mardi 13 septembre 2022

Propos centristes. France – Guerre de Poutine contre l’Ukraine / Lutte contre l’inflation / Réformes de l’assurance chômage et des retraites / Revalorisation des enseignants / Education sexuelle à l’école / Sécheresse / Croissance économique / Dette publique…

Voici une sélection, ce 13 septembre 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique)
> L’économie française résiste. Nous allons faire au moins 2,5% de croissance en 2022. Oui, les temps sont difficiles mais les fondamentaux de notre économie sont solides !

> Je veux bien qu'on regarde tous les scénarios-catastrophes, la réalité c'est qu'en 2022, l'économie française résiste.

> La stratégie que nous suivons depuis 14 mois a donné de bons résultats, puisque nous avons le taux d'inflation le plus faible de la zone euros.

> C'est plus difficile mais nous tiendrons les 5% de déficit public en 2023. Ça va demander des décisions fermes mais j'ai l'habitude et j'ai le sens des responsabilités. Ces décisions fermes sont proposées et seront prises.

> Il faut une prise de conscience collective : tenir bon sur les finances publiques, c'est aussi une manière de renforcer notre pays.

> Il ne m'a pas échappé qu'il y avait une crise énergétique - et je m'en occupe matins, midis et soirs, 7 jours sur 7 - mais les fondamentaux de l'économie française sont suffisamment solides pour que nous puissions passer cette période difficile.

> Sur l’énergie si l’État n’intervenait pas au 1er janvier 2023, la facture des Français doublerait : +120 €/mois et par foyer pour l’électricité, +180 € pour le gaz.
Nous continuerons donc à protéger les Français face à la hausse des prix en 2023 : maintien d’un bouclier tarifaire pour tous nos compatriotes après une hausse contenue des prix du gaz et de l'électricité ; chèque énergie pour soutenir les Français qui en ont le plus besoin, pour soutenir ceux qui sont les plus modestes, mais de manière ciblée.
Je crois qu'il est important de maintenir la philosophie d'ensemble : maintient d'un bouclier, des hausses contenues et la protection ciblée des plus modestes. (…)
Il faut bien passer, quand même, par un certain nombre de hausses, même si elles sont contenues. Quand vous avez un prix de l'électricité ou du gaz qui prend 100, 110 ou 150% en quelques mois, il serait complètement irresponsable de faire peser ces hausses uniquement sur le budget de l’État. Il faut que nos compatriotes absorbent une petite part de cette hausse. Une part contenue, raisonnable avec, au 1er janvier 2023, une hausse contenue du gaz et de l'électricité. 

> Nous supprimerons la Contribution sur la valeur ajoutée (CVAE). Les impôts de production sont trop lourds en France. Mais nous la supprimerons en deux fois – sur 2023 et sur 2024 – par souci d'équilibre de nos finances publiques.

> Les données sont le nouvel or noir économique du 21e siècle. Maitriser nos données, c’est maitriser notre avenir, notre souveraineté politique et numérique.
Avec
Jean-Noël Barrot et Thierry Breton, nous étions à Strasbourg pour l’inauguration du nouveau datacenter d’OVHcloud et pour réaffirmer notre objectif : construire une ambition souveraine du cloud afin de faire de la France et de l'Europe, le fer de lance de l'innovation numérique.

 

Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur et des Outre-mer)
> J’ai réuni les directeurs de la Police et de la Gendarmerie pour leur présenter les principales orientations de la loi de programmation et de modernisation du ministère de l’intérieur (LOPMI) et leur feuille de route pour les mois et années à venir.
Grace à ces nouveaux moyens, 8 500 nouveaux postes de policiers, gendarmes et agents de préfecture seront créés. 11 nouvelles unités de forces mobiles seront également implantées dans nos territoires.
Je souhaite également que nos forces de l’ordre soient plus visibles dans les rues : conformément aux orientations du Président de la République, leur présence sur la voie publique sera doublée.

