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jeudi 11 septembre 2025

Editorial du CREC. Pourquoi un départ de Macron serait catastrophique pour la sécurité de la France


«Démission» crient les uns, «destitution» éructent les autres pendant que les médias «s’interrogent» sur une fin écourtée de son mandat souvent avec la réponse positive contenue dans la question!

Beaucoup chez les extrêmes et quelques-uns ailleurs rêvent d’un départ d’Emmanuel Macron avant la fin de son mandat dans moins de deux ans.

Tous ont en tête des ambitions personnelles ou des volontés de changer drastiquement la politique de la France, en particulier en matière de politique étrangère.

Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, les principaux de tenants, pour l’une, de la démission, pour l’autre de la destitution, sont, non seulement des amis des pires autocrates et dictateurs de la planète mais des défenseurs de l’agression de Poutine contre l’Ukraine qui menace de s’étendre à l’Europe tout entière et donc à la France.

De même, ce sont des adversaires résolus de l’Union européenne qui est notre meilleur atout sécuritaire.

En cette période de troubles, de crise mondiale où la guerre menace, où les Etats-Unis ne sont plus des alliés sûrs, un départ de l’actuel Président de la République serait une terrible catastrophe pour la sécurité du pays.

Depuis le premier jour, Emmanuel Macron a défendu la démocratie républicaine libérale et les valeurs humanistes qu’elle porte, et ceci non seulement en France mais dans le monde entier.

Il est un des principaux, si ce n’est le principal leader de ce front de résistance du monde libre aux visées des internationales totalitaires et autocratiques.

Nous ne pouvons pas imaginer qu’une Le Pen ou un Mélenchon s’installent demain à l’Elysée et rejoignent comme ils le déclarent sans cesse les ennemis de la liberté dans le monde, comme le fait Trump actuellement mais avec certainement plus de volonté au détriment des intérêts cardinaux de la France et de la préservation de la liberté que l’Américain vis-à-vis de son pays.

Et tous ceux qui se montrent sensibles aux sirènes de la «démission» ou de la «destitution» et qui se disent attachés à la démocratie républicaine libérale et à ses valeurs humanistes, devraient réfléchir à deux fois avant de mêler leurs voix aux extrémistes populistes qui nous conduiront vers l’abîme.

Nous, nous savons de quel côté nous sommes, celui de la démocratie et de la liberté celui de sécurité de la France et de l’Europe.

Et, aujourd’hui, en France et en Europe, Emmanuel Macron en est le meilleur garant.

 

 

 


dimanche 7 septembre 2025

Editorial du CREC. Non madame Le Pen, vous n'êtes pas prête à assumer les responsabilités du pouvoir mais l'irresponsabilité politicienne


Non, madame Le Pen, malgré vos déclarations, vous n’êtes pas prête à assumer les responsabilités du pouvoir ainsi que votre mignon, monsieur Bardella et les déplorables du RN.

Oui, vous n’attendez qu’une chose, prendre le pouvoir et vous vautrer dans l’irresponsabilité politicienne à l’instar de vos amis et modèles, Trump, Orban, Fico ou Salvini avec les mêmes programmes que ces extrémistes populistes et démagogues dont vous faites partie de même que Farage ou Weidel.

Oui, vous n’attendez que de mettre en place votre politique qui détruira notre économie de l’intérieur et notre défense contre les menaces extérieures, faisant plaisir en cela à un autre de vos modèles et, surtout, un de vos financiers, Poutine.

Que vous fassiez tomber un gouvernement de l’axe central, rien de plus normal.

De même que votre association avec LFI pour ce faire.

C’est bien connu, les extrémistes partagent deux choses: leur haine de la démocratie républicaine libérale et l’irresponsabilité avec un discours fédérateur où se retrouvent tous les haineux et les revanchards avec la désignation de faux bouc-émissaires sur lesquels ils peuvent déverser leur rage et leur violence.

Demain, à la tête de la France vous aurez le choix entre deux politiques.

Soit celle de Trump et d’Orban qui sont en train de ruiner leurs pays, les Etats-Unis et la Hongrie tout en pressurisant le classe moyenne.

Soit celle de Meloni qui parle beaucoup mais ne fait rien de peur de perdre le pouvoir avec une Italie qui s’enfonce dans la crise.

