lundi 5 septembre 2022

Propos centristes. France – Bouclier anti-inflation / Violences conjugales / Autant d’infanticides que de féminicides / Autonomie stratégique de l’armée française / Crise énergétique / Guerre de Poutine contre l’Ukraine / …

Voici une sélection, ce 5 septembre 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Catherine Colonna (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] La Russie a violé les principes les plus fondamentaux du droit international, néanmoins nous parlons à toutes les parties.

> Les sanctions contre la Russie marchent, et elles vont marcher de plus en plus et avoir de plus en plus d'effets. Le PIB russe est en baisse, cela diminue sa capacité à financer son effort de guerre.

> Nous n’avons pas accès à ces dossiers [sur Emmanuel Macron volé par Trump lors de son départ de la Maison blnche]. J’ignore la raison pour laquelle le Président Trump a gardé en violation des lois américaines des documents classés sous le sceau du secret qui auraient mérité d'y rester.

> [Fuite de l'imam Hassan Iquioussen] Cette personne prône le séparatisme, ce n'est pas une valeur de la République, donc il a fait l'objet d'un arrêté d'expulsion de la part du ministre de l'Intérieur, qui a été confirmé par la justice. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin est en lien avec les autorités marocaines et comme il l'a dit lui-même, les choses vont rentrer dans l'ordre rapidement. Le Maroc, dont ce monsieur est un ressortissant, avait délivré un laissez-passer consulaire pour 60 jours. Il est suspendu mais toujours valable.

 

Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
> La priorité des armées reste et demeurera toujours la protection de la nation. On appelle parfois à la rescousse, pour la cohésion de la société, les valeurs militaires d’éthique, de collégialité, de discipline. Mais il ne faut jamais oublier d’où elles viennent. Ces valeurs se sont forgées autour de la notion d’un sacrifice qui peut être ultime. Cela étant dit, est-ce que dans l’histoire on a pu demander aux armées d’accomplir des tâches annexes, notamment en matière d’insertion professionnelle? La réponse est oui avec, par exemple, le service militaire adapté en Outre-mer ou les Epide. Est-ce que des expérimentations peuvent avoir lieu pour encadrer une jeunesse délinquante dans un parcours de réinsertion? Oui, c’est déjà le cas et c’est un engagement du président. Mais, ne sollicitons pas les armées pour compenser certaines défaillances de notre société : quand j’entends que certains maires appellent les militaires à conduire les bus scolaires car nous manquons de conducteurs, c’est perdre de vue le sens profond de la mission initiale du soldat. (…)
Des expérimentations sont déjà en cours à la Réunion, en Bretagne et dans l’Eure. J’ai demandé une évaluation pour cet automne. Nous aurons l’occasion d’échanger avec Éric Dupond-Moretti. Ce sujet restera sous la responsabilité principale du garde des Sceaux.

> Le président a dit que tout le monde devait en faire davantage. Les armées sont déjà parties prenantes du SNU parce qu’il remplace les obligations de la journée citoyenne portée actuellement par les armées. Mon ministère a vocation à être encore davantage mobilisé. Attention, il ne s’agit pas de militariser le SNU, qui reste une institution civile, mais de permettre à chaque jeune de connaître l’institution militaire. C’est une forme d’éducation civique à la chose militaire. Enfin, le SNU peut aussi servir in fine, sur la base du volontariat, au recrutement dans les armées. La secrétaire d’État Sarah El Haïry fera prochainement, en lien avec Pap Ndiaye, des propositions sur les caractéristiques futures du SNU, en précisant la classe d’âge concernée, la durée du séjour, la répartition géographique et la part d’options proposées, y compris militaires. (…)
Les militaires sont prudents quand ils pensent qu’on veut les détourner de leur mission centrale. Mais il y a un avant et un après 24 février. La question de la résilience du pays, en cas de conflit ou de choc majeur, préoccupe les militaires. Ils savent très bien qu’ils auront besoin du soutien de tous pour remplir leur mission. D’autant que les menaces sont nombreuses, et leur origine n’est plus toujours militaire: on le voit avec le chantage à l’énergie, aux matières premières ou la manipulation de l’information. À tout cela s’ajoutent les risques sanitaires et climatiques.
> Nous avons aujourd’hui 40.000 réservistes qui ne sont d’ailleurs pas toujours suffisamment bien utilisés. Nous menons actuellement une réflexion profonde d’organisation. En cas de menace hybride ou de crise, les réserves peuvent jouer un rôle majeur pour permettre aux armées de monter en puissance, y compris en suppléant les militaires d’active appelés à d’autres tâches. Il faut bien identifier nos besoins. Par exemple, le service de santé des armées (SSA) soutient la condition opérationnelle de nos soldats, mais il a aussi été mobilisé au moment des attentats ou durant la crise du Covid. Démultiplier les réserves au sein du SSA est une priorité. Je vais lancer un appel aux forces médicales civiles et proposer une nouvelle génération de contrat d’engagement dans la réserve.
Pour augmenter le nombre de réservistes, il faut aussi réfléchir aux critères d’admissibilité physique ou de santé. Certains concitoyens sont refusés pour leur poids ou leur âge: or ils peuvent être détenteurs d’une compétence cyber, par exemple, essentielle! Je lance enfin un appel aux employeurs pour les appeler à la bienveillance avec leurs salariés réservistes. Je consulterai bientôt le patronat et les syndicats. La disponibilité octroyée aux réservistes par l’employeur pourrait par exemple s’apprécier en fonction du contexte de crise. Enfin, il faut plus de proximité avec une «territorialisation» de ces réserves, notamment dans les départements sans unité militaire d’active. Une fois ces questions posées, et en fonction des choix budgétaires, il faudra se poser la question d’aller au-delà du doublement de l’effectif global.

