mercredi 23 mars 2022

Présidentielle 2022. Propos de campagne de Macron du 23 mars – Chèque alimentaire / Santé et école, les deux grands chantiers / Mieux payer les enseignants / Emploi des séniors

Retrouvez ici les derniers propos tenus pas le candidat représentant le Centre et l’axe central, Emmanuel Macron, lors de la campagne présidentielle.

> Quand je regarde ce qui se passe dans les pays voisins, nous sommes un des pays qui protègent le plus les familles, les particuliers et les PME sur le sujet du gaz et de l’électricité. Ensuite, sur le prix de l’essence, on a d’abord mis en place le chèque inflation, les indemnités kilométriques. Là, on a mis en place, le gouvernement l’a annoncé, un système de baisse de 15 centimes d’euro. Et en plus de cela, il demande un effort aux producteurs et distributeurs de baisser en plus à la pompe. Donc, dans les prochaines semaines, on va voir à la pompe les prix baisser grâce à cet effort qui est d’abord un effort de la nation.

> On va mettre en place un chèque alimentaire pour aider les ménages les plus modestes et les classes moyennes à faire face à ces surcoûts. La France va être confrontée à une crise alimentaire mondiale à cause de la guerre en Ukraine, compte tenu du fait que l'Ukraine, mais aussi la Russie, sont des véritables greniers pour l'alimentation internationale.

> Face à une crise alimentaire mondiale nous défendons, nous protégeons et nous construisons notre indépendance.

> Quand une entreprise va bien, le salarié doit avoir sa part, soit par une prime exceptionnelle de pouvoir d'achat, soit par plus d'intéressement et de participation.

> Les deux grands chantiers du quinquennat seront la santé et l'école. La pire des inégalités, celle qui m'indigne le plus, c'est l'inégalité de départ, à la racine. C'est que selon la famille où vous êtes né, l'endroit où vous êtes, vous n'ayez pas droit à la même chose. 

> Je veux qu'on reconnaisse le travail qui est fait hors du strict temps d'école par beaucoup nos enseignants.

> Je veux mieux payer les enseignants. La contrepartie, elle est déjà là, mais il n'y a pas en face le sonnant et le trébuchant. Je veux qu'on reconnaisse le travail, et en particulier travail qui est fait hors du strict temps d'école, du temps scolaire par beaucoup nos enseignants aujourd'hui, pour qu'on puisse mieux les rémunérer.

> Je veux massivement investir dans l'école pour aller beaucoup plus loin que ce qu'on a commencé à faire sur le dédoublement des petites classes, pour qu'il ait moins d'élèves par classe, avec d'ailleurs des meilleurs résultats.

> Il est anormal que parce qu'on habite une petite ville ou un village, on n'a pas le même accès qu'ailleurs aux soins, à la culture, aux services publics. 

> On a mis en place un «Agenda rural» et donc là, qu'est ce qu'on a fait ? Rouvrir des cafés, aider les commerçants pour ouvrir, pour aménager la ville. Je veux aider à développer ces commerces de proximité  Je vais continuer de faire remettre des services publics au plus près du terrain. On va rouvrir des sous-préfectures, mais d'ores et déjà, dans des villes moyennes et des villages, on remet des effectifs administratifs. (…) Le numérique doit être un instrument de réaménagement des territoires.

> [Déserts médicaux] Il faut réussir à former plus de jeunes au plus près du territoire", a-t-il résumé. "Si on veut qu'il y ait des médecins qui s'installent, il faut que dans leurs études, il y ait eu cette expérience. Il faut permettre aux étudiants en médecine de faire davantage leurs stages d'externat et surtout d'internat dans des villes moyennes et auprès de médecins de ville et de médecins de campagne. C'est ce qu'on est en train d'encourager, qu'on va démultiplier et en particulier pour les médecins généralistes. L’installation des jeunes médecins en zone rurale doit se faire de manière très incitative, mais au maximum dans ces endroits. Et ça, c'est à négocier avec les ordres de médecins.

> Il faut qu'on puisse se donner comme objectif de permettre à environ 500.000 personnes âgées de rénover leur logement pour s'adapter au grand âge. 

Quand on regarde tous nos pays voisins, ils ont tous décalé l'âge de départ à la retraite. Et à mesure qu'ils le faisaient, ils amélioraient le taux d'emploi des seniors. Pour une raison simple, plus les employeurs savent que vous partez à la retraite à 62 ans, moins ils vous embauchent. (…) Mécaniquement, le taux d'emploi des seniors se décalera avec le décalage de l'âge légal. Quand on baisse le taux de chômage, on le baisse en premier pour les publics qui en sont les premières victimes : les plus âgés et plus jeunes.

> Ces cinq dernières années, nous avons amélioré le taux d'emploi des séniors.

> [La probité en politique] Des lois ont été prises au début de ce mandat. On a renforcé beaucoup les choses. Les éléments de transparence de la vie publique, les déclarations de patrimoine, de conflits d'intérêts potentiels qui encadrent la vie des députés, des ministres et des décideurs publics, (…) l'interdiction du casier judiciaire B2, donc, qui marque les condamnations les plus graves pour celles et ceux qui veulent se présenter aux élections, la fin des emplois familiaux

> Eric Zemmour est condamné pour des propos qu'il a tenus. Est ce que c'est à la justice de dire que, de par ses propos, il n'a pas le droit d'être candidat ? Je ne suis pas sûr. "C'est pourquoi je pense qu'il faut une limite, et que ce qui a été défini par le législateur, d'avoir un casier B2 vierge, j'y étais un peu plus favorable. Mais là, sur des propos qui relèvent d'un délit d'opinion qui est sanctionnable par la justice, et c'est très bien qu'elle le fasse, qui sont reconnus comme comme graves, même s'il est bon de continuer dans notre société à condamner parfois des propos graves, il faut trouver cet espace limite. 

 

 

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