 

Catherine Colonna (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> La France aide l'Ukraine à exporter ses céréales et à réduire l'insécurité alimentaire dans le monde: l'accord signé par Clément Beaune y contribue. Déjà 10 millions de tonnes exportées par le continent grâce aux «corridors de solidarité» européens (et un par la Mer Noire).

 

Éric Dupond-Moretti (garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> Bien sûr qu’il y a une menace terroriste qui mobilise tous nos services.

> Il y a belle lurette que je suis la bête noire de cette bête brune [extrême-droite]. Comme disait Cyrano de Bergerac c’est l’honneur d’être une cible.

> [«La police tue» selon Mélenchon] C’est un scandale, une honte de tenir des propos comme cela. Comment vous pouvez demander aux gamins d’être respectueux des Institutions quand un responsable politique de ce niveau s’exprime ainsi.

> Jean-Luc Mélenchon fait prospérer l’antisémitisme en France à travers une visée politique qui est d’aller dans les quartiers pour chercher un électorat.

> Dire que l’Etat d’Israël a mis en place un système d’apartheid est scandaleux. C’est insulter l’Etat d’Israël, les Israéliens et c’est insulter aussi tous ceux qui ont payé de leur vie l’apartheid en Afrique du Sud.

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Je suis en contact avec mon homologue ukrainien, magistrats d’Eurojustice, procureur de la Cour pénale internationale. Des crimes de guerre ont été perpétrés à l’évidence Les propos de Ségolène Royal me choquent et sont pathétiques

 

Olivier Dussopt (ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion)
> Sur le RSA, sortons de la caricature. On ne parle pas du tout de travail obligatoire mais d’accompagnement, d’activité d’insertion, de formation, dans une logique de droits et de devoirs. On revient à l’idée originelle du RMI. C’est un droit quand vous n’avez plus d’autres ressources. Il est de la responsabilité des pouvoirs publics d’accompagner vers l’emploi les bénéficaires du RSA sur tout le territoire de manière identique.

 

Pap Ndiaye (ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> La rentrée scolaire a été bonne. (…) Nous avons embauché environ 4 500 contractuels nouveaux, ça représente 1% des effectifs dans le 1er degré et 6,5 à 8% dans le second degré. C'est tout à fait raisonnable.

> Nous avons annoncé une revalorisation des enseignants. Nous tenons notre engagement et travaillons à réunir les meilleures conditions pour cela.

> À partir de septembre 2023, les enseignants en début de carrière toucheront 2 000 euros par mois. Les augmentations concerneront également les enseignants en milieu de carrière. Nous préciserons les pourcentages d'augmentation à partir du mois d'octobre, lorsque la loi de finances sera discutée au Parlement.

> L'éducation à la sexualité est une obligation légale dans le premier et le second degré. De grandes disparités persistent entre les établissements : nous devons et pouvons faire mieux. (…)
Nous devons améliorer cette situation à la fois pour des objectifs de santé publique, comme faire reculer les grossesses précoces ou lutter contre les maladies sexuellement transmissibles, mais aussi pour des objectifs plus généraux liés aux luttes contre les discriminations, les violences sexuelles et sexistes, la LGBTphobie, les stéréotypes et pour une meilleure égalité entre filles et garçons.

> Enseigner l'éducation à la sexualité et lutter contre les inégalités entre les filles et les garçons est un moyen de donner à chacun les clés de sa réussite. Il n'est pas question de théorie du genre : ceux qui me prêtent cette ambition se trompent.

> Ce n'est pas au ministre de l'Éducation nationale de fixer la longueur du crop top ou le pourcentage de peau que l'on doit voir ou pas. Il faut faire confiance aux règlements intérieurs, aux équipes éducatives et pédagogiques. Si chaque établissement est responsable, il faut un dialogue au sein de la communauté éducative, y compris avec les élèves eux-mêmes.

