missions, les règles au sein de l'Alliance. Une réflexion a été conduite, engagée au sommet de Londres en décembre 2019. Un rapport des Sages a été remis en novembre dernier. Notre concept stratégique aujourd'hui, en effet, date de 2010. Il a été profondément bousculé par les évolutions profondes, durables, du contexte international qui se sont accélérées ces dix dernières années et il doit être adapté d'ici l'an prochain. Je veux vraiment remercier le Secrétaire général de l’OTAN et ses équipes pour tout le travail qui a été fait aussi en préparation de cela et afin que le Secrétaire général dispose d'un mandat clair et précis, un échange direct et approfondi entre alliés est nécessaire au niveau des chefs d'État et de gouvernement et c'est aussi pour moi l'un des objets des prochaines semaines. 
Deuxièmement, le sommet doit permettre de renforcer la cohésion au sein de l'Alliance atlantique, ce qui implique d'être clair entre nous sur les valeurs, les principes, les règles qui sous-tendent notre alliance. En effet, la solidarité entre alliés n'est pas simplement un mot à géométrie variable. Elle implique des devoirs, des responsabilités les uns envers les autres. Elle implique que pour chacun des alliés de s'engager à respecter le droit international et des règles de conduite claires. Cela suppose notamment de ne pas poursuivre des intérêts nationaux contradictoires avec les intérêts de sécurité des autres alliés, comme cela a pu être parfois le cas durant ces dernières années en Syrie, en Méditerranée orientale, en Libye, dans le Caucase, ou encore en termes d’interopérabilité sur les systèmes d’armements, ce qui est absolument critique au sein de l’OTAN. 
Troisièmement, la crédibilité de l’Alliance repose sur la responsabilité des alliés. Nos alliés le savent, la France est un allié crédible. Notre effort de défense a été poursuivi malgré la pandémie. Nous avons atteint les 2 % du PIB en 2020. Nous mettons en œuvre notre dissuasion nucléaire qui contribue à la dissuasion de toute l'Alliance. Nous disposons de forces capables, interopérables sur l'ensemble du spectre et dans les nouveaux domaines de conflictualité. Nos armées se battent contre le terrorisme, au Sahel comme au Levant, et nous participons à la présence avancée de l'OTAN en Estonie. L'heure n'est donc pas à la dispersion des efforts, mais à la responsabilité de chacun et à la coopération de tous. À cet égard, et à quelques mois de notre présidence de l'Union européenne, j'ai dit au Secrétaire général de l’OTAN toute l'attention que je porterai à la pleine reconnaissance des efforts européens en matière de défense. Les initiatives prises par l'Union européenne au cours des dernières années, qu'il s'agisse du Fonds européen de défense, de la coopération structurée permanente, ne suscitent d'ailleurs plus de débat. Et je m'en réjouis parce qu'ils apportent une plus-value, et il nous faut continuer de travailler à cet égard. Je note à ce titre avec satisfaction les déclarations de la nouvelle administration américaine en ce sens. La souveraineté européenne est un projet de responsabilité qui renforce l'Alliance. Et je sais que certains veulent encore voir les choses en termes de compétition ou de jeu à somme nulle. Je crois que ce logiciel est dépassé. Et les efforts que font les Européens viennent s'ajouter aux efforts de nos alliés américains. 
Nous avons besoin de rebâtir une stabilité stratégique en Europe face au délitement de l'architecture de sécurité mise en place à la suite de la guerre froide, en particulier en matière de maîtrise des armements. Je souhaite vraiment très fortement que l'Alliance soit le lieu de cette coordination et de cette discussion. Je me félicite naturellement que les Etats-Unis et la Russie aient pu reprendre contact sur ces sujets et prolonger de 5 ans le traité New Start. Mais dans un monde qui se réarme à grande vitesse, dans lequel les rapports de force évoluent, nous avons besoin d'un nouveau cadre adapté. Les Européens doivent prendre toute leur part à sa définition, car nous sommes les premiers exposés. Et l'OTAN est une plateforme utile pour échanger sur ces sujets. Nous en discuterons au prochain sommet et nous continuerons de le faire dans la durée.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)

- La vaccination est ouverte à tous les Français de plus de 18 ans dès les 31 mai prochain.

- Le déploiement de la fibre dans notre pays est un incontestable succès : la France est couverte aux 2/3 par le Très haut débit et 60% des locaux y sont désormais éligibles. Nous irons encore plus loin avec France relance pour couvrir l'intégralité du territoire à horizon 2025. Investissements dans la maintenance du réseau, mise à disposition de solutions temporaires en 24 heures, recrutements, comités de concertation avec l'État et les élus, (….) nous porterons une attention soutenue au déploiement de ces mesures qui auront un impact concret sur la qualité de vie de nos concitoyens. C'est une question d'égalité !

 

Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)

Je salue la cessation des hostilités au Proche-Orient. Elle résulte d’efforts collectifs, notamment ceux de l’Egypte, auxquels la France a pris toute sa part. Elle doit être durable, accompagnée sur le plan humanitaire, et suivie de la relance d’un processus politique crédible.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)

- Après 2 jours de négociations, une étape importante est franchie par le G7 : ses membres s'engagent à ne plus financer de projets de centrales à charbon dans le monde. Une avancée majeure pour le climat, qui doit nous permettre de convaincre d'autres pays de suivre cette voie.

