mercredi 24 avril 2024

Propos centristes. France – Enfants en difficulté / «Débureaucratiser» l’Etat et simplification administrative / IA dans les services publics / Système de santé / Accidents du travail / Elections européennes / Jeux olympiques de Paris…


Voici une sélection, ce 24 avril 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Ce jour, la France commémore le 109e anniversaire du génocide arménien de 1915. Gardons vivante la mémoire des victimes des massacres, déportations et persécutions. N’oublions pas. Français et Arméniens sont à jamais liés.

> Pour soutenir nos chercheurs et attirer les meilleurs, nous ouvrons les 22 premières chaires d'excellences en recherche en biologie et en santé, appuyées par 47 millions d’euros. Bravo à tous les lauréats ! Avec France 2030, nous bâtissons notre souveraineté scientifique.

> Une révolution technologique se concrétise demain avec la pose de la première pierre de l'usine Carbios à Longlaville : première filière de biorecyclage au monde. Fierté française ! Transition écologique et croissance, fabriqué en France et innovation vont de pair.

 

► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste] 

Gabriel Attal Premier ministre, chargé de la Planification écologique et énergétique
> Nos agriculteurs nous l’ont dit. Nos entrepreneurs nous le disent. Les mères seules nous le disent. Les étudiants nous le disent. Les classes moyennes nous le disent. Toute la société nous demande de débureaucratiser l’État.

