lundi 26 juillet 2021

Propos centristes. France – Covid19, vaccination et respect de l’autre; maltraitance et abandon des animaux; conférence sur l’avenir de l’Europe; plans de relance français et européen; les exportations reprennent ; comptabilisation du vote blanc…

Voici une sélection, ce 26 juillet 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

► Emmanuel Macron (Président de la République)
- [Covid19] Nous sommes tous attachés à la liberté. Nous sommes tous attachés à la liberté. La liberté ne s’arrête que là où la liberté de l’autre commence, mais surtout elle repose sur un sens du devoir réciproque. (…) Chacune et chacun sont libres de s’exprimer dans le calme, dans le respect de l’autre. Mais il y a des gens qui sont dans la mobilisation irrationnelle, parfois cynique, manipulatrice. Je ne suis pas pour la post-vérité parce que je pense que lorsqu’on parle de sciences, il y a des choses vraies et d’autres qui sont fausses. (…) La liberté où je ne dois rien à personne n’existe pas. Elle repose sur un sens du devoir réciproque. Mais que vaut votre liberté si vous, vous me dites «Je ne veux pas me faire vacciner»? Si demain vous contaminez votre père, votre mère ou moi-même, je suis victime de votre liberté alors que vous aviez la possibilité d’avoir quelque chose pour vous protéger et me protéger. Et, au nom de votre liberté, vous allez peut-être avoir une forme grave et vous allez arriver à cet hôpital. Ce sont tous ces personnels qui vont devoir vous prendre en charge et peut-être renoncer à prendre quelqu’un d’autre. (…) Ce n’est pas ça, la liberté, ça s’appelle l’irresponsabilité, l’égoïsme.

- [Covid19] Nous avons une arme qu’il faut utiliser, qui est le vaccin (…) Je veux lancer un message très fort pour appeler chacune et chacun à se faire vacciner parce qu’on le voit sous toutes les latitudes : quand on est vacciné, on est protégé et on ne diffuse quasiment plus, en tout cas beaucoup moins, le virus.

- Stop. Contre la maltraitance animale et l’abandon des animaux de compagnie, il est temps tous ensemble de dire : stop. Il est temps également d’améliorer le bien-être des animaux d’élevage.
Associations, acteurs des filières, État, citoyens : chacun peut agir à son échelle.
C’est pourquoi :
-  Un projet de loi a été soumis au Parlement pour notamment instaurer un certificat de sensibilisation lors des acquisitions d’animaux de compagnie et alourdir les peines pour les actes de cruauté et de maltraitance.
- Déjà près de 300 refuges et associations ont pu être soutenus financièrement grâce à France Relance et nous continuerons.
-  La France va devenir le premier pays au monde avec l’Allemagne à mettre fin au broyage et au gazage des poussins mâles de la filière poules pondeuses dès 2022. Au 1er janvier 2022, ce sera également la fin de la castration à vif des porcelets.
- 115 millions d’euros du plan France Relance ont été investis pour améliorer, moderniser les abattoirs et renforcer les contrôles.
- 100 millions d’euros ont également été alloués aux élevages portant des projets de modernisation et de transformation favorisant le bien-être animal.

- Jacques Hamel était un homme bon, simple et à l'écoute de ses paroissiens. 5 ans après, nous n'oublions pas. Face au terrorisme islamiste, nous ne céderons rien.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)
- [Covid19] e me réjouis de l'adoption, après des débats exigeants qui font honneur au Parlement, de la loi renforçant nos outils de lutte contre la crise sanitaire. Je salue également l'accord trouvé entre les deux chambres. Comme je m'y étais engagé, je saisis le Conseil constitutionnel.

- En ce 26 juillet, la Nation se recueille et s’incline respectueusement en mémoire du père Jacques Hamel, tombé, il y a 5 ans, sous les coups du terrorisme islamiste. Puissent son humanisme et son message de fraternité longtemps nous guider face à la haine et la barbarie.

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
Faire de la France une nation sportive! C’est aussi cela l’ambition de Paris 2024 En encourageant la pratique de toute la population notamment les enfants: «30 minutes d'activité physique par jour» à l'école; le « Pass'Sport » pour l’inscription en club de nombreux élèves.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
En ce jour, nous honorons la mémoire du père Hamel, lâchement assissiné par deux terroristes islamistes le 26 juillet 2016, dans son église de Saint-Étienne-du-Rouvray. N’oublions jamais. En assassinant un prêtre dans son église, les terroristes n’ont pas seulement touché ceux qui croient en Dieu, ils ont touché l’âme de la France et tous les Français.

