samedi 6 février 2021

Propos centristes. France – Violences contre les enfants; violences faites aux femmes; étudiants; covid19; Europe; apprentissage; respect des principes républicains; excision; proportionnelle…

Voici une sélection, ce 6 février 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.


► Emmanuel Macron (Président de la République)

- Depuis le tout début de mon mandat, mon objectif a été de réinventer ou de rétablir une vraie souveraineté européenne.

- La priorité absolue est de reconstruire un multilatéralisme efficace.

- Un nouveau record historique pour l’apprentissage en 2020! Pour la première fois, la France passe la barre des 500.000 apprentis recrutés. Continuons pour assurer un meilleur avenir professionnel à nos jeunes.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)

- [Covid19] Si la situation reste préoccupante, elle se distingue néanmoins de celle de beaucoup de nos voisins. Le taux de mortalité par habitant lié au virus est, au cours de cette deuxième vague, l’un des plus bas d’Europe.

- [Covid19] Les variants, plus contagieux que le virus « classique » ne constituent pas une menace potentielle mais bien réelle. En quelques semaines, la part des malades atteints par ces formes du virus est passée d’environ 3,3 % le 8 janvier à 14 % aujourd’hui, selon les estimations.

- [Covid19] D’ici avril, nous atteindrons l’objectif fixé par le Président de la République d’avoir proposé la vaccination à toutes les personnes de plus de 75 ans volontaires ainsi qu’aux personnes de moins de 75 ans atteintes de comorbidités graves.

- Seconde puissance maritime mondiale, notre pays sait compter sur l’excellence et l’immense potentiel de l’Ifremer pour mieux connaître et protéger les ressources océaniques et l’écosystème marin.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)

- [Télétravail] On demande à chacun de se remobiliser pour ralentir la propagation du virus.

- Je demande à chaque entreprise de se mobiliser sur 2 priorités: réduire la part des salariés qui ne télétravaillent pas du tout ; faire que les salariés qui télétravaillent 1, 2 ou 3 jours par semaine, fassent au moins un jour de télétravail de plus. Chaque jour compte!

- Je sais que nous demandons un effort considérable aux salariés et que, pour beaucoup, le télétravail est difficile à vivre. Mais nous n’avons pas le choix. Il faut nous remobiliser car le télétravail est un levier essentiel pour limiter la circulation du virus.

A tous les jeunes diplômés qui étaient boursiers dans l'année universitaire 2019-2020 et qui recherchent un emploi, vous avez droit à: une aide pendant 4 mois équivalente à 70% du montant net de votre bourse +100€ si vous ne vivez pas chez vos parents.

- Depuis 2017, l'apprentissage est au cœur de notre politique pour l'accès à l'emploi des jeunes. Face à la crise, notre mobilisation restera totale.

 

Jacqueline Gourault (ministre des Territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)

- La transformation de notre pays passe par la rénovation des équipements publics, des lieux de cohésion sociale de notre vie quotidienne.

- Protéger les habitants les plus fragiles, favoriser le rebond de l'économie, renforcer la cohésion entre les territoires: France relance!

 

Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)

- [Projet de loi sur le respect des principes républicains] Je suis très à l'aise avec ce texte. Rappeler les valeurs de la République, c'est plaider pour la liberté.

- Je suis très heureux du succès de la commission mixte paritaire réunie sur le code de Justice pénale des mineurs. Plus de 75 ans après l’ordonnance du général de Gaulle, la France va enfin se doter d’un nouveau texte clair consacrant l’équilibre entre l’éducatif et le répressif.

- Former un magistrat prend 31 mois et un greffier 18 or nous devons répondre dès à présent au découragement et aux attentes des Français face aux délais toujours plus longs de la Justice. Pour vite réduire les stocks d’affaires à juger, plusieurs pistes créatives sont à imaginer.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)

- Dans la course contre la montre que nous menons contre la diffusion des variants, rien ne relève du détail. Tests spécifiques, contact tracing immédiat, accompagnement renforcé de l'isolement. Et surtout, respect des gestes barrières, partout, tout le temps.

- Tester/Alerter/Protéger, c'est un moyen puissant de lutte contre la covid19. En France, près de 4 tests sont pratiqués chaque seconde, gratuitement et rapidement, avec un résultat en moins de 24h. Tous les cas et cas contacts sont appelés et accompagnés dans leur période d'isolement.

 

Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)

- C’est dur d’avoir 21 ans en 2021. De nombreux étudiants se font les porte-voix des difficultés actuelles. Je veux les remercier pour le courage dont ils font preuve.