> [Bac] La part du contrôle continu de 40% me semble raisonnable.

 

Sylvie Retailleau (ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche)
> Innover pour une alimentation sûre, saine et durable est un défi permanent. Heureuse de vous annoncer le lancement du Grand Défi «Ferments du futur».
La fermentation peut nous permettre d'accélérer la révolution agricole et alimentaire. Grâce à ce projet financé à hauteur de
48,3M€ par l'État via France2030, nous nous donnons les moyens d'atteindre de nombreux objectifs.

 

Marc Fesneau (ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> Guerre en Ukraine entraînant une hausse du coût des matières premières, sécheresse historique raréfiant les moyens de nourrir les bêtes… Nos éleveurs sont aujourd’hui confrontés à de multiples aléas ayant des conséquences sur leur activité et notre agriculture.
Face à cette situation qui fragilise l’ensemble de la filière et notamment les éleveurs laitiers, j’ai souhaité venir à leur rencontre afin d’échanger avec eux sur les difficultés rencontrées et la mise en œuvre des mesures de soutien.

Nous serons au rendez-vous pour aider les éleveurs à surmonter ces difficultés notamment de trésorerie liées à des achats anticipés de fourrage et éviter ainsi la décapitalisation des élevages. La pérennité de nos exploitations et notre souveraineté alimentaire en dépendent.

> Nous lançons le Grand défi «Ferments du futur» avec le soutien de France 2030. Doté de 48M€, l’objectif de ce programme est simple : accélérer l’innovation sur les ferments pour notre alimentation !
Les aliments fermentés présentent de nombreux bénéfices (antioxydants, vitamines, arômes…). En alliant l’excellence de notre recherche agronomique et de nos savoir-faire industriels,
France 2030 soutient leur déploiement au service de notre alimentation à tous.

> Le renouvellement des générations constitue aujourd’hui un défi majeur pour notre souveraineté alimentaire, pour notre agriculture mais aussi pour le développement de nos territoires. C’est tout l’enjeu du pacte d’orientation et d’avenir annoncé par le Président de la République.

> Nous avons la quantité de produits nécessaire pour nourrir. Nous sommes une puissance qui parfois est exportatrice comme pour le maïs.

> On travaille pour qu'au 1er janvier, beaucoup plus d'agriculteurs rentrent dans le système assurantiel. Pour cela, on va subventionner l'assurance et passer d'un budget global de 300 millions par an à 600 millions par an.

 

Christophe Béchu (ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> Inauguration de la première cuisine centrale zéro plastique de France. Avec près de 36% de bio, 53% de produits locaux, un raccordement à la chaufferie bois et un traitement des eaux usées, cette cuisine participe activement à la transition écologique.

 

Stanislas Guerini (ministre de la Transformation et de la Fonction publiques)
> Le plan de sobriété doit être la première étape de la planification écologique vers une société décarbonée. Cela doit se faire en embarquant tout le monde, depuis le terrain, avec les agents publics.

 