> Les revues stratégiques précédentes nous apportent déjà beaucoup. Elles ont plutôt prévu ce que nous connaissons aujourd’hui… Nous serions coupables de perdre du temps. Nous avons néanmoins besoin d’une mise à jour. Par exemple, il nous faut un chapitre dédié aux moyens pour l’outre-mer, pour prendre en compte les enjeux indo-pacifiques. La LPM 2019-2025 était une loi de réparation. Elle a permis de reconstituer les capacités des armées. La prochaine LPM devra maintenir une exigence en termes d’innovation parce que la guerre sera de plus en plus technologique, et, en même temps, poser la question de la massification et de la rusticité du matériel. Ce sont les réflexions que nous menons avec le chef d’état-major des armées. Je compte proposer aux parlementaires un calendrier de coproduction qui permettra au chef de l’État de prendre ses décisions.

> [Modèle d’armée complet] Cela n’est pas notre volonté [de l’abandonner]. Les pays qui l’ont fait n’ont jamais réussi à reconstituer ensuite le savoir-faire perdu. C’est une question d’autonomie stratégique. Mais il faut sûrement gagner en souplesse avec un certain nombre de modules sur lesquels on peut plus rapidement monter en puissance et en densité, pour s’adapter à la menace. Il faut enfin défendre notre dissuasion nucléaire qui a pu être remise en cause par certaines formations politiques, comme La France insoumise, pendant la dernière élection présidentielle.

> Nous ne sommes pas dans une stratégie de diminution du budget des armées. L’urgence du moment est avant tout que les industriels puissent être plus réactifs pour produire et livrer les armements plus vite, notamment pour éviter quelques indisponibilités de matériels. Je les réunirai cette semaine à Balard pour améliorer cette «économie de guerre».

 

Marc Fesneau (ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> La viticulture c’est avant tout la passion de femmes et d’hommes qui grâce à leurs produits d’exception font rayonner nos territoires à travers le pays et à l’international et contribuent à ce qui fait la France, son patrimoine et son art de vivre. Les conditions dans lesquelles les vendanges se passent cette année nous montrent à quel point la question de l’adaptation au changement climatique est urgente.

 

Rima Abdul-Malak (ministre de la Culture)
> [La vision d'Emmanuel Macron pour la culture] est à la fois ancrée dans l'histoire et tournée vers l'avenir. C'est une vision qui fait dialoguer le patrimoine et la création.

 

Amélie Oudéa-Castéra (ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques)
> Il y a 50 ans, les Jeux de Munich prirent une tournure dramatique. 11 athlètes israéliens pris en otages par un commando terroriste palestinien. Pensée aux athlètes et au policier qui perdirent la vie dans cette tragédie. Plus que jamais, que les Jeux soient vecteurs de paix.

> L’objectif du Plan vélo lancé par l’État en 2018 de tripler d’ici 2024 la part du vélo dans les déplacements quotidiens progresse, notamment lors des vacances avec le cyclotourisme ! Un moyen de concilier transition écologique et activité sportive

 

Franck Riester (ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement)
> [Crise énergétique] Le débat s’organise au Parlement, un des premiers textes sera un texte sur les énergies renouvelables au Sénat.

> La porte du Conseil National de la Refondation reste ouverte à ceux qui ont dit ne pas vouloir y participer. C'est une chance unique de partager avec les parlementaires, la société civile, devant les Français, des constats sur notre pays au-delà des clivages partisans.

> La France Insoumise veut le désordre dans la rue et à l’Assemblée nationale. (…) Mathilde Panot veut semer le désordre à l'Assemblée comme dans la rue, Jean-Luc Mélenchon traite les chefs d'entreprise de parasites : ce ne seraient pas des raisons suffisantes pour considérer que LFI ne travaillera jamais de façon concrète et constructive avec nous ?

