mardi 8 mars 2022

Présidentielle 2022. Propos de campagne de Macron du 7 mars – Guerre de la Russie contre l’Ukraine / Les 4 pactes du prochain quinquennat / Pouvoir d’achat / Egalité femmes-hommes / Enseignement / Immigration…

Affiche de la campagne

Retrouvez ici les derniers propos tenus pas le candidat représentant le Centre et l’axe central, Emmanuel Macron, lors de la campagne présidentielle.

> Je serai président autant que je le dois et candidat à chaque fois que je le peux ;

> La discussion est difficile avec le président Poutine car il refuse le cessez-le-feu. Je ne pense pas que dans les jours et les semaines qui viennent, il y ait une vraie solution négociée (…). On essaye d’accompagner, on essaye de raisonner, on essaye d’appeler au cessez-le-feu. Je pense qu’à court terme c’est plutôt la guerre qui va continuer de se faire.

> Je pense qu’on est tous très admiratifs de la résistance menée par le peuple ukrainien, par ses dirigeants, par son président.

> Ce qui est difficile c’est d’être en même temps président et candidat. Moi qui ai souvent défendu le «en même temps», celui-là est compliqué. Pour défendre son bilan, on n’a pas besoin d’être candidat, je l’ai déjà beaucoup fait en étant président.

> Je veux présenter quatre grands pactes : un pacte européen, un pacte entre les générations, un pacte productif et puis un pacte républicain. Un pacte européen pour défendre notre Europe, un pacte entre les générations, un pacte productif pour aller vers le plein-emploi et pour continuer à réindustrialiser le pays, et un pacte républicain qui consiste à partager quelques lignes de force sur ce qu’on doit faire en termes d’immigration, de laïcité, de sécurité et d’intégration. (…) Les idées seront simples, les pactes seront clairs. Je veux changer un peu de méthode en associant les Françaises et les Français tout au long du quinquennat.

> Mon envie d’être candidat date d’il y a quelques mois, au pire de la crise sanitaire je ne savais pas si les conditions le permettraient.

> Est-ce qu’on change une société en cinq ans? Non. C’est pour ça que la décision que j’ai prise, c’est de m’engager sur les cinq ans à venir encore et de dire la grande cause du prochain quinquennat, si les Françaises me font confiance, ce sera l’égalité femmes-hommes encore une fois, parce que le travail n’est pas fini.

> On a créé un délit d’outrage sexiste. Il y en a plus de 5 000 qui ont été faits. Est-ce que c’est suffisant ? On va tripler le montant de l’amende.

> Tout le monde nous disait : les policiers, les gendarmes ne sont pas bien formés pour recueillir la parole quand les femmes sont agressées chez elles et sont l’objet de violences au quotidien intrafamiliales. Nous avons formé 90 000 policiers et gendarmes pendant ce quinquennat. Maintenant, toutes celles et ceux qui sortent d’école de police et gendarmerie sont formés en totalité. C’est l’engagement que j’ai pris et je l’ai tenu.

> Je ne ferai pas de débat avec les autres candidats avant le premier tour. (…) Aucun président en fonction qui se représentait ne l’a fait. Je ne vois pas pourquoi je ferais différemment. (…) Je ne me dérobe pas du débat. Plutôt que de faire des meetings où des gens vous applaudissent parce qu’ils sont déjà convaincus, je préfère le débat avec les Français, c’est ce que je leur dois.

> L’école, c’est d’abord les savoirs fondamentaux. Pour les cinq années qui viennent, je veux remettre les enseignements fondamentaux, et notamment les mathématiques, dans le tronc commun et au baccalauréat, toutes spécialités confondues.

> [Il y aura] dès la rentrée 2022 la demi-heure de sport chaque jour pour nos enfants en primaire.

> Le sport est une matrice républicaine, parce qu’on apprend une discipline.

> Nous avions déjà une forte pression sur les prix des énergies, en particulier l’essence, avant la guerre en Ukraine, il y aura des conséquences sur nos vies.

> Sur les prix de l'énergie, le président n'a pas attendu le candidat. Sur le gaz, un bouclier a été mis en place. Sur l'électricité, on a baissé de 95% la taxe dessus. Le chèque énergie a été augmenté. (…) Ce qu'on doit améliorer c'est l'accompagnement sur l'essence. ll y aura une partie essence dans le plan de résilience. Elle va renforcer en synchronisant l'indemnité kilométrique. Il y aura un complément qui sera fait sur la partie essence parce que c'est juste. Ce sera travaillé autour de l'approche indemnité kilométrique et indemnité inflation. (…) C'est plus pertinent que les mesures de baisse de la fiscalité pérenne parce que la fiscalité sur le carburant ça sert à financer notre transition énergétique. Ce qu'on ne veut pas c'est faire du surprofit quand ça augmente.

> Nos économies vont être touchées sur ce qui dépend le plus de la situation : le gaz, le pétrole, les céréales et, donc, le coût des matières premières à court terme. Mais à moyen terme, si les choses devaient durer, il y aura des conséquences

> Si la Russie décide de contre-sanctions sur l’énergie, ce sera encore plus dur l’hiver prochain (…). Et, donc, l’Europe est en train de travailler, de se mettre en situation pour résister à ça.

>  Pour moi, la meilleure politique de pouvoir d’achat par rapport au coût de l’énergie ou des matières premières, c’est deux leviers : le travail et la politique de transition climatique et de souveraineté énergétique.

> On doit continuer ce travail pour que le travail paie mieux. Comment ? On supprimera des impôts qui restent : la redevance télé en fait partie. C’est 137 euros environ en moyenne. C’est cohérent avec la suppression de la taxe d’habitation. Il faut aller au bout

> On a mis en place depuis trois ans ce qu’on a appelé la prime exceptionnelle pour le pouvoir d’achat. Ce que je veux faire, si les Françaises et les Français me font confiance, c’est de pouvoir la tripler en montant et de pouvoir toujours le faire sans charges ni impôts.

> En matière d’immigration, il faut être humaniste et exigeant, n’être ni bien-pensant et laxiste ni dans l’exclusion et la caricature.

> Depuis 2015, l’Europe est sous une pression migratoire qui s’est accrue. Il faut mieux protéger nos frontières, mieux maîtriser les flux migratoires.

> On peut être très exigeant, et je le suis, mais on ne luttera pas contre l’immigration clandestine par l’inhumanité.

> Chaque voix compte, chaque personne qu'on va convaincre d'aller voter et de voter pour nous c'est ce qui nous permettra, le jour d'après, de continuer à faire, ou mieux, à nouveau de faire pour notre pays.

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