Mais vous n’avez aucun programme sensé et censé agir sur les défis que le pays doit relever.

Le FN/RN ne l’a jamais eu et ne l’aura jamais car son fonds de commerce, outre de propager la haine, est de promettre ce qui est infaisable avec, cerise sur le gâteau, une autocratie qui s’attaqueront aux libertés et à l’égalité.

Sans doute que le pouvoir vous tend les bras même si vous ne représentez que 16,69% des électeurs inscrits à la présidentielle de 2022 et votre parti 19,01% aux législatives de 2024, ce qui ne devrait pas vous autoriser à changer la République française comme vous en avez l’intention.

Avec vous, la France se prépare des jours bien sombres.

 

 


mardi 26 août 2025

Editorial du CREC. Quand une majorité de Français soutient la politique du pire


François Bayrou n’est peut-être pas le meilleur premier ministre et ses plans pour réduire la dette et relancer l’économie ne sont peut-être pas les plus efficaces mais ce que proposent les oppositions, notamment les extrêmes populistes et leurs alliés, peut se résumer par la politique du pire qui, en plus, reçoit l’assentiment d’une majorité de Français.

D’un côté un Mélenchon suivi par le PS et Les écologistes qui veut censurer Bayrou puis destituer Macron tout en provoquant le «bordel» dans le pays, de l’autre une Le Pen qui ne votera pas la confiance à Bayrou et qui veut la dissolution de l’Assemblée.

Deux boutefeux, ennemis de la démocratie républicaine libérale, dont les modèles sont à rechercher dans les pays autocratiques et totalitaires et chez Poutine et Trump, chez Maduro et Orban, qui se proposent de conduire la France dans le mur avec la bénédiction de nombre de leurs compatriotes!

Pour cela ils utilisent tous les ressorts du populisme en montrant du doigt tous les démocrates qui seraient des traitres au pays et en faisant miroiter le paradis sur terre avec des programmes irréalisables et dangereux qui plongeront le pays dans une crise gravissime.

Ils nient la réalité, ils nient la situation du pays, ils nient le monde qui nous entoure.

Le déni, ils le partagent avec une grande partie des Français qui croient sans doute qu’il existe une potion magique dont il suffit de trouver la formule pour que les problèmes disparaissent instantanément.

Si François Bayrou a décidé de poser la question de confiance, c’est qu’il savait que les oppositions ne voulaient même pas discuter des mesures à prendre pour assainir la situation financière de la France.

Bien sûr, il sait qu’il risque gros et qu’il est plus proche de la sortie que d’une victoire politique.

Mais, en homme politique responsable et qui est convaincu de la justesse de son combat, le centriste ne pouvait agir autrement.

Quoi qu’il en soit et quel que soit le prochain premier ministre si l’actuel est prié de plier bagage, la réalité sera là, devant nous et il faudra agir.

Les Français peuvent refuser de la regarder mais, tôt ou tard, si rien n’est fait, ils en paieront le prix qui sera d’autant plus élevé qu’ils auront refuser d’agir quand il était encore temps.

Car si nous sommes déjà en retard, demain nous seront définitivement hors délai.

 

 


samedi 23 août 2025

Editorial du CREC. «Bloquons tout», l’appel de la coalition des irresponsables?


Chaque jour de nouveaux participants se déclarent pour bloquer la France le 10 septembre prochain, de l’extrême-gauche à l’extrême-droite en passant par la gauche du côté politique tandis que les corporatismes s’allient avec les syndicats politisés et que les populismes et les démagogues soufflent la haine pour tenter de provoquer un chaos dont ils espèrent qu’il leur bénéficiera.

Et les sondeurs disent que les personnes qu’ils interrogent sont majoritairement pour ce mouvement qui est contre le Budget et les économies qu’il propose avec, pour l’enquête réalisée par Toluna-Harris, en tête, les sympathisants des écologistes, de LFI et du RN. CQFD.

Pendant ce temps, la dette de la France, les déficits publics et les conséquences de l’inaction en la matière conduisent le pays et son économie dans une impasse avant qu’elles se fracassent dans le mur qui est au bout.