> Notre nouvelle méthode, c'est de laisser du temps en septembre aux parlementaires pour être sur le terrain et préparer les textes de la rentrée : ce ne sont pas des vacances! Ils le demandaient depuis longtemps, nous l'avons fait.

> Il est nécessaire à la rentrée d’être au contact du terrain en circonscription dans les départements pour aller au contact des Français.

> Marine Le Pen essaye de faire croire aux Français qu'il n'y aurait pas de débat au Parlement sur la crise énergétique : c'est faux ! Nous continuons à prendre les décisions d'urgence qui s'imposent, et nous en rendrons compte à l'Assemblée et au Sénat.

 

Isabelle Rome (ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Egalité des chances)
> [Améliorer le traitement judiciaire des violences faites aux femmes] L’objectif est une action judiciaire conciliant spécialisation des enquêteurs et des magistrats, avec la proximité nécessaire pour les victimes. Durant la campagne, Emmanuel Macron avait plaidé pour le renforcement du traitement de ces violences à travers la spécialisation de la justice. En tant que magistrate confrontée à des cas de violences faites aux femmes, je le préconise depuis longtemps. Ces affaires doivent être jugées d’une manière spécifique. Donner une gifle à sa femme, cela n’a rien à voir avec voler un portable dans un magasin. Il faut interroger cet acte et lui apporter une réponse immédiate. Mais il faut aussi interroger la violence des auteurs et fournir un accompagnement spécifique aux victimes. (…)
C’est l’objet de la mission que la Première ministre va confier à des parlementaires de groupes différents, chargés de dresser d’abord un bilan, puisqu’il existe déjà 123 filières de traitement d’urgence dans les 164 tribunaux du pays. D’ici à six mois, ils formuleront des préconisations. Avec Élisabeth Borne et Éric Dupond-Moretti, nous pourrons aussi nous inspirer de modèles comme l’Espagne ou le Québec. (…)
Je ne veux pas anticiper sur les conclusions de la mission. Au minimum, il faut continuer à former tous les juges et procureurs susceptibles de traiter ce type d’affaires. Notamment sur la notion d’emprise voire de contrôle coercitif, ces processus dans lesquels le conjoint violent place l’autre sous sa domination, le rendant dépendant et le plaçant dans une situation de grave danger. La victime met du temps à en prendre conscience et quand elle porte plainte, elle a été si humiliée et dévalorisée qu’elle retourne souvent vers son compagnon et la retire. Lorsqu’on se sent « comme une serpillère », on ne peut plus voler de ses propres ailes… Si on ne comprend pas ces processus, on passe à côté de la spécificité de ces affaires et donc à côté du danger. Il faut aussi connaître le psychotraumatisme et l’impact dévastateur de ces violences sur les enfants, afin de tirer les conséquences en matière d’exercice de l’autorité parentale, de droit de visite et d’hébergement. (…)
Des retraits de l’autorité parentale de l’auteur sont prononcés de plus en plus souvent : 411 pour le seul premier semestre 2022, contre 75 en 2017. Mais il faut en finir avec ce vieux schéma selon lequel un conjoint violent peut être un bon père.

> Il ne faut jamais lâcher la pression. Mais le ministère de l’Intérieur a déjà fourni des efforts considérables : 157 000 policiers et gendarmes ont été formés. D’autre part, 417 intervenants sociaux sont désormais présents dans des commissariats ou gendarmeries, pour accompagner, soutenir et orienter les victimes. Gérald Darmanin souhaite porter leur nombre à 600 d’ici à 2025.

> [Nombre de féminicides] Ces chiffres sont glaçants. C’est le combat de ma vie. Or après une baisse légère en 2020, malgré tout ce qui a été entrepris, il y a cette réalité objective. Dans les cas de violences, il y a trop de « faux départs ». Aux assises, j’ai jugé beaucoup d’affaires dans lesquelles les faits, au début, ne sont pas encore très graves. La victime va porter plainte ou pas ; mais elle n’arrive pas à quitter son conjoint, en raison de l’emprise et aussi de la dépendance financière. Selon les associations, il faut sept allers-retours avant qu’un départ ne soit définitif. Je souhaite aider les femmes à sortir de ce mécanisme. (…)
Je vais lancer un « pack nouveau départ ». Une sorte de guichet unique, expérimenté dans plusieurs sites, pour fournir tout l’accompagnement nécessaire aux victimes et les aider à prendre leur envol : mobilisation d’aides sociales, accès à la formation ou aide au retour à l’emploi, hébergement d’urgence ou soutien psy. Elles pourraient avoir accès à ce pack rapidement après le signalement des violences.

> Le milliard d’euros que réclament les associations, on y est. Il suffit de mettre bout à bout toutes les sommes qu’y consacrent les ministères. À mon arrivée, je me suis rendu compte qu’on était même à 1,3 milliard consacré à l’égalité entre les femmes et les hommes ! Mais nous devons rendre ce budget plus visible, plus lisible.

