mardi 23 février 2021

Propos centristes. France – Vaccins covid19; soutenir les agriculteurs; islamo-gauchisme; écologie et numérique; étudiants précaires; télétravail…

Voici une sélection, ce 23 février 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.


► Emmanuel Macron (Président de la République)

- Chacun de nous participe à la Ferme France, en consommant local, en consommant français. Ce choix fait toute la différence. C'est le bon. Encourageons-le

- À tous nos agriculteurs : merci de nous nourrir !

- Nous devons accélérer ensemble la production de vaccins via des partenariats industriels. Tout en poursuivant sa recherche, Sanofi va prendre en charge plusieurs étapes de fabrication du vaccin de Johnson & Johnson pour répondre rapidement à la demande européenne et mondiale.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)

- Nous proposerons plus de menus végétariens dans les cantines publiques. (…)La loi climat et résilience expérimentera un choix végétarien quotidien dans les cantines.

- Réduire l’empreinte environnementale du numérique et en faire un levier de la transition écologique.

- L’impact environnemental du numérique est une préoccupation qui monte au sein de l’opinion et qui a été relayée par les membres de la Convention citoyenne pour le climat. Cela est logique: le numérique prend de plus en plus de place dans nos vies, et il représente entre 5 et 10 % de l’impact environnemental de la France.

- On ne peut plus rester sans réaction face au fait que 88 % des Français changent de smartphone alors que l’ancien fonctionne encore, et qu’à peine 15 % des téléphones sont recyclés. (…) L’État doit donner l’exemple. Nous souhaitons que 20 % des commandes publiques de téléphones ou de matériels informatiques concernent des appareils reconditionnés.

- L’écologie, c’est le bon sens. Quel est l’intérêt de diffuser des vidéos en très haute qualité sur des écrans de smartphones de quelques centimètres? Il faut éviter ces pratiques aberrantes, comme par exemple la lecture automatique des vidéos, qui entraînent des dépenses d’énergie inutiles.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)

- Nos policiers et nos gendarmes ne font pas un métier comme les autres. Ils écoutent, rassurent et protègent. Nous leur devons respect et protection.

- Il ne s’agit pas de faire le procès des chefs de la police et de la gendarmerie. Il faut que les moyens matériels et la formation soient au rendez-vous pour permettre un meilleur encadrement de nos forces de l’ordre.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)

- Avec le télétravail, on réduit de 20 à 30% le risque de contamination. Il faut donc que les entreprises et les salariés continuent d'y recourir. L'inspection du travail est mobilisée, les contrôles ont été renforcés et vont se poursuivre.

- La formation et l’adaptation des compétences seront centrales pour la reprise économique. Au conseil des ministres de l'UE chargés de l'emploi et de la protection sociale, j'ai rappelé que l'Europe a un rôle à jouer pour soutenir les Etats membres dans cette voie.

- A partir du 25 février, les salariés âgés de 50 à 64 ans avec des pathologies chroniques pourront se faire vacciner par la médecine du travail s'ils le souhaitent, dans le strict respect du secret médical. C'est une première étape avant une montée en puissance progressive.

- Il faut aider les jeunes qui ne s'en sortent pas. On leur doit d'abord un accompagnement vers l'emploi.

 

Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)

Depuis le 1er janvier, pour limiter les impayés, les couples séparés peuvent confier aux CAF ou à la Mutualité sociale agricole (MSA) un rôle d'intermédiaire dans le versement des pensions alimentaire. 230 000 personnes peuvent bénéficier de cette réforme issue du grand débat.

 

Roselyne Bachelot (ministre de la Culture)

Ma conviction profonde est que l'on va vers le bout du tunnel.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)

- Depuis janvier, un établissement de santé est victime chaque semaine d’une cyberattaque. Le Ségur de la Santé consacre 350M€ à la cybersécurité des établissements de santé et médico-sociaux.

- Le versement des pensions alimentaires peut être désormais automatique et sans frais, grâce à la création d'un nouveau service public porté par les CAF.

 

Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)

- Des protections périodiques gratuites pour les étudiantes : un nouvel engagement du gouvernement pour lutter contre toutes les précarités.

- Dans l’enseignement supérieur, la précarité menstruelle concernerait 1 personne sur 3. Avec les organisations étudiantes nous travaillons à mettre en œuvre de nouveaux dispositifs pour répondre à cet enjeu.

- Tous les établissements sont en capacité d’accueillir de nouveaux des étudiants. D’ici la fin du mois, l'intégralité aura repris en présentiel.

- Plus de 5000 étudiants ont été pris en charge dans un parcours de soin gratuit depuis 3 semaines. 840 psychologues de ville ont été recensés.