- Bonne nouvelle pour la biodiversité : les aires protégées progressent en superficie partout dans le monde. En France, nous avons placé près de 24% du territoire terrestre et maritime sous aires protégées. Objectif : atteindre 30% dès l'année prochaine.

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)

- Les enfants, les adolescents, les jeunes sont notre priorité absolue.

- Le projet éducatif, c'est donner des racines et des ailes aux enfants. Apprendre l'Histoire, la géographie, mais aussi à faire des travaux manuels, la cuisine, savoir comment poussent les choses.

- Les enfants doivent bien manger à l'école (...) un enfant végétarien doit avoir la possibilité de pouvoir se passer de viande. Il ne s'agit pas d'être dans le tout viande ou dans le zéro viande.

- [Petits déjeuners gratuits servis à l'école] Il ne s'agit pas de décharger les parents mais d'une coéducation (...) c'est une projet social et éducatif

- [Pass sport de 50 euros] Les enfants seront ainsi encouragés à prendre une licence dans un club de sport l'année prochaine.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)

Il y a 2 ans, la loi PACTE était promulguée. Il y a 2 ans, nous simplifiions la vie de nos entreprises en leur donnant les moyens de grandir, d'innover et de mieux se financer. Il y a 2 ans, nous redéfinissions la raison d'être des entreprises. Je tiens à remercier les chefs d’entreprise, les parlementaires de tous bords et les représentants des organisations syndicales et patronales car cette loi est le fruit de notre travail collectif.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)

- [Censure du Conseil constitutionnel de l’article 24 de la loi Sécurité globale] (…) La création du délit de constitution de fichiers de policiers, comme le funeste Copwatch, a été validée. Ce qui a été censuré, c’est la première partie de l’article 24 sur le délit de provocation à l’identification des policiers, qui a été écrite par le Sénat. (…) Plus de 90% du texte a été validé. Et ce qui est certain, concernant l’article 24, c’est que le Conseil constitutionnel n’a pas pu se prononcer sur l’écriture initiale des députés LaREM Jean-Michel Fauvergue et Alice Thourot. Peut-être que celle-ci serait passée. (…) La disposition principale de l’article 24 a été validée. Pour le reste, on peut regarder l’article 18 de la loi séparatisme, qui protège les agents publics.

- [Censure du Conseil constitutionnel de l’utilisation des drones par les forces de l’ordre, notamment lors de manifestations] C’est malheureusement déjà le cas aujourd’hui. La Cnil nous empêche de faire voler des drones qui sont extrêmement efficaces dans la lutte contre la drogue, les rodéos motorisés et la maîtrise de l’ordre public. Ce qui est certain, c’est que je vais proposer au Premier ministre, dès cette semaine, un nouveau texte nous permettant de faire voler ces drones. En France, tout le monde a le droit de les utiliser, sauf la police. Cherchez l’erreur !

- [Présence à la manifestation des policiers] Je ne suis pas insensible à la tristesse des policiers qui ont perdu deux collègues en deux semaines. Les propos qui sont tenus ou les tracts qui sont distribués, je ne les fais pas miens. Mais mon travail, c’est d’écouter l’émotion, d’entendre la colère, de comprendre les revendications, de distinguer le bon grain de l’ivraie, puis de les transformer en textes législatifs, en moyens matériels et en soutien humain. Je serais un drôle de ministre de l’Intérieur si je n’étais pas parmi les femmes et les hommes de la police nationale. On ne gère pas son ministère en lisant des notes et en restant dans son bureau.

- Vous ne m’avez jamais entendu dire un mot contre les magistrats. L’indépendance de la justice est une condition de l’état de droit, il ne faut pas opposer les magistrats et les policiers. C’est absurde et contre-productif. Tous les matins, les procureurs de la République, les magistrats du siège, ne se lèvent pas en disant : chouette, on va renvoyer dehors des délinquants. Mais je constate que les services de justice n’ont pas toujours eu les moyens de travailler…

- Le problème de la police, c’est la faiblesse des moyens de la justice ! Nous devons, ensemble, travailler pour que ça aille mieux. Nous avons l’un des plus petits budgets pour la justice d’Europe, c’est un problème. C’est pour cela que nous sommes en train de l’augmenter significativement. Il y a 250 000 policiers et gendarmes en France, pour 8 000 magistrats. Quand ils n’ont que dix places de prison et quatre-vingts personnes déférées, ils n’en remettent pas une partie dehors par gaîté de cœur. Voilà pourquoi nous créons 15 000 places de prison supplémentaires.

- Il y a eu des excès des deux côtés, des syndicats de policiers comme des syndicats de magistrats. Je le regrette.

- La maison du ministère de l’Intérieur doit pouvoir se réformer pour renforcer la force de frappe dans les départements. D’où la création d’un poste de directeur territorial fonctionnel, susceptible d’avoir une vision globale des missions de police et d’accroître la présence des agents dans la rue. Mais les services de police garderont leurs spécialités, et la police judiciaire restera évidemment sous l’autorité des magistrats qui, seuls, conduisent les enquêtes.