> [Bracelets anti-rapprochement] Les juridictions se sont rapidement emparées de ce dispositif et leur utilisation progresse. Sur 1 000 bracelets disponibles, 797 sont actifs au 1er août 2022, sans compter ceux prononcés qui seront posés à la sortie de prison de l’auteur. En Espagne, où ce système existe depuis une dizaine d’années, il a fallu sept à huit ans pour atteindre ce nombre.

> [Ordonnances de protection, pour d’interdire en urgence tout contact de l’auteur avec la victime et d’ordonner la pose d’un bracelet] Nous avons fourni un gros travail, sous l’impulsion du garde des Sceaux, pour promouvoir le dispositif et assurer son suivi, grâce à un comité mis en place en juillet 2020, présidé par Ernestine Ronai. Ces réunions régulières entre associations, avocats, magistrats et huissiers ont permis d’effectuer des remontées, sur lesquelles le garde des Sceaux s’est appuyé pour prendre des circulaires afin d’améliorer l’adoption de cette mesure d’urgence. Elle est mieux connue des juges aux affaires familiales et des avocats, les parquets s’impliquent… Résultat, en 2021, 3 554 ordonnances ont été rendues, contre 1 600 en 2016. Et le délai de prononcé a été raccourci de quarante à six jours. Auparavant, lorsqu’une victime le demandait, les magistrats acceptaient une fois sur deux. Le taux d’acceptation atteint désormais 67,8 % – proche des résultats espagnols.

> [«Téléphones grave danger»] La progression est spectaculaire : on en dénombrait 3 248 attribués au 22 août, contre 300 début 2019. D’ici à la fin de l’année, on devrait atteindre 5 000 téléphones remis. Avec des résultats : en 2021, près de 1 500 interventions des forces de l’ordre à la suite d’un appel sur la plateforme à laquelle ces appareils sont reliés. Peut-être cela a-t-il permis d’éviter 1 500 agressions.

> [Manque d’hébergements spécialisés] Le nombre de places a progressé de 80 % depuis 2017 pour atteindre à l’heure actuelle 9 038 places. C’est sans précédent. Vendredi, la Première ministre a annoncé que nous atteindrons les 10 000 places d’ici à la fin de l’année et 1 000 nouvelles places ouvriront en 2023, soit 10 millions d’euros. Depuis 2021, le coût de ces places a augmenté de 30 % pour un meilleur accueil. Chacune de ces places est une vie sauvée. Pour le ministre délégué chargé du Logement, Olivier Klein, et pour moi, c’est une priorité.

> Une lame de fond de violences traverse notre société. Cette exacerbation est liée à l’angoisse qui naît des incertitudes : guerre en Europe, crise climatique, énergétique… Mais il ne faut pas occulter le fait que les violences et homicides conjugaux sont commis d’abord à l’encontre des femmes (80 % des victimes). Cette violence est structurelle dans nos sociétés. C’est pourquoi il faut travailler en amont sur l’éducation. Avec Pap N’Diaye, l’un des premiers ministres que j’ai rencontrés, nous voulons amplifier cette éducation des filles et des garçons aux inégalités dès le plus jeune âge. (…)
Si on apprend très tôt à respecter l’autre – d’un autre sexe, d’une autre couleur, d’une autre religion –, on lutte contre les racines du mal. Nous voulons aussi réfléchir aux moyens d’aborder mieux l’éducation à la vie sexuelle et affective à l’école, du primaire au lycée. C’est un sujet complexe. Nous ne le mènerons à bien qu’en agissant en concertation avec tous les acteurs, y compris les parents.

> [Comité interministériel sur les droits des femmes lancé début 2023] Présidé par la Première ministre, il sera chargé de coordonner toute l’action ministérielle autour des enjeux d’égalité entre les femmes et les hommes, veillera à la bonne exécution des mesures du Grenelle et, plus largement, permettra d’élaborer de nouvelles solutions aussi bien en matière de santé des femmes que d’émancipation économique par exemple.

> La fiction, et l’art en général, sont des vecteurs puissants. Pour paraphraser André Malraux, la souffrance des violences faites aux femmes a longtemps été un « petit tas de secrets » que les victimes verrouillaient à double tour et que la société ne voulait pas voir. Avec le déferlement des différents hashtags en France et dans le monde, notre société a décillé son regard. Des fictions comme Touchées nous aident à lever le voile sur un fléau et, par ricochet, à devenir intolérants face à l’intolérable.

 

Gabriel Attal (ministre délégué chargé des Comptes publics)
> Nous allons maintenir un système de bouclier en 2023. On va maintenir un système protecteur pour les Français et leur pouvoir d’achat et ne pas laisser dérailler ni la facture des Français ni les finances publiques.