- A chacun de mes déplacements depuis le début de la crise, je vois des étudiants : je vois à quel point ils sont responsables. Ils protègent les autres. Dans leur immense majorité, ils veulent retourner étudier en respectant les protocoles sanitaires. Voir des étudiants dépendre des banques alimentaires me bouleverse, comme vous. Je veux rappeler à tous les étudiants, y compris non-boursiers, qu'ils peuvent accéder, dans les Crous, à une aide spécifique de 500 euros. Nous sommes mobilisés pour protéger la santé psychologique des étudiants. Chaque étudiant qui en exprime le besoin doit pouvoir bénéficier d'un parcours de soin, autant que nécessaire.

- [Loi recherche] Installation du comité de suivi de l'accord « rémunérations et carrières ». Cet accord historique entre le ministère et les partenaires sociaux prévoit le plus important plan de revalorisations salariales des agents qui font vivre la recherche publique.

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)

Il faut que la transition soit créatrice de valeur environnementale et créatrice de valeur pour nos agriculteurs.

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)

Nos objectifs de politiques publiques sont clairs. Ils sont dans le Baromètre des résultats. Avec Jean Castex nous annonçons que nous évaluerons les préfets sur leur capacité à accélérer ces progrès dans tous les territoires. Nous remettons des moyens là où les Français en ont besoin, sur le terrain. Nous créons 2500 emplois dans les services départementaux de l’Etat en 2021.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)

- [Journée internationale de tolérance zéro à l'égard des mutilations génitales féminines] Les mutilations sexuelles féminines constituent une atteinte grave à l'intégrité des filles et des femmes. Pour les éradiquer, nous avons besoin de nous mobiliser collectivement.

- Parce que nous avons l'obligation d'empêcher que la République ne se défasse, l'égalité des chances est notre priorité. C'est notre fil rouge jusqu'à la fin du quinquennat. C’est pourquoi nous devons agir. Agir vite et fort. Et c’est pourquoi le Président de la République a décidé de lancer une grande consultation citoyenne sur les discriminations qui sera portée par mon ministère très prochainement. L’objectif est de donner la parole aux Français et d’obtenir des remontées d’informations sur toutes les situations de discriminations subies par nos concitoyens et d’y apporter des réponses concrètes et efficaces à toutes ces injustices qui sont des atteintes à la dignité et brisent les rêves et les ambitions. Car les discriminations ne sont pas uniquement des statistiques. Elles affectent la vie de millions de nos concitoyens et, par effet domino, elles minent notre cohésion sociale.

- Nous souhaitons créer une plateforme avec le Défenseur des droits afin de traiter les situations de discriminations au sens large du terme, c’est-à-dire aussi bien celles qui interviennent dans l’emploi que dans le logement, l’éducation, la santé, la culture ou l’accès au financement bancaire. (…) Il ne s’agit pas de stigmatiser. Il ne s’agit pas d’assoir les uns sur le banc des victimes et les autres sur le banc des accusés, mais tout simplement de rétablir l’égalité et donner la possibilité à chacun de s’accomplir.

Parce que la diversité de notre « France plurielle » doit pouvoir se déployer pleinement dans tous les domaines et à tous les échelons de notre société, je propose de créer un Index de la diversité. Un outil de mesure qui permettra d’établir une photographie du niveau d’inclusion réel d’une organisation professionnelle, publique ou privée, afin d’y apporter des solutions. J’ai l’intime conviction que lutter contre les discriminations et promouvoir la diversité, c’est au bout du compte réconcilier l’idéal républicain avec la pluralité de notre société contemporaine. En d’autres termes, c’est permettre à chacune et à chacun de déployer ses ailes.

- Pour que l'égalité des chances devienne effective, nous allons prochainement lancer une consultation citoyenne sur les discriminations, une plateforme de lutte contre les discriminations, un index de la diversité dans les organisations.

- 73% des personnes interrogées considèrent que l’intégration des personnes d’origine étrangère dans la société française fonctionne mal. Les trois quarts estiment que l’égalité des chances n’est pas respectée dans notre pays. Et c’est la question des inégalités qui arrive en tête des enjeux les plus importants, devant l’éducation puis l’emploi. Je l’affirme haut et fort devant vous : il ne peut subsister dans notre République d’égalité à plusieurs vitesses. Il ne peut subsister de citoyennes ou de citoyens relégués à la remorque de notre société, voire « invisibilisés ». L’égalité n’est pas un mot talisman, ni un slogan. L’égalité doit être du concret, du pragmatisme.

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)

- Il y a près de 34 milliards d'euros dans le plan de relance qui sont consacrés à la compétitivité de notre pays. Avouez que 10 milliards en 2021 et 10 en milliards 2022, ça n'est pas une paille.