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)

- Ce que veut le Président ce n'est pas juste réformer une école, mais toute la haute fonction publique. Des annonces fortes seront faites dans les prochaines semaines pour mettre fin aux corporatismes, aux rentes à vie auxquels personne ne s'est attaqué depuis 30 ans.

- Pour nos jeunes, d'où qu'ils viennent, la promesse d'ascension républicaine doit être plus forte que les séparatismes et le sentiment d'être la génération perdue de la covid19. Emmanuel Macron a voulu que notre réforme de l'accès aux concours s'applique dès cette année.

- Fière de lancer les travaux du plan 2021-2023 de la France pour le Partenariat pour un gouvernement ouvert, avec 78 Etats et des milliers d'associations engagés pour la transparence de l'action publique.

 

Marc Fesneau (ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne)

Face à la crise Covid, unissons nos forces pour l’industrie et les compétences.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)

Avenir de notre fonction publique: ciment de notre cohésion sociale, elle doit être le reflet de notre France plurielle ainsi qu'un vecteur d'égalité femmes-hommes.

 

Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)

Avec la RE202O, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2022, la France se dote de l'une des réglementations environnementales du bâtiment neuf les plus ambitieuses de tous les pays d'Europe, aux côtés des Pays-Bas ou de la Suède. Elle concerne à la fois la consommation d'énergie et les normes de construction de tous les logements individuels et collectifs.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)

- Je salue l'annonce par Sanofi d'aider Johnson & Johnson à fabriquer son vaccin contre la Covid19. Notre tissu industriel français se mobilise pour répondre présent face à la crise, et la France prend toute sa part pour une Europe autonome en production de vaccins.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)

Parce que le corps des femmes n’est pas un bien public, nous avons inscrit la verbalisation de l’outrage sexiste dans la Loi Schiappa. 2 650 infractions contre le harcèlement de rue depuis 2018.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)

- Avec Olivier Véran, j’ai réuni ce matin le groupe de travail franco-allemand visant à coordonner nos mesures sanitaires et éviter la fermeture de nos frontières. Nos frontaliers ont besoin de circuler pour leur travail et leur vie quotidienne.

- [Règles budgétaires européennes] La crise nous impose de repenser notre modèle, sans laxisme mais en favorisant la relance par l’investissement. Loin des fantasmes sur l’ardoise magique de la dette, là est le vrai débat.

 

Nathalie Elimas (secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)

- La création d’un seuil d’âge de consentement est une grande avancée pour les mineurs victimes de violences sexuelles. Il ne sera plus possible de questionner leur consentement lorsqu’ils ont moins de 15 ans, ou 18 ans en cas d’inceste.

- En plus des 300 000 tests antigéniques hebdomadaires mis à disposition des établissements scolaires, des tests salivaires seront proposés dès cette semaine, en particulier aux plus jeunes élèves. Notre objectif : briser les chaînes de contamination au plus vite.

- L’école est bénéfique pour nos enfants. Nous faisons le maximum pour maintenir les établissements scolaires ouverts, tout en adaptant le protocole sanitaire aux évolutions et formes de circulation de la covid19.

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)

Pour les jeunes en recherche d'emploi Allez dans votre mission locale. La Garantie jeunes est un accompagnement vers l'emploi avec une aide de 497€. Les jeunes diplômés boursiers : 70% de votre bourse continuent à vous être versés.

 

Cédric O (secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)

- Il n’y aura pas de transition environnementale sans le numérique, car l’innovation technologique sera une des clés pour répondre aux défis qui nous attendent.

- Nous avons confié une mission à l’Arcep afin qu’elle se penche sur le modèle des smartphones subventionnés par les opérateurs télécoms. Cela est peut-être un accélérateur du renouvellement des téléphones et donc problématique pour l’environnement. Nous voulons creuser ce sujet et objectiver l’impact de ces pratiques commerciales avant de prendre d’éventuelles décisions sur le sujet.

- Nous demandons à l’Arcep de voir comment on peut tenir compte de l’aspect environnemental dans les modalités d’attribution des futures fréquences 5G sur la bande des 26 Ghz.

 

Adrien Taquet (secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)

A l’occasion de la Journée européenne des victimes, France victimes et le Fonds de garantie des victimes lancent la plateforme parcours-victimes.fr.Un dispositif également destiné aux mineurs victimes de toutes formes de violences pour les accompagner tout au long de leurs parcours.