- La lutte que nous menons contre la drogue dérange et cela produit malheureusement des difficultés dans certains quartiers, notamment des menaces et des agressions contre les policiers, jusqu’à l’assassinat du brigadier Eric Masson. Mais cela ne nous arrêtera pas. La lutte contre la drogue, c’est la mère de toutes les batailles. Nous avons réalisé un premier trimestre 2021 historique par rapport à celui de 2020 pourtant épargné par la crise sanitaire. Vingt-six tonnes de cannabis (+ 43 %), 259 000 comprimés d’ecstasy (+ 72 %) et 447 kg d’héroïne (+ 99 %) ont été saisies. Au total, ce sont 45 397 personnes qui ont été mises en cause pour usage de drogue contre 30 352 au premier trimestre 2020 (+ 49,5 %), et 3 559 trafiquants l’ont été, contre 3 161 en 2020. Nous sommes en train de regagner le terrain comme jamais auparavant.

- Le trafic de drogue se transforme, à travers les réseaux sociaux, l’ubérisation et la livraison à domicile. C’est pour cela que je vais recevoir les responsables de plates-formes, notamment ceux de Snapchat qui abrite aujourd’hui des trafics de drogue et que je vais demander aux forces de l’ordre de multiplier les contrôles sur les VTC et les scooters Uber.

- [Immigration] Malheureusement, c’est une problématique européenne. Nos amis espagnols ou italiens, qui sont les plus proches des côtes du sud de la Méditerranée, ont affaire à une immigration importante qu’ils maîtrisent mal. L’Europe n’est pas capable de maintenir des frontières extérieures à la hauteur. Nous allons présider le Conseil de l’Union européenne dans six mois, et une des priorités du ministère de l’Intérieur, à la demande du président de la République, sera d’établir un véritable contrôle aux frontières extérieures, avec un enregistrement systématique des immigrés et une uniformisation dans les demandes d’asile.

- Je suis dubitatif sur les sondages de second tour, avant que les électeurs ne se prononcent pour le premier. Cela dit, j’ai toujours pensé que Mme Le Pen était dangereuse au sens où elle peut gagner les élections. (…) Je n’ai jamais cru que diaboliser Mme Le Pen était efficace. Ceux qui le font sont souvent ceux qui habitent dans de beaux appartements en plein cœur des quartiers huppés. Ils n’ont pas les soucis des gens populaires qui connaissent les difficultés de l’immigration non contrôlée, de l’insécurité, de la fiscalité. Il faut débattre avec Mme Le Pen en démontrant qu’elle vit des problèmes, alors que nous essayons de les résoudre. Je n’ai aucune leçon à recevoir sur le sujet. Je me suis toujours battu contre le FN chez moi à Tourcoing et je l’ai toujours battu aux élections dans ma ville.

- La sécurité, le soutien aux policiers, l’amour du drapeau, ce ne sont pas des sujets du FN. C’est nous, les partis de gouvernement, qui les avons parfois oubliés.

- On ne peut pas reprocher au président d’avoir un gouvernement de « technos » lointains et, quand ils vont aux élections, se demander pourquoi ils y vont. Ce que je constate, dans le sondage que vous évoquez, c’est que le danger du FN est très important. Ne laissons pas la région basculer. Ce serait une alerte démocratique extrêmement forte de la part de la population. Mon combat, c’est d’éviter que les régions basculent au FN.

- Xavier Bertrand est l’un de mes amis depuis longtemps. Cette amitié, elle reste et restera, indépendamment de la vie politique. Après, on a des différences politiques. Cela se voit depuis 2017. J’ai quitté le conseil régional et je soutiens le candidat de la majorité présidentielle. Les dirigeants de la droite et du centre, comme Xavier Bertrand, devraient soutenir en grande partie le président. Et pour les dirigeants de LR, c’est une erreur de leur part de vouloir jouer leur partition personnelle. C’est une erreur de voir Éric Ciotti ou Nadine Morano flatter sans aucune pudeur le FN. Quand on m’a exclu des LR, il y avait une rivière entre ceux qui ne voulaient pas soutenir Emmanuel Macron et nous. Maintenant, c’est un canyon. Que M. Ciotti ne vote pas pour M. Muselier en Paca… Chirac réveille-toi, ils sont devenus fous !

- On supprime la taxe d’habitation, on baisse l’impôt sur le revenu, les impôts de production, on rétablit l’autorité de l’Etat, on lutte contre les drogues, on essaie de mettre fin au terrorisme islamiste, on met le mérite et le travail en priorité, on soutient les petits commerçants, on a fait des réformes difficiles, comme la fin du statut à la SNCF, la réforme de la haute fonction publique, on supprime l’ENA. Le président a une voix qui porte dans le monde. Les électeurs et les élus de droite s’en rendent compte.

- Ce n’est pas la décomposition de la droite, c’est la fin des LR, un parti qui ne choisit pas clairement de combattre le FN. Il faut savoir distinguer la portion congrue d’une certaine droite, réactionnaire, conservatrice, que devient de plus en plus LR, sur une ligne « Bellamy » qui fait 8 % aux Européennes. Je ne la méprise pas, elle existe. Mais ce n’est pas ma droite et elle est très minoritaire dans le pays. Il y a beaucoup d’élus, qui ne sont pas conservateurs, qui ne sont pas réactionnaires, qui sont gênés. Il y a des gens très bien qui sont restés chez LR. Les voix de droite, comme, Éric Woerth, ne peuvent pas être d’accord avec les propositions de M. Peltier…

- Ce que je sais, c’est qu’une grande partie du peuple de la droite et du centre soutient le président et sa majorité. C’est un constat.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)

- Nous ferons tout pour que les jeunes ne soient pas les victimes de cette crise.

