jeudi 4 novembre 2021

Propos centristes. France – Emploi des jeunes / Energie solaire / COP26 / Egalité femmes-hommes / Union européenne…

Voici une sélection, ce 4 novembre 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

► Emmanuel Macron (Président de la République)
Être au rendez-vous de nos engagements. Voilà ce que nous avons fait durant trois jours, du G20 à la COP26. Pour changer la donne sur le climat. Pour vaincre la pandémie. Pour soutenir ceux qui en ont besoin vers une relance économique durable. Ensemble.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)
[Discours sur l’emploi des jeunes – Vitry-sur-Seine]
Il y a près d’un an et demi, quelques semaines après ma prise de fonctions, je m’étais rendu à Besançon, accompagné de la ministre du Travail, Élisabeth Borne, pour annoncer un plan sans précédent en direction de notre jeunesse, le plan « un jeune, une solution », que nous avons mis en œuvre immédiatement. Face à la crise sanitaire, qui n’était pas encore derrière nous, et plus encore aux menaces qu’elle faisait peser sur notre économie, notre objectif était simple : la jeunesse ne devait pas être la principale victime de cette crise historique. 
J’avais été marqué par l’explosion du chômage des jeunes qui avait caractérisé la crise de 2008 – 2009, dans notre pays où le taux de chômage des jeunes est structurellement plus élevé que chez nos voisins. Ce n’est pas une fatalité. C’est pourquoi nous avons immédiatement eu la ferme volonté, conformément à la demande du Président de la République, de faire de l’emploi des jeunes à la fois un élément central et une priorité calendaire du Plan de relance dont les autres composantes ont été annoncées quelques semaines plus tard. 
Ce choix, nous pouvons collectivement nous en réjouir. Car il a permis d’offrir des solutions pleinement adaptées à tous les jeunes. Pour cela, nous avons mobilisé des moyens considérables, notamment pour stimuler les embauches par les entreprises, en dépit de conditions de recrutement difficiles de cette période, et alors même que 750 000 jeunes supplémentaires arrivaient sur le marché du travail à la rentrée de septembre 2020. Ce plan, je le dis clairement aujourd’hui, a parfaitement atteint ses objectifs. 
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Contrairement aux suites de la crise de 2008, où le chômage des jeunes avait explosé (plus de 30%), nous avons su cette fois-ci non seulement éviter le pire, mais plus encore effacer les effets de la crise. Le résultat est là : fin septembre 2021, le chômage des jeunes a retrouvé son niveau d’avant-crise. Ce n’est pas le fruit du hasard. Au-delà des mesures générales qui ont été prises pour protéger, puis relancer notre économie, les moyens dédiés à l’emploi des jeunes ont permis à 2,4 millions de jeunes d’être embauchés en CDI ou CDD de plus de 3 mois. Plus d’1 million de jeunes sont entrés dans un parcours d’insertion entre août 2020 et août 2021. 525 600 contrats d’apprentissage ont été signés en 2020 – un record, et 480 000 l’ont déjà été depuis le début de cette année 2021. Enfin, 430 000 jeunes en recherche d’emploi ont été orientés vers des formations depuis juillet 2020.
On nous disait que la croissance mettrait du temps à repartir et qu’il faudrait plusieurs années pour retrouver les niveaux d’avant crise. La reprise est là, bien plus vigoureuse que ce que tous les experts attendaient. Le taux de chômage de l’ensemble des actifs, qu’on nous annonçait en forte hausse, est lui-aussi revenu à son niveau le plus bas depuis douze ans. L’économie française a déjà créé 415 000 emplois privés au cours du premier semestre 2021. C’est un record absolu.
Pour autant, il nous faire plus et mieux. Pour plusieurs raisons. D’abord parce que le chômage reste encore à un niveau trop élevé : il frappe 8 % de la population active : c’est beaucoup trop !
Ensuite, parce que nous disposons d’emplois vacants et disponibles pour faire baisser ce taux de chômage. Il n’est pas un déplacement que je fasse où je ne sois interpelé sur ce paradoxe difficilement acceptable : nombre d’entreprises, tous secteurs d’activité confondus, ont des difficultés croissantes à recruter des salariés sur des emplois qu’elles créent, en partie là encore grâce au Plan de relance. Selon la banque de France, il y a à l’heure actuelle au moins 300 000 emplois à pourvoir. Pourvoir ces emplois reviendrait à ramener le taux de chômage à 7,1%, soit le taux le plus bas depuis 1982. Soyons lucides : ce n’est pas un phénomène tout-à-fait nouveau, mais il atteint des proportions inégalées. 
Enfin, l’amélioration forte de la situation de l’emploi cache comme toujours des disparités. Je pense aux chômeurs de longue durée, pour lesquels nous avons engagé avec la ministre des dispositifs spécifiques, je pense aux séniors dont le taux d’emploi reste encore en France anormalement bas par rapport à nos voisins européens et pour lesquels nous devront reprendre les concertations avec les partenaires sociaux. Et je pense bien évidemment aux jeunes. 20 % des jeunes actifs, en dépit des résultats très significatifs du plan « un jeune, une solution », sont encore au chômage. 1 jeune sur 5. 1 million de jeunes environ sont aujourd’hui en France sans emploi ni formation ni en études (NEETs), et, selon les données dont nous disposons, environ 500 000 d’entre eux le sont durablement. 
Certains diplômés ont encore du mal, en dépit de l’amélioration de la situation économique, à trouver un premier travail.  D’autres jeunes ont connu des parcours de vie heurtés, d’autres encore ont décroché du système scolaire ou se trouvent sans formation ou sans connaissance des démarches à mener pour trouver un emploi. Ils ne disposent souvent pas de réseau, familial ou amical, à même de les soutenir et de les accompagner dans leurs démarches. Beaucoup, et il faut regarder aussi cette réalité en face, subissent des discriminations.
« Les jeunes », je veux le dire ici, cela recouvre en réalité des situations extrêmement disparates, et on ne saurait, dans ce registre comme dans les autres, les considérer comme une catégorie homogène.
Au moment où l’économie repart, où la reprise est forte, nous avons le devoir impérieux de nous occuper d’eux, c’est-à-dire de renforcer et d’adapter les dispositifs qui leur sont destinés. Pas forcément en recourant aux recettes du passé, mais en innovant, en nous appuyant sur des expériences qui ont marché dans certains territoires, en renouvelant nos modes d’intervention. C’est ce que nous a demandé le Président de la République, notamment lors de son allocution du 12 juillet dernier. Evidemment, les jeunes bénéficieront des mesures qu’avec Elisabeth Borne nous avons annoncées à Châtellerault le 27 septembre dernier en vue de résorber les tensions sur le marché du travail, à savoir un plan massif d’investissement dans les compétences des salariés et des demandeurs d’emploi. Parce que nous ne devons pas seulement gérer une crise, nous devons anticiper et accompagner des mutations fortes de notre économie, notamment son indispensable transition écologique qui est porteuse de fortes et nombreuses potentialités. 
