Avec près de 40% des voix au premier tour de la présidentielle en Roumaine, le score obtenu par l’extrémiste populiste fan de Trump et soutenu en sous-main par Poutine, George Simion, est donc une gifle à la démocratie républicaine libérale mais n’est malheureusement qu’un nouvel échelon dans la conquête du pouvoir de l’extrême-droite populiste.
Evidemment, il demeure un deuxième tour et le candidat démocrate qui sera en face de lui, le maire centriste de Bucarest, Nicusor Dan, dispose d’un réservoir de voix qui peut lui faire gagner l’élection.
Ces derniers mois ont été riches dans ce domaine avec, notamment, l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis, le score de l’AfD aux législatives allemandes qui en fait le deuxième parti du pays inventeur du nazisme et celui de Greet Wilders et de son parti le PVV aux législatives, faisant de ce dernier la première formation des Pays Bas et principale force de la coalition qui gouverne le pays.
Sans oublier évidemment les sondages qui placent le ou la candidat(e) du RN en tête de la prochaine présidentielle en France prévue en 2027.
Tout cela alors que sont déjà au pouvoir Modi en Inde, Meloni en Italie, Orban en Hongrie, Fico en Slovaquie, Erdogan en Turquie, entre autres, et qu’un parti franquiste fait des scores importants en Espagne.
Même si cette extrême-droite populiste connait aussi des échecs comme ce fut le cas pour Trump ainsi que pour Bolsonaro et Le Pen, la tendance est plutôt à sa montée en puissance.
Et celle-ci peut connaître des contretemps mais rien ne semble pouvoir l’arrêter alors même qu’à l’extérieur des forces totalitaires menées par la Chine et la Russie se félicitent de ces défaites de la liberté et renforcent leur internationale totalitaire espérant bien faire alliance avec cette internationale réactionnaire qui se construit.
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