> En 2023, si on ne faisait rien, la facture d'électricité augmenterait en moyenne de 100%. Cela fait 120 euros pour la facture moyenne des Français par mois. Nous bloquerons, là aussi, à un certain niveau d'augmentation.

> Dépenser sans compter, à la fin, c’est taxer pour rembourser, et ça, on veut l’éviter aux Français, donc on est passé du «quoiqu’il en coûte» au «combien ça coûte». On est obligés de faire des arbitrages et de prendre des décisions qui, quand elles sont coûteuses pour les finances publiques, doivent être le plus efficace possible, ce qui ne veut pas dire qu’il ne peut pas y avoir une part d’effort.

> Notre priorité est d'éviter que les entreprises cessent leur activité. Ensuite, on prendra toujours les mesures qui permettent de tenir, mais dans des proportions moins importantes" que dans la crise Covid19.

> [Réforme des retraites pas prioritaire pour le Medef] Je trouve curieux de la part d'acteurs qui ont toujours appelé à une réforme et s'inquiètent de l'état de nos finances publiques que lorsqu'on entre dans le dur, ils semblent changer de pied.

 

Roland Lescure (ministre délégué chargé de l’Industrie)
> [Risques de rationnement en électricité] On n’en est pas là. Ce risque est faible. Si chacun d’entre nous prend sa part de responsabilité, ce risque sera extrêmement faible mais plus élevé pour le gaz. (…)
Ce qu’on est en train de regarder, c’est d’abord les entreprises qui ne peuvent pas s’arrêter : les hôpitaux, les entreprises de défense, agro-alimentaires.... Le rationnement concernera d’abord le tertiaire.

> [Taxe sur les superprofits] Je préfère que Total électrifie les bornes dans tous ses stations, fasse des ristournes à la pompe, fasse de la prime Macron pour tous ses salariés. J’aimerais qu'on arrête de jeter la pierre aux grandes entreprises. (…)
L’Allemagne n’a pas annoncé une taxe. C’est une contribution exceptionnelle des producteurs d’énergie qui profitent d’un prix du gaz élevé, ce qui existe déjà en France.

> [Chômage partiel] L'objectif est d’éviter ça. On va regarder les cas particuliers. Le chômage partiel doit être la dernière possibilité.

> [Nucléaire] L’objectif, c’est 27 réacteurs ouverts d’ici la fin décembre et les 32 aujourd’hui fermés pour des raisons de corrosion ouverts d’ici février.

> L’idée, c’est de négocier, de présenter des pistes. Le budget est votable, donc il est négociable. On n’entre jamais dans une discussion budgétaire sans marge de manœuvre.

> J’ai vu cet été que ça a été extrêmement difficile avec la gauche. La Nupes est une alliance de carpe et de lapin dans laquelle la carte l’emporte sur le lapin. Mais on est évidemment ouverts.

 

Jean-Noël Barrot (ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications)
> Pour mieux protéger nos enfants, nous facilitons le contrôle parental des smartphones et tablettes : il sera bientôt installé sur tous les appareils et paramétrable à tout moment.

 

Olivier Becht (ministre délégué chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger)
> Échange avec Thierry Breton sur la souveraineté industrielle, notamment en matière de semi-conducteurs et de matériaux critiques. Nous nous accordons sur la nécessité de renforcer l’approche européenne au service de nos concitoyens.

 

Carole Grandjean (ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels)
> C’est la première fois qu’un président porte la volonté aussi fermement de renforcer la voie professionnelle. Il y a une détermination politique d’en faire une voie de réussite au service de la jeunesse et du plein emploi. C’est aussi un symbole fort qui se traduit par la double tutelle avec le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse de Pap Ndiaye, et celui du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion d’Olivier Dussopt.

> Les professeurs de lycées professionnels font au quotidien un travail formidable dans les établissements. Grâce à leur action, ils amènent un lycéen sur trois jusqu’au diplôme. Malgré cela le lycée professionnel ne joue pas encore pleinement son rôle d’insertion professionnelle. Nous avons le devoir de le réformer pour le mettre davantage en lien avec tous les acteurs de l’emploi et de la formation dans les territoires et en vue de notre objectif de plein emploi. C’est un travail de longue haleine, mais nous avons su le mener pour l’apprentissage grâce à la réforme de 2018. Pour cela, nous consulterons l’ensemble des acteurs du monde de l’éducation et du monde économique, mais aussi les collectivités régionales et nous nous appuierons sur le travail des acteurs de terrain. Les premières pistes sont sur la table et je présenterai les éléments de méthode aux partenaires sociaux dans les jours qui viennent, dans le sillage du Conseil national de la refondation.