Nous nous réjouissons également des négociations engagées dans de nombreuses branches professionnelles, dont certaines ont déjà été conclusives – je pense aux aides à domicile – ou, je l’espère, le seront prochainement – je pense aux hôtels cafés restaurants, pour agir sur l’attractivité des métiers, les conditions de travail, les salaires ou les promotions professionnelles. 
Après le feu vert du Conseil d’État, l’importante réforme de l’assurance chômage entrera en vigueur dans l’ensemble de ses paramètres le 1er décembre prochain, ce qui permettra à la fois de lutter contre les contrats courts et donc la précarité et d’inciter davantage à la reprise d’activité. C’est cette même cohérence qui nous conduit à accentuer notre politique pour renforcer l’insertion professionnelle des jeunes, et tout particulièrement ceux qui sont aujourd’hui trop éloignés de l’activité pour pouvoir trouver ou retrouver un emploi par leurs seuls moyens. 
C’est pour eux que j’annonce le Contrat d’Engagement Jeune, parce que je ne veux pas que ces jeunes perdent définitivement confiance en eux alors que la société croit en eux et a besoin d’eux. Le Contrat d’Engagement Jeune s’adresse à tous les jeunes de moins de 26 ans qui sont durablement sans emploi ni formation, souvent par manque de ressources financières, sociales et familiales et qui souhaitent s’engager activement dans un parcours vers l’emploi. 
Le Contrat d’Engagement Jeune n’est pas un dispositif de plus. Il ne vient pas s’ajouter aux nombreux dispositifs existants. Il les remplace, il les intègre, les harmonise, les décloisonne, au sein d’un nouveau cadre commun à tous les opérateurs, fondés sur les mêmes règles, les mêmes exigences, et dotés de moyens renforcés.
Qu’il s’agisse de la Garantie jeune mise en œuvre par les missions locales, des accompagnements proposés par Pôle Emploi ou des formations ciblées mises en place dans le cadre du Plan d’investissement dans les compétences à destination des demandeurs d’emploi, ces dispositifs ont tous une réelle part d’efficacité. Mais tous ont aussi leurs limites.
D’abord les niveaux d’accompagnement sont souvent insuffisants ou se relâchent au bout de quelques semaines, sans nécessairement avoir atteint leur cible. Ensuite, ils ne misent pas assez sur la mise en activité des jeunes. Enfin, ils sont trop cloisonnés, de sorte qu’il n’existe pas aujourd’hui d’articulation et de continuité dans le suivi des parcours des jeunes selon qu’ils sont en garantie jeune, en formation ou en activité. C’est un maquis d’aides et de parcours aux fonctionnements différents, mêlant dispositifs d’accompagnement et solutions de formation et d’activité sans les articuler les uns aux autres. 
Aujourd’hui, 35 % des jeunes suivis en mission locale restent sans solution au bout de six mois. Aujourd’hui, les conseillers du service public de l’emploi chargés de l’accompagnement dit renforcé suivent parfois jusqu’à 120 jeunes en même temps. Je pense aussi aux jeunes en grande rupture, à l’égard desquels nous n’avons pas mis en place de réponses suffisamment adaptées et reposant sur la logique systématisée de « l’aller vers ». La Garantie jeune actuelle, par exemple, propose un parcours long mais dont l’intensité d’accompagnement décroît rapidement au bout du premier mois, et s’articule souvent mal avec les autres dispositifs. 
Le Contrat d’Engagement Jeune va venir se substituer à tous ces dispositifs. Il proposera un accompagnement intensif et personnalisé, avec un référent unique qui verra le jeune au moins une fois par quinzaine et si possible par semaine. Un parcours centré sur l’activité et fondé sur une logique de droits et de devoirs. Un parcours commun à tous les opérateurs. Un parcours intensif qui doit réunir tous les atouts pour permettre de trouver au jeune un emploi ou une solution professionnalisante dans un délai maximum de 12 mois. 
Ce dispositif mise sur l’intensité de l’accompagnement sur une durée adaptée mais limitée dans le temps. Tout simplement parce que sa finalité n’est pas d’installer des jeunes dans un accompagnement sans fin et sans aboutissement. Elle est de réussir ce passage de l’accompagnement vers l’activité et de l’activité vers l’emploi. 
Chaque jeune qui l’intègre devra s’engager de 15 à 20 heures minimum par semaine, correspondant à des formations qualifiantes, des préparations à l’apprentissage, des mises en situation professionnelle, en entreprises, en collectivité territoriale, au sein d’associations ou en service civique… Ils seront coachés sans jamais être laissés seuls face à leurs difficultés afin d’aboutir à un projet professionnel.  Ces 15 à 20h d’accompagnement par semaine devront être les plus proches possible du milieu du travail.
Bref, du « cousu main » pour qu’ils puissent se mobiliser et s’insérer professionnellement le plus rapidement possible. En ce sens, le CEJ doit être un outil nouveau pour répondre aux tensions actuellement observées sur le marché du travail : de nombreux emplois se créent, beaucoup intéressent particulièrement les jeunes, notamment dans le champ de la solidarité ou de l’écologie. Nous devons lever toutes les barrières pour les y conduire.
En contrepartie de cet engagement, le jeune bénéficiera, sous condition de ressources, d’une allocation de 500 euros pendant la durée du parcours et pour une durée maximale de 12 mois, renouvelable 6 mois dans des cas très particuliers. Nous savons en effet que pour certains jeunes sans ressources, il n’est tout simplement pas possible de suivre un accompagnement exigeant et intensif tout en subvenant par ailleurs à leurs besoins. 
Nous mettons donc en place cette allocation sous condition de ressources en nous alignant sur l’allocation existant déjà pour certains dispositifs comme la Garantie jeune ou des dispositifs de formation et en évitant les écarts avec d’autres qui devenaient de fait moins incitatifs. Bien évidemment, le non-respect des engagements prévus par le CEJ ou encore le refus injustifié de prendre un emploi entraineront la rupture du contrat et donc du versement de l’allocation. Nous nous inscrivons clairement dans une logique de droits et de devoirs pour favoriser par tous moyens le retour à l’emploi. 
La réussite du nouveau Contrat d’Engagement Jeune implique de faire évoluer en profondeur la culture du service public de l’emploi, et notamment le pilotage des opérateurs les plus impliqués auprès des jeunes. Ils y sont prêts et je veux remercier tous les agents de ces services pour leur engagement, qui a été exemplaire pendant la crise et notamment pour la mise en œuvre réussie du plan un jeune – une solution. À cet effet, nous devons multiplier les passerelles, les collaborations et les synergies entre l’ensemble de ces opérateurs dans les territoires.
Nous y serons aidés par le déploiement de l’appli commune à tous les opérateurs du service public de l’emploi qui sera mise à disposition des jeunes et qui leur permettra d’être plus autonomes. Ils y trouveront l’accès à un espace personnalisé, pourront dialoguer plus facilement avec leur conseiller référent, auront un accès direct à des offres d’alternance, de stages, de formations ou d’emplois, ce qui leur permettra de mieux construire leurs projets, et aux conseillers référents de mieux suivre leurs avancées. Il nous faut dépasser la logique de guichet.
