vendredi 19 janvier 2024

La quotidienne centriste du 19 janvier 2024. La campagne scandaleuse de propagande de la Gauche et de ses médias pour présenter Macron comme d’extrême-droite


Ça «carbure sec» du côté de toute la Gauche Nupes et extrémiste pour présenter Emmanuel Macron comme un homme de droite qui s’est de plus en plus radicalisé jusqu’à reprendre à son compte les thèses et les politiques d’extrême-droite portées par le RN et Reconquête.

Cette offensive faite de fake news et de théories complotistes déversées sans cesse par flots ininterrompus par le PS, EELV, LFI et autres NPA ou LO, notamment sur les réseaux sociaux mais aussi avec l’aide de quotidiens comme Libération ou Le Monde, l’Humanité, bien sûr, ainsi que les médias de service public avec en chefs de file franceinfo ou France Inter, n’est pas nouvelle mais est montée en puissance depuis le début du second septennat d’Emmanuel Macron et atteint aujourd’hui un paroxysme.

Quelles sont donc les «preuves» de cette campagne de propagande?

Des discussions voire des alliances politiques au niveau national avec l’extrême-droite?

Il n’y en a aucune.

Des accords de personnalités de la majorité présidentielle au niveau local?

Il n’y en a aucun.

Des débauchages de personnalités d’extrême-droite qui feraient partie de la majorité présidentielle ou du gouvernement?

Il y en a aucun.

Des propos et des politiques inspirées par l’extrême-droite?

C’est là le cœur même des thèses de la Gauche.

Voyons ce qu’il en est.

C’est vrai qu’Emmanuel Macron et sa majorité parlent souvent de questions de sécurité, d’ordre ou d’immigration qui sont les sujets de prédilection de l’extrême-droite.

Mais c’est aussi des sujets de préoccupation première des Français.

Dans le dernier sondage de l’institut Harris-Interactive pour Challenges par il y a deux jours, comme pour toutes les enquêtes d’opinion similaires, la sécurité des biens er des personnes, l’immigration, la lutte contre le terrorisme arrivent dans le peloton de tête de leurs inquiétudes.

On ne peut donc affirmer qu’il y a une dérive extrémiste du Président de la république, de son gouvernement et de sa majorité parce qu’ils en parlent et agissent.

Le maintien de l’ordre lors de manifestations où des groupes particulièrement violents d’extrême-droite (gilets jaunes) et d’extrême-gauche (black blocks et autres) ont tenté de semer le chaos contre la démocratie républicaine libérale avec la bénédiction de LFI et du RN ne peut être une «preuve» d’un dérive extrémiste, bien au contraire.

Ni le fait de s’attaquer à la question de l’immigration irrégulière ou à pérenniser le système des retraites.

En soi, aucun de ces domaines d’intervention n’est marqué de manière partisane ou alors la grande majorité des Français sont des extrémistes…

Quant aux déclarations sur l’extrême-droite d’Emmanuel Macron, de ses ministres et de sa majorité, elles vont toutes dans le même sens.

Comme l’a rappelé Emmanuel Macron – l’homme qui empêché deux fois que l’extrême-droite gagne les élections présidentielles – lors de sa conférence de presse du 16 janvier:

«Moi, je pense qu’il faut, pour éviter le retour des extrêmes, et en particulier de l’extrême droite, s’attaquer à ce qui fait voter pour eux. La première chose, c’était le chômage de masse. (…) Deuxième élément, l’immigration. (…) Et la troisième chose qui, je pense, les nourrit, c’est une forme de sentiment, de dépossession. Beaucoup de nos compatriotes se disent, au fond, le pays ne marche plus: «on a tout essayé, on les a pas essayés». Et ma crainte (…), c’est que tout le monde s’habitue à ça, et plus personne ne dit que le Rassemblement national, comme toutes les extrêmes droites en Europe, c’est surtout et avant tout le parti l’appauvrissement collectif. Le RN est le parti du mensonge.»