> [Principales difficultés de cette filière] J’en vois trois en particulier. D’une part, un taux d’insertion en entreprise trop faible, de seulement 42% pour les CAP et de 53% pour les bacs pros, deux ans après l’obtention de leur diplôme par la voie scolaire. D’autre part, un niveau de décrochage scolaire bien plus élevé qu’en voie générale ou technologique. Deux-tiers des décrocheurs sont issus des filières professionnelles alors qu’ils représentent un tiers des lycéens. Nous ne pouvons nous y résoudre. Enfin, une proportion trop faible de bacheliers professionnels réussit les études dans le supérieur alors que les attentes des employeurs de leur filière correspondent à un diplôme post-bac. Ces trois indicateurs guideront la réforme que nous mènerons.
Nous lancerons des concertations sur ce sujet dès l’automne pour mettre en évidence les chantiers à transformer. Lorsque la voie législative sera nécessaire, nous l’emprunterons.

> Il est vrai que la voie professionnelle accueille des élèves qui rencontrent des difficultés. Cela ne signifie pas pour autant qu’ils ne disposent pas de compétences recherchées et nécessaires à la marche de notre société, même si elles n’ont pas toujours été valorisées dans leur parcours scolaire. C’est tout l’honneur des professeurs des lycées professionnels que d’accompagner ces élèves pour en faire des citoyens bien formés. Il faudra donc agir en amont et dès le collège sur une meilleure reconnaissance de toutes les compétences, pendant le temps au lycée sur une plus forte interaction avec l’entreprise tout en maintenant une grande exigence sur l’enseignement général, et lors de la poursuite d’études pour ceux dont c’est le projet.

> Nous voulons augmenter les temps de stage de 50%, notamment sur l’année terminale, pour que la transition entre l’école et l’entreprise soit plus efficace. Ces temps de stage feront l’objet d’une gratification. C’est une juste reconnaissance, une source de motivation et donc de réussite. De même, il faut que les lycéens puissent, s’ils le souhaitent, choisir d’entrer en apprentissage en terminale, et pas nécessairement dès la seconde, selon la maturité de leur projet professionnel.

> Il y a un travail de fond à faire sur la dynamisation de la fameuse «carte des formations». Au plan local et avec les élus régionaux dont c’est la prérogative avec les recteurs, il faudra supprimer les diplômes et les formations professionnelles qui ne correspondent plus aux besoins des entreprises, et en ouvrir de nouvelles qui répondent réellement aux filières de notre économie.

 

Olivier Klein (ministre délégué chargé de la Ville et du Logement)
> 4 septembre 1870: fin des privilèges, proclamation de la République. Une République garante des mêmes droits, quelle que soit notre naissance. La République demeure un combat de chaque jour. Il faut la chérir et la protéger des mauvais vents de l’extrémisme.

 

Charlotte Caubel (secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance)
> Il y a autant d'infanticides que de féminicides.

> Pourquoi en 2022 est-ce à un grand frère de signaler le calvaire de ses petits frères et sœurs ? Je serai demain auprès des services de l’État et du département pour comprendre. Aux adultes de parler ! Ne l’oublions jamais : signaler, c’est protéger.

> Le contrôle parental est un outil indispensable pour les parents. Pour faciliter son utilisation, il sera installé par défaut sur tous les appareils. C’est concret.

 

Bérangère Couillard (secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie)
> Au G20, j’ai défendu avec vigueur les positions de la France sur les problématiques climatiques, environnementales et énergétiques. Nous devons avoir un seul objectif : une planète préservée pour les générations futures.

> L’énergie est responsable des trois-quarts des émissions de gaz à effet de serre. Les pays du G20 ont un rôle déterminant pour protéger la planète de demain. Nous devons sortir des énergies fossiles et accélérer la transition énergétique. Nous n’y arriverons que collectivement !

 

Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Nous devons rétablir plus d’équité et de justice sociale dans le pays. La question, sur laquelle travaille le Parlement, c’est comment ? Nous ne pouvons pas laisser la situation en l’état.

> [Superprofits] Dans le contexte, on peut s'interroger sur l'équité de cette situation. Je pense qu'il faut que l'on regarde comment rétablir plus d'équité et de justice.

> Pour la transition écologique, il faut une action résolue de la part de tous, le Parlement doit montrer la voie de l'exemplarité.

> L’Assemblée nationale doit montrer l’exemple et être plus verte ! Je lance des travaux, avec tous les groupes politiques, pour jouer notre rôle dans la transition écologique.

> [Niveaux record d'abstention] C'est un échec collectif de la classe politique ; je suis convaincue que le jour où les Français auront le sentiment que nous leur servons à quelque chose, ils reviendront aux urnes.

> Notre Assemblée nationale est vivante et vibrante, c’est une Assemblée qui ressemble à la France, qui débat, avec des controverses qui la traversent comme elles traversent notre pays ! (…)
C'est une Assemblée qui ressemble aux Français, qui représente l'ensemble du spectre politique ; aujourd'hui, plus personne ne peut dire que ses idées ne sont pas représentées.