> [Discours sur la simplification administrative]
Merci d’être présent aujourd’hui, et je vous rejoins avec les deux ministres Stanislas Guerini et Marina Ferrari, à l’issue d’un comité interministériel à la transformation publique. Nous nous sommes penchés longuement sur ces enjeux de transformation. Se pencher sur l’Histoire de notre pays, c’est bien souvent regarder l’Histoire de l’État. C’est par l’État que notre Nation s’est construite, fortifiée, consolidée. C’est avec l’État que notre modèle social et nos services publics, qui font notre singularité et notre fierté, ont été bâtis. C’est vers l’État, encore aujourd’hui, que nos concitoyens se tournent en cas de difficulté ou de crise. Et c’est bien souvent de l’Etat que viennent des solutions, un accompagnement, une impulsion. Nous avons cette culture de l’État – et nous pouvons en être fiers. Mais j’en tire deux enseignements.
Le premier, c’est qu’il faut se garder de penser que tout doit passer par l’Etat, toujours et tout le temps. C’est faux. Au contraire, les collectivités, les entreprises, la société civile jouent chacun un rôle décisif, prennent une place importante. L’Etat doit être à la fois un chef d’orchestre, qui coordonne l’action de chacun. Il doit être un modèle, qui montre l’exemple, propose, ose. Il doit faciliter, lever des contraintes et aider chacun à agir. Le deuxième enseignement que je retire, c’est que l’État doit être toujours à la hauteur des attentes des Français. Car si nous manquons à leurs attentes, nous trahissons leur confiance. Et la confiance dans l’État, c’est la confiance dans l’action publique.
Alors, pour être à la hauteur, nous visons sans cesse l’efficacité, les solutions, les résultats. Nous visons la proximité, les réponses au plus proche des territoires et des préoccupations des Français. C’est précisément le rôle des espaces France Services, qui amènent nos services publics au plus proche de nos concitoyens, d’où qu’ils viennent. C’est pour cela, que nous avons tenu, avec les ministres Stanislas Guerini et Marina Ferrari, à nous adresser à vous ici. En réalité, les choses sont simples : un Etat efficace, c’est un Etat qui obtient des résultats. C’est un Etat qui change véritablement les choses. C’est un Etat qui répond aux problèmes, et ne crée pas des problèmes supplémentaires. C’est un État au contact, qui connaît les problèmes du quotidien des Français, sait s’adapter et ne donne pas des réponses uniformes décidées depuis un bureau parisien. Pendant des décennies, un doute s’était trop souvent instillé sur la capacité de l’Etat à être à la hauteur de ces missions. C’est l’ambition et la feuille de route de mon Gouvernement pour la réforme de l’Etat : restaurer la confiance. Être exemplaire. Être lisible. Et obtenir des résultats. Parce que transformer l’État, c’est aussi transformer la France.
Depuis 2017, sous l’impulsion du président de la République, nous avons suivi ce cap et obtenu des premiers résultats pour simplifier les services publics. Des résultats pour simplifier les démarches, pour améliorer la vie quotidienne. Car c’est bien des préoccupations des Français que nous sommes partis :
- les délais pour renouveler un passeport ou une carte d’identité avaient atteint la cote d’alerte : nous les avons divisés par deux en un an ;
- porter plainte était souvent un parcours du combattant, contraignant certains à y renoncer : la prise de rendez-vous en commissariat est désormais possible dans près de la moitié des départements, le dépôt de plainte en ligne sera généralisé d’ici juin, et la visio-plainte en octobre ;
- des étudiants dans des situations difficiles devaient payer la demande pour avoir une bourse. C’est fini. Il n’y a désormais plus de frais de dossier lors des demandes de bourse ;
- les procédures administratives étaient souvent kafkaïennes. Nous avons lancé un effort de simplification massive. Un effort qui se poursuit. Et, depuis 2019, 100 formulaires administratifs ont été simplifiés.
Je m’arrête là mais je pourrais continuer encore longtemps et citer bien d’autres simplifications et transformations du quotidien pour nos concitoyens. Aujourd’hui, l’enjeu pour moi c’est de poursuivre et amplifier ces transformations. Je suis venu vous annoncer notre feuille de route pour 2024 autour de trois grandes ambitions. 
Ma première ambition, c’est de répondre à une transition historique. C’est d’être aux avant-postes d’une révolution. C’est mettre l’IA au service des Français. Mettre l’IA au service de nos services publics. Je le sais : l’IA suscite tantôt enthousiasme, tantôt inquiétude. Je le dis à nos concitoyens : choisissons l’IA, ne la subissons pas. L’IA va révolutionner le monde. Elle va révolutionner nos manières de travailler et jusqu’à notre vie la plus quotidienne. Il y a un et demi seulement, aux Etats-Unis, était lancé ChatGPT, une IA générative en libre-accès. Vous ne le savez peut-être pas mais depuis quelques mois, une révolution à bas bruit s’opère dans notre État. C’est la révolution de l’intelligence artificielle.
Aujourd’hui, je vous annonce que nous avons développé une IA souveraine, française, qui va révolutionner nos services publics et que nous mettons désormais au service des Français. Alors laissez-moi vous raconter l’histoire de cette IA à la française. Elle s’appelle « Albert ». Et le père d’Albert s’appelle Ulrich, un ingénieur, formé dans notre pays. Après avoir travaillé 9 ans dans le privé, il rencontre les équipes de la Direction interministérielle du numérique sur un forum du service public. Nous sommes en avril 2023. Deux mois plus tard, en juin 2023, il écrit les premières lignes de codes d’Albert. Avec 8 de ses collègues ingénieurs, il est le père de l’IA souveraine à la Française. Ils ont fait le choix de servir la France et de faire profiter ses services publics d’une IA souveraine. En écrivant des lignes de codes, ces neufs pionniers ont contribué à écrire l’avenir de notre pays. Grâce à eux, la France est le premier pays européen à inaugurer une IA 100 % souveraine et à la mettre au service de nos services publics. Car oui, l’IA va changer la vie de millions de Français. Nous ouvrons aujourd’hui une nouvelle époque pour la France et pour ses services publics. Alors concrètement, pour l’État, la révolution de l’IA ce sera quatre grands éléments :
- des procédures plus simples ;
- des délais plus rapides ;
- des réponses plus sécurisées ;
- des politiques publiques plus efficaces.
Et pour les agents comme les usagers, j’en suis convaincu, l’IA sera une chance pour remettre l’humain au cœur de nos services publics. A l’IA les tâches répétitives, les tâches automatiques ; à nos agents le contact, le relationnel. C’est parce que l’intelligence artificielle permettra de dégager encore davantage de temps à nos agents sur des procédures administratives qu’ils n’auront plus à réaliser dans la même ampleur, qu’ils auront davantage de temps à consacrer aux relations humaines avec les usagers. L’IA, c’est aussi notre souveraineté. Le projet porté par le Président de la République depuis 2017, c’est de conquérir notre souveraineté et de ne pas dépendre de technologies étrangères. C’est particulièrement vrai dans le domaine du numérique et nous y travaillons ensemble, chère Marina Ferrari. Grâce à cette IA souveraine, nous ne dépendrons de personne pour cette politique publique. Mais laissez-moi vous donner quelques exemples de ce que l’IA change déjà et va changer concrètement dans nos services publics :
- depuis l’an passé, l’IA a révolutionné la lutte contre les fraudes fiscales. J’ai pu le mesurer en tant que ministre chargé des comptes publics : en détectant automatiquement des biens immobiliers non déclarés sur la base des données publiques, l’IA souveraine développée par l’administration fiscale a repéré 140 000 cas de fraude et récupéré 40 millions d’euros de recettes pour les collectivités territoriales.
- Aujourd’hui, je vous annonce que l’administration fiscale va déployer une IA pour pré-rédiger les réponses aux 16 millions de demandes annuelles en ligne. Chaque réponse restera validée, le cas échéant modifiée, par un agent. Mais l’analyse de la réglementation sera automatisée, les réponses drastiquement accélérées et le travail des agents rendu moins pénible et plus intéressant.
- de la même manière, je vous annonce que 4 000 projets environnementaux déposés chaque année dans les DREAL seront pré-instruits par une IA. Il s’agit de projets d’installation de parcs éoliens, d’aménagements urbains qui font des centaines, parfois des milliers de pages et dont l’instruction est aujourd’hui très longue. Avec ce projet « LIRIAe », nous économiserons du temps et de l’argent. Et nous accélérerons encore la transition écologique : c’est des délais beaucoup plus rapprochés pour l’ensemble de ces projets.
- Pour élever le niveau de nos étudiants, « Aristote » proposera à partir de supports d’enseignement des quiz et des évaluations adaptées à leur niveau pour les aider dans leurs révisions et améliorer le taux de réussite en licence. Lancée fin 2023 par les équipes de Centrale Supélec, cette solution souveraine sera déployée dès la rentrée.
- Pour rendre accessibles 3 000 heures de cours à nos étudiants en situation de handicap, une IA convertira automatiquement le son des vidéos en sous-titres. Un catalogue de cours magistraux sera accessible dès la rentrée de septembre. Cette IA sera ensuite transposée à d’autres services publics dès la fin de l’année pour automatiser par exemple la retranscription d’audiences judiciaires, de dépôts de plainte ou de comptes-rendus médicaux.
- Tant et tant d’autres cas d’usage d’IA dans nos services publics verront le jour au cours des prochains mois, de la détection des incendies et feux de forêt par drones augmentés à la gestion RH des personnels de la fonction publique.
Cette révolution de l’intelligence artificielle dans nos services publics ne fait que commencer. Et nous la mettons aujourd’hui au service des Français. Et je veux le redire : l’IA ne remplacera pas les agents publics. Elle va leur permettre de se concentrer sur les missions plus intéressantes, plus stratégiques. Elle va simplifier leur vie et permettre à des femmes et des hommes d’être toujours plus en première ligne, au contact des Français dans nos services publics. A l’IA les tâches rébarbatives, et aux agents publics, le lien avec nos concitoyens. 
La deuxième ambition que je tiens à fixer aujourd’hui était au cœur de ma déclaration de politique générale : c’est celle de débureaucratiser la France. Celle de simplifier son quotidien. Débureaucratiser les ministères, les administrations. Simplifier à tous les étages, pour faciliter la vie des Français. Simplifier, pour continuer à retisser la confiance avec nos concitoyens. Le travail a bien commencé, autour d’un certain nombre d’initiatives concrètes qui partaient de ce que nous disaient les Français. Que nous disaient les Français ? Ils disaient : « répondez quand on vous appelle ». Je vous annonce que d’ici la fin de l’année, 30 opérateurs essentiels comme France Travail, la CAF, la Police nationale ou l’administration fiscale atteindront dès l’an prochain l’objectif de 85 % de taux de décroché téléphonique. Ils disaient : « pourquoi doit-on remplir 20 fois la même information, alors qu’on l’a déjà renseignée ailleurs ? ». Nous avons là aussi progressé, changé de méthodes et obtenu des résultats. Je prends un exemple : la prime d’activité. A partir de l’an prochain, plus besoin de rechercher sur son bulletin de paie le montant de ressources à déclarer. Ce sera automatiquement pré-rempli pour chaque allocataire. Cela évitera des erreurs et allégera la vie de nos concitoyens. C’est un progrès et nous allons continuer. C’est aussi un atout décisif pour lutter contre le non-recours, pour veiller à ce que chacun touche ce à quoi il a droit.