Oui, ne pas laisser prospérer les extrêmes parce que l’on n’aura pas voulu traiter les problèmes qui font le lit de sa possible prise de pouvoir est tout sauf l’adhésion à son idéologie et confirme bien toute l’inconséquence et l’ignominie de cette campagne de la Gauche.

 

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour] 

 

 

L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Et si les Européens regrettaient bientôt leur inconséquence et leur lâcheté passée et présente


L’Union européenne pourrait être la première puissance mondiale.

Mais elle est un nain en termes de géopolitique et compte surtout pour les autres comme un grand marché économique unifié.

Et les Européens pourraient bien le regretter dans un avenir très proche.

Ainsi, si Donald Trump est élu à la Maison blanche en novembre prochain, alors les trois premières puissances mondiales seraient gouvernées par des ennemis de la démocratie républicain libérale, régime en cours dans toute l’Union européenne, condition sine qua non pour en être membre nonobstant les problèmes posés par certains gouvernements tels celui de la Hongrie ou de la Slovaquie.

Bien sûr, cette configuration internationale fut en place entre 2017 et 2020, lors de la victoire du populiste corrompu, menteur et raciste, admirateurs des dictateurs face à Hillary Clinton.

Mais, là, il tente de revenir avec un esprit de revanche, en ayant tenté un coup d’Etat pour se maintenir au pouvoir et accompagné de ses fan(atiques) encore plus extrémistes et haineux.

On peut donc supposer que fort d’une victoire et de sa haine de tout ce qui se met en travers de sa route, il tentera, non seulement, de se maintenir au pouvoir le plus longtemps possible mais qu’il essaiera de transformer la démocratie américaine en autocratie dédiée à lui-même.

Sans parler du message envoyé à la terre entière: la plus grande et plus vieille démocratie de la planète, première puissance mondiale, s’est donnée à un ennemi de la liberté.

Voilà qui confortera messieurs Xi et Poutine ainsi que tous les autocrates et dictateurs du monde entier.

Voilà qui donnera du grain à moudre aux régimes chinois et russes qui ne cessent d’affirmer que le temps de la démocratie occidentale est passé et que leur modèle, un régime autoritaire, voire même totalitaire, et nationaliste est l’avenir de la planète.

Et que pourra faire l’Union européenne face à ce gigantesque et terrible défi?

Pratiquement rien!

Ou pas grand-chose tellement elle est un nain en matière de relations internationales où sa voix ne compte, et encore, qu’en ce qui concerne les questions humanitaires.

Comment se lèvera-t-elle devant cette menace existentielle et, surtout, quels seront ses moyens d’action pour se protéger des agressions qui la toucheront de plein fouet?

D’autant que les forces extrémistes et anti-démocratiques à l’intérieur même de l’Union sortiront évidemment renforcée comme le RN en France, l’Afd en Allemagne, Vox en Espagne alors même que l’extrême-droite est au pouvoir en Italie et a gagné les élections aux Pays-Bas.

Il sera alors trop tard pour se lamenter de ne pas avoir approfondi cette union vers un fédéralisme, de ne pas avoir créer une armée européenne unifiée, de ne pas avoir eu une politique étrangère commune et des alliés dans le monde entier.

L’intégration économique qui était un bon moyen de sceller une union comme l’avaient imaginé Robert Schuman et Jean Monnet, n’est pas suffisante pour faire de l’Europe ce qu’elle aurait du être: l’actrice majeure de la scène internationale.

Et c’est le peuple européen qui en paiera le prix fort parce qu’il ne sera plus maître de son destin.

Car ce que les populations de l’Union européenne n’ont pas compris, c’est que bâtir l’Europe était avant tout un projet pour assurer leur bien-être et leur liberté dans la paix et la prospérité.

Néanmoins cela demandait de dépasser des mauvaises habitudes qui avaient conduit l’Europe à être responsable des deux guerres mondiales, les deux conflits qui ont causé le plus de morts et de désolation de toute l’Histoire de l’Humanité.

L’Union européenne n’est pas un échec, loin de là, mais ce n’est pas la réussite escomptée, loin de là.

Espérons ne pas avoir en nous en mordre les doigts pendant très longtemps.