La Quotidienne centriste du 27 octobre 2025. L’hubris du PS risque de plonger le pays dans la crise

Olivier Faure est un politicien qui jusqu’à peu tentait désespérément d’exister en tant que personnalité politique de premier plan sans jamais y parvenir.

Tout son parcours politique en témoigne, notamment ces dernières années où il est devenu premier secrétaire du PS après la débandade de la présidentielle 2017 et a réussi à se maintenir après la débandade de la présidentielle de 2022 dans une formation dont l’avenir semblait fortement compromis.

A ce titre, il n’a pas hésité à s’allier avec l’extrême-gauche ce que même François Mitterrand dans sa quête obsessionnelle du pouvoir n’avait pas osé faire d’autant que cette alliance était en réalité une allégeance à Jean-Luc Mélenchon et ses troupes.

Depuis 2024 et la dissolution décidée par Emmanuel Macron, grâce au morcellement de l’Assemblée nationale, il peut agir sur la stabilité politique et l’avenir du pays.

Au lieu de comprendre qu’il fallait, pour l’intérêt de la France, trouver des compromis à un moment où la menace des extrêmes est à son plus haut, il utilise son nouveau pouvoir pour faire un chantage incessant à la dissolution dont il sait qu’elle serait catastrophique actuellement.

Tous les jours, il affirme qu’il n’hésitera pas à plonger le pays dans le chaos si le gouvernement n’obtempère pas à ses demandes.

Cette hubris fait planer constamment le risque d’une crise politique qui pourrait être dévastatrice pour la démocratie française.

Mais, dans la logique de Faure, il est plus important de se justifier de ne pas avoir décidé de créer le chaos en compagnie de l’extrême-gauche que d’assumer d’être le parti du compromis et du consensus.

D’où ce discours qui ne permet pas de gouverner dans un cadre serein nécessaire pour adopter un Budget le plus bénéfique pour la France.

Et la menace que ce discours se transforme en actes.

 

 

 

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