Cette lutte contre le non-recours, je veux qu’elle soit un nouveau pilier de notre modèle social. C’est le chantier de la solidarité à la source que nous portons, vous le savez, c’est un engagement que nous avons pris devant les Français lors de la dernière campagne présidentielle. Que nous disaient encore les Français : « vous nous sanctionnez immédiatement, alors que ce n’était pas clair. Alors que j’ai fait une erreur de bonne foi ». Là encore, nous avons répondu. C’est le sens du « droit à l’erreur », déployé avec succès depuis 2018. En matière fiscale, il a déjà permis 230 000 régularisations pour un montant de près de 6 milliards d’euros. En matière sociale, nous l’avons étendu l’an passé aux micro-entrepreneurs, avec un guichet de régularisation aux URSSAF, qui a déjà permis de régulariser plus de 30 millions d’euros et d’ouvrir des droits à la retraite supplémentaires pour nos entrepreneurs. Nous avons profondément changé de logique : l’administration n’est plus là seulement pour sanctionner mais pour accompagner. Plus pour contrôler mais pour conseiller.
Mais, on ne s’arrête pas là. On continue. On accélère. Les Français nous le disent : « beaucoup de vos formulaires et de vos sites ne sont pas clairs. On se perd dans les acronymes et dans le langage administratif ». Pour moi, c’est simple : je souhaite que l’administration parle aux Français, pas à elle-même. Alors, je vous annonce que je lance aujourd’hui le programme : « Parlez-nous français ». Concrètement, un audit sera mené ministère par ministère pour passer en revue l’intégralité des contenus en ligne et des formulaires. Nous rendrons clair – je dirais même parfois que nous traduirons – tout ce qui doit l’être. Tout doit être intelligible, accessible, et nous savons que nous avons du chemin à parcourir en la matière. Enfin, les Français nous le disent : « dans certains moments, que pratiquement tout le monde traverse, comme la naissance d’un enfant ou le décès d’un parent, je ne comprends pas que ce soit si compliqué. » C’est le sens de la méthode des « moments de vie » mise en œuvre l’an passé par le Gouvernement, avec Stanislas Guerini, pour simplifier les démarches aux étapes-clés de la vie de nos concitoyens.
Aujourd’hui, je vous annonce que nous avons identifié deux nouveaux moments de vie pour les Français que nous souhaitons simplifier : « Je deviens parent » et « Je scolarise mon enfant ». Ainsi, tout au long de la scolarité de leurs enfants, les parents profiteront à chaque rentrée de dossiers d’inscription pré-remplis avec toutes les informations d’état civil déjà connues de l’administration. Ce sera effectif dès la rentrée 2025. Dans la continuité de ces décisions, le 12 mars, lors des rencontres avec les hauts cadres de l’État, nous présentions avec le président de la République une nouvelle méthode pour aller encore plus loin dans la débureaucratisation de notre pays. Il y a cinq semaines, je fixais un objectif : dans chaque ministère, 10 mesures clés de simplification, attendues par les Français, devront être mises en œuvre dans l’année. Je fixais également une méthode : partir du terrain, faire émerger les problèmes et leur résolution, non depuis Paris mais par le frottement avec les équipes sur le terrain : les agents de guichet, dans les préfectures, les rectorats et toutes celles et ceux qui sont chaque jour au contact du public. Cette méthode produit déjà des résultats. Aujourd’hui, je vous présente les premières mesures que nous décidons immédiatement pour simplifier la vie des Français :
- pour réduire jusqu’à 12 mois la durée des procédures judiciaires, un outil de sélection et de désignation des experts judiciaires sera déployé partout en France.
- Pour lutter contre le non-recours aux droits sociaux, l’administration utilisera à partir de la rentrée de septembre les données fiscales pour proposer directement une bourse scolaire aux 1,5 million de familles qui y ont droit, sans aucune démarche de leur part. C’est une nouvelle étape vers la solidarité à la source.
- Pour les collectivités territoriales, il sera mis fin à une obligation qui faisait beaucoup parler, notamment dans les mairies : l’obligation de vidange tous les ans des piscines municipales. Cela paraît très pratico-pratique, mais je peux vous dire que les maires vous en parlent très souvent. Cette obligation, c’était sans pertinence par rapport aux contrôles des exploitants et des agences régionales de santé. C’était absurde compte tenu de nos ambitions écologiques et de la nécessaire préservation de la ressource en eau. C’était un coût pour les collectivités, que nous évitons désormais.
- Pour les collectivités, toujours, les demandes de subventions pourront se faire par voie dématérialisée, en réduisant la taille des dossiers et le nombre de pièces justificatives pour simplifier la vie des élus qui servent nos concitoyens dans les territoires, soit plus de 40 000 dossiers par an gérés par 400 agents.
- Pour les chercheurs, nous allons supprimer les pièces justificatives demandées pour leurs frais de repas en mission. C’est 3 millions de justificatifs supprimés chaque année. Cela fait moins de paperasse pour tout le monde.
- Pour tous nos concitoyens, nous étendrons aux élections locales et nationales la procuration de vote en ligne mise en œuvre pour les élections européennes.
Voilà déjà en quelques semaines quelques exemples, parce qu’il y a beaucoup d’autres mesures dont nous avons parlé ce matin et qui seront accessibles dès aujourd’hui, le résultat d’une mobilisation de tous, du guichet de terrain jusqu’aux ministères parisiens. Je veux dire merci à tous les agents qui ont rendu cette première étape possible. Mais, le pire serait qu’on simplifie, qu’on débureaucratise un temps parce qu’il y a la volonté politique, puis que tout redevienne comme avant. Le pire serait qu’on s’habitue. Qu’on se coule dans le confort de la complexité. Je m’y refuse. Je m’y refuse parce que nos concitoyens n’en peuvent plus de la bureaucratie. Elle étouffe l’initiative. Elle étouffe l’envie d’agir. Nos agriculteurs nous l’ont dit. Nos entrepreneurs nous le disent. Les mères seules nous le disent. Les étudiants nous le disent. Les classes moyennes nous le disent.
Toute la société française nous le demande : débureaucratisez ! Et, redonnez-nous le pouvoir d’agir. Voilà pourquoi nous ouvrons aujourd’hui un nouveau dispositif, « France simplification », pour résoudre les situations administratives les plus complexes qui remonteront du terrain. Et, avant de remonter à Paris, je charge chaque préfet d’utiliser au maximum leurs nouveaux pouvoirs de dérogation pour lever les blocages qui peuvent l’être par le dialogue et par l’audace. On l’a vu au moment de la mobilisation des agriculteurs, que c’était une vraie possibilité dans chaque préfecture de simplifier, arrêté préfectoral par arrêté préfectoral, la vie de nos agriculteurs. Car, « France simplification » c’est une méthode mais c’est aussi un état d’esprit. Une posture de service pour nos concitoyens. C’est l’idée qu’avant de se tourner vers la norme, avant de remonter à Paris, chaque agent public a le devoir de chercher des solutions locales pour lever les blocages. Je veux enfin être clair : le travail à accomplir pour simplifier la vie des Français, pour simplifier nos processus et nos administrations est colossal. C’est un combat de long-terme, qui imposera de mener des batailles dans tous les secteurs.
Nous n’en serons pas quitte après ces annonces. Ces annonces, c’est une accélération majeure, mais ce n’est certainement pas le bout du chemin. La simplification, c’est notre fil rouge. La déburaucratisation, c’est notre cap. Nous allons continuer, sans relâche, sans répit.
Enfin, et je termine par là, ma troisième ambition, c’est de ramener les services publics sur le terrain. Recoudre les fractures entre territoires et entre les Français. Je parle souvent des Français des classes moyennes. De tous ces Français qui travaillent, qui respectent les règles, mais qui ont parfois le sentiment d’assumer tous les devoirs quand d’autres ont eux tous les droits. C’est pour cette France des classes moyennes et des villes moyennes que je veux ramener les services publics sur le terrain. Pour eux, nous avons mis en place, notamment les espaces France Services. Nous venons d’en visiter un qui est absolument exemplaire, et je salue à nouveau l’ensemble des équipes. C’est un concept simple : que, dans chaque canton, il y ait un espace où sont regroupées toutes les démarches essentielles pour nos concitoyens : pour l’emploi, la santé, la retraite, les impôts. Aujourd’hui, notre pays compte 2 700 maisons France services qui maillent le territoire national. Aujourd’hui, plus de 9 Français sur 10 habitent à moins de 20 minutes d’une maison France services. Et ça marche !Les espaces France services accompagnent chaque année nos concitoyens dans plus de 10 millions de démarches du quotidien, avec un taux de satisfaction de 96 %.Avec France services, nous démontrons que ramener les services publics sur le terrain, c’est possible. Que proximité peut rimer avec efficacité.
Aujourd’hui, je vous annonce que nous allons étendre le programme France services à 300 villes moyennes. D’ici 2026, nous aurons donc ouvert jusqu’à 3 000 maisons France services. Nous étendrons par ailleurs le bouquet de services proposé à nos concitoyens, pour inclure les démarches URSSAF pour les particuliers-employeurs et les micro-entrepreneurs ainsi que les démarches AGIRC-ARRCO pour la retraite complémentaire. travers le programme « Aidants connect », nous permettrons aux aidants professionnels d’accomplir les démarches en ligne « à la place de » et en toute sécurité juridique. Ramener les services publics auprès des Français, c’est aussi veiller à ce que nous disposions de toutes les compétences nécessaires en interne. Là aussi, nous nous sommes mal habitués. Voilà pourquoi j’avais annoncé il y a deux ans la création d’une agence de conseil stratégique interne à l’État, on y avait travaillé avec Stanislas Guerini. Pour chaque agent recruté dans ce service – ils seront 75 d’ici la fin de l’année – pour chacun d’entre eux, nous économisons 100 000 € de prestations externes par des cabinets de conseil.
Depuis 2 ans, nous avons déjà divisé par trois le recours aux cabinets de conseil externes à l’État. C’est près de 200 millions d’euros économisés pour le contribuable. Je vous l’annonce : cette année, nous poursuivrons ces économies et nous aurons divisé par quatre en 3 ans les dépenses de conseil externe de l’État.Nous redonnerons du pouvoir d’agir aux agents de terrain : dès cet été, 30 000 actes de gestion RH seront déconcentrés. Pour recruter un contractuel à Thouars, il ne faudra plus un coup de tampon à Paris. C’est aussi cela rapprocher le pouvoir du terrain et débureaucratiser à tous les étages. Là aussi, au service de nos administrations de terrain. Nous poursuivrons la méthode du CNR, le Conseil national de la Refondation. C’était dans les engagements du président de la République en 2022.
Agir avec chaque Française, chaque Français qui veulent participer à la décision, façonner leur destin et dire leur part de volonté générale. C’est ce que nous faisons pour refonder l’École. C’est ce que nous faisons pour refonder la santé. Enfin, nous rendons compte de nos progrès et, oui, du chemin qu’il nous reste parfois à accomplir. C’est ma méthode : dire ce qui marche et ce qui ne marche pas. Y compris quand on a pris des décisions depuis 7 ans qui n’ont pas fonctionné, il faut avoir la lucidité et parfois le courage de le reconnaître. Dire la vérité : ce sera toujours ma méthode et celle de mon Gouvernement. Car cette transparence, nous la devons aux Français et désormais chaque administration rend compte de l’avancée des politiques prioritaires, territoire par territoire.
En 2017, nous n’avons pas été élus pour gérer la France. Nous avons été élus pour transformer notre pays et la société. Nous n’avons pas été élus pour gouverner par temps calmes, mais précisément pour relever des défis qui sont ceux d’une génération : vaincre le chômage de masse, concilier économie et écologie, recoudre les fractures françaises. Osons mettre l’IA au service des Français. Débureaucratisons l’administration et simplifions les quotidiens. Soyons exemplaires pour ramener toujours plus nos services publics sur le terrain. Telle est la feuille de route de mon Gouvernement. Telle est notre ambition pour transformer l’État et servir les Français. 

