lundi 18 décembre 2023

Propos centristes. France – Loi immigration / Crise au Proche Orient / Agriculture: renouvellement des générations / Pour une loi électorale plus juste / Fibre optique…

Voici une sélection, ce 18 décembre 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Gouvernement 
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste] 

Elisabeth Borne (Première ministre) 
> [Aide médicale d’Etat] J'ai demandé aux ministres concernés de préparer les évolutions réglementaires ou législatives qui permettront d'engager une réforme de l'AME. Comme vous [Gérard Larcher] l'avez souhaité, les parlementaires seront pleinement associés à ces travaux. Les évolutions nécessaires devront être engagées en début d'année 2024. Ce dispositif doit régulièrement être évalué pour vérifier sa pertinence et son efficacité. (…)
La réforme s'appuiera notamment sur les propositions formulées par Claude Evin et Patrick Stefanini dans leur rapport chargé d'évaluer en profondeur l'AME et de proposer les évolutions. Ce rapport confirme que l'AME est un dispositif sanitaire utile, globalement maîtrisé et qu'il ne constitue pas en tant que tel un facteur d'incitation à l'immigration irrégulière dans notre pays. Les deux rapporteurs ont formulé des propositions qui, tout en assurant l'objectif de protection de la santé publique, doivent permettre de mieux contrôler la mise en œuvre du dispositif.

 

Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur et des Outre-mer) 
> [Loi immigration] Ce texte comprend des mesures essentielles qui donneront des moyens supplémentaires aux policiers et aux gendarmes. Il permettra de renvoyer dans leur pays d’origine 4000 étrangers délinquants supplémentaires chaque année.

> [Loi immigration] Nous voulons parvenir à un compromis sur l’immigration. Pas pour des intérêts personnels, mais pour l’intérêt général. Les Français ne comprendraient pas qu’on ne parvienne pas à se mettre d’accord sur un texte de cette importance.

> [Loi immigration] Le texte immigration est essentiel. Nous souhaitons trouver un accord avec les LR pour davantage de fermeté dans la gestion de notre immigration.

> [Loi immigration] Nos compatriotes ne comprendraient pas que nous n’adoptions pas de mesures fortes pour lutter contre l’immigration. Cette loi n’est pas pour le Gouvernement, les parlementaires ou les oppositions. C’est une loi qu’attendent les Français.

> [Loi immigration] Nous avons besoin de cette loi immigration pour renforcer les moyens donnés aux policiers, aux gendarmes et aux préfets pour lutter contre les marchands de sommeil ou encore les passeurs, ces marchands de mort.

 

Catherine Colonna (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères) 
> [Crise au Proche-Orient] En Israël pour dire que nous n’oublions pas la tragédie du 7 octobre mais aussi que la vie des civils palestiniens doit être mieux protégée. À Ramallah ensuite, car l'Autorité palestinienne doit être confortée et non affaiblie: la France renforcera son aide humanitaire à Gaza.

> [Crise au Proche-Orient] En Cisjordanie, la construction de colonies s’accélère, en violation flagrante du droit international. De plus des colons commettent des exactions envers des Palestiniens, les privant de leurs droits et de leurs terres. Nous ne pouvons pas l'accepter, des mesures seront prises.

> [Crise au Proche-Orient] Ni silence, ni déni : des violences sexuelles atroces ont été perpétrées par les terroristes du 7 octobre. Elles doivent être universellement reconnues, fermement condamnées, et leurs auteurs sévèrement punis. Témoignages glaçants des femmes engagées dans cette cause.

> [Crise au Proche-Orient] À mon homologue israélien, Eli Cohen, j’ai redit l’attachement de la France à la sécurité d’Israël face au terrorisme, l’urgence d’une trêve humanitaire à Gaza. pour la libération des otages et l’accès humanitaire & l’importance de tout faire pour éviter une escalade avec le Liban.

> [Crise au Proche-Orient] Au Liban, j'ai réitéré l'appel de la France à la retenue et à la responsabilité de tous les acteurs pour éviter un embrasement régional.

 

Éric Dupond-Moretti (garde des Sceaux, ministre de la Justice) 
> Frapper les délinquants au portefeuille en leur confisquant leurs drones pour les donner à nos forces de l’ordre, voilà une justice qui a du sens! Les policiers parisiens ont reçu ce matin 142 drones confisqués par la justice. Ces drones serviront désormais à nous protéger.

 

Gabriel Attal (ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse) 
> On va tester l’uniforme dans des écoles, des collèges et des lycées à partir de l’année prochaine.

> Depuis que j’ai interdit l’abaya, des élèves m’ont dit «c’est bien de l’avoir interdit, ça fait un endroit où je peux ne pas porter l’abaya».

> [Suicide de Nicolas, 15 ans à Poissy] J’ai souhaité qu’une procédure disciplinaire puisse être ouverte à l’endroit de l’ancienne rectrice.