- L’année est marquée par un fort recul des exportations et une dégradation de notre déficit. Ce n’est pas une surprise étant donné le choc de la crise. Pour autant, l’étendue du trou d’air a été limitée par le rebond des exportations au deuxième semestre, qui retrouvent quasiment, en fin d’année, leur niveau d’avant-crise.

- Nous nous attachons, depuis le début du quinquennat et d’autant plus dans le contexte lié à la pandémie, à créer un cadre le plus favorable possible aux entreprises.

- Il y a des opportunités pour les entreprises françaises à l’international, en Europe, en Afrique, en Asie. Ce sont dans ces moments de rupture où les marchés bougent qu’il faut les saisir. C’est maintenant qu’il faut oser être audacieux.

 

Jean-Baptiste Djebbari (ministre chargé des Transports)

En décembre, tout le monde disait que les chiffres de contamination exploseraient après Noël. Ça n’est pas arrivé. Je suis convaincu que chacun fera preuve de la même responsabilité pour ces vacances.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)

- La France sera en situation de vacciner tous les adultes qui le souhaitent d'ici la fin de l'été.

- On a jamais eu à vacciner une planète entière pour se sortir d'une épidémie, mais je suis confiante dans notre capacité à nous en sortir. Je me bats 18h par jour, avec le Gouvernement, avec tous les Français mobilisés sur le front, pour sortir la France de cette situation.

- On veut tous reprendre une vie normale, et tout rouvrir, moi la première. En attendant, notre responsabilité, c'est de répondre à la détresse économique, et nous sommes au rendez-vous. La solidarité dont nous faisons preuve pour soutenir nos entrepreneurs fermés n'a pas d'égal.

- La tension mondiale sur l'approvisionnement en vaccins est très forte. C'est pourquoi nous nous sommes assurés que la production des vaccins à destination des européens soit assurée sur le sol européen : nous ne dépendons pas des pays qui pourraient fermer leurs frontières.

 

Alain Griset (ministre chargé des Petites et moyennes entreprises)

Depuis le début de la crise, nous adaptons nos dispositifs de soutien pour éviter les drames humains.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)

- La France est le premier pays d’asile où les victimes d’excision trouvent refuge. Près de 11 000 jeunes filles et femmes sont aujourd’hui protégées.

- [Violences faites aux femmes] Pendant très longtemps - les anthropologues montrent qu'elles existent depuis l'Antiquité - on a considéré les violences conjugales comme des faits divers. On a besoin d'une mobilisation générale de toute la société et c'est la raison pour laquelle je n'ai eu de cesse de communiquer pour que les femmes connaissent leurs droits. Si elles ne les connaissent pas, elles ne peuvent pas s'en emparer. C'est finalement comme si ces droits n'existaient pas. Par exemple : le numéro 3919 existe depuis les années 90, quand je suis arrivée il était connu par seulement 9% de la population. Après le Grenelle des violences conjugales, il était connu par 64% de la population. Il y a un réveil de la société - médias, commentateurs, justice, policiers - qui considère désormais que c'est un problème grave. De la même manière que le mot "féminicide" a émergé dans le débat public, alors qu'avant on parlait de drames conjugaux, que ça allait de soi... 

- [Hausse des violences faites aux femmes l'année dernière - pendant les confinements - et, dans le même temps, une baisse des féminicides] Les deux phénomènes sont liés. Les signalements ont augmenté. Lors du premier confinement, on a eu 40% de signalements en plus, et 60% en plus lors du second. Et par définition, plus il y a de signalements, moins il y a de féminicides puisqu'il y a des prises en charge en amont. Cette année, le bilan est provisoire, mais on arrivera probablement à une baisse historique. Jamais suffisante mais importante.  

- J'ai été très marquée par l'histoire de Julie Douib, tuée en Corse, ce qui me touche d'autant plus : elle avait déposé plainte, son père avait déposé plainte, son frère avait déposé plainte, et aucune de ces plaintes n'avait été suivie d'effet ou de condamnation. J'ai rencontré à plusieurs reprises ses parents, et cette affaire-là mettait en lumière beaucoup de dysfonctionnements. Typiquement, la saisie des armes dès la plainte, c'est une mesure qui m'a été inspirée par cette affaire. Elle m'a inspiré aussi la grille d'évaluation du danger pour les policiers, pour qu'ils puissent agir et évaluer l'imminence du danger tout de suite. On a également fait la déchéance de l'autorité parentale pour que le père, auteur de féminicide, ne puisse plus continuer à persécuter à distance, par exemple, les parents de la femme qui ont en charge les enfants.  