 

Sébastien Lecornu (ministre des Outre-mer)
- Aux côtés d’Emmanuel Macron en Polynésie française pour être aux côtés de nos concitoyens du Pacifique. Dès notre arrivée, nous nous sommes rendus au Centre Hospitalier du Taaone pour apporter notre soutien au personnel soignant et rappeler l’importance de la vaccination.

- Au monument aux morts de Papeete avec Emmanuel Macron pour une cérémonie de dépôt de gerbe. Nous rendons hommage aux 600 soldats polynésiens engagés chaque année dans les Armées, ainsi qu’à ceux qui sont morts pour la France.

- [Covid19] je suis très inquiet. Nous constatons une reprise de l’épidémie dans quasiment l’ensemble des territoires ultramarins sous l’effet des variants. Les variants dits britannique, sud-africain et maintenant indien sont clairement plus menaçants que la souche initiale du virus. Pour limiter leur circulation et protéger les populations, nous avons décidé de repasser sous le régime de l’état d’urgence sanitaire, la Martinique, où le taux d’incidence s’envole, et La Réunion. Nous allons faire de même pour la Guadeloupe, Saint-Barthélemy et Saint-Martin dans les jours prochains.

Cela permet aux préfets de prendre, toujours en concertation avec les élus et les acteurs socio-professionnels, des mesures, de type-couvre-feu, pour faire face à cette vague. Mais je tiens à le préciser : nous sommes prêts à, malheureusement, aller plus loin si la situation le nécessite, en parallèle de l’envoi de renforts sanitaires. La santé de nos concitoyens reste la priorité ! Alors chacune et chacun doit faire preuve de responsabilité et ne doit pas se relâcher sur le respect des gestes-barrière. Et surtout, vaccinez-vous ! Nous avons désormais une solution pour nous protéger des formes graves de la maladie et éviter de saturer notre système hospitalier.

- [Covid19] Clairement, nous ne vaccinons pas assez en Outre-mer. En Martinique, seuls 15,2 % de la population sont totalement vaccinés. En Guyane, c’est 15,6 % et à Mayotte, 15,1 %. La Réunion fait figure de « bonne élève » avec 27,6 % de la population ayant eu ses deux doses, alors que nous sommes à 49,1 % dans l’Hexagone. Nous sommes très loin des seuils pour atteindre l’immunité collective. Même en première injection, nous sommes à un niveau trois fois inférieur par rapport à l’Hexagone. Les Outre-mer ne manquent pourtant pas de doses ! Les territoires ultramarins ont été parmi les premiers territoires de la République à être livrés en vaccin Pfizer, Moderna ou Janssen. Grâce au soutien des Armées, des super-congélateurs ont été mis en place pour pouvoir stocker et conserver les vaccins. Les doses sont présentes en nombre en Outre-mer ; les soignants, les pompiers et autres volontaires sont mobilisés pour vacciner. Il ne manque plus que les personnes volontaires pour se faire vacciner. La vaccination est un acte citoyen et solidaire ! Cela permet de soutenir nos personnels soignants en première ligne dans cette crise depuis 18 mois en évitant d’engorger les services de réanimation ; cela permet aussi de soutenir nos artisans, les restaurateurs, les hôteliers, les acteurs touristiques, … en leur évitant de nouvelles fermetures contraintes. 

- [Covid19] Depuis le début de l’année, nous avons pris les mesures nécessaires pour protéger nos territoires ultramarins de la menace des variants. Pour protéger nos populations, nous avions sévèrement réduit les déplacements entre les Outre-mer et l’Hexagone en imposant les fameux motifs impérieux. Mais, il nous fallait trouver un équilibre entre protection sanitaire et retour progressif d’une vie normale. La diminution très significative de la circulation du virus en Outre-mer et dans l’Hexagone au cours du mois de mai et de juin nous a permis de lever les motifs impérieux. Toutefois, pour continuer à protéger nos territoires ultramarins, nous avons maintenu des tests au départ vers les Outre-mer, voire des motifs impérieux pour les non vaccinés qui veulent s'y rendre. Car oui, nous avons désormais une arme contre le virus : le vaccin ! Les vaccins divisent par 12 le pouvoir de contamination du variant et évitent 95% des formes graves. Aujourd’hui, cette nouvelle vague nous oblige à prendre de nouveau des mesures de protection. C’est dans cette optique qu’ont notamment été réinstaurés les motifs impérieux qui permettent de limiter les déplacements entre l’Hexagone et les Antilles, ou entre la Martinique et la Guadeloupe, mais aussi les couvre-feux à La Réunion et en Martinique. Après concertation avec les élus, les préfets des différents territoires sont prêts à prendre de nouvelles mesures si la situation sanitaire le nécessite.