 

Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique
> Le plan d’action sur la simplification part d’un constat : trop de normes freine la croissance. Les normes ont un coût, estimé dans un récent rapport du Sénat à 84 milliards €, soit 3% du PIB. Ce plan part aussi de rencontres, menées depuis près de deux ans. Nous avons échangé avec des patrons de TPE et de PME qui sont fatigués et exaspérés. Il vise trois objectifs : créer plus d’activité dans notre pays, entamer un travail de fond de plusieurs années pour simplifier la vie des entrepreneurs en France et changer leur rapport entre l’administration et les Français.

> [Plan de simplification administrative] Notre politique économique poursuit une ambition : rendre la France toujours plus attractive, afin d’en faire une grande nation de production au XXIème siècle.
Depuis 2017, sous l’autorité du Président de la République, nous avons ainsi adopté des lois importantes comme ESSOC, qui a introduit le principe du droit à l’erreur, et PACTE, qui a réduit les contraintes pesant sur les entreprises. Nous avons également allégé notre fiscalité en matière d’impôts sur les sociétés et d’impôts de production. Ces mesures ont porté leurs fruits : elles nous ont permis de générer de la croissance, d’ouvrir de nouvelles usines et de créer deux millions d’emplois en sept ans.
Pour continuer sur notre lancée et transformer définitivement notre vie économique, une nouvelle impulsion était nécessaire. C’est pourquoi nous sommes allés à la rencontre de nos compatriotes, des fédérations professionnelles, des élus partout sur le territoire, mais aussi en ligne, avec une grande consultation publique, pour recueillir leurs témoignages et analyser leurs propositions.
Le résultat, c’est ce plan d’action global de simplification que nous présentons aujourd’hui. Il comprend cinquante mesures concrètes et mobilise tous les leviers à notre disposition, y compris législatifs et réglementaires. Il redéfinit une méthode et pose les bases d’un changement systémique. Il affiche trois objectifs ambitieux et

complémentaires.
Le premier objectif, c’est un changement radical de philosophie, pour que l’administration se mette pleinement au service de toutes les entreprises. La simplification passe en effet par une remise en question des services de l’Etat, qui doivent se réorganiser et revoir de A à Z leurs pratiques. Nous le ferons sans totem ni tabou, en nous attaquant par exemple aux Cerfa, au bulletin de salaire, au Code du commerce, à la complexité de la commande publique ou des contentieux et aux commissions inutiles. Nous l’inscrirons dans la durée, grâce à des lois annuelles de simplification et un suivi renforcé, qui passeront au peigne fin toutes les normes pour déceler de nouvelles marges de manœuvre.
Le deuxième objectif, c’est de soulager en particulier les petits acteurs économiques – TPE-PME, indépendants, artisans, commerçants, qui souffrent le plus durement de la multiplication des normes. Nous rapprocherons pour cela le droit des professionnels et le droit des particuliers en matière de banque, d’assurance ou d’énergie. Nous simplifierons également les démarches complexes – qu’il s’agisse de solliciter un tiers, de se rassembler pour un projet, de recruter ou d’obtenir un label – ainsi que l’installation et l’exploitation des commerces et des restaurants.
Le troisième objectif consiste à faciliter et à accélérer les transitions écologiques, énergétiques et numériques qui permettront à notre pays de se réindustrialiser. Il n’y aura pas d’économie française capable de s’imposer dans la compétition internationale pour le rapatriement des chaînes de valeur stratégiques si nous ne mettons pas toutes les chances de notre côté. Cela suppose d’opérer des choix forts. Nous allégerons donc les délais et les conditions d’installation des usines et des centres de données. Nous lèverons aussi les barrières qui nous empêchent d’atteindre notre plein potentiel en matière de géothermie, d’éolien en mer, de stockage carbone et de biogaz. Nous encouragerons également l’exploitation minière de lithium et de cuivre dans notre sous-sol, pour alimenter nos gigafactories de batteries électriques. Nous ferons enfin de la France un leader en matière d’innovation grâce à une accélération des procédures et du crédit impôt recherche.
Ces trois objectifs obéissent à la même conviction : il faut simplifier notre économie pour gagner la confiance des entrepreneurs et leur donner envie de créer de la richesse sur notre territoire. Nous avons tous à y gagner : produire en France, c’est bon pour le climat, bon pour notre prospérité et bon pour nos emplois.
Place à l’action.

