vendredi 24 mai 2019

Européennes 2019. Propos centristes: Une France qui compte en Europe; il faut voter le 26 mai; l’Europe, des valeurs et un projet de société; nécessité d'une défense européenne…

Sélection des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux à propos de l’Europe et des élections au Parlement européen du 26 mai.

► France
● Emmanuel Macron (Président de la République)
Je suis d'abord venu vous dire «allez voter». Si vous n'allez pas voter, vous laissez les autres décider pour vous de votre avenir, c'est la pire des choses. Et ne votez pas contre: votez pour!

● Gouvernement
Jean-Yves Le Drian (ministre des Affaires étrangères)
- Vous savez que les slogans des populistes et démagogues ne peuvent conduire qu’à des impasses. Vous êtes là ce soir parce que vous savez qu’ensemble nous pouvons rendre à la voix de la France sa place en Europe.
- Je suis un homme de gauche militant européen, disciple de Jacques Delors. C’est cette Histoire qui m’a poussé avec la force de l’évidence à rejoindre Emmanuel Macron.

● LREM
Nathalie Loiseau (tête de la liste Renaissance)
- Ce que nous voulons, c’est une France apaisée, une France rassemblée, une France qui compte en Europe et qui peut compter sur l’Europe !
- La France peut être encore plus forte. Et pour être plus forte, la France a besoin d’une Europe puissante. Emmanuel Macron doit continuer ce qu’il a commencé depuis 2 ans en Europe.
- Je voudrais m’adresser aux femmes de notre pays : ne boudez pas les urnes. Si vous voulez voir vos droits respectés, votez !
- On doit gagner : on le doit à ce que nous sommes, on le doit à la France que nous aimons, à la France que nous portons, celle des valeurs républicaines de liberté, d’égalité, de fraternité.
- On doit gagner parce que le péril est immense. Partout en Europe l’extrême droite a pignon sur rue : la xénophobie, le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie, la misogynie ressurgissent. Combattons-les, ne les laissons pas gagner !
- Si vous croyez à la France, si vous croyez à l’Europe, votez !

Stanislas Guerini (délégué général)
- Ici il y a 3 ans parlait à ma place un jeune ministre de l’économie, il n’était pas encore candidat, encore moins président de la République. Mais déjà ce soir-là, c’étaient les drapeaux européens que nous brandissions et cela me rendait fier!
- Soyons fiers de nos propositions : un smic européen c’est nous qui l’avons porté, le travail détaché, c’est nous tous les jours qui nous battons pour le faire évoluer, la banque pour le climat, c’est nous qui l’avons porté !
- Ce rassemblement que nous avons construit, nous le continuerons après le 26 mai. Parce que ce qui nous rassemble est infiniment plus fort que ce qui nous sépare. Ensemble, pour continuer à changer l’Europe et la France.

Pierrre Person (député)
Nous préférerons toujours le combat écologique de Pascal Canfin aux vitupérations démagogiques de Gilbert Collard, la défense de l’héritage de Simone Veil à François-Xavier Bellamy qui refuse de défendre les droits des femmes en Europe.