Amélie Oudéa-Castéra (ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques)
> [Tribune: « Permettre à nos sportifs de briller au-delà du sport!»]
Un dernier coup de collier. Les flashs. Le stade olympique. Le drapeau tricolore. Et puis la Marseillaise qui retentit. Pour chaque athlète, c’est le rêve d’une vie. Pour la Nation tout entière, chaque médaille sera la source d’une immense fierté. Plus nos athlètes en décrocheront, plus les Jeux seront réussis.
Mais pour qu’elles soient aussi belles que nombreuses dans deux ans, nous devons garantir à l’ensemble de nos sportifs une préparation sur-mesure, tout en leur permettant dès à présent de s’investir dans des formations les préparant, dans la sérénité, à leur vie future.
C’est le « double projet », qui doit permettre de concilier les exigences d’une carrière de sportif de haut niveau, presqu’exclusivement tournée vers la performance, et l’investissement dans des études ou un emploi, qui offre l’opportunité aux sportifs de se projeter dans leur vie d’après.
Si ce sujet est une préoccupation ancienne de la politique du sport de haut niveau en France, force est de constater que la situation n’est, à ce jour, pas satisfaisante, que ce soit en matière de formation (difficilement conciliable en termes d’horaires, peu adaptée aux exigences de la haute performance) que d’insertion, a fortiori pour les sportifs en situation de handicap. 
Car, à l’exception de quelques cas peu représentatifs, la quasi-totalité des athlètes devra, à l’issue de leur carrière sportive, s’investir dans un nouveau projet de vie. Or, se retrouver du jour au lendemain à l’arrêt, seuls et sans repères, face à un avenir pour lequel ils ne se sont pas préparés est souvent très mal vécu, alors que leurs carrières sont à leur apogée en moyenne à 27 ans (moyenne d’âge des sélectionnés aux JO de Tokyo).
D’autant que les dispositifs de formation, d’accompagnement ou d’emplois aménagés sont souvent difficilement lisibles pour ces sportifs, qui méconnaissent par ailleurs le monde de l’entreprise. Dans le même temps, tant d’entreprises ignorent qu’elles se privent de talents doués d’autonomie, d’exigence envers eux-mêmes, de sens de la performance et du résultat, qui pourraient créer tant de valeurs dans leurs rangs et auprès de leurs équipes.
Si la loi du 27 novembre 2015 pose les fondations d’un statut du sportif de haut niveau, nous devons, à moins de deux ans des Jeux, être mobilisés à 100% pour que nos sportifs aient toute leur chance de réussir avec succès leur quête olympique et paralympique. Mardi dernier, j’ai donc souhaité inaugurer le cycle d’ateliers « Impulsion politique et coordination stratégique » par un sujet qui, parce qu’il est essentiel à leur sérénité, est aussi au cœur de cette réussite : le suivi socio-professionnel et la reconversion.
Grâce à la mobilisation de l’ensemble des participants, que je remercie, cet atelier a d’ores et déjà permis d’engager un certain nombre d’avancées importantes.
Nous connaissions les voies d’amélioration : davantage de coordination de la part des acteurs, d’information à destination des sportifs, de souplesse et d’aménagements dans les dispositifs de droit commun, d’accompagnement personnalisé, mais aussi davantage d’engagement à nos côtés des établissements d’enseignement supérieur, des entreprises et des collectivités.
Dès à présent, certaines universités et grandes écoles ont montré qu’elles étaient prêtes à s’impliquer pour nous aider à multiplier les réussites académiques de nos sportifs de haut-niveau. Nous allons, avec la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, très investie sur le sujet, mobiliser toutes les énergies utiles à la mise en œuvre du double cursus.
Jeudi dernier, dans le cadre du séminaire des territoires organisé par l’agence nationale du sport, j’ai demandé à l’ensemble des référents en charge du suivi socio-professionnel des sportifs de haut-niveau, des maisons régionales de la performance et des fédérations, de prendre toute leur place dans l’animation des cellules d’accompagnement que nous allons déployer dans chaque territoire. 
Nous allons également continuer de convaincre les entreprises de l’intérêt de soutenir les athlètes de haut niveau, en les impliquant encore plus fortement, notamment via la Fondation du Pacte de performance. C’est le message que leur tiendra bientôt le Président de la République.
Enfin, rêvons un peu ici, en France, d’un campus spécialement conçu pour nos sportifs, qui permettrait à nos jeunes sportifs de mener dans les meilleures conditions possibles un projet d’excellence sportive et académique, une sorte de « Standford » à la française.
Surtout, faisons des Jeux de Paris 2024 une formidable opportunité pour montrer ce que les sportifs de haut niveau sont capables d’apporter à la société tout entière. C’est l’une des belles histoires qu’il nous appartient d’écrire dans les deux prochaines années.