- [Covid19] Les dernières annonces du président de la République et la perspective d’un pass sanitaire pour accéder à un certain nombre de lieux de loisirs et culturels, là où des brassages de population se font et où il existe un risque de contamination, a provoqué une prise de conscience chez bon nombre de nos concitoyens en Outre-mer qui ont pris rendez-vous pour se faire vacciner. Il faut aussi dire quand cela va bien ! Mais malheureusement, nous avons pris du retard pour se protéger de cette vague. Pour cette raison, j’appelle chaque responsable politique à faire preuve de modération dans le débat public au sujet du passe sanitaire. 

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)
[Covid19] Belle soirée pour la démocratie, mauvaise pour le virus. Le Parlement adopte le pass sanitaire, la vaccination obligatoire des soignants, le renforcement de l'isolement. Après 60h de débat, majorité et opposition ont su retrouver le chemin de l'unité pour lutter contre l'épidémie.

 

Annick Girardin (ministre de la Mer)
C'est fait : le Phare de Cordouan est inscrit à la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO! Une formidable nouvelle pour notre patrimoine maritime. Les efforts de plusieurs générations de femmes et d'hommes, qui ont permis de le préserver depuis 4 siècles, sont reconnus. Après avoir guidé des milliers de marins et leurs embarcations, le Phare de Cordouan nous dirige sur le chemin de la connaissance de notre patrimoine maritime. À la rentrée prochaine, je lancerai une mission pour poursuivre ce travail de pédagogie et de préservation.

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)
Historique : nous avons dépassé l’objectif légal en nommant 42% de femmes aux postes dirigeants de la fonction publique en 2020. Mais la parité, c'est 50-50, pas 40-60. Je réunis mardi mes collègues ministres pour aller plus loin.

 

Marc Fesneau (ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne)
[Covid19] Adoption ce soir du projet de loi sanitaire. A l’issue de débats nourris, le parlement a, en responsabilité sur de nombreux bancs, trouvé un accord. Pour faire face ensemble, une fois encore, au défi de la crise Covid19 et protéger les Français.

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
- Beaucoup d’entreprises sont déjà reparties à l’international. C’est là que se trouvent les relais de croissance. Nous avons besoin de cet esprit de conquête pour réussir la relance !

- [Bilan du Plan de relance export] Il est satisfaisant. Le déploiement de ce plan, qui représente 247 millions d’euros, a démarré progressivement car les entreprises ne pouvaient pas encore se déplacer à l’international et de nombreux salons avaient été annulés, mais il accélère depuis le deuxième trimestre 2021. Plus de 5000 chèques relance export ont déjà été utilisés. Le recrutement des VIE [ndlr : Volontariat international en entreprise] a été ralenti depuis le début de la crise sanitaire en raison des fortes restrictions aux déplacements, mais les départs dans leurs pays d’affectation repartent depuis le printemps et nous sommes mobilisés pour donner cette opportunité à un maximum de nos jeunes. Nous travaillons, avec les acteurs de l’export, à ajuster certaines des mesures d’aide pour faciliter l’utilisation du chèque relance et ouvrir le champ des possibles, par exemple pour aider les PME à numériser leur démarche export. Nous mettons aussi des moyens pour la communication internationale sur la marque France.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
France relance: soutien aux filières automobile et aéronautique: 689 projets soutenus depuis 1 an, près de 60% des lauréats sont des PME!

 

Alain Griset (ministre chargé des Petites et moyennes entreprises)
Je salue le travail des parlementaires sur la loi Sanitaire. Ce pass est l'outil le plus adapté dont nous disposons pour lutter contre le virus, préserver le quotidien des Français et maintenir notre économie. Continuons les efforts. Vaccinons-nous.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)
Contre la covid19, la seule porte de sortie c'est le vaccin !

 

Sophie Cluzel (secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées 
- Adoption de la loi Sanitaire. Un moment important dans notre lutte contre la pandémie pour protéger les personnes les plus vulnérables.