> Une maman, la pire chose qu’elle peut vivre c’est de perdre un enfant, et en plus de perdre un enfant qui s’est suicidé car il était harcelé.

> [Harcèlement scolaire] Pour moi, c’était important de témoigner, il y a toujours quelqu’un qui vous écoutera, il y aura toujours une fin à la souffrance parce qu’on vous accompagnera.

 

Sylvie Retailleau (ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche) 
> [Parcoursup] Choisir pour son avenir est toujours un moment angoissant. Une plateforme qui permet de centraliser 23 000 formations, c’est une richesse, mais cela crée forcément de la complexité. Plus il y a de choix, plus il est difficile de choisir. Le nombre d’étudiants a aussi augmenté. C’est pourquoi nous avons mis en place une dynamique d’échange et d’écoute. Mais aujourd’hui, les retours sont très majoritairement positifs. (…)
Parcoursup n’est pas un algorithme, il faut que l’on arrête avec ça. Les enseignants du supérieur disposent d’un outil d’aide à la décision qui leur permet de filtrer quelques critères qu’ils jugent nécessaires pour être admis dans leur formation, c’est tout. L’essentiel des filières appliquent aussi un quota pour les élèves boursiers, parce que la loi l’a prévu. Mais elles ont toutes l’obligation de remplir la fiche de critères de vœux visible sur la plateforme. Enfin, chaque candidat recalé est en droit d’obtenir les raisons du refus en en faisant la demande. Ainsi, Parcoursup garantit un droit à l’information. (…)
Il existe déjà des services d’assistance appréciés par les jeunes, et il y a des sessions d’information au lycée. Mais nous sommes en train d’améliorer cette question de l’orientation avec le ministre de l’Éducation nationale. À partir de cette année, dès la seconde, les lycéens qui le souhaitent vont pouvoir créer leur profil sur Parcoursup. Ils auront accès à un comparateur pour s’informer sur le contenu, le statut des formations, le taux de pression, les frais de scolarité. Ils seront en mesure d’examiner les critères de sélection qui les aideront aussi à choisir leur spécialité et enregistrer leurs favoris. On ne cesse d’améliorer l’ergonomie de la plateforme de façon à mieux aider les jeunes à faire leur choix.

 

Marc Fesneau (ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire) 
> Je présentais vendredi le Pacte pour le renouvellement des générations en agriculture. Quatre orientations et 35 mesures :
- Pour renouer le lien entre l’agriculture et la société avec par exemple un programme national d’orientation et de découverte des métiers du vivant pour les écoliers.
- Pour améliorer la formation de nos jeunes - notamment face au dérèglement climatique - avec la création d’un Bachelor Agro et la formation de 50000 accompagnants des agriculteurs aux transitions.
- Pour accompagner individuellement chaque futur installé, issu du milieu agricole ou non, au travers d’un guichet unique. L’accès au foncier et l’accès aux prêts seront accompagnés par l’Etat grâce à deux outils spécifiques dotés de 400 millions d’euros et de deux milliards d’euros de prêts garantis.
- Pour mener une démarche territoriale - de l’amont à l’aval - pour engager nos transitions agricoles. Faire de la transmission un levier pour la transition : tel est notre objectif pour garantir au travers des nouvelles générations notre souveraineté alimentaire !

> Nous allons entrer dans un processus de dialogue en vue d’une adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne, qui prendra corps lorsque l’Ukraine appliquera toutes nos normes : c’est « l’acquis communautaire ». Et c’est la procédure toujours empruntée pour l’adhésion. L’Ukraine est une grande puissance agricole. Pour faire de cette puissance un atout face aux géants de l’agriculture et au défi de la sécurité alimentaire mondiale, l’objectif ne peut être une concurrence entre agricultures européennes mais au contraire une valeur ajoutée pour faire de l’Europe une grande puissance continentale. C’est à cette condition que nous réussirons et c’est ce que j’ai encore dit récemment lors de ma visite en Ukraine.

> Honoré et heureux d’accueillir au palais de l’Elysée, au nom du Président de la république, les participants de la 13ème reconstitution des ressources du Fonds international de développement agricole –FIDA.
Près d’une cinquantaine de pays, de tous les continents, ont démontré leur mobilisation aux côtés du FIDA en annonçant un montant historique de 1,1 milliard de dollars au profit de cette institution.
Cette reconstitution s’inscrit dans la dynamique en faveur du « choc financier » souhaitée par le Président de la République et inscrite dans le Pacte de Paris pour les peuples et la planète.
Les priorités du FIDA sont claires : 45% des financements du FIDA consacrés à l’action climatique, attention portée aux femmes en milieu rural, accent mis sur le développement d’opportunités pour les jeunes, favoriser des régimes alimentaires variés, nutritifs et sains notamment par l’alimentation scolaire, mobilisation de ressources supplémentaires venant du secteur privé.