 

Olivier Véran (ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement)
> [Conseil national de la refondation] Il doit permettre de remuer tous les grands sujets qui comptent pour le quotidien des Français, l'école, la santé, le climat, le plein emploi. Je prends un engagement devant vous : on ne se contentera pas de demander leur avis aux Français, on reviendra vers eux pour leur dire «voilà ce que vous nous avez dit et voilà pourquoi est-ce que ça a changé notre façon de faire les choses».

> Regardez à l'étranger le pourcentage de propositions issues de conventions citoyennes qui sont retenues, vous verrez qu'en France on a bien fait le job.

> J'ai écrit «Par-delà les vagues» avec la volonté de vous partager les coulisses des décisions que nous avons prises pendant la pandémie. Pour que vous puissiez comprendre nos choix, en toute transparence.

> Écouvillon… J’ignore si ce mot restera ou non dans le champ lexical de l’ère post-pandémique, mais les dizaines de millions de Français qui auront été testés savent de quoi je parle. Nous sommes au printemps 2020 et ces écouvillons, nous n’en possédons presque plus.
À la fin d’avril, j’ai demandé à mes équipes de partir à la recherche de fabricants français de Coton-Tige que l’on pourrait approcher. Mme Lemoine répond à l’appel et s’engage à produire non plus des Coton-Tige, mais des écouvillons.
Mais quelques jours après avoir été sollicitée, Mme Lemoine adresse à mes équipes un message dans lequel elle regrette une inertie de l’administration qui l’empêche de produire, alors qu’elle se dit prête à usiner.
Je pénètre dans le petit bureau de la Direction générale de la Santé. La réponse de mon interlocutrice me frappe de plein fouet. « Les prototypes sont actuellement à l’institut Pasteur. Oui, pour vérifier le bon calibrage des tiges.»
« Comme un écouvillon est plus long qu’un Coton-Tige, il faut en vérifier la souplesse et la solidité, et donc trouver le juste diamètre.» Quelques jours pour calibrer le diamètre d’un Coton-Tige, quelques jours de plus à attendre de pouvoir tester plus de malades.
Dans mon logiciel, le temps incompressible avant production des précieux écouvillons prenait trois jours. Or il en faudra près de dix fois plus avant de les voir sortir des usines de l’Eure !
En même temps, imaginons une validation expéditive des écouvillons Lemoine. Une étape manquée dans le contrôle qualité, un écouvillon qui se brise dans un nez, un test un peu plus douloureux ou que sais-je encore : polémique assurée.
Ces mots, ils sont tirés de mon livre "Par-delà les vagues". Un journal de crises au coeur du pouvoir où je reviens en détails sur deux années en tant que ministre de la Santé pendant la pandémie de Covid19.

 

Olivia Grégoire (ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme)
> Je sais que nos entreprises veulent être des moteurs de la transition écologique, en adaptant leurs modèles de production et en adoptant un fonctionnement plus durable. Notre rôle est de les y aider.

> Le tourisme est fort de métiers d’excellence qui ont aujourd’hui besoin de jeunes gens motivés et passionnés. Le Gouvernement lance une campagne de communication pour valoriser ces métiers et leurs formations.

 

Carole Grandjean (ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels)
> Les grands axes de ma feuille de route en matière de formation professionnelle aux partenaires sociaux. L'essentiel en 5 points.
1) Amplifier la dynamique de l’apprentissage pour réussir le défi du million d’apprentis Nous continuerons à investir massivement dans l’apprentissage pour amplifier la dynamique en cours tout en garantissant le financement des contrats au juste prix.
2) Investir dans les compétences grâce à la Validation des Acquis de l’Expérience En modernisant, en simplifiant et en sécurisant les parcours de
VAE, nous la rendrons plus attractive et plus accessible, à l’appui notamment de l’évolution et de la reconversion des actifs.
3) Construire un
CPF adapté aux besoins de l’économie Je ferai en sorte que le catalogue du Compte Professionnel de Formation soit mieux orienté et + utile aux actifs et aux entreprises. Il doit être un outil pour tous les actifs face aux mutations de l’économie.