- L'accessibilité téléphonique, un enjeu majeur pour les personnes sourdes, malentendantes, sourdaveugles et aphasiques. Nous confions une mission pour mettre en place une solution universelle.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
- [Plan de relance européen  approuvé le 21 juillet 2020] Cet accord représente une percée majeure. L’Union européenne n’avait pas franchi une telle étape depuis la création de l’euro. Le montant - 750 milliards d’euros - est considérable. Des tabous sont tombés: le principe d’une dette commune a été accepté. Cela s’est produit en à peine deux mois. Le signal psychologique, politique et économique est clair: face à une crise majeure, même dans le cadre d’une décision requise à l’unanimité, l’Europe est capable d’apporter une réponse puissante.

- [Covid19] Concernant les vaccins, la stratégie européenne, qui était décriée en début d’année et qui a eu ses lenteurs, se révèle un succès. L’Europe a aujourd’hui davantage vacciné ses citoyens que les États-Unis et elle a dans le même temps exporté et donné plus que tout autre pays ou zone. La Russie a promis 800 millions de doses mais n’en a fourni que 20 millions. Enfin, l’Europe, en restant solidaire, s’est évité de gigantesques écarts de vaccination qui, par égoïsme sanitaire, auraient transformé le continent en usine à variants.

- Tout n’est pas parfait bien sûr. Mais mesurons le chemin parcouru: en 2008, l’Europe avait été incapable d’apporter une réponse pertinente à la crise financière. Cette fois, elle a levé dès mars 2020 les contraintes qui auraient pu entraver les mesures nationales de soutien, en matière de déficit ou d’aides d’État. La BCE a aussi déclenché immédiatement des actions de même ampleur que la Réserve fédérale américaine. Et, avec le plan de relance, la réponse budgétaire commune a été à la hauteur. L’Europe ne s’est pas désintégrée dans cette crise ; elle ne s’est même pas désunie. On peut regretter de la lenteur, mais les délais résultent du temps démocratique nécessaire à l’approbation du plan devant chaque Parlement national. Ce n’est pas du temps gâché par la bureaucratie bruxelloise. Maintenant, nous y sommes. Sur les 750 milliards d’euros prévus par le plan de relance, il y a 390 milliards de subventions, dont 40 milliards pour la France, troisième pays bénéficiaire après l’Italie et l’Espagne. La première tranche, de l’ordre de 5 milliards, nous sera versée dans les jours qui viennent.

- [Financement de l’UE pour le plan de relance] C’est de l’argent commun, pas de l’argent magique! Dans un premier temps, la Commission lève la dette commune. Les premières émissions réalisées l’ont été à des taux spectaculairement bas. Les investisseurs y croient. Ensuite, il faudra rembourser ces emprunts à partir de 2028. Selon les modalités actuelles, c’est vrai, la France serait un contributeur net. Mais il faut casser le cadre. Tout l’enjeu des discussions qui ont lieu maintenant, c’est de créer des ressources propres pour l’Union, qui devront être votées en 2022. Nous travaillons d’une part sur la taxation des multinationales, et d’autre part sur des mécanismes environnementaux (droits d’émission et taxe carbone aux frontières). (…) Prenons les choses dans l’ordre. Le premier sujet, c’est de créer ces nouveaux instruments. La discussion sera rude, comme toujours, mais je suis confiant car même les pays frugaux voudront limiter leur propre contribution budgétaire. Les bases d’un consensus politique sont là. Ensuite, le débat sur la taxation du numérique s’est déplacé avec l’accord international sur l’imposition minimale des entreprises, et des ressources supplémentaires pour l’Europe doivent en découler. Enfin, la France souhaite tout particulièrement que des compensations sociales soient prévues dans le paquet climat, mais il restera des ressources pour le remboursement du plan de relance.

- [Montant du plan de relance européen] La vérité est qu’il n’existe pas de montant scientifiquement prouvé! Il est presque miraculeux que nous parvenions à ces 750 milliards. Aujourd’hui, préoccupons-nous de mettre en œuvre ce plan, comme le fait la France, qui a déjà engagé 40 % de son programme de relance. Je réfute l’idée d’un décrochage de l’Europe. Les mesures d’urgence ont été au moins aussi puissantes qu’aux États-Unis. Le plan de la relance est à la hauteur. L’urgence est désormais de le mettre en œuvre. Le troisième étage de la fusée, c’est un plan d’investissement à long terme. Sur ce sujet, le débat commence maintenant. Il ne s’agira pas de recharger le plan de relance actuel, mais de travailler sur nos besoins spécifiques dans certains domaines stratégiques: la santé, l’hydrogène, l’électronique… Il faudra créer de nouvelles marges alors que l’Europe ne dispose pas encore d’un budget d’investissement permanent.