- La formation aux métiers du numérique est une priorité du quinquennat et de France relance. Pour que les personnes éloignées de l'emploi en bénéficient, nous renforçons l'action de l'Ecole du numérique. Objectif: 10 000 nouvelles formations en 2 ans.

 

Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)

- Lutte contre les trafics de drogue, mise en place de la procédure pénale numérique, politique de lutte contre les phénomènes de bandes, préparation du Beauvau de la sécurité jeudi prochain. Police et Justice travaillent ensemble quotidiennement à Paris, et sur le terrain.

- [Le RN propose la détention provisoire automatique pour les atteintes aux forces de l'ordre] Vous [le RN] êtes prêts à toutes les démagogies pour surfer sur l'air du temps. Vous êtes un danger pour la démocratie.

- [Nouveau régime des réductions de peine] Je souhaite les conditionner à l'effort. Oui, se lever est un effort, apprendre à lire, se soigner, se désintoxiquer est un effort. (...) C'est le gage de [la] réinsertion des détenus !

- [Remises automatiques de peine] Le régime actuel est totalement hypocrite. (...) Il a été voté en même temps qu'on affichait la «tolérance zéro». C'était une régulation pénale qui ne disait pas son nom.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)

- La vaccination des plus de 75 ans a réduit leur hospitalisation de près de 90% selon l'étude française EPIPHARE. La priorisation française des plus fragiles a donc sauvé de très nombreuses vies.

- Notre bilan social, c'est aussi cette capacité à prendre des décisions fortes quand elles sont justes. Nous maintenons toutes les places d'hébergement ouvertes cet hiver pour que personne ne soit remis à la rue. Du jamais vu dans notre pays.

- Au-delà des hausses de salaire inédites pour nos soignants, le Ségur de la santé c’est aussi réinvestir massivement dans nos hôpitaux. Comme ici à Lyon, où des bâtiments vont être construits ou rénovés sans délai, et la dette reprise à hauteur de 150 M€ !

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)

- A la fin de ce quinquennat, nous aurons augmenté de 50% la surface de production de bio dans notre pays.

- La nouvelle politique agricole commune consacrera 1,7 milliard d'euros à l'agriculture biologique. C'est 30% de plus.

- Après une concertation inédite, je présente aujourd’hui les premiers arbitrages du Plan Stratégique National, qui nous amènera, dès 2023, à une nouvelle PAC au service de notre souveraineté alimentaire. 2 objectifs pour la prochaine PAC: renforcer notre souveraineté alimentaire et accélérer la transition agroécologique en conciliant création de valeur environnementale et économique

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)

- «Je veux que l'on accorde aux agents publics décédés au service du bien commun le statut de "Morts pour le service de la République"». Merci Emmanuel Macron pour cet acte fort envers ces héros du quotidien, remparts de notre République. La Nation à jamais reconnaissante.

- Le service public a besoin des meilleurs jeunes talents du numérique pour réussir sa transformation. J’annonce un nouveau plan pour leur donner envie de rejoindre ceux qui font entrer l’Etat dans une nouvelle ère.

- Accompagner les entreprises dans leur transition numérique est un des objectifs du plan France relance et une priorité du gouvernement.

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)

L'ambition française pour la politique commerciale européenne du 21è siècle : une politique moins naïve, plus durable, plus responsable et plus juste. Ce sont les 4 priorités fortes que je défends à Bruxelles. La politique commerciale européenne doit rendre nos chaînes d'approvisionnement plus responsables et plus durables. Nous ne pouvons pas transiger sur les droits humains et le respect de l'environnement. Nous voulons un commerce mondial juste, équitable et basé sur des règles claires. Nous avons besoin d’une réforme ambitieuse de l’OMC pour les faire respecter.

- Les défis commerciaux nous obligent et nous engagent. L’Europe doit prendre la bonne direction pour bâtir une politique commerciale plus durable et plus juste.

 

Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)

- Cette année pour la première fois, nous maintenons toutes les places d'hébergement ouvertes cet hiver pour les personnes SDF et sans-abri. C'est la fin inédite de la "gestion au thermomètre", qui détricotait chaque été le travail des acteurs de la solidarité mené chaque hiver. (…) La seule solution pérenne reste l'accès à un vrai logement. Annoncé par Emmanuel Macron dès 2017, le plan pour le Logement d’bord a déjà permis de loger 235 000 personnes venant de la rue ou d'un centre d'hébergement. En mars, Paris comptait 23% de sans-abri en moins qu'en 2020.

- Nous maintenons la fin de la trêve hivernale au 1er juin, mais nous allons gérer les choses d'une façon extrêmement différente que les autres années. (…) Il y a potentiellement 30 000 expulsions qui attendent.

- Je pense ce matin aux bénévoles, aux salariés des associations et aux travailleurs sociaux engagés chaque jour pour venir en aide aux plus démunis. Travailleuse sociale dans l'Aube, Audrey Adam a été tuée la semaine dernière dans l'exercice de ses fonctions. Saluons sa mémoire.

 

Jean-Baptiste Djebbari (ministre chargé des Transports)

Le train de nuit, c’est une nuit de vacances en plus. Ce soir, nous rouvrons le Paris-Nice. En décembre, Paris-Tarbes et Paris-Vienne. Et ce n’est que le début. (…) Mon objectif : une dizaine de trains de nuit en 2030.