> Stop au doublon ! Les chefs d’entreprise n’auront bientôt plus besoin de fournir à la sécurité sociale la déclaration d’arrêt maladie de leur salarié. Le salarié et le médecin fournissent déjà cette information à la sécurité sociale. C’est 15 millions d'attestations en moins.
Stop au doublon ! Les chefs d’entreprise n’auront bientôt plus besoin de fournir une attestation de fin de contrat à un salarié. Les chefs d’entreprise transmettent déjà l’information à France Travail. C’est 26 millions d’attestations en moins.

 

Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer
> Promesse tenue pour les plus de 22 000 CRS et Gendarmes mobiles qui assurent chaque jour la protection des Français et la sécurité des grands événements. À la demande du Président de la République, le Gouvernement reconnaît leur engagement à travers une augmentation de leur indemnité de 100 à 200€ par an.

> Confirmation par la justice de l’expulsion d’un « imam » de Toulouse, prêcheur de haine et déjà condamné par la justice. Nous ne laisserons pas les discours obscurantistes se tenir dans notre pays. Fermeté.

> Le message est clair : les délinquants doivent savoir que la solidarité nationale n’est pas automatique.

 

Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités
> En France, 2 personnes meurent chaque jour au travail. C’est insupportable. La prévention est une priorité. C'est le cas ici sur le chantier de réhabilitation du musée des arts et des traditions populaires. Je ferai des propositions au Premier ministre dans les prochains jours.

> La fin de vie concerne chaque famille, chaque personne. Nous touchons à l'intime. C'est la raison pour laquelle j'aborde ce débat avec humilité et avec le respect de chacun.

 

Nicole Belloubet, ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse
> C’est simple. C’est pratique. Et l’attribution des bourses scolaires, ça s’applique dès la rentrée prochaine pour les 1,5 million de bénéficiaires! Un seul objectif : simplifier et sécuriser les démarches administratives.

 

Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
> Bienvenue aux Jeux olympiques au ministère de l’Agriculture! L’Agriculture est pleinement mobilisée pour faire de cet événement un succès français.
-  En fournissant des aliments de qualité aux athlètes comme à nos visiteurs internationaux;
- En assurant la sécurité alimentaire de tous ;
-  En garantissant la sécurité sanitaire des chevaux ;
- En formant à de nombreux métiers essentiels aux compétitions sportives.

> Solidarité et simplifications concrètes pour les agriculteurs en difficultés. Le ministère de l’Agriculture déploie 15 M€ pour accompagner les agriculteurs, éleveurs et apiculteurs touchés par :
- Les intempéries ;
- La Maladie Hémorragique Épizootique (MHE) ; •*
- La crise apicole.
Face aux crises, nous accélérons les démarches de simplification pour un soutien plus efficace et résilient.

> Huitième comité interministériel de la transformation publique. Dans le cadre du chantier de simplification, je porte des mesures concrètes pour nos agriculteurs :
- Un recours effectif au congé paternité pour les exploitants agricoles, par un recours facilité aux services de remplacement. Ces mesures permettront de rendre effectif cet accès au droit. Il s’agit là d’une nécessaire reconnaissance de la spécificité du travail réalisé par nos agriculteurs.

- Des procédures pour les groupements agricoles d’exploitation en commun (GAEC) seront allégées par moins de contrôle et des dossiers plus simples.

- Un travail est engagé pour des démarches numériques plus simples : développement d’un identifiant numérique unique; mise en place d’une plateforme numérique unique qui regroupera l’information réglementaire, les procédures et les aides existantes à destination des agriculteurs.
- Dématérialisation du passeport des bovins qui présente les données d’identification de l’animal et assure le respect de la sécurité sanitaire. Cela permettra de simplifier et d’alléger les démarches pour les éleveurs.

 

Rachida Dati, ministre de la Culture
> Lancement de la concertation sur l’amélioration de la distribution de la presse. Editeurs, imprimeurs, distributeurs, réseaux de portage, dépositaires, diffuseurs et marchands de presse sont les forces vives d'une filière indispensable à la diffusion et au pluralisme des idées partout dans le pays.

 

Sébastien Lecornu, ministre des Armées
> Servir dans la réserve, c'est donner pour nos armées une partie de l'une de ses ressources les plus précieuses : son temps. Comme plus de 1000 entreprises, Naval group s'engage pour que ses salariés réservistes puissent s’absenter plus facilement pour remplir leurs missions

 

Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
> Nous pouvons être fiers d’être la génération qui rend sa pureté et sa baignabilité à la Seine et la Marne ! Nous inaugurons la station de dépollution des eaux pluviales de Champigny-sur-Marne. Faire des JO les premiers Jeux alignés sur nos ambitions climatiques n'est ni un slogan, ni une posture, c'est une réalité. Un grand merci aux agents et aux élus pour leur détermination. Engagement du Président de la République tenu !

 

Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques
> Avec l’IA, nous avons divisé par 3 les délais de réponses de l’administration aux questions des Français. Imaginez le potentiel de gain de temps et l’impact de l’utilisation de l’IA pour les millions de demandes adressées par les entreprises à nos administrations. Nous allons le faire.

> Albert, c’est l’IA de l’Etat. Il permet de simplifier les démarches administratives des Français et d’accompagner les agents publics pour répondre plus vite et plus précisément aux usagers. Nous rendons à la machine ce qui doit être à la machine, et laissons à l’humain ce qui doit l’être.

> Les Français veulent plus de services publics de proximité avec des voix et des visages. 95% des Français habitent aujourd’hui à moins de 20 minutes d’une maison France services. Nous avons décidé d’en ouvrir 300 nouvelles d’ici fin 2026 pour porter leur nombre à 3000.

 

Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques
> C'est un de nos plus grands défis. Oui, la Seine et la Marne seront baignables pour nos athlètes cet été, et pour toutes et tous, dès 2025 en héritage des Jeux olympiques. Nous inaugurions ce matin la station départementale de dépollution des eaux pluviales à Champigny-sur-Marne. Grâce à la mobilisation de l'État aux côtés des collectivités locales et à cinq ouvrages structurants livrés dans les temps, nous serons au rendez-vous de l'engagement pris par le Président de la République. Bravo à tous les acteurs qui contribuent à l'amélioration de la qualité des eaux de la Seine et de la Marne, et donc à la transformation du cadre de vie des habitants grâce aux Jeux olympiques.