Aussi, contrairement à la Garantie jeune, qui était uniquement opérée par les missions locales, le Contrat d’Engagement Jeune sera proposé par les 1400 sites et antennes des missions locales mais aussi par les 900 agences de Pôle Emploi ainsi que d’autres opérateurs qui connaissent bien ces publics (et notamment les jeunes les plus en rupture), dans les mêmes conditions, avec des règles communes et avec des moyens que nous allons accroître.
Nous allons également renforcer la collaboration de ces services avec ceux des collectivités territoriales et des acteurs associatifs de proximité – je pense aux clubs de sport, aux associations de quartiers, aux associations de lutte contre la pauvreté – qui connaissent très bien ces publics et savent aussi ce qui leur sera immédiatement le plus utile. 
Nous allons donc mettre un place un partenariat, ou le développer là où il existe, avec ces acteurs, dans les bassins d’emploi, au plus près du terrain, afin de nous donner les moyens de repérer, d’aller vers et de prendre en charge tous ceux qui sont complètement sortis des radars de Pôle Emploi et des missions locales, et que la Garantie Jeunes n’était pas parvenue à ramener. 
Nous allons nous fixer à cette maille des objectifs quantitatifs et qualitatifs partagés pour la mise en œuvre du CEJ. C’est aussi dans ce cadre que devront être traitées les questions de mobilités et d’hébergement, qui sont souvent déterminantes pour l’accès à l’emploi et à la formation. Pour tout cela, l’État va mobiliser les moyens nécessaires. Comme l’a annoncé le Président de la République le 12 juillet, le plan un jeune une solution se poursuivra en 2022 à hauteur de 5,4 milliards d’euros : primes à l’alternance prolongées jusqu’au premier semestre 2022, formations qualifiantes, contrats aidés dans le secteur marchand, services civiques… 
Le Contrat d’Engagement Jeune, que je suis venu présenter aujourd’hui, s’appuiera d’abord sur les crédits du plan « un jeune une solution », dont il mobilisera une part estimée à 2 milliards d’euros représentant les actions et solutions déjà fléchées sur ce public. Mais cela ne suffira pas pour atteindre nos objectifs. C’est pourquoi nous introduirons demain un amendement au projet de loi de finances pour 2022 afin d’inscrire un supplément de crédits de 550 millions d’euros destinés à  renforcer l’intensité des  parcours,  densifier l’accompagnement et mettre en place les actions spécifiques pour les jeunes en grande précarité. 
Ces 550 millions d’euros financeront pour plus de la moitié (300 millions d’euros) les solutions de formation et d’activités supplémentaire dont nous avons besoin, le reste se répartissant entre le coût de l’allocation (150 millions d’euros) et le renforcement de Pôle Emploi, des missions locales et des associations spécialisées dans le suivi des jeunes en grande précarité (100 millions d’euros). Cet abondement s’inscrira dans la trajectoire de redressement des finances publiques que nous nous sommes fixée et restera donc dans la limite des 5 % de déficit budgétaire pour 2022 que nous avons annoncée. Cet investissement – car il s’agit bien d’un investissement – avait d’ailleurs été intégré dans la maquette budgétaire actualisée que nous avons soumise à l’avis du Haut Conseil des Finances publiques, il y a une semaine. 
Le Contrat d’Engagement Jeune rentrera en vigueur progressivement : d’abord à titre de préfiguration à compter de janvier prochain, puis il se déploiera complètement à partir de mars 2022, sa montée en puissance s’étalant sur l’ensemble de l’année au fur et à mesure des recrutements des jeunes dans le dispositif.
Si nous identifions aujourd’hui 500 000 jeunes en situation d’éloignement durable de l’emploi, ceux qui malgré la reprise n’y arriveront pas par eux même, nous nous fixons l’objectif d’en accompagner au moins 400 000 en 2022 grâce au CEJ. C’est un objectif très ambitieux mais qui est à notre portée grâce à l’investissement que nous consentons et grâce à la mobilisation et à l’engagement des associations, des collectivités, des entreprises pour accueillir – comme elles l’ont fait avec les apprentis – ces jeunes, leur faire découvrir les métiers et les former, pour que toute la jeunesse de France puisse trouver sa juste place dans le monde professionnel et dans notre société. (…)
Ce dispositif, nous assumons de le centrer sur ceux des jeunes qui en ont réellement besoin et ne pourront pas tirer profit facilement et par euxmêmes de la forte reprise du marché de l’emploi. Ce dispositif, ce n’est pas un dispositif de plus, mais un dispositif qui vient refondre, renforcer, relier tous ceux qui existent déjà, en misant sur un levier : la mise en activité des jeunes. C’est un nouveau système unifié, simple et lisible pour l’usager, qui repose sur une logique de parcours avec des accompagnements plus intensifs qui soutiennent et responsabilisent le jeune. Une réforme qui est l’occasion de dépasser une vision binaire de l’aide aux jeunes : ni RSA jeunes – auquel nous ne croyons pas – ni extension de l’existant, qui n’a pas permis de booster l’intégration professionnelle des jeunes et de faire baisser suffisamment le chômage qui les frappe.
Certains nous proposent une allocation universelle pour tous les jeunes : nous assumons de nous centrer sur les jeunes qui en ont réellement besoin et qui sont éloignés de l'emploi. C'est bien parce qu'il y a des emplois non pourvus que nous assumons de ne pas verser une allocation à tout jeune qui serait en recherche d'emploi, avec le risque d'installer une prime à l'inactivité. Certains entrent dans ce sujet par l'allocation : nous y entrons par l'insertion et l'activité qui conditionnent le versement d'une aide uniquement pour ceux qui en ont besoin et pour les accompagner temporairement vers un accès ou un retour à l’activité.
Nous pensons et nous avons toujours pensé que le travail, l’activité (notion plus large et plus englobante) sont des valeurs centrales dans la société, en termes de dignité, en termes de création de richesses par la Nation, en termes de pouvoir d’achat.Ce dispositif amplifie la nécessaire transformation des opérateurs du service public de l’emploi dont j’attends qu’ils soient opérationnels dès le début de l’année. 
Investir dans l’insertion professionnelle des jeunes, c’est investir dans l’avenir du pays, c’est garantir qu’aucun jeune ne soit laissé sur le bord de la route, c’est faciliter l’autonomie grâce au travail, à la formation, à l’engagement. C’est permettre à l’économie de bénéficier de l’ensemble des talents dont les entreprises et la société ont besoin. 
Les jeunes ont été particulièrement impactés par la crise violente et inédite qui s’est abattue sur notre pays comme sur le reste du monde depuis plus de 18 mois. Notre jeunesse a, comme toute la population, fait face avec courage et dignité. Il est impérieux que la reprise profite à tous, et pour cela que nous nous donnons tous les moyens pour que personne ne reste au bord du chemin. 
J’ai une immense confiance dans notre jeunesse. Notre défi collectif, c’est que nos jeunes aient confiance en nous, en eux, en leur avenir. C’est un enjeu de progrès économique et social, c’est un enjeu de solidarité entre les générations, c’est un enjeu de confortement de notre pacte républicain. 