- Éric Dupond-Moretti a un engagement personnel fort contre les violences conjugales, illustré par le déploiement des bracelets anti rapprochements. C'est un garde des Sceaux efficace qui m'a beaucoup soutenue dans les mesures du projet de loi confortant le respect des principes de la République sur l'égalité femmes-hommes devant l'héritage. J'ai aussi reçu la ministre déléguée chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes Elisabeth Moreno pour avancer ensemble. 

- Concernant les critiques contre ce texte [de loi sur les principes républicains], j'en vois deux types. La première est assez redondante dès lors qu'on parle de violences que vivent les femmes c'est : "Ça n'existe pas". J'ai vu en commission spéciale Éric Coquerel de la France Insoumise, et d'autres, dire : "Les certificats de virginité, je n'en ai jamais vu, ça n'existe pas" - ou encore d'autres dire : "Les mariages forcés, ça n'existe pas."  Et on entendait la même chose quand on parlait de verbaliser les harcèlements de rue ! Il y a une espèce de déni, on insinue que des centaines de milliers de témoignages de femmes sont inventées... En commission, ces articles ont été débattus et votés et il y a une forme d'unification de l'arc républicain autour de ces mesures. Cette loi, le président de la République, le ministre de l'Intérieur, le gouvernement, l'ont pris pour combler les zones grises et les trous dans la raquette.  

- [Certificats de virginité] L'ordre des médecins et l'ordre des gynécologues ont tous pris position officiellement pour leur interdiction, tout comme Olivier Véran. Je comprends le rôle des gynécologues et je comprends très bien le fait qu'on puisse avoir face à soi une jeune fille qui dise "j'ai absolument besoin d'un certificat de virginité". De la même manière que je comprends qu'on puisse avoir un dilemme. Mais moi, je ne suis pas gynécologue, je suis ministre, mon rôle est de dire dans la loi ce qui est acceptable ou pas. Je pense que ça va aider ces jeunes filles. On nous demande ce qui se passe quand la jeune fille rentre chez elle sans son certificat... C'est vrai, c'est une vraie question. Mais je pose aussi la question : qu'est-ce qui se passe quand la jeune fille rentre chez elle avec son certificat ! Que va-t-il lui arriver ? Concrètement, ça veut dire derrière qu'il peut y avoir un mariage arrangé, ou non consenti, ou consenti mais dans lequel on ne respecte pas la dignité de cette jeune femme. La question que l'on doit se poser, c'est celle de l'accompagnement de ces jeunes filles après ! Faire les certificats n'est pas la solution. Cela me rappelle les gens qui disaient qu'il fallait mieux pratiquer l'excision dans un cabinet médical pour que ce soit fait proprement et non avec le couvercle d'une boîte de conserve et de manière artisanale... Ce n'est pas entendable.  

- Philosophiquement je ne comprends pas l'idéologie qui vise au voilement des petites filles. Comment considérer que voir les cheveux d'une fille de quatre ans pourrait être provocateur ? Maintenant, j'entends aussi la responsabilité de chacun et j'entends que la commission spéciale, en vertu de l'article 45, ait conclu que c'était trop éloigné du sujet du projet de loi. J'ajoute que le voile est un sujet sur lequel il est très difficile de parler posément... Ce mercredi, la question a été discutée à l'Assemblée nationale, notamment concernant le voile à l'université, et les débats étaient très intéressants, les positions argumentées, d'où qu'elles venaient.  

- Sur la Charte des Imams, il y a une ambition forte du président de la République et du ministre de l'Intérieur. Certains disaient que ce serait un texte tiède, vague, pour que tout le monde signe. Mais quand on a entendu des Imams tenir des propos homophobes, dire que les femmes qui se parfument sont des fornicatrices qui méritent les flammes de l'Enfer, que les garçons qui écoutent de la musique vont se transformer en cochon, il est important d'avoir écrit, noir sur blanc, que l'on est pour le respect des droits des femmes et conforter les principes républicains. Le texte signé par les fédérations républicaines est un texte ambitieux et fondateur.  

 

Nadia Hai (ministre chargée de la Ville)

La culture joue un rôle fondamental pour maintenir le lien social et ouvrir le champ des possibles. Les associations qui la font vivre dans nos quartiers ont mon soutien.

 

Jean-Baptiste Lemoyne (secrétaire d’Etat chargé du Tourisme, des Français de l’étranger et de la Francophonie)

Le tourisme est une priorité nationale. Notre réponse à la crise est simple et massive : réparer avec un soutien aux acteurs du tourisme qui s’élève déjà à 16Mds€, préparer la relance avec des investissements et de la formation. La Destination France a un avenir !