 

Aurélien Rousseau (ministre de la Santé et de la Prévention) 
> Le décret étendant les compétences des sage-femmes pour la pratique de l’IVG est publié au Journal officiel. Une avancée concrète pour un droit à protéger tous les jours.

 

Aurore Bergé (ministre des Solidarités et des Familles) 
> Quand j'ai déposé une proposition de loi pour inscrire l'IVG dans la constitution, on m'avait répondu : coup de com, ça n'aboutira jamais ! Ça va aboutir : nous allons garantir la liberté des femmes. C'est une formidable avancée !

> Pour la petite enfance, mes priorités sont claires : mieux valoriser et rémunérer les professionnels qui y travaillent avec compétence et dévouement, renforcer les contrôles pour ne rien laisser passer, nulle part.

> Autorité et humanité vont de pair. L'autorité, ça n'est jamais la violence mais un cadre que l'on pose pour protéger nos enfants. L'humanité, c'est accompagner et soutenir tous les parents.

> Le RN, c'est le mensonge et l'hypocrisie sur l'immigration. Ils ne veulent pas de régularisation mais ils proposent qu'on ne contrôle plus les employeurs s'ils emploient des personnes en situation illégale !

> Un accord, ce n'est pas une compromission. Nous voulons aboutir à un accord. C'est l'intérêt des Français qui prévaut.

 

Jean-Noël Barrot (ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications) 
> Les Français qui n'ont pas encore accès à la fibre peuvent se tourner vers d'autres technologies, comme le satellite ou la 4G à usage fixe lorsqu'elle est disponible. Depuis 2019, l'État subventionne, dans les zones rurales, l'acquisition des équipements nécessaires (la parabole, par exemple), l'installation et l'activation du service. Cette aide va jusqu'à 300 euros, voire 600 euros pour les foyers les plus modestes. Elle prend la forme d'une remise immédiate sur l'achat de l'équipement au moment de l'abonnement. Quelque 142 000 foyers en ont déjà bénéficié. J'ai décidé de l'étendre à l'ensemble du territoire national, et aux 7 millions de foyers qui ne sont pas encore éligibles à la fibre. C'est une mesure forte au service de l'aménagement du territoire. Elle sera effective au début de l'année prochaine. C'est un pas de plus vers le droit au très haut débit pour tous. Au total, 20 millions d'euros sont consacrés à l'extension de cette aide à l'installation.

> [Fibre optique] Avec près de 10 000 prises par jour déployées par les opérateurs au troisième trimestre 2023, le rythme reste soutenu. Les déploiements se sont accélérés dans les zones rurales. C'est dans les zones urbaines qu'ils avaient tendance à ralentir. L'accord récent que j'ai passé avec l'opérateur historique Orange va nous permettre de réaccélérer, avec pour objectif, effectivement, la généralisation de la fibre en 2025. Tous ceux qui le souhaitent pourront alors bénéficier de cette technologie. C'est l'engagement du président de la République. Je suis confiant, nous y parviendrons. Je rappelle que, grâce au déploiement de la fibre et aux autres technologies, l'Internet à très haut débit [lorsque le débit est supérieur à 30 mégabits par seconde] est désormais accessible à 100 % des Français. L'objectif fixé il y a dix ans a donc été atteint, sans dérapage de budget ni de calendrier. Plus de quatre Français sur cinq peuvent désormais s'abonner à la fibre, et nous avons franchi le cap des 20 millions d'abonnés cette année. C'est un triple succès : pour les Français, qui peuvent accéder à de nouveaux services ; pour les territoires, parce que là où la fibre arrive, le chômage recule ; et pour la filière des télécoms, parce que ce chantier industriel est le plus gros de ce début de siècle.

> [Fibre optique] Si la rapidité des déploiements est importante, la qualité de la connexion l'est tout autant. Les Français y ont droit, et j'y suis particulièrement vigilant. Avec l'Arcep, dont c'est la responsabilité, nous réunissons régulièrement les opérateurs pour faire le point à ce sujet. Je les recevrai d'ailleurs mercredi à Bercy. Si nous n'avançons pas assez vite, nous inscrirons cet impératif de qualité dans la loi.

> Les exemples, très marquants, des conséquences dramatiques du dérèglement climatique nous obligent effectivement à repenser la résilience et la robustesse de nos réseaux télécoms. En revanche, la réponse ne peut pas être décrétée depuis Paris. À chaque territoire ses problématiques et ses solutions. Elles ne sont pas les mêmes dans le Finistère et en Gironde, où je me suis rendu ce jeudi pour échanger, justement, avec les élus à ce sujet. Nous allons poursuivre nos travaux d'analyse à la lumière, notamment, des tempêtes qui ont heurté la façade ouest du pays cet automne.

