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mardi 26 août 2025

Editorial du CREC. Quand une majorité de Français soutien la politique du pire


François Bayrou n’est peut-être pas le meilleur premier ministre et ses plans pour réduire la dette et relancer l’économie ne sont peut-être pas les plus efficaces mais ce que proposent les oppositions, notamment les extrêmes populistes et leurs alliés, peut se résumer par la politique du pire qui, en plus, reçoit l’assentiment d’une majorité de Français.

D’un côté un Mélenchon suivi par le PS et Les écologistes qui veut censurer Bayrou puis destituer Macron tout en provoquant le «bordel» dans le pays, de l’autre une Le Pen qui ne votera pas la confiance à Bayrou et qui veut la dissolution de l’Assemblée.

Deux boutefeux, ennemis de la démocratie républicaine libérale, dont les modèles sont à rechercher dans les pays autocratiques et totalitaires et chez Poutine et Trump, chez Maduro et Orban, qui se proposent de conduire la France dans le mur avec la bénédiction de nombre de leurs compatriotes!

Pour cela ils utilisent tous les ressorts du populisme en montrant du doigt tous les démocrates qui seraient des traitres au pays et en faisant miroiter le paradis sur terre avec des programmes irréalisables et dangereux qui plongeront le pays dans une crise gravissime.

Ils nient la réalité, ils nient la situation du pays, ils nient le monde qui nous entoure.

Le déni, ils le partagent avec une grande partie des Français qui croient sans doute qu’il existe une potion magique dont il suffit de trouver la formule pour que les problèmes disparaissent instantanément.

Si François Bayrou a décidé de poser la question de confiance, c’est qu’il savait que les oppositions ne voulaient même pas discuter des mesures à prendre pour assainir la situation financière de la France.

Bien sûr, il sait qu’il risque gros et qu’il est plus proche de la sortie que d’une victoire politique.

Mais, en homme politique responsable et qui est convaincu de la justesse de son combat, le centriste ne pouvait agir autrement.

Quoi qu’il en soit et quel que soit le prochain premier ministre si l’actuel est prié de plier bagage, la réalité sera là, devant nous et il faudra agir.

Les Français peuvent refuser de la regarder mais, tôt ou tard, si rien n’est fait, ils en paieront le prix qui sera d’autant plus élevé qu’ils auront refuser d’agir quand il était encore temps.

Car si nous sommes déjà en retard, demain nous seront définitivement hors délai.

 

 


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