 

Olivier Dussopt (ministre chargé des Comptes publics)

Les douaniers enquêteurs de la Direction Nationale du Renseignement et des enquêtes viennent de neutraliser la plateforme « le monde parallèle ». C’est un coup sévère contre le darknet francophone pour continuer à entraver les menaces en ligne.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)

- Nous soutenons une stratégie d'approvisionnement diversifiée en vaccins pour les années à venir et ainsi assurer nos campagnes de vaccination futures et la lutte contre les variants du COVID19.

- Avec le mécanisme de don de vaccins COVAX, la France et l'Union Européenne prennent leur part dans la lutte pour la fin de l'épidémie, et nous poussons nos partenaires européens à aller plus loin dans cette politique de dons. Il en va de l'intérêt de toute la planète.

- Nous avons besoin du vaccin AstraZeneca pour venir mondialement à bout du virus. Pour rappel, ce vaccin a été validé par l'Agence Européenne du Médicament, connue pour être une des autorités de santé les plus strictes au monde.

- [Filière Mines Métallurgie] Décarbonation, égalité professionnelle, autonomie stratégique et économie circulaire sont autant d'enjeux dont se saisit la filière avec le plein appui de l'Etat via France relance.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)

- Intéressons-nous aux téléphones de nos enfants. Nous créons avec les acteurs de terrain une grille d'évaluation du danger qui permettra aux parents d'identifier le harcèlement dans la vie de leurs enfants et d’agir.

- C’est un sujet que je porte depuis longtemps et je déplore le fait qu’on ait attendu 2017 pour qu’enfin un gouvernement prenne à bras le corps la question de la sécurité des femmes dans l’espace public.

- Le président de la République a souhaité créer un ministère délégué à l'Intérieur. C'est la première fois qu'il y a un portefeuille ministériel prenant en charge la lutte contre les dérives sectaires. Nous avons ainsi décidé de renforcer les moyens de la Miviludes, qui est rattachée au Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR). Nous avons nommé une magistrate, Hanène Romdhane, à sa tête, et installé un conseil d'orientation avec des personnalités engagées, dont Georges Fenech, qui avait dirigé la Miviludes de 2008 à 2012 mais aussi l'AMF et l'Ordre des médecins, avec qui nous travaillons main dans la main. Nous lançons un appel à projets doté d'un million d'euros pour soutenir des actions contre les dérives sectaires, car nous n'oublions pas que ce combat a d'abord été poussé par des élus, des associations et des figures de la société civile, avant que les services de l'Etat ne structurent cette lutte.

- La lutte contre les dérives sectaires dépend beaucoup de l'énergie de personnalités engagées dans cette cause. Je découvre cette thématique depuis un an, et je vois que c'est un sujet passionnant, qui peut représenter un danger très grave, à l'image de ce qu'on voit actuellement avec les groupes QAnon ou des survivalistes. Nous avons ainsi besoin de personnes qui savent tirer la sonnette d'alarme. Georges Fenech l'a fait par le passé, et continue à le faire pendant cette pandémie. Une crise sanitaire qui effectivement a permis à des charlatans et simili-gourous de proliférer sur les peurs. 

- Les scientologues restent une menace. Mais il est vrai que les dangers sectaires ont évolué et se sont ubérisés, si vous me permettez l'expression. Gilles Kepel a parlé d'un djihadisme d'atmosphère. De la même façon, on a aujourd'hui une sorte de dérive sectaire d'atmosphère. Je pense notamment à Thierry Casasnovas qui explique qu'il faudrait manger cru comme remède à tous les problèmes de santé. Je pense au phénomène QAnon pour lequel nous avons reçu plusieurs signalements. Je pense au mouvement survivaliste.   Il y a beaucoup de petits groupes qui, sous prétexte de proposer un soin alternatif, prolifèrent. Il y a des circonstances favorables à cela, comme le fait d'avoir des déserts médicaux. Les personnes qui peuvent être en situation détresse, comme des femmes enceintes ou des personnes atteintes d'un cancer, cherchent un accompagnement psychique ou autre, et risquent d'être des proies pour ces groupes-là. La Miviludes a constaté que cette crise sanitaire et les différents confinements ont favorisé ces tendances sur une base paramédicale. 

- Sur la question du cancer, on peut notamment essayer de faire remonter sur les moteurs de recherche des liens officiels sur le sujet plutôt que des sites pseudoscientifiques. Nous sommes ainsi en train de renforcer notre pôle de communication. Cette semaine, nous allons lancer les réseaux sociaux de la Miviludes pour apporter une contradiction face à la présence négative d'un certain nombre de groupes. Thierry Casasnovas publie ses vidéos en toute liberté sur Youtube. Peu de gens vont répondre à ses propos pour expliquer que non, on ne guérit pas du cancer avec des concombres. Pareil pour les groupes QAnon qui répandent des fake news. C'est très difficile de combattre ces phénomènes sur les réseaux sociaux, en sachant que Facebook ou Twitter sont des entreprises basées à l'étranger. 