 

Clément Beaune (ministre délégué chargé des Transports) 
> [Transports : la loi sur les RER métropolitains est définitivement adoptée au Parlement] Un vote essentiel! Ce seront dès 2024 des investissements concrets pour plus de transports publics partout en France !

> Promesse tenue ! Comme annoncé au Salon du Bourget par Emmanuel Macron, nous mettons en place une filière industrielle française des carburants propres pour les avions, avec un soutien de 200 millions €

> Le leasing social pour les voitures électriques est ouvert aux 50% de Français les plus modestes, qui ont besoin de la voiture pour travailler : ceux qui font plus de 8 000 km par an pour aller au travail ou qui travaillent à plus de 15 km de leur domicile.

 

Fadila Khattabi (ministre déléguée chargée des Personnes handicapées) 
> L’offre médico-sociale se transforme sous l’impulsion de l’État, des associations et des départements. Une révolution qui nous permettra de garantir un accompagnement de qualité, respectueux des droits de chacun. Tous réunis en comité de pilotage. Le travail continue !

 

Laurence Boone (secrétaire d’Etat chargée de l'Europe) 
> Pour mieux protéger nos enfants, l’UE agit !
- Des fonds européens sont mobilisés via la garantie européenne pour l’enfance.
- Une régulation des contenus numériques est en cours pour protéger les mineurs des abus sexuels en ligne.

 

► Assemblée nationale 
Yaël Braun-Pivet (présidente) 
> Les Français ne supportent plus les comportements inadmissibles de certains dans l’hémicycle. Si les sanctions, sont nombreuses, elles sont prononcées essentiellement collégialement et je n’ai pas la main qui tremble quand il s’agit de faire respecter notre règlement.

> Inlassablement, je continuerai à défendre la voie du compromis et du dialogue à l’Assemblée! Nos compatriotes attendent que nous soyons capables de nous entendre indépendamment de nos clivages politiques, car il en va de l’intérêt national.

> Sur le projet de loi immigration, j’aurais préféré que le débat ait lieu à l’Assemblée! Maintenant chacun doit prendre ses responsabilités quant à l’avenir du texte.

> De l’accord européen « asile et immigration » au renforcement de notre arsenal juridique français, grâce au projet de loi immigration nous serons à même de protéger notre territoire et nos compatriotes!

 

► Haut-commissariat au Plan 
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate) 
> [Loi immigration] D'abord, il faut noter que ce qui s'est passé à l'Assemblée nationale et qui est absolument sans précédent, sans exemple, c'est que sur un texte essentiel, l'Assemblée nationale a refusé - l'alliance des oppositions - les députés ont majoritairement choisi, dans une ambiance d'applaudissements, d'exultation extrêmement choquante. Ils ont choisi que eux qui étaient élus pour voter la loi, en réalité, refuseraient cette mission. Et je n'ai pas souvenir que sur un texte de cette importance, jamais l'Assemblée nationale se soit à ce point écartée de son devoir. (…)
Ils ont voté ensemble, majoritairement quoique voulant le contraire les uns des autres, et les uns veulent plus d'immigration, les autres ne veulent plus du tout d'immigration. Mais ils ont décidé ensemble que leur mission de députés, pourquoi ils ont été élus, ils se sont présentés devant les électeurs pour remplir cette mission. Ils ont ensemble décidé qu'ils écarteraient le devoir qui est le leur d'examiner la loi. (…)
J'essaie de dépouiller le discours des mises en cause les plus virulentes. J'essaie de voir ce qui se passe. On en est arrivé au point où, après des mois et des mois d'invectives, de aboiements, d'insultes perpétuelles, ils ont préféré ne pas examiner le texte alors qu'ils étaient élus pour ça et que chacun d'entre eux - pour des raisons différentes et même diamétralement contraires - chacun d'entre eux disait que ce texte était tout à fait important pour les uns, graves pour les autres. Et donc je pense qu'il y a là une marche de plus descendue dans le reniement de la démocratie représentative. Et ce reniement devra finir parce que le pluralisme, il est parti pour longtemps. Et de mon point de vue, j'espère que pendant longtemps, on continuera à avoir des élus qui feront leur travail. Et ces élus un jour ou l'autre, ils vont devoir se rendre compte que les institutions, elles, peuvent fonctionner même dans des circonstances plus incommodes qui est celle d'absence de majorité.
Je fais le constat navré – plus que ça - inquiet parce que je suis persuadé que tous ceux qui ont voté ne mesuraient pas les conséquences de leur choix. Ce que ça signifiait pour l'idée même qu'ils se faisaient de leur mission.
Maintenant, le texte, il y a une question première : est-ce qu'il serait bon pour la démocratie française qu'on ne trouve pas de texte, qu'on ne puisse pas dégager un texte entre le Sénat qui a voté ce texte qui va être examiné et l'Assemblée nationale, puisque sept représentants de l'Assemblée - des groupes de l'Assemblée - vont examiner le texte. 
Pour ma part, j'espère qu'ils vont trouver un accord, cet accord. A mon sens, il doit être examiné à la lumière de ce que je crois très majoritairement, les Français veulent. Les Français veulent qu'il y ait de la rigueur et si possible, je vais employer le mot de souveraineté, que nous puissions comme un Etat, comme une nation, réguler les entrées et les séjours sur notre sol. Ils veulent qu'il y ait au fond de l'efficacité de l'action publique dont il s'agit de contrôler et de réguler. Quand quelqu'un fait des bêtises, qu'on puisse le ramener. S'il est illégal réellement, qu'on puisse le ramener. Et je crois que les Français veulent - en tout cas je m'exprime à titre personnel - je crois aussi que les Français veulent que lorsque quelqu'un est sur notre sol depuis longtemps qu'il travaille, qu’il fait l'effort d'apprendre notre langue, c'est-à-dire qu'il considère que le pays dans lequel il est, c'est aussi un pays dans lequel on peut s'intégrer en ayant des principes, en comprenant…