 

Sylvie Retailleau, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
> Simplifier, simplifier, simplifier. Aux côtés du Premier ministre pour le huitième Comité interministériel à la transformation publique. Nous transformons le quotidien de nos étudiants, de nos chercheurs et de nos agents publics !

 

Prisca Thevenot, ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement
> Comme chaque semaine, rétablissons les faits:
1. L’engagement du Gouvernement sur les contrats de professionnalisation et l’apprentissage reste total.
2. Le 8h – 18h qui sera proposé aux collégiens se fera sur la base du volontariat.

> Nous fêtons les 11 ans de l’adoption du mariage pour tous, une grande victoire pour l’égalité. Continuons à nous mobiliser contre toutes formes de discriminations et pour garantir les droits de tous les citoyens.

> Avons-nous regardé attentivement la liste du RN?
Saidali Boina Hamissi :
- Fervent défenseur des théories du complot.
- Auteur de propos extrêmement dégradants à l'égard des femmes.
-  Admirateur de Poutine.
C'est donc cela les valeurs et le projet du RN ?

> Revenir aux fondamentaux ! Pour nos jeunes, 2 cadres essentiels : la famille et le pays. On accompagne les parents et on renforce notre justice. -> Internats, 8h-18h, responsabilité des adultes : c’est le sens des annonces de Gabriel Attal.

 

Aurore Bergé, chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les Discriminations.
> C'est toute la société qui doit se sentir concernée quand il s'agit de violences faites aux femmes. Une femme qui subit des violences, ce n'est pas une affaire privée, ce n'est pas une affaire de famille.

> En moyenne, une femme victime de violences fait sept allers retours avant de quitter définitivement son conjoint violent. Parce qu'il y a de l'emprise, parce qu'il y a la peur du jour d'après. Le Pack Nouveau Départ est une réponse claire .

> Elles sont agricultrices, architectes, restauratrices, gestionnaires portuaires, professionnelles du soin ou de l’immobilier, entrepreneures du textile, de l’alimentaire, du tourisme… Plus d'une centaine de femmes cheffes d'entreprise de la Réunion qui bousculent les préjugés que certains voudraient éternels. Ce sont elles qui nous inspirent et inspirent nos enfants !

> 7h05, il y a 11 ans [le 23 avril], la France disait : Oui ! Oui à l’Amour, oui à l’Égalité. Je suis fière d'avoir été de ceux qui avaient marché pour le mariage pour tous! Fière de m'être engagée pour cette liberté. Depuis, près de 80 000 couples se sont eux aussi dit : oui. Le combat continue pour lutter contre la haine et porter la dépénalisation universelle de l’homosexualité.

 

Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie et de l’Energie
> Nous devons continuer à simplifier pour lever tous les verrous de la réindustrialisation. C’est le sens de notre plan d’action de simplification. Décarboner, accélérer et sécuriser, c’est essentiel pour notre industrie!

> Depuis 2017, nous avons lancé une véritable politique industrielle européenne au service de la transition écologique et de la souveraineté. Accélérons !

 

Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation
> On ne s’attaque pas aux grands enjeux sans embarquer nos petits acteurs économiques. Simplifier la vie de nos TPE PME, c’est leur permettre de développer leur activité, d’innover, de recruter et de libérer du temps utile.
- Simplifier pour nos commerçants. Nous mensualiserons le loyer pour tout preneur d’un local commercial qui en fait la demande. Nous plafonnerons le dépôt de garantie à trois mois. Nous supprimerons la procédure d’autorisation de 4 mois pour les ouvertures de commerces.
- Simplifier pour nos indépendants. Nous simplifierons l’accès de tous les travailleurs indépendants aux prestations sociales. Par exemple, en pré-remplissant les données de revenus et de chiffre d’affaires pour certaines demandes.

> Une évolution sociétale pour déstigmatiser l’échec me semble plus que nécessaire, afin de développer l’esprit d’entreprendre chez les français, et de rassurer les porteurs de projet de création d’entreprise. L’échec doit être désormais vu comme une étape possible du parcours pour faire mieux après plutôt que comme la fin de l’aventure. Il n’y a pas de fatalité dans l’échec, bien au contraire, et c’est la preuve même du courage de ceux qui ont osé se lancer. J’attends de ce groupe des propositions fortes et opérationnelles pour changer le regard sur l’échec. Je n’aurais qu’un mot à destination de nos entrepreneurs qui se lancent : Ne lâchez jamais

 

Thomas Cazenave, ministre délégué chargé des Comptes publics
> Le plan d'action sur la simplification, c’est moins de normes, de démarches administratives et de délais. C’est aussi plus d’appui et de prévention auprès des entreprises, dans l’objectif de mieux accompagner pour moins sanctionner.
Les administrations sociale et fiscale sont pleinement mobilisées et renforceront encore leur coopération sur le terrain pour simplifier la vie des entreprises.

 

Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité
> Lancement du Beauvau de la Sécurité civile ! Aujourd'hui, au ministère de l'Intérieur, débute un cycle de concertations pour moderniser notre modèle de la sécurité civile. Face aux défis du dérèglement climatique et aux risques nouveaux, nous avons réuni les acteurs de la sécurité civile. L'objectif ? Gagner en résilience en pérennisant tout en adaptant notre modèle français. Tous ensemble, à votre rencontre, nous donnons la parole à tous les acteurs de la sécurité civile pour préparer les enjeux de demain!

> Il y aura je m'y engage, un statut de l'élus voté avant la fin de l'année.

> Face à la montée de la violence dans la société, nous avons besoin d’un sursaut d’autorité collectif ! Faisons confiance à nos maires pour prendre des mesures fortes en cohérence avec la situation.

 

Sarah El Haïry, ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles
> La famille, l'éducation, la prévention : voici les piliers de notre plan pour remobiliser les jeunes. Notre premier objectif n’est pas de sanctionner mais bien de prévenir le moment où la punition est nécessaire.

> Sortir les jeunes en rupture de leur environnement et les couper de leurs mauvaises fréquentations, c’est leur donner une chance. Prévenir pour empêcher les jeunes d'entrer dans l’engrenage de la délinquance.

> La santé mentale des jeunes a souvent été un tabou et c'est notre priorité.

> Je suis persuadée que l’éducation doit être au cœur de la prise en charge des jeunes détenus. A l’établissement pénitentiaire pour mineurs d’Orvault, j’ai pu rencontrer les professionnels qui accompagnent les jeunes au quotidien sur le chemin de la réinsertion.

> J’ai la conviction que les solutions s’inscrivent au niveau des territoires avec ceux qui y agissent au quotidien.

> Il ne faut pas réinventer l’eau chaude : des initiatives locales existent, nous devons les encourager. France Familles, c’est d’abord trouver des solutions avec les familles, les élus et les associations dans les territoires.