> Le Parlement est au travail ! L’hémicycle, c’est la partie émergée de l’iceberg. Ce n’est pas parce que les députés ne sont pas en séance publique qu’ils ne sont pas au travail, en commission, sur le terrain.

 

Partis politiques

● LaREM (futur Renaissance)
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Benjamin Haddad (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> « L’hypothèse » communiste [défendue par Alain Badiou] n’en est plus une. Ce fut une réalité expérimentée par des dizaines de pays à travers le monde au XXème siècle qui a entraîné la mort de 100 millions d’individus, et une catastrophe économique et démocratique.

François Patriat (sénateur)
> [Tribune: Réussir la refondation avec vous]
Défi du renouveau, début de la Refondation, démarrage de Renaissance: cette rentrée politique n’est décidément pas comme les autres. Il nous faut l’aborder avec lucidité : nous entrons dans une nouvelle époque. Il nous faut l’approcher avec ambition : notre pays a besoin de nouvelles bases, plus solides et plus solidaires. Il nous faut la préparer avec responsabilité : notre majorité - désormais relative - a hérité d’une charge particulière devant les événements.
En 2017, en faisant le choix d’Emmanuel Macron, les Françaises et les Français ont été parfaitement clairs : ils ont mis tous les responsables politiques, la nouvelle majorité comme l’opposition, face au défi du renouveau.
Leurs votes comme leur abstention ont exprimé un désir singulier. Celui de dégager un nouvel horizon, pour le pays comme pour les Français. Celui-ci me parait clair : qu’il s’agisse de recouvrer notre souveraineté nationale ou qu’il s’agisse de retrouver les moyens de l’émancipation individuelle, le renouveau désiré par les Français est un appel franc et massif à l’autonomie. À la liberté de devenir soi. En tant que Nation ou en tant qu’Homme.
Face à ces conservatismes et leurs œillères, le progressisme doit s'affirmer de façon plus claire.
Après deux années de pandémie qui ont nécessité la restriction de nos libertés et mis au jour nos dépendances stratégiques, ce désir d’autonomie s’est encore affermi. Et avec lui le souhait du renouveau.
Alors en confiant les rênes du pays une seconde fois à Emmanuel Macron, les Français ont confirmé l’expression de ce besoin : reconstituer notre souveraineté, plus vite face aux dérèglements du monde, et développer les possibles qui s’offrent à nous, alors que la vie est plus rude. Ce désir de renouveau, ce désir d’autonomie, le président l’a entendu.
Pour le satisfaire, il nous faut autant d’humilité que d’audace. Certains se complaisent dans des diagnostics pour mieux dissimuler l’immobilisme. Nous nous sommes échinés à l’action pour protéger les Français et libérer le potentiel du pays malgré les crises ; cela a forgé notre vision du progressisme. Elle nous oblige au dépassement.
«Osons ! Le progrès est à ce prix», nous intimait Victor Hugo. Écoutons-le attentivement: le renouveau, ce désir omniprésent pour l’autonomie, doit se traduire par un autre contrat social. Par une véritable refondation.
C’est un défi immense tant les conservatismes sont nombreux. Nous l’avons vu sur la réforme des institutions tentée durant le précédent quinquennat : impossible de réformer la Constitution, malgré le souhait clair des Français pour mieux les représenter au parlement ou pour mieux protéger l’environnement. Le Sénat, dominé par l’opposition, s’est interposé. Cette posture, en 2022, provoquera forcément une rupture.
Ceux qui rejetaient la réforme hier sont ceux qui rejettent la refondation aujourd’hui. Ceux-là ne réaliseront jamais le projet de renouveau qu’exigent les Français. Ils ne satisferont jamais le désir d’une méthode nouvelle, augmentant la démocratie représentative par des méthodes délibératives.
Ce sont ceux qui vous disent hors-sol quand vous voulez travailler avec la société civile. Ce sont ceux qui instruisent un faux-procès en antiparlementarisme quand vous voulez retisser le lien entre les assemblées et la société civile. Ce sont ceux qui ont un problème pour chaque solution que vous offrez aux Français.
Alors les critiques fusent. J’en suis pourtant convaincu : le Conseil National de la Refondation sera un puissant outil pour tracer une voie nouvelle. Pour répondre à trois questions qui nécessitent le dialogue : comment continuer à libérer ce pays qui aspire tant à plus d’autonomie ? Comment mieux protéger les Français qui veulent tracer leur propre voie sans crainte pour l’avenir malgré les défis climatiques ou géopolitiques ? Comment rassembler la Nation autour de ses fondamentaux alors que le monde est plus dur chaque jour et que la Nature est plus imprévisible année après année ?
Alors que l’Histoire nous a donné rendez-vous pour faire face à l’accélération des dérèglements climatiques et à une terrible rupture géopolitique en Europe, je vois de nombreuses forces politiques qui réfutent le besoin d’une véritable refondation. Elles refusent de relever le défi du renouveau. Face à ces conservatismes et leurs œillères, le progressisme doit s'affirmer de façon plus claire.
Renaissance, qui a saisi l’aspiration profonde pour le renouveau, doit être au rendez-vous de la refondation.
Pour les partisans de cette refondation, quoi de mieux que de se référer à la Renaissance ?
Si nous projetons de faire entrer la France dans une nouvelle époque, quelle meilleure référence nous offre l’Histoire ? Période bouleversée par les spasmes géopolitiques comme les risques pandémiques, la Renaissance est pourtant une période féconde sans être révolutionnaire. Notre progressisme se caractérise par le même volontarisme paisible : notre esprit de conquête - sociale, technologique, scientifique - n’a rien à voir avec un désir de luttes. Pour la France, nous préférons bien la Renaissance à la Révolution.
Si nous souhaitons moderniser notre contrat social tranquillement, y-a-t ’il une époque qui nous propose meilleure inspiration ? Période résolument tournée vers la modernité, elle ne redoute pas de puiser dans les racines de l’Antiquité. Face aux hésitations identitaires qui bâtissent des programmes politiques sur des approximations nostalgiques (et morales), notre parti est celui qui a su inventer l’avenir en convoquant le passé. Pour la France, nous préférons bien la Renaissance à la Restauration.
Renaissance ! Notre doctrine nouvelle est consciente des limites planétaires et soucieuse de l’impératif de solidarité ; elle est lucide sur l’état du monde et forgée dans l’esprit de responsabilité ; elle évoque une époque où l’Europe n’assimile pas le progrès à la lutte des classes, ni ne cultive son identité par la fascination du passé. Notre progressisme est un humanisme, celui qui a préfiguré les Lumières en perçant à jour l’obscurantisme de l’époque, qui a les mêmes gènes que le populisme aujourd’hui.
Pour satisfaire le désir ardent de renouveau exprimé par les Français, nous ouvrons donc le chantier d’une véritable refondation. Avec vous. Et pour mener à bien cette refondation, notre parti fait le choix de puiser à la source de la Renaissance. Avec humilité, puisque comme nous l’apprit Galilée, “le doute est le père de la création” .»