- Sans le bouclier tarifaire mis en place par le Gouvernement, les tarifs du gaz auraient augmenté en moyenne de 19,5% au 1er novembre. Une mesure juste, efficace et pragmatique pour protéger le pouvoir d'achat des Français et préserver la relance.

- Après l’urgence est venu le temps de la relance. Une relance dont le fil rouge est de soutenir la transition vers une économie verte, inclusive et territoriale. Des caractéristiques que l’Économie sociale et solidaire maîtrise parfaitement. C’est à ce titre que le Gouvernement croit au passage à l’échelle de cette économie. C’est pourquoi nous y investissons au travers de France Relance et œuvrons à mettre à disposition de ses acteurs les bons outils pour les accompagner, tels que les Pôles territoriaux de coopération économique et les contrats à impact.

 

Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
- [Campagne en faveur du port du hijab par le Conseil de l’Europe] Les tweets publiés par le Conseil de l'Europe n'ont rien à voir avec le principe de laïcité en France, en faisant la promotion active d'un signe religieux particulier. Cette campagne choquante pose problème, c'est pourquoi ces tweets ont été retirés

- Oui, il y a eu duplicité concernant notre relation avec l'Australie. Notre ambassadeur doit remettre à plat les relations, très clairement.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)
- [Mise en place de dispositifs de soutien spécifiques pour le photovoltaïque sur bâtiment et terrains dégradés / Solaire obligatoire sur les entrepôts, hangars et parkings / Rythme régulier d’appels d’offre incluant des enveloppes dédiées aux projets sur toitures et favorisant les projets au sol sur terrains dégradés / 1 000 projets photovoltaïques sur foncier public d’ici 2025 / Mieux documenter les impacts sur la biodiversité, les sols, les paysages et favoriser les bonnes pratiques / Alléger les procédures administratives pour les petits projets / Accompagner les développeurs de projets / Diminuer des coûts de raccordement pour les petits projets / Accompagner les collectivités / Un label Villes et départements solaires] J'annonce 10 mesures pour accélérer le développement de l'énergie solaire en fixant des obligations sur les toitures des grands immeubles, en simplifiant les procédures et en limitant l'artificialisation des sols.

- C'est dans la loi Climat et résilience: il sera obligatoire d'installer des panneaux photovoltaïques ou de végétaliser les toits des entrepôts de plus de 500 m2.

Il faut avoir un enthousiasme lucide sur la COP26. D’un côté, des accords sont déjà annoncés sur la réduction du méthane, la déforestation, le charbon. De l’autre, les grands émetteurs doivent s'engager davantage pour que ce sommet réussisse. Restons déterminés.

- Partout en France des collectifs de salariés s’engagent pour accélérer la transition écologique de leurs entreprises.

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
[Campagne en faveur du port du hijab par le Conseil de l’Europe] Je considère que l’incident n’est pas clos parce que cela révèle quelque chose, le fait que des structures qui ne vont pas dans le sens des valeurs de la République réussissent à s’insinuer dans des institutions parmi les plus importantes.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
- Si la relance n'avait pas été rapidement engagée, nous n'aurions pas aujourd'hui le meilleur chiffre de croissance de la zone euro (...) la relance est un succès.

- [Le G20 a vu] un grand succès, un engagement et une avancée majeure: taxer à leur juste valeur les géants du digital, et d'obliger les grandes multinationales à payer en France en Europe, les impôts qu'elles doivent payer.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
- Je ne peux pas laisser dire qu’il y a des quartiers interdits pour la République car la police et la gendarmerie, plus que jamais, font leur travail dans tous les quartiers, partout en France !

- 386 points de deal ont été démantelés depuis le début de l'année grâce à l’action déterminante de la police et de la gendarmerie. Notre lutte contre la drogue est totale.

- Comme l’immense majorité des Français, j’ai été choqué par les incitations au viol et au meurtre de policiers découvertes à Savigny-le-Temple. L’enquête avance pour retrouver le ou les auteurs de ces menaces inacceptables afin de les confondre devant la justice.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- Le chômage des jeunes est revenu à son niveau d’avant crise mais ce n’est pas satisfaisant pour autant. Nous poursuivrons notre politique en faveur de la jeunesse en 2022: lancement du Contrat d’engagement jeune, apprentissage, formation.

- Aider chaque jeune à s’émanciper, à accéder à un emploi durable, c’est un projet d’égalité des chances auquel je crois profondément. C’est dans l’intérêt de l’ensemble de notre société.

- Le Contrat d'Engagement Jeune c'est du gagnant-gagnant : pour les jeunes c'est la possibilité d'accéder à l'autonomie grâce à un emploi et pour les entreprises c'est la possibilité de trouver le salarié ou l'apprenti dont elles ont besoin. (…) Il y a un million de jeunes qui ne sont ni en emploi, ni en formation, dont 500 000 durablement, c’est à ces jeunes que nous nous adressons.

- Trop de jeunes restent sans emploi ou sans formation. Dès le 1er mars 2022, le contrat d'engagement jeune s'adressera aux jeunes les plus éloignés de l'emploi et a vocation à remplacer la garantie jeune.

- Avec le CEJ [Contrat d'engagement jeune], nous voulons aider les jeunes de moins de 26 ans qui, malgré la reprise, ne parviennent pas à trouver seuls un emploi, grâce à un programme intensif jusqu’à 12 mois avec des découvertes de métiers, des formations et un conseiller unique pour trouver un emploi au plus  vite.

- Le contrat d'engagement jeune, c'est une véritable transformation des accompagnements pour l'insertion professionnelle des jeunes. Pendant 12 mois, ils seront accompagnés, mis en activité de manière intensive 15h à 20h par semaine, par pole emploi, les missions locales, les associations.

- Les travailleurs de la deuxième ligne ont des conditions d'emploi que leur salaire ne permet pas de compenser. Nous avons lancé des négociations salariales. Nous inciterons les branches à relever leurs salaires minimaux.