- Chacun évidemment est libre de croire en ce qu'il veut. Mais des problématiques peuvent découler de ces croyances. Près de 90 000 enfants en France sont en prise avec des dérives sectaires. L'enlèvement de Mia a été le fait d'un groupe survivaliste. Une jeune fille a été violée dans un cercle ésotérique dans l'Aveyron. La soeur de Xavier Dupont de Ligonnès aurait été violée dans le but d'enfanter "le Sauveur", dans le cadre de l'Eglise de Philadelphie tenue par sa mère. Nous avons une centaine de signalements sur des thérapies de conversion, et des dizaines sur le groupe QAnon. Il y a des stages de jeûne extrême qui peuvent avoir des conséquences dramatiques. Une jeune personne est morte dans le Morbihan dans un "stage de survie". L'homme qui a tué trois gendarmes dans le Puy-de-Dôme était manifestement survivaliste. On voit à quel point cela peut-être un danger non seulement pour les adeptes, mais aussi pour l'ensemble de la société. 

- Il n'est bien sûr pas question pour nous d'aller interdire des groupes qui s'organiseraient pour contredire le gouvernement. En revanche, ce qui représente un danger, c'est quand ceux-ci veulent renverser des institutions. On a vu les conséquences de QAnon aux Etats-Unis avec l'attaque du Capitole. Un type avec une tête de mufle est rentré dans le siège du Congrès américain. Il y a eu des morts. On voit bien que les groupes QAnon ne sont pas des cercles philosophiques ayant pour objectif de disserter sur l'organisation des institutions. Ce sont des groupes qui échangent des fausses informations, en porosité d'ailleurs avec un certain nombre de groupes de Gilets jaunes. Nous avons eu des signalements pour QAnon, soit venant de personnes qui tombent sur des contenus Facebook ou Telegram, soit par des proches d'adeptes de ces théories. J'ai reçu la fille d'une personne qui est dans cette mouvance, et est persuadée qu'il y aurait un complot mondial et que l'ensemble des responsables politiques seraient des pédo-satanistes. Là, il y a un danger pour ces personnes concernées comme pour l'ensemble de la société. Je ne suis pas sereine dans l'époque dans laquelle nous vivons, quand on voit qu'on peut taguer l'Arc de triomphe ou enfoncer au bélier la porte d'un ministère... 

- Beaucoup des groupes [complotistes] se retrouvent sur leur opposition à la vaccination. Il y a eu une pandémie mondiale dont on ne connaît pas les causes exactes, qui nous oblige à porter des masques. Et en plus, on nous demande de nous faire vacciner. Ce contexte anxiogène peut vraiment faire basculer dans le complotisme. Il y a ainsi des liens étroits entre l'idée de Big Pharma, la notion de santé et le fait que le vaccin rentre dans notre corps. Cela ouvre la porte à tous les fantasmes sur la 5G, les puces... C'est, je pense, principalement le fait d'un défaut de connaissance scientifique. Cette pandémie a révélé en France que le grand public a très peu de notions scientifiques. S'il y avait une vraie éducation sur ces thèmes-là, sans doute qu'il y aurait une meilleure acceptation de la vaccination. Ces dérives relèvent du complotisme mais présentent un vrai danger pour la santé publique.  

- [Prise de conscience des enjeux sur la rationalité et du complotisme durant cette crise sanitaire]  Je pense que oui. C'est pour cela que nous avons humblement rappelé Georges Fenech pour qu'il nous fasse bénéficier de son expertise. Je pense qu'il y a d'abord eu une prise de conscience avec les Gilets jaunes, puis avec cette pandémie, qui a été une mise en garde sur ces questions-là. Mais je ne voudrais pas laisser entendre que ces sujets n'étaient pas traités par les services de l'Etat. C'était peut-être en sous-main et avec moins de coordination et d'intermédiation. Là, avec Gérald Darmanin, nous avons adressé une circulaire aux préfets en leur demandant d'être vigilant sur les dérives sectaires, ce qui n'avait pas été fait depuis des années.  

-Quand on a un groupe qui oblige les femmes à se voiler ou à ne pas aller à l'école, on peut considérer qu'on rentre dans le cadre de sujétions psychologiques. C'est pour cela que nous avons traité la question des dérives sectaires dans le projet de loi confortant le respect des principes de la République. Nous faisons régulièrement fermer des groupes islamiques, dans le but aussi de protéger les personnes qui les intègrent et se retrouvent dans un phénomène d'emprise très forte.  

- L'idée n'est pas de jeter l'opprobre sur un certain nombre de pratiques. Personnellement, je suis une adepte de développement personnel. Mais les questions que l'on doit se poser, c'est : 1) Suis-je dans un groupe qui tire profit de moi ? 2) Ai-je mon libre arbitre, et puis-je quitter ce groupe si je le souhaite ? 3)Me demande-t-on de me couper de mes relations personnelles ? Dans chaque groupe, il peut ainsi y avoir potentiellement un risque de dérive sectaire. Garder une capacité à réfléchir par soi-même est très important.  

- [Thérapies de conversion] C'est un sujet que j'ai évoqué dès ma nomination. J'ai dit que je voulais qu'on avance rapidement sur cette question. La Reine d'Angleterre a annoncé que le gouvernement britannique souhaitait interdire formellement ces thérapies. En France, les députés qui travaillent sur le sujet tiennent à avoir leur propre proposition de loi. Je leur avais proposé d'en faire un amendement dans le projet de loi confortant le respect des principes de la République, mais ils ont préféré en faire une proposition de loi. Je respecte ce choix. Mais c'est un sujet important et urgent. Une loi aurait aussi une valeur pédagogique, en rappelant qu'au-delà de l'interdiction d'une pratique barbare, cruelle et moyenâgeuse, il est complètement stupide de penser qu'on va, avec des litres d'eau ingurgités, changer l'orientation sexuelle de certaines personnes.  