- Il n’existe pas de liste de réformes qui serait enfermée dans un coffre-fort à Bruxelles, cachée au peuple par les technocrates! Tout est public et assumé. Mais la relance ne se résume pas à la dépense. Il s’agit d’une discussion collective visant à trouver la meilleure stratégie. La France valorise dans ce cadre des réformes qui étaient de toute façon engagées - comme celle de l’assurance-chômage - ou que nous jugeons nécessaires, comme celle des retraites, qui reste indispensable en temps voulu, ce qu’a rappelé le président de la République le 12 juillet.

 

Nathalie Elimas (secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)
[Covid19] Il n’y a pas meilleure réponse à ceux qui crient à la dictature. Heureuse de l’adoption de ce texte qui vient renforcer notre arsenal contre l’épidémie, après de longues heures de débat et l’accord raisonnable et responsable des deux chambres.

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
- Je suis favorable à la comptabilisation du vote blanc car il y a une vraie différence entre celui qui se déplace qui signifie qu’il ne se reconnait en personne et celui qui ne vote pas.

- Pour contrer l’abstention plusieurs pistes de réponse: recréer de l’intérêt pour le fait politique, moderniser les modalités du vote, construire un véritable parcours de citoyenneté. L’abstention n’est pas une fatalité.

- [Covid19] Sur des textes aussi importants que l’extension du pass sanitaire, on ne peut pas créer la fracture ou la fragmentation par chicanerie politique.

 

Cédric O (secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
[Covid19] Le Parlement donne son feu vert au pass sanitaire. Plus sûr, indispensable dans la lutte contre le virus, il nous permettra de continuer à vivre, maintenir les lieux ouverts. Le virus ne prend pas de vacances. Protégez-vous, protégez vos proches.

 

Laurent Pietraszewski (secrétaire d’Etat chargé des Retraites et de la Santé au travail)
la convention de l’OIT sur la violence et le harcèlement dans le monde du travail est la première norme internationale de portée universelle qui vise à mettre un terme à ces fléaux ! Je suis fier que la France ait soutenu l’adoption d’une définition la plus large possible des actes de violence et de harcèlement, avec une attention particulière portée aux violences faites aux femmes. Une fois ratifiée, cette convention et ses principes devront être appliqués. Les acteurs du monde du travail devront se l’approprier. Les partenaires sociaux pourront la faire vivre, par le dialogue social, et la traduire en mesures concrètes dans nos entreprises.

 

Joël Giraud (secrétaire d’Etat chargé de la Ruralité)
- Les services publics du quotidien sont renforcés dans les territoires ruraux avec le déploiement des espaces France Services. 1 494 espaces France Services déjà labellisés. Il y en aura plus de 2000 en 2022.

- En matière de réduction de la fracture numérique, il ne suffit plus seulement d'installer des pylônes ou de déployer la fibre : l’accompagnement humain est crucial !

- Permettre aux jeunes, où qu’ils soient en France, d’accéder aux grandes universités sans pour autant quitter leur territoire : voilà notre volonté avec! 66 campus connectés dans toutes les zones rurales de France.

 

Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
Je salue l’accord entre députés et sénateurs réunis en Commission mixte paritaire sur le projet de loi de gestion de la crise sanitaire. Une réunion conclusive grâce à l’esprit de responsabilité des parlementaires, mobilisés pour protéger les Français.

 

► Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
- [Covid19] Le vaccin est notre meilleure chance de retrouver une vie normale au plus vite." Pour: casser les chaînes de contamination ; éviter les formes graves; enrayer une nouvelle surcharge des services hospitaliers; garantir la continuité des soins. Vaccinons-nous, tous.

- [Covid19] Après 55h de débats au Parlement, le projet de loi est définitivement adopté! Ces mesures sont indispensables compte tenu de la situation sanitaire. La liberté n'excluera jamais la responsabilité. L'une implique l'autre. Continuons de tenir ensemble.

- [Covid19] Extension du passe sanitaire, vaccination obligatoire des soignants, isolement : avec l'accord trouvé en Commission mixte-paritaire, nous gardons l'essentiel du projet de loi, pour nous doter des bons outils. La situation sanitaire se dégrade rapidement. Faisons face, ensemble.