Cet appel de la coalition des irresponsables, cette fameuse agrégation des «contre» que l’on retrouve systématiquement lorsqu’il faut faire preuve de responsabilité et qui regroupe tous ceux veulent en découdre sans se soucier de la réalité de la situation montre à quel point la société attisée par des boutefeux qui ne voient pas plus loin que leurs intérêts étriqués et pas celui de la France donc des Français, entend de moins en moins les discours sur ce qui est, au nom d’une demande de plus en plus déconnectée avec le réel.

Cela ne signifie pas que les revendications portées par certains des participants – on ne parle pas ici évidemment de l’appel à la révolution de Mélenchon, ni de l’électoralisme de Faure – ne soient pas légitimes dans l’absolu mais que face à une urgence, c’est celle-ci qu’il faut traiter tout simplement pour être à même de s’occuper avec succès des demandes qui ont un sens et la possibilité d’être acceptées et implémentées.

La question n’est même pas de savoir qui a fait en sorte que la France soit obligée d’agir face à la réalité qui est là, devant, elle mais de trouver le moyen de s’attaquer de manière pragmatique et efficace aux multiples problèmes qu’elle charrie avec elle tout en essayant de protéger et préserver les Français et leurs intérêts du mieux possible et non de les nier dans une fuite en avant qui ne fera qu’empirer les choses.

Porter ce discours centriste et central est difficile dans les circonstances actuelles et vis-à-vis de ce qu’est le monde dans lequel la France évolue et qu’elle ne maîtrise qu’extrêmement partiellement mais cela ne signifie nullement qu’il ne soit pas le plus juste et celui qui propose la meilleure solution ou la moins mauvaise.

Alors, oui, le 10 septembre, c’est bien la coalition des irresponsables qui bloquera le pays et qui sera dans la rue.

Ce n’est certes pas nouveau mais cette perdurance en dit aussi long sur le surplace des sociétés humaines quant à leur capacité à comprendre les enjeux auxquels elles doivent faire face et à se mobiliser pour les relever et avancer vers un meilleur avenir.

 


mercredi 30 juillet 2025

Editorial du CREC. Pleurer sur la faiblesse de l’Europe ne suffit plus!


Chine, Russie, Etats-Unis, il n’y a qu’à vous servir!

L’Union européenne est à vos ordres pour assouvir vos moindres désirs et si elle ne l’est pas, elle est trop faible pour agir ou même réagir.

Que Pékin déverse ses produits en tuant l’industrie européenne, que Moscou déstabilise tout le continent en semant le chaos et la mort, que Washington demande ce qu’il veut, tous seront contentés.

D’autant que la parole européenne ne vaut quasiment plus rien comme on le voit avec l’agression de Poutine en Ukraine, la crise humanitaire à Gaza, l’agression du Rwanda contre la République démocratique du Congo, le chaos provoqué par les réseaux sociaux sur le web, le génocide chinois contre les Ouïghours et ainsi de suite.

Alors l’on entend encore une fois, le chœur des pleureuses à l’instar des pièces de théâtre de l’Antiquité grecque, d’Euripide à Eschyle en passant par Sophocle, qui répète, depuis des décennies, «il ne faut plus accepter», «il faut montrer notre force», «nous sommes capables de prendre notre destin en main», «il faut un sursaut»…

Et rien ne se passe ou quasiment parce la volonté européenne est dans les mots, dans la posture lors d’une crise aigüe puis retombe et disparait ensuite comme s’il suffisait de dire pour faire.

Bien sûr, l’Union européenne n’est qu’un agrégat d’Etats qui ont chacun leurs intérêts propres et qui rechignent, voire qui répugnent à abandonner ne serait-ce qu’une infime partie de leurs prérogatives.

D’autant que les raisons qui ont amené à la construction européenne s’estompent dans l’esprit des dirigeants et la mémoire des peuples.

Aujourd’hui, nous pleurons sur la faiblesse de l’Europe, demain nous pleurerons sur le joug sous lequel nous serons et que nous aurons activement participé à mettre en place.

 

 


jeudi 3 juillet 2025

Editorial du CREC. Européens, n’attendons pas le «retour» des Etats-Unis


L’attitude la plus irresponsable des Européens seraient de se dire que Trump n’est qu’un mauvais moment à passer, qu’il faut faire le gros dos, que les Etats-Unis seront bien retour un jour et qu’alors tout reviendra dans l’ordre et comme avant.