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)

- Nous sommes à un moment où - plus que dans les 70 dernières années - les pays européens réalisent qu’il nous faut de la puissance.

- Je me bats tous les jours pour l’indépendance européenne !

- Je crois très profondément, face aux grands défis, que vous ne pouvez pas avoir une réponse sans une dimension européenne. Est-ce qu’elle est parfaite ? Non. Est-ce qu’on peut la construire ? Oui.

- Il y a une culture européenne, un modèle culturel européen. Selon l’expression de George Steiner : "vous dessinez la carte des cafés, vous avez la carte de l’Europe". Je défends l’identité européenne, on ne doit pas inventer une culture européenne qui dilue.

- Les Américains veulent faire moins pour la défense européenne, les Français veulent faire plus pour la défense européenne. Une Europe de la défense, c’est le grand projet européen des années qui viennent.

- Je ne crois pas du tout au super État européen, qui va nous écraser et nous imposer une politique commune de santé ou d’éducation. Nous avons besoin de l’échelon économique, commercial, culturel européen pour nous affirmer dans le monde.

- Ça ne se voit pas toujours, mais 40 % du financement de tous les projets ou entreprises qui bénéficient du plan de relance viennent de l'Union européenne.

- Après le Brexit et en vue de la Présidence française de l’Union européenne, nous devons agir pour renforcer la place du français en Europe.

 

Cédric O (secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)

Le Conseil constitutionnel a validé les principes de la loi sur la sécurité des réseaux mobiles 5G. Une décision importante qui nous permettra de : mieux protéger les intérêts stratégiques de la France, renforcer la sécurité de nos réseaux.

 

Olivia Grégoire (secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)

- L'économie sociale et solidaire (ESS) ce n'est pas l'économie d'après-demain, c'est l'économie de demain. Parce qu'aujourd'hui les jeunes demandent certes un travail et un salaire mais ils cherchent avant tout du sens dans ce qu'ils font.

- Le Gouvernement est aux côtés des associations et de l'ESS. Nous avons mobilisé tous les services de l'Etat afin de mettre rapidement en place la cellule de crise et les aides. Nous le devons à ces acteurs de la solidarité qui font un travail exceptionnel sur le terrain.

- On a beau jeu de dénoncer les dérives du capitalisme et elles existent. Mais pourquoi ne parle-t-on jamais des entreprises qui partagent profits, pouvoir, voire patrimoine, avec leurs salariés ? Mettons la lumière sur ces acteurs qui incarnent le changement de nos modèles.

 

Adrien Taquet (secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)

- [Ampleur de #MeTooInceste suite à la parution de « La Familia grande] Je salue d’abord le grand courage de celles et ceux qui ont témoigné. Depuis ma nomination en janvier 2019, j’ai fait de la question des violences sur enfant, notamment sexuelles, l’un des axes majeurs de mon action. Très vite, nous avons travaillé avec les associations, ce qui a abouti en novembre 2019, à un Plan de lutte contre les violences faites aux enfants, en matière de prévention, de formation, de recueil de la parole de l’enfant, de durcissement d’un certain nombre de peines, de contrôle des antécédents judiciaires des personnes exerçant auprès des enfants… Régulièrement, nous avons des témoignages d’inceste. Et puis tout le monde s’offusque. Et puis le couvercle du silence et du déni se referme. Mais ces cris d’alerte sont de plus en plus forts et de plus en plus proches. Une fois pour toutes, nous allons peut-être enfin briser le mur du silence et faire face collectivement. Le livre de Camille Kouchner est un coup de pied dans la porte du silence. S’il a eu ce retentissement, c’est parce qu’avant il y a eu Eva Thomas, Vanessa Springora, Sarah Abitbol… J’espère qu’il n’y aura plus de retour en arrière. (…) Nous avons une marge de progression et, ceci, tout au long de la chaîne, notamment en termes de prévention. Je pense à la sensibilisation des enfants eux-mêmes quant aux menaces pouvant peser sur eux. Nous avons déjà initié un travail sur ce sujet avec Jean-Michel Blanquer. Je pense aussi à la formation initiale et continue des enseignants, des magistrats, des professionnels de santé… Concernant le recueil de la parole de l’enfant, essentiel, il doit se faire de manière adaptée au sein des unités d’accueil pédiatrique des enfants en danger (UAPED). Nous visons une unité par département d’ici à 2022, contre une soixantaine en 2019, avec une équipe ressource capable d’aider à interpréter les signaux faibles et d’orienter. Chacun peut en effet avoir peur de se tromper et de basculer dans la délation. Une commission sur l’inceste est aussi mise en place autour d’Édouard Durand, juge des enfants au tribunal de Bobigny et de Nathalie Mathieu, directrice générale de l’association Docteurs Bru, spécialisée dans l’accueil des enfants victimes d’inceste.