 

Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
[Le sénateur LR Alain Houpert estime que la France est une dictature] C'est incroyable ces dictatures où l'on peut voter, voter contre le pouvoir en place, le dénoncer publiquement... tout ça parce qu'un gouvernement encourage et prend en charge gratuitement... la vaccination de tous sans distinction d'origine. Vive la démocratie.

 

● MoDem
Isabelle Florennes (députée)
- [Covid19] Le pass sanitaire c’est, d’abord et avant tout, la garantie d’une sortie de crise durable. Il s’agit d’un outil qui nous permettra de mieux gérer les évolutions de la crise sanitaire sans nécessairement devoir reprendre les mesures drastiques que l’on a connues, à savoir les confinements successifs, les couvre-feu, les jauges, etc. En d’autres termes, le pass nous permettra de reprendre une vie « normale », de retourner au restaurant, de retourner dans les musées, au théâtre, au cinéma, d’assister à des concerts en toute sécurité. Cela n’empêche pas, bien évidemment, de demeurer vigilant et de continuer à respecter les gestes barrières mais ce pass doit permettre de réduire considérablement le risque de propagation du virus. (…)
L’examen du texte au Parlement a permis de l’amender pour mieux encadrer sa mise en œuvre afin d’éviter toute rupture d’égalité entre les citoyens et tout débordement. Le cadre est donc très clair : ceux qui ne souhaitent pas se faire vacciner pourront toujours se faire tester (PCR ou antigénique) et présenter leurs résultats ; les autres auront la preuve de leur vaccination. Tout le monde pourra continuer à vivre normalement en restant prudent ! 

- [Covid19] Nous ne connaissons pas encore l’évolution de la crise mais essayons d’anticiper autant que possible. Quoi qu’il en soit, le pass sanitaire n’a pas vocation à être définitif. Il devrait, en principe, prendre fin dès que l’état d’urgence sanitaire prendra fin, soit au 31 décembre prochain si tout va bien ! 

- [Covid19] Comment ne pas comprendre les interrogations de nos concitoyens ? Après un an et demi de crise sanitaire, les esprits sont las et la confusion s’installe. Autant sur le vaccin en lui-même que sur le pass sanitaire et ce qu’il implique. J’entends les craintes mais je veux rassurer ceux qui doutent encore : le vaccin et le pass sanitaire constituent une avancée majeure et demeurent, à ce jour, la seule solution pour sortir de cette situation intenable. Il est tout à fait légitime de s’interroger et je refuse de stigmatiser ceux qui ont font part de leurs questionnements. Je crois que c’est en étant complètement transparent, en informant et en expliquant que nous arriverons à répondre à leurs inquiétudes et à les rassurer. Il n’y a que de cette manière que nous pourrons regagner leur confiance. 

- [Covid19] La question de l’atteinte aux libertés se pose depuis le début de la pandémie. Depuis l’année dernière, nous avons collectivement fait le choix de voir nos libertés individuelles restreintes temporairement. Ce n’est jamais un choix facile et je sais que les efforts ont été importants, depuis un an. Mais ce pass ne nous entrave pas ! Au contraire, il nous permet de continuer nos activités, de mener une vie « normale » ; c’est un outil de solidarité, qui nous permettra de continuer à nous retrouver. Il est important de le rappeler. 

- [Covid19] Je veux dire [aux sceptiques] que je comprends leurs craintes mais qu’il leur faut les dépasser. Toutes les informations nécessaires pour comprendre à la fois la conception du vaccin dont disposons aujourd’hui et le principe du pass sanitaire sont faciles d’accès. Quelles que soient leurs questions, ils trouveront des réponses en consultant les sites du ministère des Solidarités et de la Santé, de l’Inserm, de la Haute Autorité de Santé, du Conseil scientifique, etc… Je les invite, parce que c’est aussi l’enjeu ici, à faire très attention aux fake news, à la désinformation. Ces dernières semaines, les réseaux sociaux ont été inondés de ce genre d’informations, d’anecdotes et il faut, pour s’informer correctement, se reporter à des sources d’information fiables. Enfin, je veux leur dire que le vaccin est sûr, que le pass sanitaire est là pour nous protéger collectivement, que nous devons faire preuve de solidarité si nous voulons avancer ensemble et sortir de cette crise qui n’en finit plus ! Prenez rendez-vous, vaccinez-vous ! 