> Former le plus de jeunes au BAFA, c'est permettre à plus d'enfants d'être accompagnés en colo, en péri et extra-scolaire mais aussi par les associations.

> Parce que frapper ou humilier un enfant c’est détruire le lien de confiance à son parent, sa confiance en lui-même, et entraîner à terme anxiété, dépression, agressivité et reproduction de la violence.
C’est pour cela que la France a adopté une loi en 2019 interdisant les violences éducatives ordinaires (fessées, menaces…). Pour briser le cercle de la reproduction de la violence dans la famille, et par suite dans la société.
Ce principe étant clairement posé, il nous faut accompagner les parents qui en ont besoin dans l’exercice d’une autorité sans violence. Je souhaite le faire dans le cadre d’un véritable parcours de soutien à la parentalité.
Mon objectif : ne pas laisser un parent désemparé seul face à ces difficultés, au risque que la situation ne dégénère, mais lui donner les clés pour faire autrement.

> La violence n'est pas une fatalité. À Nice pour inaugurer le premier séjour La Boussole, un stage de remobilisation en internat pdt les vacances et un suivi post-séjour de 6 mois. Offrir aux adolescents une chance de ne pas décrocher!

> L’éducation est la mère de toutes les batailles mais la petite enfance est la grand-mère de toutes les batailles.
C’est à ce moment-là que naissent les inégalités pour le bébé et les familles. Dès les 1 000 premiers jours de notre vie, nous n’avons pas les mêmes chances. Par exemple, les enfants exposés aux écrans à cet âge ont plus de risques de subir des retards de développement. Chaque année, 160 000 femmes ne reprennent pas le travail car elles n’ont pas trouvé de mode de garde, et je ne parle pas des temps partiels subis qu’elles doivent accepter pour pouvoir s’adapter à celui qu’elles ont décroché. Nous devrions avoir la liberté de choisir de rester ou non avec notre enfant.
Nous pouvons le tourner dans tous les sens mais cette période de la petite enfance est un accélérateur d’inégalités. Je milite pour un pays où nous ne sommes pas condamnés à avoir la même condition sociale que nos parents.

> On ne peut pas avoir un congé de naissance de six mois sans service public efficace. Pour la première fois, un gouvernement met 6 milliards d’euros pour le service public de la petite enfance. Cet argent servira notamment à créer 200 000 places en crèches et à améliorer le recrutement et la fidélisation de professionnels de la petite enfance afin que les places gelées faute de personnel soient rouvertes.
Nous allons aussi mieux rémunérer le congé parental qui devient le congé de naissance car les classes moyennes n’ont pas la possibilité de le prendre si elles le souhaitent tout en assumant les charges de la famille. De plus, depuis que nous avons doublé la durée du congé paternité pour qu’il atteigne 28 jours, 7 coparents sur 10 l’ont pris. Ce qui prouve l’efficacité de cette mesure.

> On ne décide pas de la date à laquelle on accouche et cela ne tombe pas forcément au moment des commissions de crèches. En réalité, il ne faut pas opposer les modes de garde. Nous devons accompagner les modes publics comme privés.
C’est pourquoi nous avons prévu un plan de relance de l’offre d’accueil fournie par les assistantes maternelles. Quarante pour cent d’entre elles partiront à la retraite d’ici à 2030, ce qui veut dire que 300 000 places sont en danger. Nous devons revaloriser ces métiers. Nous allons faciliter l’installation des assistantes maternelles en promouvant l’installation des maisons dédiées à leur activité dans les centres-villes car les loyers y sont trop chers pour qu’elles puissent y habiter et y garder des enfants. La PMI (Protection maternelle et infantile) est aussi appelée à être davantage dans l’accompagnement que considérée comme un contrôleur sanitaire.
Par ailleurs, dès janvier 2025, le reste à charge pour les familles qui emploient des assistantes maternelles sera réduit pour atteindre le reste à charge des parents qui ont leur enfant en crèche. Avoir un enfant, c’est cher. Il faut oser le dire et proposer des solutions.

> Quand une famille arrive dans un train avec ses enfants, elle a peur du regard des autres. Quand elle est en terrasse de restaurant, elle se demande si elle ne prend pas la place de quelqu’un avec sa poussette. Il y a des hôtels no kids. C’est dramatique.
Je crois que les naissances sont le miroir de l’optimisme d’un pays.
La courbe démographique française ne va pas très bien. Pas parce que les femmes ne veulent pas d’enfants (elles en désirent entre 2 et 3 et n’en ont pourtant qu’entre 1 et 2). Quand les naissances déclinent, c’est parce que la population a moins confiance en l’avenir, en son modèle social, en la solidarité entre les générations. Si la société n’accueille pas les familles dans la sphère publique, c’est un problème. Notre regard sur le sujet doit être très global. La bienveillance, ça se construit.

> Nous bâtissons tout un projet d’attractivité pour les métiers de la petite enfance souvent trop invisibles et pas assez rémunérés. Sur ce sujet, nous allons augmenter de 150 euros le salaire mensuel des professionnels de la petite enfance. Nous regardons aussi les conditions de travail. Ils doivent pouvoir prendre des pauses dans des salles dédiées, par exemple.
Il faut aussi montrer l’importance de ces métiers. Ces personnes ne font pas que changer des couches et donner des biberons, elles participent à l’éveil des enfants, au développement de leur langage et de leur motricité, à leur bien-être affectif. Nous avons prévu une campagne d’information afin de donner à voir les projets pédagogiques de ces métiers et les passerelles qui y sont rattachées.

> Il faut déjà briser un tabou : les parents peuvent demander de l’aide car c’est parfois difficile. Ils ont le droit d’être dépassés ou de se demander pourquoi leur enfant ne fait pas ses nuits, comment gérer la crise d’adolescence ou Parcoursup. Nous devons être au rendez-vous. Toutes les classes sociales sont touchées par ces sujets.
Ma mission consiste à proposer de l’information sécurisée. Pour cela, il y a le site jeprotegemonenfant.fr. Il était déjà une bonne source de premières informations. Nous le renforçons avec des rendez-vous physiques dont le contenu est labellisé "Parents, Parlons Numérique" afin d’être certains de leur qualité. Il y a aussi la possibilité de rejoindre des groupes de parole de manière à briser les solitudes. Enfin, il existe le programme 1 000 premiers jours qui fonctionne très bien. Ces sources et rendez-vous sont totalement gratuits pour tous les parents.