 

● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> Six ans après l'effroyable attentat de Nice, nos pensées vont vers les victimes et leurs familles, celles et ceux qui vont témoigner dans le cadre de ce procès hors normes. Nous sommes à vos côtés.

 

Patrick Mignola (porte-parole)

> On va voir si les oppositions sont seulement dans les postures e impostures ou si elles ont de la suite dans les idées. Parce que LFI, RN, EELV et les socialistes ont tous pris position pour la proportionnelle.

> Ecrire qu’un groupe racial organiserait une politique c’est déjà être raciste, c’est légitimer le racisme.

> On trouve toujours aujourd’hui des propos antisémites repris par certaines tendances extrémistes.

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Stéphane Séjourné (président du groupe Renew Europe au Parlement européen)
> En pensée avec les proches et les familles des victimes de l'attentat du 14 juillet 2016 à Nice. Pour tous les Français, le procès qui s'ouvre aujourd'hui ravivera la douleur d'un drame qui endeuilla notre pays tout entier, au soir de sa fête nationale. Nous sommes à leurs côtés.

> Les partis de la Nupes souhaitent bloquer les prix... Et s'ils commençaient par la taxe foncière dans les villes qu'ils administrent ? +11,5% à Nantes, +15,6% à Tours, +12,6% à Strasbourg alors que sa base nationale n'a été réajustée que de 3,4%.

 

Nathalie Loiseau
> Une véritable armée de Playmobil : toute l’extrême-droite européenne poutino-dépendante ressasse les mêmes éléments de langage empreints de la même désinformation, histoire d’éviter à leur allié russe le maintien des sanctions. On a connu plus patriotes.

> Tous les partis d’extrême-droite européens sont de sortie avec la même propagande pro-russe. Rappelons que le FN a toujours été hostile aux sanctions, souhaitait que l’on vende des frégates à la Russie, considère la Crimée comme russe et que Marine Le Pen est indésirable en Ukraine.

> Tiens, revoici Matteo Salvini, l’ami de Marine Le Pen, en bon petit soldat de la propagande russe. Décidément, l’extrême-droite et la Russie, c’est une historie qui dure. Italie: Salvini crée la polémique en contestant les sanctions contre la Russie.> Pas de doute, Éric Ciotti et le RN ont beaucoup en commun: fascination pour les tyrans (Poutine, Bachar), inculture géopolitique crasse (sur Daesh, sur le Mali), invocation malhonnête de de Gaulle, qui n’a jamais été complaisant avec Moscou…

 

 

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