 

► Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Laurence Farreng
- [Conférence sur l’avenir de l’Europe] C’est le sens de mon engagement de députée : faire vivre l’Europe, la rendre plus proche et compréhensible. En effet, je me suis engagée, depuis le début de mon mandat de députée européenne, à aller constater sur le terrain l’Europe utile et concrète, et à rencontrer le plus souvent possible des citoyens de tous horizons. C’est donc tout naturellement que je soutiens la Conférence sur l’Avenir de l’Europe, et que j’ai souhaité m’engager dans la plénière. Je suis très impatiente de m’investir dans les prochains mois! L’avenir de l’Europe est un sujet crucial, notamment car la crise que nous avons vécue doit être l’occasion pour l’Union européenne de se remettre en question, au cours d’une réelle réflexion de fond, qui associe tout le monde.

- Dans le cadre de mon mandat, je m’intéresse particulièrement aux enjeux d’éducation, de culture, de jeunesse et de sports, et compte travailler ces thématiques au sein de la Conférence sur l’avenir de l’Europe. L’Union n’a que peu de compétences sur ces sujets (elle ne peut que compléter l’action des États Membres) mais l’Union européenne a clairement une valeur ajoutée sur ces sujets quand on voit la réussite d’un programme comme Erasmus+. De plus, la crise du covid19 a laissé notre écosystème culturel dans un état plus qu’inquiétant : je pense donc qu’il y a un véritable momentum à saisir pour l’Union européenne en la matière, tant dans l’immédiat qu’à plus long terme, avec une véritable stratégie européenne pour notre culture et notre patrimoine. Enfin, et surtout, je souhaite mettre les jeunes au cœur de mon travail dans la conférence : ils sont l’avenir de l’Europe, et on ne peut pas s’attendre à ce qu’ils s’intéressent au projet européen s’ils n’ont pas participé, d’une manière ou d’une autre, à son élaboration. Au contraire, notre grand défi est de parvenir à faire des jeunes la force vive de l’Union européenne, pour avancer vers davantage d’intégration et d’échanges.

- Je pense que c’est aux députés, aux groupes politiques, aux États membres et à tous les participants « institutionnels » à la Conférence sur l’avenir de l’Europe de montrer aux citoyens que cet exercice est exceptionnel, par son ampleur et par son objectif, et va aboutir à des changements concrets. À mon niveau, je compte communiquer au maximum autour de cette Conférence en organisant des réunions citoyennes et en faisant remonter les idées et préoccupations des citoyens européens. Et avant tout, expliquer l’action de l’Europe, montrer son utilité pour la France, nos régions, notre activité quotidienne. C’est seulement après cette première étape que nous pourrons convaincre les citoyens d’y participer.

- Notre première priorité [à Renew Europe] sera faire de cette Conférence un véritable exercice de démocratie directe. Nous devrons débattre de sujets techniques et précis tels que le fonctionnement des Institutions européennes, la relance économique, les compétences de chaque échelon, etc.), tout en les rendant accessibles et clairs pour tous : la communication et la transparence seront clés. Renew et ses représentants montreront la voie d’une Europe plus forte, progressiste, ouverte sur le monde mais protectrice de ses atouts et de son industrie, transparente dans son fonctionnement, et à l’écoute. Nous plaiderons pour de nouvelles compétences européennes là où cela est nécessaire, comme au niveau de la santé et de la réponse aux crises, tout en demandant une meilleure représentation et prise en compte des régions et des métropoles européennes. Nous nous engagerons pour la fin de l’unanimité au Conseil, sur les questions budgétaires et fiscales notamment, pour peser au plan international en faveur d’une économie plus verte et plus juste. Enfin, nous intégrerons le plus possible les jeunes au processus : il faut leur donner de l’espoir, les écouter, et leur donner envie d’Europe.
C’est la première fois qu’un tel exercice est mené à l’échelle européenne, avec des objectifs aussi ouverts et une participation aussi large. On ne peut comparer cette Conférence à la Convention élaborant le projet de Constitution européenne qui s’est réunie de 2002 à 2003. C’était déjà un exercice démocratique impressionnant, puisque réunissant des députés européens, des députés nationaux, les gouvernements et des représentant de la Commission européenne, mais aucun citoyen, première différence de taille. Autre différence, nous ne devrons pas aboutir à un texte unique, mais bien à une multitude de propositions sur la forme et sur le fond, qui devront traiter des multiples challenges auxquels nous faisons face : repolarisation du monde, changement climatique, respect de l’état de droit, virage numérique, reprise économiques, leçons de la crise sanitaire… La tâche est immense, mais c’est grisant !