4) Transformer l’appareil de formation initiale et continue pour former aux métiers de demain Face aux transitions démographiques, économiques et écologiques majeures, nous accompagnerons mieux les transitions professionnelles.
5) Déployer de nouveaux moyens pour résorber les situations d’illettrisme Parce que nous devons lutter contre ce fléau au travail qui touche 1 actif sur 10, nous poursuivrons les efforts pour mieux former les salariés aux savoirs fondamentaux.

 

Clément Beaune (ministre délégué chargé des Transports)
> Le risque populiste a grandi dans toutes nos démocraties à cause de profondes transformations, de la crise climatique à la guerre en Europe. Nous y avons apporté des réponses, mais cela prendra du temps ; c'est le combat d'une génération.

> Dans le plan de sobriété que nous demandons, il n’y a pas de demande du gouvernement à la SNCF avec moins de trains ou des trains qui vont moins vite.

> Une mesure importante sera celle du leasing électrique à moins de 100 euros pour aider à passer d'une voiture polluante à une voiture électrique.

> J'ai signé avec mon homologue roumain, Ionel Scrioșteanu, un accord qui facilite l'exportation des céréales ukrainiennes en apportant notre expertise logistique.

 

Geneviève Darrieussecq (ministre déléguée chargée des Personnes handicapées)
> De plus en plus d'enfants en situation d’handicap sont inclus dans les écoles, c'est à la fois fort pour l'Éducation Nationale chaque enfant ayant droit à une éducation, et important pour les familles aussi de pouvoir sentir que leur enfant à l'accès à l'École comme les autres.

> Le MoDem est un pilier de la majorité qui l'a été pendant 5 ans et le restera encore. La majorité ne penche pas trop à droite ou trop à gauche mais est au centre rassemblant ainsi du centre gauche au centre droit.

> Au MoDem, une chose est sûre, c'est que la parole est libre, c'est que chacun peut s'exprimer et que chacun est entendu et considéré. Et tout ça me paraît absolument essentiel. Donc c'est vraiment un parti formidable.

 

Sarah El Haïry (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et du Service national universel)
> Quand un jeune n’a pas de réseau et personne à qui envoyer son CV pour avoir des conseils, il se retrouve parfois bien seul. Il faut réduire ces inégalités à la racine. Accompagner ceux qui n’ont pas de réseau, c’est un des objectifs d’1jeune1mentor.

> Il y n’a a pas une jeunesse en France mais plusieurs. Le gouvernement est mobilisé pour répondre à chacune, pas par des beaux discours mais avec des actes & solutions concrètes.

> Voter ça s'apprend. En construisant un engagement civique et moral plus important, avec le SNU par exemple et des moments démocratiques forts. Notre priorité c’est que leur lutte se réconcilie avec l’engagement politique.

> Nous devons aller vers la généralisation du SNU car c'est à ce moment-là que nous atteindrons une pleine mixité. Ma mission est donc de le rendre accessible à tous.

 

Bérangère Couillard (secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie)
> En France, nous perdons en moyenne 30% de l’eau entre l’usine de traitement et le robinet. Meilleur acheminement, sobriété, réutilisation des eaux usées traitées, nous avons accordé 100 millions d’€ supplémentaires aux agences de l’eau pour financer des projets sur les territoires.

> Ma priorité : faire en sorte que la protection de la nature soit au même niveau que la protection du climat.

> Nous sommes confrontés à des incendies qui sont les conséquences du réchauffement climatique. En Gironde, nous devons renforcer la prévention des feux de forêts, varier les essences d’arbres, réaliser les pare-feux et débroussailler près des routes et habitations.