- [Mur que représente le huis clos familial] Il pourrait y avoir une question de philosophie politique derrière, comme ce qui avait émergé lors de la loi anti-fessée il y a deux ans, où on pouvait entendre : « de quel droit l’État vient me dire comment je dois élever mon enfant ? ». Moi, je considère que s’agissant des enfants, on a affaire aux plus vulnérables des plus vulnérables et que c’est le rôle de la puissance publique de les protéger, y compris de leurs proches. C’est l’honneur de notre pays de le faire. La question des violences faites aux enfants dans notre pays est tellement profonde, car massive et puisant dans les racines de notre société empreinte de patriarcat, que ce n’est pas le gouvernement tout seul qui peut résoudre ce problème. Notre rôle est d’en faire un objet politique, de prendre des mesures, mais il faut aussi que la société s’en empare et dise stop ou alors le couvercle se refermera.

- Sur les crimes sexuels ou encore le seuil d’âge de consentement, nous menons des consultations pour nous forger une opinion. Ensuite, nous avons la volonté d’aller vite.

- [Enfants placés dans des hôtels victimes de défaillances graves] J’avais demandé à l’IGAS de mener une enquête sur la question des enfants logés en hôtels et de me formuler des recommandations. Une politique publique se construit ainsi, et non en réaction à des reportages. Il faut bien entendu être intraitable avec les dysfonctionnements, en collaboration avec les Départements qui ont la responsabilité de l’ASE, mais j’aimerais aussi des reportages sur l’engagement des 40.000 assistantes familiales qui s’occupent des enfants, des 50.000 travailleurs sociaux qui les protègent. Il y a aussi de belles histoires d’enfants que l’on sauve.

- [Crise sanitaire] Depuis le printemps, nous sommes particulièrement en alerte sur les conséquences que cela peut avoir sur les enfants au sein des familles comme des foyers de l’ASE, où de manière contre-intuitive il y a eu cependant moins d’incidents que d’ordinaire. Pendant le premier confinement, en fermant les écoles, on a perdu nos yeux car l’Éducation est le premier pourvoyeur d’informations préoccupantes. Nous avions donc beaucoup communiqué sur le 119 et la nécessité de développer une vigilance individuelle et collective. Certaines semaines, au printemps, nous avions une hausse de 80 % d’appels, émanant plus que d’habitude (+35 %) des voisins et des copains. La violence accrue sur les enfants est donc une donnée, parmi d’autres, qui entre en considération dans les décisions prises actuellement.

 

► Haut Commissariat au Plan

François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)

Pour répondre à la crise démocratique, il nous faut une représentation juste et pluraliste. La proportionnelle est un changement de culture politique qui encouragerait tous les courants politiques à travailler dans le dialogue et la coresponsabilité.

 

► Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Stanislas Guerini (délégué général)

- Investir sur les jeunes pour changer des parcours de vie, c’est l’idée du capital jeune et ça fait toute la différence.

- Il faut des solutions personnalisées pour chaque jeune, aux situations diverses. C’est la proposition du plan 1 jeune 1 solution du gouv. Le RSA jeunes, à l’accessibilité et à l’accompagnement trop hétérogène n’est pas le modèle que je défends.

- Les élections régionales doivent se tenir en juin. J’avais été très clair suite aux recommandations de Jean-Louis Debré et je le maintiens. La démocratie ne sera pas mise sous cloche par le virus. Ces élections sont importantes pour la relance du pays.

- Nous savons que les impacts du confinement sont extrêmement lourds. Le Président de la République a fait un choix de confiance et de responsabilité. C’est une stratégie d’efforts collectifs, nous pouvons le faire !

- Une politique de dépistage parmi les plus développée d’Europe, des tests gratuits pour tous, une progression constante de la politique vaccinale ... Notre pays est à a hauteur de cette crise. Ensemble, nous allons y arriver !

 

Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)

Les députés ont leur liberté de conscience et leur foi relève de l'intime, exclusivement de l'intime. Nous ne légiferons pas en tant que croyants ou non croyants mais en tant que députés de la nation et d'une nation laïque.