- Alors que la rentrée de l'apprentissage n'est pas encore terminée, nous sommes déjà à plus de 500 000 contrats ! Nous sommes bien partis pour battre le record de 2020.

l reste du chemin à parcourir en matière d’égalité professionnelle mais nous agissons en ce sens. Depuis 2018, la création de l’index de l'égalité pro a fait progresser les entreprises. Avec la loi sur l’égalité économique, nous continuons d'avancer. Totale détermination.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)
Pauvreté en France: après une diminution en 2019, les premières analyses de l’Insee montrent une stabilité en 2020, et ce malgré la crise. Alors que l’épidémie menaçait de peser sur les plus précaires, toutes les mesures que nous avons prises pour les protéger ont fonctionné.

 

Annick Girardin (ministre de la Mer)
[Conflit sur la pêche avec le Royaume-Uni] Non, ce n'est pas «beaucoup de bruit pour quelques licences». Derrière chaque licence, il y a une famille. Derrière chaque emploi en mer, il y a 4 emplois à terre. Derrière chacune de ces licences, il y a la vie de nos territoires : c'est cela que nous défendons !

 

Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
Accompagner les jeunes vers l'emploi, une priorité du Gouvernement depuis le premier jour. Avec le Contrat engagement jeune, c'est une nouvelle étape décisive dans l'accompagnement de milliers de jeunes sans emploi ni formation.

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
- Les abattoirs sont très importants pour nos territoires. Les Français demandent beaucoup de produits locaux et notamment de la viande issue de nos élevages locaux. Mais si, en parallèle de nos élevages, vous n'avez pas un tissu d'abattoirs sur notre territoire, il n'est pas possible de faire ces productions locales. Et en parallèle, on sait que dans les abattoirs, on a des défis très importants pour améliorer le bien-être des animaux, pour les moderniser et continuer à les développer. Et dans le cadre du plan France Relance, le gouvernement investit massivement aux côtés des collectivités locales pour moderniser les abattoirs.

- L'État doit être aux côtés des abattoirs pour investir. Mais il faut aussi être très ferme sur les contrôles. On les renforce parce qu'ici ou là, vous avez des défaillances, vous avez des non-conformités. Il faut absolument pouvoir y remédier pour voir sévir lorsque c'est nécessaire, précisément pour ne jamais jeter l'opprobre sur toute une profession. Depuis que je suis ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, il y a à peu près sept abattoirs dont j'ai suspendu l'activité, sept abattoirs sur à peu près un millier. Ça montre que beaucoup font très bien le boulot, le font avec beaucoup de conviction, beaucoup de détermination et jamais le comportement de certains ne doit jeter l'opprobre sur l'action de tous. C'est très important.

- Je pense que ces lycées agricoles sont une véritable chance pour notre pays. (…) On voit qu'il y a toute une partie de notre jeunesse qui s'intéresse à ces métiers du vivant, qui s'intéressent à ces métiers de l'agriculture, de l'alimentation. C'est quelque chose d'incroyablement nécessaire parce qu'un agriculteur sur deux part à la retraite dans les cinq à dix prochaines années. Et si on veut être souverain dans notre alimentation, il faut qu'on ait des femmes et des hommes qui produisent cette alimentation, donc des agriculteurs, les personnes qui travaillent dans la chaîne agroalimentaire. Ces enseignements agricoles nous permettent justement d'assurer cette souveraineté alimentaire. Donc, moi, je les soutiens fortement. Je suis ministre de l'Éducation agricole, je pilote cet enseignement et je le fais avec beaucoup de conviction parce que c'est une chance encore une fois pour notre pays et d'ailleurs, je dis à tous les parents qui nous écoutent : renseignez-vous sur cette beauté qu'est l'enseignement agricole. Aujourd'hui, vous avez le plein emploi, vous avez des métiers fabuleux et vous avez des métiers très innovants.

- [Enseignement agricole] C'est une pépite qu'il nous faut préserver. Il y a une très bonne nouvelle : l'année 2021 a été record au niveau des apprenants.

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)
- [Indemnité inflation] 2 millions de fonctionnaires concernés toucheront cette indemnité en janvier (...) On a décidé d'être dans l'équité et l'efficacité, de changer la vie de ceux qui en bas de la pyramide servent ces métiers de proximité.

- [Fonctionnaires] On est en train de réallouer nos moyens. Moins de monde dans les ministères permet d'avoir plus de monde au contact.

- Le président de la République, quand il viendra le temps de présenter nos objectifs pour la suite, ne se positionnera pas en fonction de ce que disent les autres.

 

Marc Fesneau (ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne)
- [Chasse] Être «pour» plutôt que «contre». Rassembler plutôt que diviser. Se comprendre plutôt que s’ignorer. Bâtir des ponts entre les Français plutôt que des murailles. En ce domaine comme en d’autres, une approche de la politique.

- Si vous interdisez la chasse pendant ces périodes, expliquez-moi qui va aller chasser en semaine? L’étape d’après, est-ce l’interdire le mercredi? L’objectif de Yannick Jadot est en réalité d’interdire totalement la chasse. Il doit l’assumer et le dire explicitement. Il faut regarder la sociologie des chasseurs par exemple dans un territoire comme le mien à Marchenoir (Loir-et-Cher). Ce sont des actifs, des ouvriers, des commerçants. C’est une chasse populaire, au premier sens du terme. La réduire à quelques jours en semaine, c’est en faire un rendez-vous élitiste. Ne faut-il pas rappeler que la chasse est un droit révolutionnaire, un acquis du tiers état sur la noblesse?

- [Chasse] Il y a une trentaine d’années, on comptait 30 à 40 accidents mortels. Nous sommes à moins de 10 par an. C’est encore trop, bien sûr. La question du jour de chasse n’y changera rien. Des efforts considérables sont réalisés par les chasseurs. Ils doivent les poursuivre. Le premier acte de chasse, en cas de doute, c’est de ne pas tirer! Tous le savent.
Désormais tous les dix ans, les chasseurs doivent faire une remise à niveau sur la sécurité et le maniement des armes. On doit apprendre à faire cohabiter en France des gens qui ne pratiquent pas les mêmes activités. Je suis contre la séparation systématique des uns et des autres. Avec sa proposition, Yannick Jadot dresse les Français les uns contre les autres. Ce n’est pas la peine de critiquer les populistes pour finir par les imiter.