 

► Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

[Tribune: «Islamo-gauchisme»: «Au secours, le clivage droite-gauche revient!»]
(Signataires: Laetitia Avia, députée de Paris; Jean-Marc Borello, délégué général adjoint; Olivia Grégoire, secrétaire d’Etat chargée de l’économie sociale, solidaire et responsable; Stanislas Guerini, délégué général; Nadia Hai, ministre déléguée à la ville; Roland Lescure, député; Elisabeth Moreno, ministre déléguée chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l’égalité des chances; Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie; Cédric O, secrétaire d’Etat chargé de la transition numérique et des communications électroniques; Stéphane Sejourné, député européen; Adrien Taquet, secrétaire d’Etat chargé de l’enfance et des familles)
L’irrationalité actuelle autour du concept d’islamo-gauchisme est emblématique de la dérive du débat politique. Reprenant les propos du journaliste qui l’interroge, Frédérique Vidal s’exprime douze secondes sur le sujet, lors d’une interview à CNews qui aura duré vingt-deux minutes et traité par ailleurs de sujets autrement plus importants pour le quotidien sous Covid19 des étudiants. Peu importe la détresse financière, sociale et psychologique de la génération actuelle: il fallait que le vocable employé annihile le reste. Intersectionnalité, post-colonialisme, privilège blanc, islamo-gauchisme… Le fétichisme des termes serait risible s’il n’avait pas des conséquences très graves sur la faculté de traiter des problèmes sociaux et sociétaux complexes et profondément enracinés dans la société française.
On retrouve ici tout ce qui a rendu le clivage droite-gauche stérile et délétère.
Stérile, parce qu’on enferme ainsi l’autre «camp» dans une essentialisation qui ne permet plus aucun débat: anti-«islamo-gauchisme» d’un côté, pro-«intersectionnalité» de l’autre ne peuvent évidemment pas se comprendre mutuellement et encore moins se parler. Les anathèmes remplacent les arguments, et la violence est moins suscitée par la réalité des faits, pourtant terrible, que par la manière dont elle est analysée.
Ce clivage est également délétère: à s’écharper ainsi sur les plateaux télé, on passe tout simplement à côté de la vie quotidienne, beaucoup moins faite d’intersectionnalité et/ou d’«islamo-gauchisme» que de discriminations pures et simples. Que l’on soit, aujourd’hui, dans « le pays de l’égalité », victime de beaucoup plus de discriminations lorsqu’on est une femme noire et homosexuelle plutôt qu’un homme blanc et hétérosexuel est une donnée quantitativement démontrée et indiscutable, scandaleuse en soi et qui produit des ravages dans notre société. Symétriquement, la difficulté historique d’une partie de l’extrême gauche à gérer certaines résonances malsaines entre luttes sociales, essentialisation raciale ou encore dérives antisémites du débat sur les territoires occupés est un fait politique spécifique, commenté par ceux-là mêmes qui en ont été les acteurs, sans qu’il soit besoin de noyer une réalité historique dans un terme attrape-tout.
Refuser de traiter la question des origines ou celle de la couleur de peau au sein des problématiques de discrimination par peur d’abîmer l’universalisme à la française est non seulement inconséquent, mais aboutit à crédibiliser les propos de ceux-là même qui défendent une essentialisation du débat. A l’inverse, que certains puissent voir dans cette intersectionnalité une matrice constitutive de nos sociétés et le prisme indépassable de toute lecture politique est tout autant contestable. Lorsque cette approche est poussée jusqu’à l’absurde du déboulonnement des statues et de l’effacement de la complexité historique, elle est dangereuse. L’histoire nous rappelle qu’il n’y a qu’un pas de l’annihilation du passé au nom d’un homme nouveau à celle des individus qui représentent ce passé.
Le credo et l’éthique politique porté par Emmanuel Macron et le mouvement En marche! dès 2016 et lors des campagnes électorales de 2017 refusaient le cadre du débat gauche-droite, qui enferme dans des totems conceptuels et sémantiques, pour défendre à la place une approche par les faits et l’efficacité des politiques publiques. Le risque que nous courons, dans le débat actuel serait de substituer à nouveau un débat stérile à une réalité qui nécessite pourtant d’unir largement nos forces, tant elle est compliquée à changer.
Dans les deux cas, l’essentialisation des personnes et la bataille gramsciste autour de la sémantique empêchent tout débat et grèvent l’action publique. Nous devons refuser de nous laisser enfermer dans le piège qui consisterait à remplacer « droite » par « contempteur de l’islamo-gauchisme » et « gauche » par « défenseur de l’intersectionnalité ». Ce n’est pas seulement notre identité qui est en jeu, c’est également et surtout notre capacité à changer le réel, qui est la seule raison pour laquelle nous nous sommes engagés dans le combat politique.
Changer le réel, c’est, par exemple, promouvoir l’approche géographique dans la lutte contre les discriminations – précisément parce qu’à la différence de la couleur de peau ou de l’orientation sexuelle, on peut réussir à changer d’endroit où vivre. Le dédoublement des classes de CP en zones REP et REP+, les emplois francs, la suppression de la taxe d’habitation pour quatre cinquièmes des Français ou, plus récemment, le plan de 3,3 milliards d’euros annoncé pour les quartiers dans le cadre de la politique de la ville, attaquent les inégalités à la racine et changent la vie de ceux qui sont les premières victimes de discrimination, sans qu’il soit nécessaire de se lancer dans une autre assignation à résidence – sémantique cette fois.