> [Loi immigration] Ce qui pour moi n’est pas acceptable, ça serait que l'aide médicale se trouve remise en question parce que j'ai toujours trouvé cette idée extrêmement dangereuse. Lorsque vous avez quelqu'un qui est tuberculeux - un jeune homme qui est tuberculeux - qui a passé les frontières et qui dans les épreuves de tout cela, a attrapé cette maladie si grave, vous ne le soignez pas ? Vous le laissez dans la nature en train de répandre, hélas, une maladie très grave.  (…)
Je dis ce point-là, l'aide médicale, le fait qu'on doit non seulement pour des raisons humanitaires, mais pour des raisons de sécurité de notre peuple, on doit apporter les soins à qui en a besoin, pas des soins exorbitants, pas des soins esthétiques comme on l'a dit souvent, ce n'est pas du tout ça le sujet. Le sujet, c'est lorsque vous êtes frappé par une maladie grave, on vous doit aide et assistance. Et lorsque cette maladie, grave de surcroît, va menacer la communauté à laquelle vous appartenez, on vous doit aide et assistance. 
Un point que je n'aime pas dans le texte du Sénat et qui n'a pas souvent été mis en valeur, il y a dans le texte du Sénat l'idée que pour des étudiants étrangers qui viendraient étudier en France, on leur imposerait de payer une caution pour être assuré qu'ils repartiront. Moi, je trouve que c'est pas bien. Je trouve que discriminer les étudiants, dont je dis, comme citoyen français, que nous avons le plus grand besoin, c'est le rayonnement de la France qui est en cause. On a besoin comme un grand pays que nous sommes - je pense souvent à Senghor, par exemple, un archétype d'un jeune homme qui vient d'Afrique, de très loin de notre société. Et ce jeune homme-là, qui est le fruit d'un commerçant sénégalais, va être une des plus grandes figures de la France. Et donc l'idée qu'en réalité on imposerait une discrimination fondée sur quoi ? Fondée sur le fait de savoir si vous avez de l'argent ou pas, si votre famille a de l'argent ou pas ? Eh bien ce n'est pas la France. La France, c'est la volonté de rayonner au travers de son système universitaire, en en accueillant et en aidant à former des jeunes gens qui, après retournent dans leur pays et qui participeront au rayonnement de la France. 

> [Régularisation de travailleurs sans papiers dans les métiers en tension] Moi, comme citoyen, je pense que lorsque quelqu'un a traversé toutes les épreuves que suppose le fait d'entrer dans un métier et ce métier, de le valoriser et de se valoriser au travers du métier, s'il a conscience qu'il doit parler français, s'il a conscience que la France, ce n'est pas une page blanche, on n'y fait pas ce qu'on veut. La France est un pays qui a des coutumes, des manières de vivre, des principes philosophiques. La laïcité en est un. La laïcité, c'est très simple : en France, ce n'est pas - c'est un croyant qui le dit - ce n'est pas la religion qui fait la loi. La loi protège les religions, mais la religion ne fait pas la loi.
Le plus difficile pour certaines sensibilités, c'est d'accepter l'idée qu'on peut ne pas laisser des gens dans la clandestinité. Parce que c'est un leurre. L'idée que l'on va identifier et renvoyer chez eux immédiatement. Encore faut-il que les pays d'origine l'acceptent. Qui a trouvé jusqu'à maintenant la réponse à cela ? C'est très très peu. Le ministre de l'Intérieur qui fait l'effort de communiquer sur ce sujet, il publie tous les jours le fait qu'il y a cinq, six, dix personnes qui sont raccompagnées aux frontières. Si je sais bien faire la multiplication dix par jour, ça fait 3000 par an. C'est-à-dire ? On est évidemment très loin des chiffres qui sont avancés. Et donc je pense que ce sur quoi nous devons être intransigeants, c'est l'idée que la France n'est pas un pays dans lequel les principes de vie, les coutumes, la manière d'être seraient distribués au hasard. Nous avons une identité. Je m'arrête à cette idée.
Je pense qu’un très grand nombre des questions et des angoisses qui se posent à nos concitoyens sur ces sujets, c'est l'idée que notre identité serait peu à peu remise en question. Ce n'est pas l'immigration marginale dans un certain nombre de ces chiffres-là. 
Je pense que ce droit à l'identité d'une nation comme la nôtre, nous devrions la sacraliser. Je pense qu’on pourrait la mettre dans la Constitution, chercher une formulation. J'ai proposé ça depuis longtemps, vous qui suivez mes œuvres complètes, qu'on puisse dans notre Constitution consacrer le droit collectif de la communauté nationale que nous formons à affirmer que son identité n'est pas à l'encan. Ce n'est pas distribuer au petit bonheur la chance. Ce n'est pas parce que vous avez telle conviction que vous pouvez remettre en question notre manière de vivre ensemble. Et je pense que ça aiderait beaucoup à rassurer ceux qui sont inquiets.