- À défaut de parler de l’essentiel, Yannick Jadot parle de l’accessoire. Le sapin de Noël, le Tour de France et maintenant la chasse. C’est la théorie du contre. Il a tout fait en quinze jours: interdiction du nucléaire, interdiction de la chasse, interdiction de l’élevage. Il a expliqué que sa première mesure, s’il était élu président, serait de libérer les poules.
Je voudrais plutôt qu’il nous parle du maintien de la biodiversité, sujet qui mobilise aussi les chasseurs, ou encore du maintien des espaces naturels contre l’urbanisation galopante, de la production future de l’hydrogène, de la façon dont on développe les énergies renouvelables sans l’imposer aux Français dans leur territoire… Il devrait plutôt travailler avec les chasseurs que de se priver de citoyens français qui sont toujours prêts à œuvrer pour leur environnement et constituent une force militante que l’on pourrait mobiliser plus fortement encore. Que gagne-t-on à dresser des clôtures entre nous? D’abord entre les chasseurs et les cueilleurs de champignons, demain entre tous les Français? C’est l’exact inverse de notre philosophie.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)
- [Écart salarial entre les femmes et les hommes] 16,5%, ou même 5%, c'est inacceptable. (…) Ça crée des injustices sociales intolérables.

- À compter du mercredi 3 novembre à 9h22, les femmes travaillent gratuitement jusqu'à la fin de l'année. L'égalité salariale est une priorité du gouvernement: index de l'égalité professionnelle, loi sur l’égalité économique entre les femmes et les hommes.

- Accompagner notre jeunesse pour qu’elle construise son avenir. Le Contrat Engagement Jeune s'adresse à tous les jeunes de moins de 26 ans durablement sans emploi ni formation et leur propose : 15h à 20h d'accompagnement par semaine, 500 € par mois.

- [Congé paternité obligatoire] On a rendu une semaine obligatoire, c'est déjà un premier pas énorme. Il faut effectivement considérer à aller plus loin.

- Alors que certains tentent de réhabiliter le régime de Vichy en 2021, n'oublions jamais que c'est ce même régime qui révoqua Jean Moulin et condamna le général de Gaulle, Léon Blum, Pierre Mendès France, Jean Zay et tant d'autres. Ayons toujours la mémoire pour boussole.

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
Quand nous avons appris que la Russie empêchait à nos producteurs d'écrire «champagne» en cyrillique à l'arrière des bouteilles, nous nous sommes mobilisés. Le 26 octobre nous avons obtenu un moratoire jusqu'au 31 décembre.

 

Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)
- Différents scénarios nous montrent l’importance du nucléaire dans le mix décarboné. Dans France 2030, le Président de la République soutient la filière nucléaire avec de nouveaux EPR, des SMR et de la recherche dans le nucléaire.

- Nous allons nous appuyer sur deux jambes : les énergies renouvelables, que nous allons continuer à développer (...) et sur le nucléaire qui fait partie des annonces du Président dans France 2030 de relancer une filière nucléaire.

- Une grande victoire pour les jeunes ! Le Contrat d'Engagement sera le tremplin idéal vers les parcours d'insertion, un rempart contre l'exclusion sociale et un remède à la crise des vocations. Il sera associé pour les jeunes les plus précaires à un accompagnement adapté.

 

Jean-Baptiste Djebbari (ministre chargé des Transports)
- La solution n’est pas de mettre fin à la voiture, mais de la transformer : de produire des véhicules électriques chez nous, et d’installer des bornes partout. (…) 1 million. C’est le nombre de bornes de recharge qu’il y aura en France à la fin de l’année.

- Airbus, Safran, Thales, Dassault : nous avons des entreprises aéronautiques d’envergure mondiale. Pour décarboner l’aviation, la France peut faire la différence.

 

Olivier Dussopt (ministre chargé des Comptes publics)
- L’économie française repart fortement aujourd’hui grâce aux efforts de tous les français pendant la crise. Le gouvernement poursuit dans cette voie avec le projet de loi de finances rectificative.

- [Réforme pour un régime unifié de responsabilité des ordonnateurs et comptables publics] Cette réforme constitue une étape importante des travaux engagés par le gouvernement pour moderniser le cadre de la gestion publique afin de créer les conditions d’une plus grande responsabilisation des gestionnaires publics. Nous souhaitons mener cette réforme dont beaucoup ont déjà parlé mais que personne n’a faite. Les règles actuelles sont source de lourdeurs excessives qui nuisent à l’action publique. Les exemples sont légion. Le mécanisme actuel rend responsable non pas celui qui commet une faute, mais de manière quasi automatique le comptable public dès lors que les comptes sont marqués par des écarts même minimes. Il s’agit de créer un régime plus juste qui tiendra compte de la responsabilité réelle de chaque gestionnaire en cas de faute grave. Il permettra de mieux prendre en compte le rôle de chacun dans la chaîne de la dépense, des agents qui ordonnent la dépense aux comptables qui la contrôlent et la payent.
Les réflexions qui ont conduit à la proposition du gouvernement ont été menées en lien avec le Conseil d’État et la Cour des comptes. Cette réforme nécessite un grand nombre de modifications techniques dans les textes législatifs. Sa complexité et sa technicité justifient que le gouvernement demande au Parlement une habilitation à légiférer par ordonnance. Comme vous le savez, cette procédure, prévue par la Constitution, n’empêche nullement le débat parlementaire, qui aura lieu dans quelques jours à l’Assemblée nationale.
Le nouveau régime de responsabilité des gestionnaires publics maintient le principe fondamental de séparation des ordonnateurs et des comptables. C’est un gage important de fiabilité et de qualité comptable, et cela permet à l’ensemble des entités publiques, notamment les collectivités locales, les opérateurs et les établissements hospitaliers, de s’appuyer sur l’expertise des comptables publics. En particulier, le respect de cette séparation s’illustre par le maintien de l’infraction de la “gestion de fait”, c’est-à-dire de l’infraction consistant pour une personne à manier des fonds publics sans avoir la qualité de comptable public, et le maintien d’un mécanisme de “réquisition du comptable” qui permet à chacun de jouer son rôle et de prendre in fine ses responsabilités. Le comptable signale le risque d’irrégularité qui ne lui permet pas de prendre en charge la dépense. Si l’ordonnateur maintient son approche, il peut passer outre tout en endossant seul la responsabilité financière. 
La réforme vise à permettre aux juges de se concentrer sur les fautes graves qui ont entraîné un véritable préjudice financier. Mais le juge financier n’est pas seul : il ne faut pas oublier que les responsables publics restent par ailleurs soumis à des sanctions managériales et à des sanctions pénales dans les cas les plus graves. Il n’y a donc pas de “régression”, mais une véritable responsabilisation qui n’empêche pas pour autant la prise de décision publique. Nous avons travaillé en lien étroit avec le Conseil d’État et la Cour des comptes pour proposer au Parlement un système visant à sanctionner des fautes ayant causé un “préjudice financier significatif” pour l’organisme concerné. L’objectif est de sanctionner des faits ayant conduit à un impact financier avéré au regard de la taille de l’organisme. La notion de gravité, bien que s’appréciant au cas par cas, est une notion connue du Conseil d’État. La notion de préjudice significatif s’affinera au gré de la jurisprudence et doit être mise en regard avec les enjeux financiers gérés par la structure. Enfin, nous souhaitons que la réforme valorise la réponse managériale qui peut être donnée en cas de manquement. Les fautes feront l’objet de mesures managériales pouvant être graduées. De manière générale, des mesures d’organisation générale, comme le renforcement du management des risques et le contrôle interne monteront en puissance. En cas de faute, pourront être décidées des sanctions managériales, comme le non renouvellement de contrat ou la diminution ou suppression de la part variable de la rémunération.