 

Sandro Gozi
- La préparation de la Conférence sur l'avenir de l'Europe fait partie intégrante de mon travail de député européen depuis le début de mon mandat. J'ai travaillé toute ma carrière politique sur la plupart des questions institutionnelles qui seront discutées avec les citoyens lors de la conférence, comme la démocratie paneuropéenne, les listes transnationales et le vote à l'unanimité au Conseil. Je veux sensibiliser sur ces points, donner suite à ce que les citoyens nous disent et faire en sorte que l'UE en sorte plus forte qu'avant. Le processus doit être sans « tabous » et avoir un vrai suivi par la suite. Il faut écouter, débattre, et puis il faut aussi agir.

- Avant même que la pandémie ne frappe, l'Europe était confrontée à une crise démocratique : des puissances étrangères interférant avec nos élections, un manque de confiance dans les politiciens, une intégration européenne paralysée et des droits fondamentaux bafoués, pour n'en nommer que quelques-uns. C'est la crise tacite de l'Europe, et elle doit être résolue pour que la reprise économique après la pandémie de Covid19 soit durable. C'est pourquoi je me concentrerai sur les questions institutionnelles : nous avons besoin d'un système démocratique plus fort au niveau de l'UE qui propose des politiques et des solutions pour tous les Européens.

- Nous devons veiller à ce qu'il y ait une participation maximale des Européens [à la Conférence sur l’avenir de l’Europe], quel que soit leur lieu et leur mode de vie : villes et campagnes, riches et pauvres, retraités ou jeunes. Toutes les origines, nationalités, sexes, âges et ethnies doivent être entendues. Dans de nombreux pays d'Europe, on parle rarement de l'UE. C'est pourquoi nous ne devrions pas perdre cette occasion unique de voir, sujet par sujet, comment l'UE fonctionne actuellement et où elle doit être améliorée. C'est un moment « maintenant ou jamais » pour l'Europe : tous les États membres de l'UE, qu'ils soient grands ou petits, doivent faire partie de cette conversation à l'échelle européenne. La pandémie a montré la force du numérique pour rassembler un large éventail de personnes, et nous devons en profiter au maximum ! Il est vraiment important que les voix pro-européennes fassent partie de la conversation en ligne (et hors ligne !). Il est gratuit, ouvert à tous les citoyens et incroyablement puissant. Nous devons faire tout notre possible pour nous assurer d'avoir une forte participation aux événements, et aussi sur la plateforme !

- Renew Europe souhaite que la Conférence sur l’avenir de l’Europe soit un succès : impliquer autant de citoyens que possible et dans toute l'Europe, à la fois en ligne via la plateforme et lors d'événements. Nous devons être prêts à agir à la suite des résultats de la Conférence, que les propositions des citoyens nécessitent des modifications législatives ou conventionnelles. Ce serait une erreur historique de notre part d'organiser cette conférence à l'échelle européenne et de ne rien laisser faire. Notre groupe politique sera à l'avant-garde de ce processus en veillant à ce que l'UE en soit renforcée ! C'est ce que les citoyens attendent de nous, et nous devons le livrer à temps pour les élections européennes de 2024.
Nous avons enfin une chance de remettre les citoyens au cœur du projet européen. Jusqu'à présent, l'Union européenne a été un projet de haut en bas mené par des politiques. Eh bien, plus maintenant. Femmes et hommes, retraités et jeunes, coiffeurs et ingénieurs, employés de bureau et agriculteurs ; tous doivent être entendus dans le processus de consultation qui reflète la diversité de l'Europe. Nous devons utiliser la reprise de la pandémie pour nous remettre bien et plus fort que jamais : une Europe durable et verte avec un système démocratique fort au niveau de l'UE. Faire en sorte que cela se produise sera une étape importante dans l'histoire de l'UE… Que nous ne pouvons pas nous permettre de gaspiller !
La Conférence sera un succès s’il y a une différence notable entre la façon dont l'UE fonctionnait avant et ce qu'elle fait après. Le but de cette conférence n'est pas d'être un « Eurobaromètre sur les stéroïdes », mais une opportunité d'identifier les domaines dans lesquels l'UE doit changer et agir ensuite. Nous devons nous assurer que les citoyens participent, nous les écoutons attentivement, débattons de ce que les citoyens nous disent, puis donnons suite à leurs propositions !

 

 

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