Si tel est le comportement qu’ils souhaitent adopter, non seulement, ils n’ont rien compris mais ils oblitèrent leur avenir de manière irréversible.

Car ce que fait Trump, avec sa guerre commerciale, son désintérêt pour sauver l’Ukraine, sa volonté de semer la division entre Européens, de se rapprocher des régimes autocratique et totalitaires au préjudice du monde libre, etc. un autre président américain (ou lui-même s’il parvient à demeurer au pouvoir au-delà de son mandat) pourra le faire de la même manière ou en pire.

L’épée de Damoclès sera toujours au-dessus de nos têtes avec plus de probabilités de tomber avec plus de puissance que ce qui se passe en ce moment.

C’est ici que, nous, les Européens, devons saisir notre chance.

Oui, «chance» est le bon mot parce que si la situation est compliquée, si elle recèle de grands dangers, elle n’est pas encore désespérée ou définitivement perdue.

Dès lors, ne pas en profiter afin d’agir pour couper le cordon ombilical avec les Etats-Unis serait le pire des renoncements.

On ne parle pas ici de rompre les liens entre Européens et Etatsuniens, ni même de refroidir les relations avec Washington mais de faire enfin les efforts nécessaires et maintes fois rappelés par tous les lucides, afin de bâtir cette Europe puissance qui sera la seule capable d’assurer à la population du Vieux continent, le maximum de sécurité et de prospérité possibles.

C’est maintenant ou jamais que le processus qui y amènera, doit être démultiplié au sein de l’Union européenne voire au-delà et qu’il réunisse tous les pays qui ont la volonté d’y parvenir, tout en laissant sur le bord du chemin ceux qui ne sont pas intéressés, sachant qu’une porte leur sera toujours ouverte mais pas à n’importe quel prix.

Peut-être que demain, les Etats-Unis redeviendront un allié sûr et fidèle de l’Europe et il faut l’espérer pour le bien du monde libre et du monde tout court.

Mais si cela survient, il faut que ce soit de partenaire à partenaire et non de bienfaiteur à obligé, de suzerain à vassal.

Oui, Européens, n’attendons pas les Etats-Unis comme certains ont attendu Godot.

 

 


vendredi 9 mai 2025

Editorial du CREC. Pour 365 Journées de l’Europe par an


Le 9 mai, on fête l’Europe.

Mais pourquoi ne pas faire que tous les jours soit la Journée de l’Europe?

Non pas pour le plaisir, encore que faire la fête ne fait de mal à personne.

Pour que nous ayons encore un présent et un avenir.

Surtout pour que nous puissions être les maîtres de ce présent et de l’avenir.

Parce que c’est bien ça le défi que la situation du monde impose.

Il a toujours été nécessaire sinon indispensable de construire une Europe unie depuis que des personnalités comme Richelieu, Kant, Hugo ou Briand l’ont souhaité pour que finissent ces haines et ces guerres qui ravageaient le continent alors qu’une des plus grandes civilisations se construisaient.

Ces appels à l’union n’ont eu que peu d’échos chez les dirigeants de chaque pays et encore moins chez les peuples.

Il a fallu cette Deuxième guerre mondiale cataclysmique et la possible disparition définitive de cette civilisation pour que l’on écoute des gens comme Schuman, De Gasperi, Monnet, Adenauer et quelques autres ainsi que leur projet pour que les peuples arrêtent de s’entretuer sans fin et qu’ils décident d’un futur commun qui aboutit en 1957 à la signature du Traité de Rome.

Cependant, la route a été longue jusqu’à aujourd’hui même si la construction européenne s’est lentement étoffée.

Pour autant, elle demeure encore largement imparfaite comme l’a révélé cette crise mondiale dans laquelle nous sommes et alors que depuis des décennies nombre de personnes de bonne volonté alertaient sur l’urgence a être prêts en cas de péril en la demeure.

Les dirigeants et les peuples européens, dans leur majorité, semblent avoir compris qu’il n’est plus temps de louvoyer.

Encore faudrait-il voir si cette crise s’apaise que les consciences s’éteignent avec un retour «à la normale» qui ne serait qu’un répit.

Alors fêtons l’Europe aujourd’hui en se rappelant de l’appel, il y a 75 ans, de Robert Schuman à s’unir mais fêtons-là encore demain, après-demain et tous les jours suivants.