> [Loi immigration] Je pense que sur ce sujet, nous connaîtrons des générations et des générations de lois toutes insuffisantes. On essaie d'adapter au fur et à mesure. C'est pour ça que ce n'est pas la peine de faire des Himalaya avec chaque fois avec un texte qu'on présente. En réalité, c'est symbolique tout ça. Le travail européen que nous sommes en train de faire et que précisément les députés européens sont en train de faire, qui est d'efficacité à la frontière et d'identification aux frontières de l'Union et d'identification de ceux qui arrivent et qui passent, l'obligation de demander un visa, une autorisation de présence avant de franchir la frontière. Personne n'en parle parce qu'on vit dans une espèce de cloisonnement complètement stupide. On est en train précisément de mettre au point ce texte et de l'adopter au Parlement européen. C'est dix fois plus efficace qu'un grand nombre des moulinets que nous faisons ou des mots qui se prononcent avec la bouche mais qui ne suivent pas.

> [Loi immigration] Comment faire une loi sur l'immigration sans tenir compte en même temps du sentiment populaire profond, des inquiétudes qui animent les gens, de la volonté de défendre une identité, toutes choses que j'ai défendu devant vous et des drames humains.
Je défends la politique. Je suis un homme du centre. Toute ma vie politique est dans cette idée que la bipolarisation est un malheur pour un pays. Si vous regardez les échecs que nous avons connu au travers du temps, c'est parce qu'on est passé d'un bord sur l'autre tous les cinq ans ou tous les huit ans.
Si vous regardez la société américaine, le drame, c'est qu'on se trouve dans une société avec des divisions bipolaires exacerbées par Trump d'un côté, d'autres de l'autre côté, et qui en souffrent ? Ce sont les Etats-Unis qui en souffrent. Le devoir d'un responsable politique, c'est de consacrer et cultiver l'unité du pays. Et vous ne trouverez l'unité du pays que dans cette position qu'on appelle centrale et qui a été définie une fois pour toutes par quelqu'un que j'aime beaucoup, qui s'appelait Marc Sangnier qui a dit : « La démocratie, c’est l'organisation sociale qui porte à son plus haut la conscience et la responsabilité du citoyen. » La conscience et la responsabilité : ceci devrait nous faire un programme écrit en lettres d'or auquel tous les démocrates devraient s'acharner à ne pas manquer.

> [Loi immigration] Je pense que, dépassant les considérations purement politiciennes à l'intérieur des murs du Palais Bourbon et ailleurs au Sénat, dépassant cela, les perdants seraient tous ceux qui pensent que c'est un sujet important et sur lequel il faut prendre des décisions. Les décisions pour protéger, disent les uns, des décisions de justice, disent les autres. Ceux-là seraient les perdants, c'est à dire tout le monde. L'idée qu’il y a des gens qui pourraient se frotter les mains parce qu'ils auraient empêché notre ensemble de gouvernement et de majorité et d'Assemblée et de Sénat d'adopter un texte que tous prétendent crucial, s'il y avait des gens qui disaient « franchement, on s'en fiche, on n'en a pas besoin. » Mais tout le monde, sincèrement ou pas, disent qu'on en a besoin. On serait donc tous perdants.