> 40 % des assistantes maternelles vont partir à la retraite d’ici 2030. Il manque 200 000 places de crèches, 160 000 femmes ne reprennent pas le travail après leur congé maternité faute de solution de garde… J’aimerais que les entreprises prennent aussi en compte la vie familiale de leurs salariés et apportent des solutions. Nous pourrions, par exemple, profiter de la réflexion sur la refonte des zones commerciales pour y inclure des espaces pour les enfants, ouverts aux horaires correspondant à ceux des parents. J’élargis aussi le complément mode de garde à 12 ans pour les familles monoparentales, qui représentent un quart des familles. Mais je veux trouver encore d’autres moyens de les soutenir.
Je pense que les parents font comme ils peuvent et au mieux. Il faut les déculpabiliser, sans les juger.
Bien sûr, certains ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilités éducatives, mais ça reste une minorité. L’accompagnement est important. Dans cet esprit, j’ai lancé il y a une semaine le Pass colo, qui est pensé pour que les classes moyennes aussi puissent en profiter et qu’il y ait de la mixité. Cela permet de financer la moitié ou les trois quarts d’un séjour d’une semaine en colonie de vacances, soit une aide de 250 à 350 € cumulable avec d’autres aides.
Les parents sont confrontés à de nombreuses difficultés et ne savent pas toujours comment y faire face : je pense aux addictions, à la santé mentale de leurs enfants, à la prostitution des mineurs…

> Les trois quarts des familles ne savent pas à quoi elles ont droit. Avec Catherine Vautrin, la ministre de la Solidarité et de la Santé, nous allons améliorer la politique d’accès au droit.

Il faut que l’État soit au service des familles. C’est ma priorité.

 

Frédéric Valletoux, ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention
> Sous l'impulsion française, le Parlement européen vient d'adopter le règlement créant un espace européen des données de santé. Pour les patients, les soignants & la recherche, l'Union européenne crée un cadre pour utiliser et sécuriser les données de santé. Un pas de plus vers l'Europe de la santé!

> Il n’y a pas de discrimination à l’égard du privé. Ce n’est pas vrai : les cliniques bénéficient des mêmes critères de financement que les hôpitaux. J’appelle à l’union sacrée. Les Français ont besoin de tous les soignants.

> La culture de l’impunité dans le système de santé, ça doit être terminé ! Je réunis dans les prochains jours associations, employeurs et professionnels de santé, pour travailler sur une réponse ferme face aux violences sexistes et sexuelles.

> La publication du décret qui simplifie les procédures des IVG réalisées par les sage-femmes constitue une avancée majeure en matière d’accès à l’IVG pour toutes les femmes et partout sur le territoire.

> L’objectif est que chacun respecte les rendez-vous médicaux qu'il prend. Le temps médical est précieux. In fine, c’est le médecin qui décidera d’appliquer ou non une pénalité financière au patient qui n'honore pas un rdv.

> Accès aux soins : nous allons continuer à renforcer les délégations de tâches, tout en préservant la place incontournable du médecin dans notre système de santé. C'est une voie, parmi d'autres, pour améliorer l’accès aux soins pour les Français.

> Depuis la crise sanitaire, la santé mentale des jeunes est un sujet de mobilisation. Le travail de tous les acteurs concernés est central pour construire une médecine forte en pédopsychiatrie.

 

Marina Ferrari, secrétaire d’Etat chargée du Numérique
> Je me félicite de la suspension volontaire par TikTok de la fonctionnalité de « récompense » des utilisateurs qu'elle avait déployée. J'avais alerté, dès son lancement, sur cette dérive contestable et sur les risques qu'elle faisait peser sur ses utilisateurs. Elle intervient alors que la Commission européenne a pleinement joué son rôle de régulateur de notre espace numérique en appliquant les dispositions du DSA adopté sous présidence française de l'Union européenne.
L'enquête ouverte par le régulateur européen sur les autres services de TikTok suivra par ailleurs son cours. Le temps de l'impunité des grandes plateformes et de l'impuissance des autorités est désormais révolu : l'Europe s'est dotée d'outils de régulation et elle n'hésite pas à les utiliser. C'est sans aucun doute ce qui a conduit TikTok à revoir sa copie.
C'est un bon signal à la veille de l'intervention d'
Emmanuel Macron à la Sorbonne : face aux superpuissances comme face aux géants du Numérique, une Europe qui agit est une Europe qui protège.

> L'intelligence artificielle à la française a un prénom : Albert ! Fière d'être la secrétaire d'État chargée du Numérique d'une nation qui a bâti une IA éthique, sécurisée - et qui permet de rapprocher ses citoyens de leurs services publics.

> [IA dans l'administration] Nous souhaitons rapprocher les services publics de nos concitoyens.

> Le Numérique n'a jamais autant rapproché les Français de leurs services publics ! Les démarches sont désormais plus simples, plus rapides et plus sûres : la France est même le premier pays à développer une IA 100% souveraine mise à disposition de ses services publics.

> Contrairement aux idées reçues, l'intelligence artificielle va humaniser nos services publics. En délégant à l'IA les tâches rébarbatives et répétitives, nos agents publics pourront consacrer davantage de temps au contact humain, au lien social.

 

► Assemblée nationale 
Yaël Braun-Pivet (présidente) 
> Le 24 avril est un jour de recueillement pour honorer la mémoire des victimes du génocide arménien. C’est aussi un jour de solidarité pour exprimer le lien fort entre nos peuples, la France et l’Arménie.


► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits] 
Sylvain Maillard (président du groupe à l’Assemblée nationale) 
> Il est essentiel de renforcer l’interopérabilité de nos armées et d’avancer sur nos projets industriels et militaires communs. Pour une Europe de la Défense pérenne et autonome !

> En ce jour de commémoration du 109e anniversaire du génocide arménien de 1915, nous rendons hommage aux millions de personnes injustement massacrées. Parce que nos pays sont intimement liés, notre soutien à l'Arménie est inébranlable, tout comme notre devoir de mémoire.


● MoDem
Jean-Paul Matteï (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Depuis que je suis engagé en politique, c’est certainement l’élection européenne la plus importante que je connaisse
J’en ai assez qu’on donne une interprétation à ce scrutin que celui pour lequel il est destiné : l’Europe.
Les européennes, ce sont des élections où l’on va parler d’avenir : d’énergie, d’immigration, de spatial, d’intelligence artificielle.

> Le Centre c’est  une économie libérale et sociale. Il faut assumer notre crédo ! Le courant que nous représentons c’est le courant d’une forme de bon sens qui nous projette vers le futur.

> Face au risque de la présence d’extrêmes au second tour de l’élection présidentielle, notre responsabilité est d’offrir une alternative tout en tenant compte de cette élection.

 

► Autres 
● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
Valérie Hayer (présidente)
> La question, ce n’est pas si nous voulons une Europe prospère. C’est comment nous la bâtissons. Nos dépendances aux médicaments, aux puces ou aux panneaux solaires doivent cesser. Ne laissons pas un fossé se creuser entre l'Europe et nos concurrents internationaux !

> Notre groupe Renew Europe défend un projet ambitieux, progressiste… et féministe. Pour les cinq ans qui viennent, rendons l’Europe plus compétitive et mieux connectée pour vous servir.

> Le poison antisémite ne cesse de ravager des existences. Être menacée de mort parce que juive. Menacée de prostitution parce que juive. Séquestrée parce que juive. Rien ne justifie la violence inouïe de ce que cette femme a subi. Inconditionnel soutien.

> L’extrême-droite européenne se drape dans la prétendue défense de nos nations et de nos compatriotes. En réalité, les intérêts qu’elle défend sont ceux de Moscou et de Pékin. Pour les empêcher de saper nos démocraties à travers l’Europe, rendez-vous le 9 juin !

 

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