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)

Au comité des ministres du Conseil de l’Europe, j’ai rappelé l’attachement de la France à la convention d’Istanbul, l’importance de sa ratification par tous les États membres et notre préoccupation pour les droits des femmes face au retrait turc.

 

Nathalie Elimas (secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)

- A droite comme à gauche, ça patine  Ça glisse à droite vers le RN, ça glisse à gauche vers LFI. Fière de nos valeurs et de notre capacité à unir plutôt qu’à opposer.

- Promesse tenue! Le Président et le gouvernement lancent le Pass culture pour 800.000 jeunes de 18 ans Cinéma, concert, théâtre, musée, musique en ligne : un dispositif pour la jeunesse et un outil de relance pour les acteurs et professionnels de la culture.

- Les vacances apprenantes de retour cet été ! Financés à hauteur de 45 millions d’€, des stages de réussite seront notamment proposés aux élèves les plus en difficulté. Effectués en petits groupes, ils permettent de consolider les acquis fondamentaux.

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)

Les mesures COVID19 doivent s'accompagner de mesures structurelles, en continuant le travail commencé avant la crise. Parce que les associations sont spécifiques dans leur fonctionnement, il serait injuste de ne pas adapter le droit à elles. C'est ce que nous faisons.

 

Adrien Taquet (secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)

Assurer le bon développement de l’enfant. Nous sommes pleinement mobilisés pour soutenir les projets innovants qui s’inscrivent dans le cadre de la politique des 1000 premiers jours du gouvernement.

 

Assemblée nationale

Richard Ferrand (président)

L’agriculture ne cesse de se réinventer vers des pratiques toujours plus vertes et durables. Soutien sans faille des députés aux acteurs agricoles dans cette transition !

 

► Haut-commissariat au Plan

François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)

Langues régionales, alerte gravissime ! Je n'emploie pas souvent des mots alarmistes, mais si le sens de la décision du Conseil constitutionnel est de mettre en cause le principe des écoles Diwan, ikastolas, calendrettas, bressaola, etc., alors la situation sera explosive. Ce sont des écoles privées sous contrat d'association (loi Debré). Que leur enseignement ne soit pas intégré dans le cadre de l'école publique, on peut le comprendre. Mais qu'on saisisse cette occasion pour interdire cette méthode de transmission, alors nous ne l'accepterons pas. Des millions de Français ne l'accepteront pas, jamais, et j'en serai.

 

► Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Stanislas Guerini (délégué général)

- Je suis très favorable au pass sanitaire. Je comprends les précautions sur ces sujets-là, mais toutes les garanties ont été apportées. Une des conditions de succès c’est la transparence et la confiance. Mais c’est un outil formidable pour accélérer le retour à notre vie normale !

- Nous avons organisé la politique vaccinale de façon légitime et efficace, en priorisant les plus fragiles. C’est cette stratégie qui a permis à l’hôpital de tenir. Maintenant, les doses arrivent massivement. Nos objectifs sont tenus. Nous ouvrons la vaccination aux jeunes.

- La police et la justice doivent travailler ensemble. Ceux qui veulent les opposer commettent des erreurs lourdes pour notre démocratie. La justice a, longtemps, manqué de moyens. Le garde des sceaux et le ministre de l’intérieur travaillent de façon harmonieuse sur ces questions-là.

- L’actualité la plus récente montre à quel point nous devons protéger nos policiers.

- Concernant l'article 24 censuré par le Conseil Constitutionnel, il faudra reprendre notre bâton de pèlerin sur des sujets où l'on veut protéger des policiers. La réécriture de ce texte sera nécessaire.

- On nous parle souvent du clivage droite / gauche, mais la vraie réponse est là : du bon sens, de la solidarité, de la justice sociale.

- La réalité c’est que ce débat pour les régionales et perturbé par le débat pour la présidentielle. En se trompant d’élection, on trompe les électeurs.

- Pour nous, cette élection régionale en est vraiment une. Contrairement à Xavier Bertrand qui dit que, dans tous les cas de figure, il quittera la région. Nous, nous nous présentons pour siéger et changer les choses.

- Dès aujourd'hui chaque jeune de 18 ans peut bénéficier d'un pass de 300 euros pour profiter de toute activité culturelle, grâce au pass culture. Une nouvelle promesse de campagne tenue et un formidable outil d'émancipation et d'accès à la culture pour nos jeunes !

 

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)

- La République doit beaucoup à ceux qui la servent, et plus encore à ceux qui ont donné leur vie pour elle. Les enfants des soignants décédés pendant la pandémie seront Pupilles de la République, comme le proposaient les députés LaREM il y a un an.

- Si vous aviez 300 euros pour des activités et biens culturels, vous feriez quoi ? Pour les jeunes de 18 ans, la question se pose dès aujourd'hui. Les députés LaREM y ont beaucoup travaillé, Emmanuel Macron l'a annoncé : le Pass culture est généralisé !

 

Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)

- C'était une promesse de campagne, aujourd’hui c’est chose faite : le Pass culture est accessible à tous les jeunes de 18 ans qui résident en France ! 300 euros pour accéder à une offre culturelle de qualité, près de chez soi ou en ligne !