> [Loi immigration] En cas d'échec, je pense que le président de la République a raison. Il faut retirer le texte. Je me suis opposé depuis le début à ce qu'il y ait un 49.3 sur ce texte parce que j'ai proposé une grille de lecture qui est de dire il y a deux sortes de lois. Il y a les lois vitales. Le budget est une loi vitale. On a des 49.3 sur le budget parce que si vous n'avez pas de budget, vous ne pouvez pas gouverner. Donc ça, c'est une loi vitale. Et le gouvernement dit « Si vous l'adopter c’est mon existence qui est en jeu. » Ça s'appelle le 49.3. Et je dis au passage je n'ai jamais rien compris aux gens qui prétendent que le 49.3 ça ne serait pas démocratique. C'est la démocratie par excellence, c'est « Ce texte est nécessaire à ma vie. Si vous refusez ce texte, c'est moi qui m'en vais. »
Mais en revanche, il y a des textes utiles. On voit bien que la situation sur l'immigration aujourd'hui, par exemple prenons le sujet des procédures interminables qui fait que quelqu'un dans la procédure détournée de l'asile. Parce que la vérité, c'est qu’aujourd'hui, l'asile est une procédure complètement détournée. C'est le droit d'asile, l'invocation du droit d'asile, c'est le moyen d'ouvrir une porte sur un séjour plus ou moins long dans la société française. On demande à bénéficier de l'asile, même si on n'en a aucun droit, venant de pays qui ne justifient pas de l'asile. Et la multiplication des procédures fait que quatre ou cinq ans après, vous êtes toujours là évidemment, à ce moment-là, une situation de désordre très profond est créé. Donc l'accélération des procédures est une mesure bonne, juste.

> Le gouvernement, c'est la décision personnelle du président de la République. Et c'est sûr que c'est mieux des gouvernements qui réussissent à faire passer des textes que des gouvernements qui échouent à faire passer les textes. J'enfonce des portes ouvertes parce que ça mérite quelquefois qu'on rappelle des évidences.
Ce n'est pas un jugement personnel que je porte, je pense qu'on n'a pas compris encore ce que c'était que la cinquième République en l'absence de majorité, la cinquième République a été fondée précisément par le général de Gaulle qui l’a magnifiquement superbement exprimé, dès 1946, dans un discours à Bayeux. Ce qu'a dit le général de Gaulle, c'est nous allons enlever l'exécutif aux manœuvres parlementaires. Ce n’est pas les ententes entre partis qui font le gouvernement, c'est le président de la République qui nommera le gouvernement, écoutez bien : « en tenant compte des nuances de l'Assemblée nationale. » Ça n'est pas du tout l'esprit des coalitions à l'allemande. Les coalitions à l'allemande, ça vient des partis et la logique de la cinquième République, ça vient de celui qui est élu au suffrage universel par tous les Français parce qu'il présente une vision de l'avenir et qu'on a confiance dans sa personnalité. C'est lui qui forme la majorité. 

> Emmanuel Macron n'a pas perdu les élections législatives, il n'a pas gagné la majorité absolue. Et moi, je pense que c'est la logique des temps dans lesquels nous sommes entrés. Regardez tous les problèmes, pensez à la table de famille. Il y avait une époque où tout le monde pensait et votait la même chose. C'était le chef de famille dans les familles pyrénéennes. Alors quelquefois, la mère de famille se cachait parce qu'elle ne votait pas exactement comme le père de famille. Des choses qui arrivaient. Mais grosso modo, quand on avait les élections, on comptait famille par famille. C'est complètement fini. Vous avez aujourd'hui des sensibilités différentes. Songez aux explosions autour de la table de famille sur la vaccination. Songez à tous les problèmes qui se posent à partir de la géopolitique mondiale ou à propos de l'environnement. On est entré et je m'en réjouis, dans le temps du pluralisme. 
Le pluralisme, c'est plus riche, ça permet d'avancer davantage à une condition, c'est qu'on sache utiliser les instruments qu'on a à sa disposition et les instruments que nous avons à notre disposition, c'est la formation du gouvernement, en tenant compte des personnalités et des courants qui s'expriment. Et deuxièmement, par exemple, c'est le référendum. Sur l'immigration, on aurait très bien pu avoir un référendum sur ce texte. 

> Sur les extrêmes, ma position est simplissime. Jamais dans l'histoire, dans les siècles passés, jamais le pouvoir donné à des extrêmes n'a fait le bonheur et la vigueur des peuples, jamais.

> On a un grand souci de finances publiques et j'ai passé là encore beaucoup d'années d'élections majeures à me battre sur ce sujet. On a un grand souci des finances publiques et le levier majeur sur le rééquilibrage des finances publiques, c'est la capacité de la France à reconquérir la production. Toutes les productions : la production agricole, la production industrielle, la production intellectuelle et je crois qu'on a fait des pas dans cette direction insuffisants et qu'il faut bâtir. Alors là, c'est le commissaire au Plan qui, une seconde, s'exprime : il faut bâtir une stratégie nationale produits par produits, filière par filière. En voyant là où nous avons des déficits insupportables. Il y a des déficits avec lesquels on ne peut pas faire autrement : le pétrole, on n'a pas de pétrole chez nous. Donc oui, nous avons des déficits en énergie. Mais le nucléaire permet de compenser ces déficits en énergie. 