- [Réforme pour un régime unifié de responsabilité des ordonnateurs et comptables publics non-applicables aux élus et membres du gouvernement]C’est l’application d’une approche constante qui reconnaît la place prépondérante du principe de la responsabilité politique. Pour ce qui concerne notamment les élus locaux, il faut par ailleurs rappeler la place occupée par les juridictions pénales dans un grand nombre de cas, par exemple en matière de marchés publics. Les ministres et élus locaux pourront toutefois endosser la responsabilité de leurs décisions politiques, par un courrier transmis aux autorités de contrôle, lorsqu’ils prendront une décision qui pourrait porter atteinte à certaines règles financières au nom de l’intérêt général. Ils déchargeront ainsi de leur responsabilité ceux à qui ils auront demandé d’exécuter la décision, en indiquant le motif d’intérêt général qui les aura conduits à écarter l’application stricte des règles. 

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
- 2022 : ce qu'attendent les Français, ce sont des réponses très concrètes. Sur le pouvoir d'achat, sur l'avenir de leurs enfants, sur l'école, sur la santé, et c'est ce que nous faisons avec le président Emmanuel Macron.

- COP26: soyons conscients du chemin parcouru en France depuis la COP21. Nous avons multiplié par 10 les immatriculations de véhicules électriques. 460.000 ménages ont bénéficié de MaPrimeRenov pour rénover leur logement ou changer leur chaudière.

- L'industrie c'est du collectif, c'est de la fierté, de l'excellence, de la conquête et c'est beaucoup de sens, car on participe à la lutte contre le réchauffement climatique.

- Nous sommes au RDV pour préserver la compétitivité de nos industries, grâce au nucléaire sur 40% de leur facture d'électricité, grâce à une baisse de 200M€ de la TICFE [Taxe intérieure sur la consommation finale d'électricité], et au dépôt d'un amendement pour compenser de 150M€ l'impact de l'augmentation du prix du CO2.

- Hausse des prix de l’énergie : j'annonce la mise en place d'une compensation supplémentaire pour nos entreprises les plus consommatrices d'électricité. Cela représente 150 millions d’euros, pour aider 450 grands sites industriels à rester compétitifs.

- Nous sommes le 3 novembre 2021. À compter de 9h22 et jusqu'à la fin de l'année, les femmes travailleront gratuitement. L'égalité salariale n'est pas qu'un horizon. Avec la loi égalité économique entre les femmes et les hommes, nous prenons des mesures concrètes.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)
- Une fois de plus le Président Emmanuel Macron soutient les jeunes générations via la création du Contrat d’Engagement Jeune. Allocation jusqu’à 500€. 15 à 20 heures d’accompagnement. Pour tous les moins de 26 ans sans formation ni emploi. Objectif: accompagner tous les jeunes !

- Depuis 9h22 [le 3 novembre] nous [les femmes] travaillons « gratuitement » Halte au mythe de l’égalité salariale qui se ferait naturellement avec le temps ! Depuis 2017 le gouvernement agit, index égalité professionnelle et sanctions, congé maternité pour toutes, congé paternité allongé… Accélérons.

 

Brigitte Klinkert (ministre chargée de l'Insertion)
Contrat engagement jeune: à tous les jeunes sans formation qui souhaitent trouver leur voie professionnelle et reprendre confiance en l'avenir : nous sommes à vos côtés !

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
Nouvel entretien avec le vice-président de la Commission européenne Maros Sefcovic, au sujet du Brexit et des licences de pêche. Unité, solidarité et fermeté, pour défendre nos accords, nos intérêts et nos pêcheurs. Le dialogue entre l’Union européenne et le Royaume-Uni s’intensifie cette semaine.

 

Bérangère Abba (secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité)
- [COP26] Nous devons admettre que les trajectoires n'ont pas été atteintes et que cela nécessite une accélération de nos engagements. Sur le nucléaire, on est dans un temps long, mais cela n'empêche pas d'investir dans les énergies renouvelables.

- Certains pays sont encore très dépendants au charbon et peuvent temporairement avoir besoin du gaz pour sortir plus vite de ce charbon. Si la Commission reconnaissait ce rôle du gaz, ce serait dans un cadre temporaire contraint (moins de 22% du temps sur un an).

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
- Je refuse aujourd’hui d'entendre les critiques de la droite qui parle de « trop d'argent dépensé », «cramé». Il n'y a pas de dépenses inutiles pour notre jeunesse. Chaque euro pour nos jeunes est un investissement dans leur futur, dans l’avenir du pays.

- Notre programme « Jeunesse et vie associative » que je défends accompagne nos jeunes dans leur diversité et nos associations. Notre priorité est de renforcer les dispositifs de notre action gouvernementale.

- Trop de jeunes peu ou pas qualifiés restent encore sur le bord de la route et ne sont pas en mesure de trouver une activité. C'est pourquoi, nous lançons ce matin le Contrat engagement jeune Le jeune peut se voir proposer plusieurs solutions pendant son parcours : des préparations pour entrer en formation, une formation qualifiante ou préqualifiante, une mission d’utilité sociale comme le Service civique, des mises en situation en emploi (ex stages), une alternance. Notre projet est de bâtir une société qui encourage l’émancipation et facilite l’accès à l’autonomie grâce au travail. Investir aujourd’hui dans la jeunesse, c’est un pari gagnant pour une insertion plus rapide des jeunes pour leur avenir et pour notre économie.

- Ce Contrat engagement jeune est donnant-donnant. De l’engagement, de l’assiduité, de la motivation et un Etat qui accompagne. Humainement, avec un accompagnement intensif de 15 à 20h par semaine. Financièrement, avec une allocation jusqu’à 500€ par mois.

- Le Contrat engagement jeune n’est pas un dispositif de plus : il va harmoniser tous les dispositifs existants, les décloisonner, au sein d’un nouveau cadre commun. Le jeune aura son référent : tout est fait pour permettre de trouver au jeune rapidement sa solution. (…) Par ce contrat, par la logique des droits et des devoirs, nous construisons ce chemin vers l'emploi ensemble, en accompagnant chacun d'entre eux au plus proche des besoins !

- [Campagne en faveur du port du hijab par le Conseil de l’Europe] La France a fait part de sa désapprobation extrêmement vive, d'où le retrait de cette campagne.