- Plus qu’un simple outil de "consommation" culturelle, le Pass culture constitue un véritable levier de démocratisation de la culture, de renforcement de la médiation culturelle et d'éducation artistique et culturelle.

 - Je me réjouis que la nouvelle formule du Pass culture intègre les recommandations que j'avais formulées au Premier Ministre. Etendre l'utilisation du PassCulture sur deux ans, géolocaliser l'offre culturelle et la diversifier davantage pour un usage universel !

 

Laetitia Avia (porte-parole)

 -Nous maintenons ouvertes toute l’année les 200 000 places d’hébergement d’urgence de sans-abris. La solidarité, c’est toute l’année.

- Pour renforcer la confiance des citoyens dans la justice il faut garantir la déontologie des professionnels du droit. Un code et des collèges de déontologie sont créés. Le fonctionnement des chambres disciplinaires est ouvert pour limiter le sentiment d’entre-soi.

- Un viol devrait toujours être jugé comme un crime. Nous ne pouvons tolérer la correctionnalisation des viols. Les cours criminelles départementales sont généralisées et permettront une justice plus efficace rendue par des magistrats professionnels.

- Nous avons créé un pôle national spécialisé pour traiter les « cold case ». Les crimes sériels et non élucidés sont des affaires particulièrement complexes qui nécessitent des équipes dédiées pour améliorer leur traitement.

- 93% des Français considèrent que le secret de la relation entre un client et son avocat est aussi important que le secret médical. Cette relation doit être protégée.

- Les échanges entre une personne et son avocat sont confidentiels et doivent être protégés à chaque étape de la procédure. Les perquisitions, fadettes et écoutes téléphoniques des avocats seront encadrées en ce sens.

- Pour une justice plus rapide et efficace, le greffe pourra donner force exécutoire aux actes contresignés par les avocats intervenus dans le cadre de règlements amiables des litiges.

- La confiance passe aussi par le droit de regard. À tout moment, les bâtonniers doivent pouvoir visiter les lieux de privations de liberté et s’assurer du respect des droits des détenus.

- La prison doit favoriser la réinsertion. Nous créons un contrat d’emploi, avec un véritable statut de « détenu travailleur » et les droits sociaux afférents (tels que les assurances en cas d’accident du travail, de chômage ou encore de retraite).

- La remise de peine n’est pas un dû et elle ne doit pas être automatique. Elle devra désormais être toujours examinée et justifiée par des actes concrets de bonne conduite et des efforts réels de réinsertion.

 

Sylvain Mallard (député)

Je demande solennellement aux chefs d'entreprise d'autoriser leurs employés à aller se faire vacciner s'ils ont trouvé un créneau disponible sur les heures de travail.

 

Valérie Gomez-Bassac (députée)

Nos Forces de l'ordre doivent être protégées ! C'est un impératif. Les peines encourues pour celles et ceux qui les agressent doivent être exemplaires.

 

● MoDem

Aude Luquet (députée)

Peine de sûreté de 30 ans pour les condamnés à perpétuité pour un crime contre un policier ou un gendarme ; fin des rappels à la loi qui provoquent un sentiment d'impunité Les députés votent deux mesures musclées pour la réforme de la justice.

 

Bruno Fuchs (député)

L’engagement citoyen dès le plus jeune âge : ça transforme les trajectoires vie et ça renforce la République.

 

Nicolas Turquois (député)

Je salue cette très bonne nouvelle qu'est la mise en place de ce crédit d'impôt par la Commission européenne. Pour atteindre notre objectif de sortie du glyphosate il faut continuer de soutenir l'attitude volontariste des agriculteurs français et n'en laisser aucun sans solution

 

► Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)

 

Nathalie Loiseau

- Très bonne nouvelle : l’Union européenne se met d’accord sur le certificat numérique COVID qui va permettre de se déplacer librement à travers l’Europe cet été. C’est enfin le retour de la liberté de circuler qui se profile.

- Le poids de l’armée au Tchad est à la fois la force et la faiblesse de ce pays. Mais on ne gouverne pas en uniforme. J’appelle l’UE, l’Union Africaine et surtout les Tchadiens à démontrer que c’est par l’ouverture que la transition tchadienne réussira.

 

Marie-Pierre Vedrenne

- Message très clair du Parlement européen délivré à la Chine. L’accord sur la facilitation des investissements est au frigo

- Il est crucial que le dialogue se poursuive avec l'OMC au sujet de la dérogation à l'accord sur les droits de la propriété intellectuelle en matière de vaccins, d'équipements et de production dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.

 

Fabienne Keller

[Certificat covid numérique européen] C’est une excellente nouvelle pour permettre, dès cet été, un retour à la libre circulation en Europe, très attendue par les citoyens.La fermeture, pendant la crise sanitaire, des frontières nationales a été un traumatisme pour des milliers de frontaliers partout en Europe. Il était indispensable de se doter d'un outil qui créera un cadre règlementaire commun aux frontières intérieures de l'UE.

 

● Personnalités centristes
Jean-Pierre Raffarin (ancien premier ministre)

Il n’y a pas de meilleur chemin que la République dans l’histoire de France. Le meilleur moteur de la démocratie républicaine, c’est la participation électorale. La menace c’est le mépris du vote. Nous avons 4 élections en un an. Prenons-les au sérieux !