 

Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Protéger les enfants, avant tout ! ASE, violences intrafamiliales, inceste, harcèlement scolaire, pornographie…ces sujets dépassent les clivages et appellent au rassemblement sur tous les bancs de l’hémicycle. Je crée une délégation aux droits des enfants.

 

Partis politiques

● LaREM (futur Renaissance)
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Benjamin Haddad (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine) Les sanctions fonctionnent:
- L’économie russe est en récession;
- La Russie ne parvient plus à importer les matériaux dont elle besoin pour son effort de guerre;
Elle ne pourra substituer ses clients de gaz. Elle le coupe pour espérer nous faire craquer et lever les mesures.

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine) C’est la Russie qui a choisi l’agression et a tourné le dos à la diplomatie, pas nous. La France prend ses responsabilités avec ses alliés, pour soutenir l’Ukraine et mettre fin à cette guerre.

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine) Le Rassemblement National peut répéter un mensonge autant de fois que possible, ça ne le rend pas vrai: nous ne sommes pas cobelligérants en Ukraine.

> L’insertion professionnelle, la formation, le lien avec l’entreprise sont fondamentaux pour atteindre le plein- emploi.

 

● MoDem
Perrine Goulet (députée)
Merci chère Yael Braun-Pivet de faire avancer la cause des enfants! La création de cette délégation parlementaire que nous portions ensemble depuis près de 5 ans est une avancée forte pour cette belle cause républicaine !

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Stéphane Séjourné (président du groupe Renew Europe au Parlement européen)
> [Renaissance] Une feuille de route simple : faire perdurer nos idées et tout faire pour ne jamais laisser les clés de notre pays aux extrêmes.

 

Nathalie Loiseau
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Au niveau national comme au niveau européen, notre première ambition c’est de protéger les plus fragiles. C’est aussi de tenir. Nous savons que nous devons sortir du gaz russe. Est-ce que cela sera facile ? Non, mais la liberté n’a pas de prix.

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] On sent un président russe en difficulté : on nous a vanté pendant des années le joueur d'échecs, là c'est un joueur qui va d'échec en échec

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Sur le terrain, les Ukrainiens sont en train d’avancer dans la région de Kherson. Cela montre que les armes occidentales sont arrivées et que les Ukrainiens savent s’en servir.

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] On voit la propagande russe déchainée depuis 15 jours. Pourquoi ? Parce que les sanctions européenne ont un effet, contrairement à ce que Poutine essaye de dire.

> L’Ukraine est en train de nous prouver par le sang versé qu’elle veut rejoindre l’Union européenne. On devrait être fiers d’être Européens, de voir que des gens sont prêts à mourir pour cela.

> L’Azerbaïdjan doit être rappelé sans délai à ses engagements et au respect du droit international. Je demande instamment à Charles Michel, président du Conseil européen, d’accentuer ses efforts de médiation et de veiller à l’intégrité territoriale de l’Arménie.

> Attaque de l’Azerbaïdjan sur l’Arménie. La Russie s’est voulue seule garante de la paix au Karabakh. Elle ne sait pas la faire respecter. Moscou a seulement donné le signal à Bakou que seule la force compte dans les rapports entre nations.

> Non, la France ne ferme en rien les yeux sur les ingérences étrangères sur son sol. Mais oui, le sujet est sérieux, qu’il s’agisse de la Turquie, de la Russie ou d’autres régimes autoritaires. Notre souveraineté n’est pas négociable.

> Si l’on récapitule la Fête de l’Humanité :
- des débats sur l’Ukraine sans aucun Ukrainien invité
- la présence de Ségolène Royal
- le stand de l’Ambassade de Chine.
On se demande si on n’a pas eu à faire à la Fête des Crimes contre l’Humanité.

 

Pascal Canfin
> Pendant que les Insoumis s’agitent nous nous travaillons avec Ursula von der Leyen pour créer un bouclier énergétique européen, baisser les prix du gaz et de l’électricité, organiser un plan de sobriété juste et accélérer les renouvelables.

 

 

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