 

● MoDem

Jean-Noël Barrot (secrétaire général)

- Sans attendre l'élection régionale, il nous faut faire face à l'urgence. Il y a des orientations que nous voudrions voir adoptées dans les prochaines semaines et les prochains mois. La première urgence est la lutte contre la solitude qui progresse à grande vitesse en raison du contexte sanitaire. Un jeune francilien sur 4 souffre d'isolement. Nous voulons en faire une priorité pour l'Ile-de-France avec un grand plan régional de lutte contre l'isolement. Il viendrait en soutien à des initiatives associatives : les colocations solidaires et intergénérationnelles, les chantiers participatifs, l'autopartage solidaire... La deuxième urgence est bien évidemment l'emploi. Avec 180.000 emplois détruits à cause du Covid, la région est l'une des plus brutalement touchées par la crise. Nous proposons que la région réduise ses délais de paiements de 30 à 15 jours pour donner un bol d'air à toutes les entreprises avec lesquelles elle travaille. Et qu'elle accompagne le déploiement de 10.000 services civiques et le recrutement de 15.000 demandeurs d'emploi supplémentaires en alternance. En soutien au secteur culturel, nous défendons aussi la mise en place d'un chèque d'éducation artistique à destination des lycéens et étudiants.

- Face à la crise que nous sommes en train de traverser, beaucoup de choses sont faites par l'Etat et les collectivités. Cela ne doit pas nous empêcher de faire un certain nombre de propositions. Il y a encore beaucoup à faire pour améliorer le quotidien des franciliens. Je ne me défilerai pas car l'heure est grave et suppose un engagement collectif pour l'avenir des Franciliens

- Avec François Bayrou, notre ambition est de défendre nos priorités en lien avec nos partenaires de la majorité présidentielle dans chaque région. Nous avons vocation à travailler ensemble. En Ile-de-France, nous avons un bilan avec des élus régionaux sortants qui ont fait la démonstration de leur sérieux, un membre du gouvernement en la personne de Nathalie Elimas, un ambassadeur à l'environnement avec Yann Wehrling, un certain nombre de parlementaires et d'élus qui sont très engagés. Nous souhaitons être en première ligne à la fois sur le plan des idées et sur l'incarnation.

- Si je peux être utile à ma région, au Président de la République, je ne me défilerai pas car l'heure est grave et suppose un engagement collectif pour l'avenir des Franciliens. Nous aurons un candidat commun avec Agir et LREM. Et le MoDem a beaucoup à apporter à cette campagne. Nous avons un savoir-faire, une expertise, une implantation. 

- [Proportionnelle pour 2022?] Bien sûr. Pour deux raisons. Ce combat que mène François Bayrou depuis longtemps est un combat juste. Ce mode de scrutin permettra de représenter la société française dans sa diversité. Deuxièmement, comme parlementaire, je vois bien que l'Assemblée nationale gagnerait en crédit à être plus représentative. Les débats qui aujourd'hui se jouent à l'extérieur du Parlement, parfois dans la rue, pourraient s'y tenir si toutes les forces politiques du pays étaient correctement représentées dans cette enceinte. Je suis convaincu que d'autres responsables politiques viendront en soutien à cette initiative et que nous trouverons les moyens de la faire aboutir. 

 

● UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]

Jean-Christophe Lagarde (président)

- J’ai proposé de reconnaître le vote blanc lors des élections pour respecter la voix de ceux qui se déplacent pour délivrer un message, instaurer la proportionnelle aux législatives dès 2022.

- Il est normal de protéger nos anciens mais on doit arrêter d'ignorer nos gamins ! L'isolement social des étudiants ne peut plus durer, parce que leur détresse psychologique s'aggrave de jour en jour. Ils doivent être vaccinés pour qu'ils retournent à l'université.

 

► Autres

● Organisations centristes
Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)

 

Nathalie Loiseau

- Il y a des controverses qui ne servent à rien. Et puis il y a des combats qu’on ne mène jamais assez. En France, en Europe, dans le monde, faisons disparaître les mutilations génitales féminines, protégeons les femmes et les fillettes.

- En ces temps troublés, nous sommes appelés à limiter nos déplacements à l’étranger à des motifs impérieux. Se faire humilier par Lavrov ne fait pas partie de la liste. Josep Borrell et ceux qui l’ont incité à se rendre à Moscou auraient dû le comprendre.

- La descente aux enfers du modèle libanais de tolérance et de coexistence continue. Seule la France la dénonce, dans l’indifférence absolue du reste de la communauté internationale.