 

Stanislas Guerini (délégué général)

La gratuité des protections périodiques pour les étudiantes, une mesure portée par les Jeunes avec Macron et un premier grand pas pour lutter contre la précarité menstruelle.

 

Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)

- Les bibliothèques sont les premiers équipements culturels de proximité, elles se renouvellent, vont vers les publics, créent des partenariats associatifs et sociocuturels, s'ouvrent sur l'éducation artistique et culturelle.

- [Pascal Blanchard: "Dans les années 30, l'université était soi-disant gangrénée par les judéo-maçonniques. À chaque époque, son ennemi de l'intérieur !"] Il fallait oser. Oser mettre sur le même plan ceux qui ont été victimes des théories racistes et ceux qui veulent faire des théories racialistes la nouvelle grille de lecture de nos sociétés.

 

Anne-Laurence Petel (députée)

[Pascal Blanchard: "Dans les années 30, l'université était soi-disant gangrénée par les judéo-maçonniques. À chaque époque, son ennemi de l'intérieur !"] Comparer l'usage du terme islamo-gauchisme et la traque des juifs dans les années 30. C'est sur France Inter, le service public. Sans qu'un journaliste ne conteste.

 

● MoDem

Jean-Noël Barrot (secrétaire général)

Yuriy violemment blessé le mois dernier à Paris. Une collégienne de l'Essonne tuée lors d'une rixe entre adolescents aujourd'hui. Émotion et indignation face à ces tragédies : que cesse la violence.

 

● UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]

Jean-Christophe Lagarde (président)

La priorité est de remettre les étudiants sur les bancs de l'université pour éviter les décrochages scolaires,sociaux et psychologiques. Je préconise que les vaccins AstraZeneca soient utilisés pour nos étudiants afin qu'on puisse ouvrir rapidement les universités.

 

● Mouvement radical

Laurent Hénart (président)

[viande bannie des cantines scolaires de Lyon] Sous le prétexte discutable de fluidifier les passages à la cantine et le respect des règles barrière, les élus lyonnais ont commis plusieurs fautes. La première est de ne pas prendre en compte la santé de l’enfant qui a besoin d’une alimentation variée avec des légumes, des fruits, du poisson, des œufs et de la viande. Cette mesure oublie également que la nutrition est une partie essentielle de l’éducation à la santé. La restauration scolaire doit être exemplaire pour éduquer les enfants. C’est également un mauvais coup porté à tous ces professionnels, agriculteurs, bouchers et cuisiniers, qui se battent chaque jour pour proposer des produits de qualité. C’est oublier aussi bien vite que Lyon est la capitale de la gastronomie et que sa réputation s’étend bien au-delà de l’Hexagone. Allons-nous voir le touriste post-Covid se voir interdire de viande dans les bouchons demain?

 

Nathalie Delattre (sénatrice)

[Islamo-gauchisme] Oui, le dévoiement à des fins militantes de travaux existe. Urgent de «rendre le monde universitaire à sa mission : produire et transmettre des connaissances, dûment étayées et vérifiées, et non pas des convictions» contraires aux principes républicains.

 

► Autres

● Organisations centristes
Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)

 

Nathalie Loiseau

- L’emprunt russe du Front National, qui coïncide avec un alignement complet de Marine Le Pen sur les positions de Moscou. Ainsi, pour l’extrême-droite, la « préférence nationale » et la fermeture des frontières ne concernent pas le financement du parti. Rappelons que cet emprunt russe n’est toujours pas remboursé.

- Touché ! Apparemment cela ne plait pas aux média officiels chinois que la France défende la liberté de navigation et rappelle qu’elle est aussi un pays indo-pacifique.

 

Catherine Chabaud

[Déchets marins] C’est un sujet qui me touche particulièrement car j’ai pu observer les premiers déchets en mer il y a de cela 30 ans, lors de mes premières courses au large. Je m’implique depuis des années pour la préservation des écosystèmes marins et le développement d’une pêche plus durable. Il est grand temps d’intégrer ensemble tous les défis maritimes, dont évidemment la pollution marine, qui menace tout autant nos écosystèmes que nos activités de pêche. Quand on parle de déchets marins, on ne peut pas simplement prétendre nettoyer l’océan sans action concertée. Il faut agir avec bon sens sur des zones d’accumulation des déchets tout en mettant l’accent sur la prévention, la recherche mais aussi l’innovation, afin d’intégrer de la circularité dans tout le secteur de la pêche, ce qui représente aujourd’hui de nombreux défis.

 

 

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