> [Unité du pays prôné par Macron] C'est abstrait et pourtant c'est l'impératif premier. Et vous voyez dans le monde, les chefs d'Etat et de gouvernement, des grands pays du monde et des pays moyens dans le monde ? Il y a deux sortes de chefs d'Etat et de gouvernement. Il y a ceux qui font leur popularité sur l'affrontement interne du pays.

> Je crois à la démocratie et la démocratie, c'est la reconnaissance de la conscience des peuples, donc de ce point de vue-là, je n'aime pas - par exemple, Trump en est un exemple, il y en a eu d'autres, y compris chez nous - je n'aime pas les gens qui cherchent leur carburant électoral, en versant de l'essence sur le feu.

> L’unité du pays, à mon sens, ça veut dire reconnaître sa diversité. Ce qui veut dire la question du mode de scrutin et de la reconnaissance du pluralisme du pays, des différentes opinions. Je ne dis même pas qu’il faut la proportionnelle. Je dis qu’il faut une loi électorale juste qui garantit que quand il y a des électeurs, il y a des députés.

> Je soutiendrai - et ce ne serait pas la première fois que je soutiens - l'idée d'un référendum sur le mode de scrutin qui consacrerait cette nécessité que chaque Français soit à sa place dans sa démocratie, que quand il vote son bulletin de vote compte. Un vote de gauche à Neuilly, qu'est-ce qu'il vaut ? Rien. Un vote du centre à Saint-Denis ? Qu'est-ce qu'il vaut ? Rien. Et un vote du centre, assez souvent partout ailleurs, il n'a pas le poids qu'il devrait avoir et donc la certitude pour que la nation s'unisse, c'est qu'elle soit reconnue dans ses différentes composantes, dans ses différentes sensibilités.

> [Fin de vie] Je pense qu'il y a deux nécessités. La première, c'est enfin de créer en France le réseau de soins palliatifs que nous avons été coupables de ne pas mettre en place. Je pense que dans les services de soins palliatifs, c'est le sommet de l'humanité qui se fait sentir. C'est la main qui se tend quand il n'y a pas d'autre main. 
C'est donc le premier volet pour moi, le plus urgent et important, ce sont les soins palliatifs. Il y a encore 50 % des départements qui n'ont pas l'organisation de soins palliatifs. Vous vous rendez compte ? En 2023 ? Et dans les soins palliatifs, oui, on aide à franchir.
Parce qu’évidemment, quand on dit soins palliatifs et le soin palliatif ultime, c'est la sédation profonde et continue, c'est à dire jusqu'au bout. Là, c'est une manière de vous aider à passer le cap. Est ce qu'il y a des cas limites ? Oui, il y a des cas limites. J'en connais, des cas qui pour des raisons multiples disent « mais moi je voudrais qu'on m'aide à faire ça. » Il y a un législateur, il va examiner ça. J'ai beaucoup apprécié la loi Claeys Leonetti, parce qu'il y avait à la fois le regard du médecin et l'humanité du frère ou de la sœur en humanité.

 

► Partis politiques 

● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits] 
Benjamin Haddad (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale) 
> [Loi immigration] Cette négociation est difficile mais nécessaire. Les Français espèrent un texte. Nous défendons la philosophie qui a toujours été la nôtre : la fermeté pour ceux qui ne respectent pas les règles, et l’intégration par le travail.

> [Loi immigration] Si nous échouons à faire passer ce texte, ce seront 4000 étrangers délinquants que nous ne pourrons pas expulser. Notre pays a besoin de renforcer sa loi pour lutter contre l’immigration illégale et faire respecter l’Etat de droit.

> C’est la France d’Emmanuel Macron qui pousse l’Europe à cesser la naïveté sur la question migratoire et à mieux contrôler ses frontières avec le Pacte Asile et Migrations. Le Brexit ou l’Italie de Meloni ont échoué à trouver des solutions dans le repli nationaliste.

> Nous avons su travailler avec les républicains pour augmenter les moyens de la police, la justice et la défense, pour relancer la filière nucléaire ou réformer l’assurance maladie. Travaillons avec eux pour trouver un accord sur l’immigration. On peut y arriver.

> Le RN nous reproche d’être le parti du « en même temps », il est devenu le parti du « rien du tout ». Il prive les Français de débat à l’assemblée sur l’immigration ; il vote contre les mesures européennes. Il ne veut pas trouver de solution, il veut prospérer sur les problèmes.

 

Maud Bregeon (députée)
> Le RN a en réalité la même vision économique que la gauche Nupes, celle d’une économie administrée. Leur réponse aux métiers en tension ? Hausse générale des salaires de 10%. L’incitation au retour vers l’emploi ? Ils votent contre le conditionnement du RSA à 15h d’activité.

 

● MoDem 
Bruno Millienne (député) 
> Samedi a été rejetée par l'Assemblée une nouvelle motion de censure déposée par le groupe LFI, qui a réussi l'exploit d'obtenir moins de voix qu'il n'y avait de signataires sur la motion...

 

 

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