- [Campagne en faveur du port du hijab par le Conseil de l’Europe] Encourager le port du voile dans une démarche identitaire ; cette position est diamétralement opposée à celle de liberté de conviction que la France défend dans toutes les enceintes internationales. Nous avons fait part de notre désapprobation, cette campagne est retirée.

 

Cédric O (secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
- Nous sommes à la croisée des chemins : agir pour réguler les contenus en ligne, c’est agir pour défendre nos démocraties.

- La souveraineté technologique ne se décrète pas, elle se construit. Aucun gouvernement n’a fait autant pour rattraper le retard et s’inscrire dans la compétition mondiale. Forts de nos talents, de l’audace de nos entrepreneuses et entrepreneuses, accélérons ensemble !

- Au Web summit 2021, avec mes homologues européens nous annonçons le lancement de l’initiative «European Start-up Nations Alliance» [ESNA] pour accompagner le développement des start-ups et scale-ups européennes. Ambition : faire émerger des géants tech de niveau mondial.

- La stratégie française pour le Cloud c’est : le soutien aux offres françaises innovantes, l’accélération du passage à l’échelle des acteurs français sur les technologies critiques, intensifier le développement des technologies de rupture d’ici 2025.

- Dans le Cloud, nous avons un écosystème d’acteurs innovants. Avec 1,8Md€ mobilisé, notre objectif est de faire émerger des champions français et européens, former plus, favoriser l’innovation, développer des offres souveraines protectrices des données…

 

Olivia Grégoire (secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)
Cette 14e édition du Mois de l’ESS [Economie sociale et solidaire] mettra à l’honneur le travail des 2,4 millions de salariés du secteur qui construisent chaque jour une économie plus sociale, plus solidaire, qui porte les valeurs de l’économie de demain. Comme chaque année, le mois de novembre sera un temps privilégié pour échanger, penser et développer cette économie, à l’heure où elle a connu, pendant 18 mois, sa plus grande crise. Ce Gouvernement, de Bercy à Matignon, l’a soutenue à travers les dispositifs d’urgence, et continuera à la soutenir dans la relance dans les mois à venir.

 

Adrien Taquet (secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)
[Violences sexuelles faites aux enfants] Plus jamais le couvercle du déni et du silence ne doit se refermer. Je veux saluer les 5000 personnes qui ont appelé la plateforme ouverte en septembre. Le syndrome d'aliénation parentale n'est pas reconnu.

 

► Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
Alors que le chômage des jeunes est au plus bas depuis 2008, nous devons faire encore plus pour celles et ceux qui restent sans solution. Avec le Contrat Engagement Jeune, nous accompagnerons mieux tous les moins de 26 ans qui veulent s'engager dans un parcours d'emploi!

 

Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
- Je souhaite que les femmes ne deviennent pas «le but et le butin» de cette campagne. Qu'on cesse de faire porter sur elles des injonctions. Elles sont libres. Et qu'on cesse le prosélytisme identitaire dans lequel beaucoup voudraient les enfermer.

- Qu'ils assument de dire où il faut baisser la dépense publique ! Pour que nos retraités agricoles aient enfin une retraite digne ? Pour permettre aux Français de se chauffer ? Pour que les Français ne renoncent plus à aller chez le dentiste ou l'ophtalmo ?

- [La campagne du Conseil de l’Europe sur le hijab est] une inversion totale de nos valeurs. (…) Oui nous devons être intraitables avec ceux qui veulent jouer de nos libertés. La propagande en faveur du port du Hijab est évidemment contraire à nos valeurs et la France a fait cesser cette campagne.

- Stop aux candidats qui disent qu'il faut être fiers d'être Français mais ont honte que notre pays ait tenu ! Je n'ai pas honte que 400 000 Français supplémentaires ne soient pas entrés dans la pauvreté. Pas honte de la baisse du chômage, du record d'apprentis...

- Quand on a eu plus de dépenses publiques, c'était pour protéger les plus vulnérables et fragiles.

 

● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
- Les chiffres de France relance en attestent: les TPE et PME sont au cœur de la relance et de la transformation de l'économie française.

- Le dispositif «Coluche» permet aux Français de donner aux associations venant en aide aux plus démunis, tout en réduisant leurs impôts. Nous avions augmenté le plafond des dons de 552€ à 1000€ Nous prolongeons le dispositif jusqu'en 2023.

 

● Parti radical
Bertrand Pancher (député)
[COP26] Les gouvernements doivent respecter enfin leurs engagements. Les collectivités locales sont, aussi, essentielles contre le dérèglement climatique. En France: un choc de décentralisation et plus d'autonomie financière pour qu'elles puissent agir.

 

Nathalie Delattre (sénatrice)
L'enseignement agricole a besoin d'un véritable projet stratégique et de moyens à la hauteur des enjeux. (…) Il est fragilisé par les contraintes budgétaires, l'agri-bashing et souffre d'une réelle concurrence avec l'éducation nationale. Nos agriculteurs souffrent encore de faibles rémunérations.

 

► Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Stéphane Séjourné (président du groupe Renew Europe au Parlement européen)
Je me rends aujourd'hui en Pologne pour rencontrer des leaders de l'opposition aux ultra-conservateurs du PiS. Je connais l'attachement de nombreux Polonais, qui ne se reconnaissent pas dans le gouvernement actuel, aux valeurs européennes que nous défendons avec Renew Europe.

 

Nathalie Loiseau
La Pologne dénonce a juste titre la désinformation russe. Mais comment peut-elle utiliser les mêmes méthodes ?

 

Fabienne Keller
Il y a 1 an, la Pologne interdisait de facto l’avortement. Il y a 3 jours, une femme est morte suite à l’application de cette loi par les médecins. Soutien aux proches de cette jeune femme. Soutien à toutes les femmes polonaises.

 

Ilana Cicurel
La mobilisation de la France a porté et la scandaleuse campagne [en faveur du port du hijab] du Conseil de l’Europe - organisation intergouvernementale à ne pas confondre avec l’Union européenne- a été retirée. [Il faut] que toute la lumière soit faite sur ce qui a pu conduire à une telle initiative.

 

● Personnalités centristes
Jean-Pierre Raffarin (ancien premier ministre)
- Aujourd'hui, nous sommes dans une situation où Emmanuel Macron est probablement le mieux placé, mais rien n'est joué.

- La victoire pour LR n'est pas inaccessible, mais aujourd'hui, quand on regarde les choses, on a un leadership fort chez LaREM qui est celui de Macron, mais il y a une organisation politique fragile.

- On est dans une situation où Emmanuel Macron est plutôt favori, il a besoin de soutiens supplémentaires pour les législatives, d'où l'intérêt du projet d'Edouard Philippe, il peut peut-être aider le président à gagner les législatives.

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