- D’abord, ce qui se passe actuellement en Russie est la preuve de la faiblesse de Vladimir Poutine. Un homme réellement fort ne réagirait pas comme il le fait. On le voit, l’arrestation et la condamnation de Navalny suscite en Russie une indignation profonde, des manifestions importantes et des arrestations en nombre: il n’y a pas d’indifférence en Russie sur le sort d’Alexeï Navalny.  Et ce que nous disons en Europe est d’abord destiné à cette société civile russe pour qu’elle sente qu’elle n’est pas isolée. Ensuite, ce qui s’est passé ne peut rester sans conséquence. Alexeï Navalny a d’abord été empoisonné. Il a du partir en Allemagne se faire soigner, je le rappelle avec l’accord du Kremlin. Ensuite, il a été arrêté et condamné pour avoir été absent pour des raisons bien connues qui avaient été validées par le Kremlin. C’est donc un déni de justice absolu.

- Quand on sanctionne le système de pouvoir en Russie, on ferait bien de s’interroger sur ce qu’on peut faire sur les biens mal acquis, des oligarques russes en Europe, au-delà de l’Union européenne d’ailleurs. Je pense notamment à Londres, où les oligarques russes sont très présents. Si des oligarques se sont enrichis sur la corruption, sur des détournements de fonds et les dépensent en Europe, c’est là qu’il faut qu’on sanctionne.

- Sur la désinformation et les ingérences russes, nous avons mis en place au Parlement Européen une commission spéciale sur les ingérences étrangères dans les démocraties européennes. Cette commission expose avec régularité les opérations menées par plusieurs pays, notamment par la Russie, qui visent l’Union Européenne et qui passent par des cyberattaques, par des actions de désinformation, par la complaisance coupable de certains partis politiques en Europe, situés à l’extrême gauche et à l’extrême droite, avec la Russie.

- En ce domaine, il faut sortir de la naïveté et exiger de la transparence. Sur le financement de certaines associations, de certaines fondations, de certains « think tanks ». On doit savoir quand un pays étranger, qui n’est pas amical envers nous, finance des personnalités publiques. Cela doit être transparent.

- l’Union Européenne a commencé à balayer devant sa porte. Au moment où on a mis en place de Budget de l’UE pour les sept années à venir, on a mis en place une conditionnalité du versement des fonds au respect de l’Etat de droit dans les Etats membres. Parce que nous avons, en Europe, des pays qui s’éloignent de l’Etat de droit. Avant donc de donner des leçons, nous avons donc pris et appliqué à nous-mêmes les règles que nous prônons pour les autres. Aux Etats-Unis, on sait que le nouveau Président Joe Biden a à combattre des assauts contre la démocratie dans son propre pays. Il en a la volonté. De ce point de vue, nous la partageons. Il a annoncé qu’il voulait organiser un Sommet des démocraties. C’est évidemment un moment et un objectif important. Pour ce qui est de l’Union Européenne, nous avons adopté le Magnitsky Act européen, qui permet de sanctionner les auteurs de répressions et d’atteintes aux Droits de l’Homme dans le monde. Nous avons adopté le mécanisme, c’est très bien. Maintenant, il faut avoir le courage de l’utiliser. C’est-à-dire enclencher des sanctions ciblées, quand on connaît les auteurs de répressions, que ce soit à Hong Kong, en Russie ou ailleurs.

 

Pascal Canfin

- Nous pouvons être fiers d’être dans le seul pays européen avec le Danemark qui rend les tests totalement gratuits pour tous.

- Seuls la France, le Danemark et la Suède ont fait la transparence sur les doses de vaccins attendues par mois jusque l’été. Une information indispensable pour suivre la montée en puissance de nos campagnes vaccinales contre la covid19.

 

Marie-Pierre Vedrenne

- Construire notre autonomie stratégique, ce n’est pas nous replier sur nous-même, c’est bien renforcer notre boite à outils pour limiter notre dépendance.

- Rénover le système multilatéral, faire que les objectifs de développement durable soient réalité, passer du libre au juste échange, succès Ngozi Okonjo-Iweala à la tête de l’OMC, première femme africaine à diriger cette institution. Engagée à ses côtés pour bâtir des réformes ambitieuses !

 

Fabienne Keller

Le Parlement français adopte définitivement le plan de relance européen de 750 Mds€. Une étape importante dans la mise en œuvre de ce plan de relance massif, rendu ambitieux notamment grâce au travail des députés Renew Europe.

 

● Personnalités centristes
Jean-Pierre Raffarin (ancien premier ministre)

Je trouve plutôt bien que les différents leaders des Pays européens aient annoncé, au même moment, le même calendrier, pour la conclusion de cette campagne de vaccination. C’est la première fois que l’Europe s’engage de façon massive dans une opération de santé publique.

 

 

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