Tribune d’élus de LREM
«Pour une armée européenne au service de la paix»
L’idée qu’une défense commune permettrait aux États européens de mieux assurer leur sécurité n’est pas nouvelle. Portée au début des années 1950 par les Pères fondateurs tels que Robert Schuman ou Jean Monnet, la Communauté européenne de Défense (CED) s’était néanmoins heurtée aux blessures encore vives héritées de la guerre et était restée au stade d’horizon à atteindre.
Certaines avancées ont tout de même été réalisées depuis 1992 et la première Politique Étrangère et de Sécurité Commune, avec une accélération notable depuis 2 ans due tant à la prise de conscience des menaces qu’à la détermination française. 
Pour autant, la re-naissance d’un projet de Défense européenne ambitieux nous paraît indispensable pour faire de l’Europe une puissance respectée capable de défendre ses intérêts et de protéger ses citoyens. 
En effet, l’Europe et ses États membres sont entrés dans une nouvelle ère géopolitique où les menaces sont non seulement plus grandes mais aussi plus diffuses. Ces menaces qui pèsent sur nous, Européens, sont, pour certaines, directes. C’est par exemple le cas du terrorisme bien sûr, ou de la militarisation de l’espace, mais il s’agit aussi des ingérences dans le cyberespace contre le fonctionnement de nos démocraties. D’autres défis à relever sont liés à l’augmentation des dépenses militaires et l’émergence de nouveaux États puissances induisant des déséquilibres de l’ordre international indispensable à la paix en Europe. 
Aussi, nous appelons à la Renaissance de l’Europe de la Défense parce qu’ “il n’y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités” (De Gaulle, 1960) et que nous savons la paix très fragile. Conscients qu’une défense commune en est le meilleur garant, 62% des Français se disent favorables à une armée européenne. 
Et c’est aussi pour la renaissance du projet européen dans son ensemble que la construction d’une véritable Défense européenne nous paraît essentielle. Les citoyens européens veulent une Europe qui les protège. Assurer aux États membres une plus grande autonomie stratégique, c’est créer le socle de souveraineté nécessaire à la mise en œuvre efficace de toutes les autres politiques publiques que le projet de la liste Renaissance vient nourrir. 
Lors de son discours de la Sorbonne du 26 septembre 2017, Emmanuel Macron avait exprimé le souhait que l’Europe se dote d’une force commune d’intervention, d’une doctrine stratégique commune et d’un budget de défense commun. 
Moins de deux ans après ce discours fondateur, trois briques ont déjà été scellées: une brique opérationnelle avec l’Initiative Européenne d’Intervention qui réunit pour l’instant 10 pays volontaires pour définir une culture stratégique partagée, une brique politique avec la Coopération Structurée Permanente et ses 25 membres qui s’engagent vers une intégration de certaines de leurs actions et projets, et une brique budgétaire avec le Fonds européen de Défense qui, une fois confirmée par le Parlement, investira 13 milliards d’euros dans la recherche sur la période 2021-2027. 
Nathalie Loiseau, comme l’ensemble des candidats de la liste Renaissance, porte le projet d’une Europe qui défend ses citoyens et ses valeurs, contre toutes les formes de menaces et tous les populismes. 
Aussi, nous œuvrerons à la conclusion d’un Traité de défense et de sécurité avec tous nos partenaires européens qui nous engagera dans la formation d’une capacité d’action européenne en complément de l’OTAN et des armées de chaque pays membre, avec, notamment, un Conseil de sécurité européen associant le Royaume-Uni. 
Parce que les nouveaux conflits seront aussi technologiques, nous devons créer un cyber-bouclier européen et consolider l’assistance mutuelle des États en cas d’attaque informatique. 
Enfin, parce qu’on assiste à l’apparition de nouvelles tensions dans l’espace, les États membres doivent, collectivement, préserver une politique spatiale européenne souveraine. 
Ainsi, l’Europe sera réellement maîtresse de son destin. 
Nous mesurons le chemin restant à parcourir et les défis à relever, mais l’horizon que nous voulons atteindre est celui d’un idéal de paix européen, un idéal servi par le projet que la liste Renaissance portera devant les Français le 26 mai prochain! 

● MoDem
Français Bayrou (président)
- Dans un aucun autre pays européen il n’y a une liste qui défend drapeau déployé l’idée et l’idéal européen !
- Nous sommes la seule liste qui allie différentes forces politiques pour une seule et même cause commune : l'Europe.

Marielle de Sarnez (députée)
- L’Europe, ce n’est pas seulement un marché, la libre-circulation. L’Europe c’est beaucoup plus que cela. Ce sont des valeurs : c’est un modèle de société qui est unique au monde. Et c’est cette Europe là qui est aujourd’hui menacée.

Bruno Millienne (député)
- Ce soir à la Mutualité pour le crier haut et fort : nous aimons l’Europe, nous la chérissons, jamais nous ne laisserons les nationalistes la détruire de l’intérieur. Nous nous donnerons corps et âme pour éviter cela. Dimanche, l’Europe doit gagner !

● Mouvement radical social libéral
Laurent Hénart (président)
Soyons fiers de l’Europe, un continent où la peine de mort a été abolie, un continent qui défend les droits des femmes, un continent qui aime les artistes, les associations, le débat, partager le savoir, qui aime le peuple et son suffrage.

● Autres
Fabienne Keller (candidate de la liste Renaissance)
Partout en Europe est en train d’émerger une internationale populiste qui prétend défendre notre nation et nos peuples, mais qui en fait les brade à des puissances étrangères.

Daniel Cohn-Bendit (ancien député européen)
- Je voudrais vous parler du premier marcheur, François Mitterrand, lorsqu’il a dit : «ne l’oublions jamais, le nationalisme c’est la guerre».
Sans l’Europe, ça serait terrible, voilà ce qu’il faut dire ! Et à partir de là, il faut comprendre que l’Europe ouvre un champ des possibles qu’aucun autre Etat ne peut construire.
- Oui, il faut que nous crions plus fort – et moi ça me désespère – la vérité est qu’encore aujourd’hui, le Front national [RN] est toujours en tête, il faut changer cela !

Sandro Gozi (candidat de la liste Renaissance)
Nous sommes une famille, une famille européenne, progressiste, engagée. Nous voulons une Europe qui nous fasse rêver. Nous avons agi dans le respect de nos mères et de nos pères fondateurs : Simone Veil, Robert Schuman.

Pascal Canfin (candidat de la liste Renaissance)
- Aujourd’hui la liste écologique concrète, qui défend une écologie des solutions, qui défend une écologie efficace, qui sera demain au coeur du Parlement européen, c’est la liste Renaissance.
- Dès le mois de juin, nous allons mettre en place une première proposition de banque pour le climat. On peut mettre du commerce et du climat ensemble sans changer les traités alors pourquoi attendre !
- Le 26 mai vous avez le choix : soit vous voulez que Donald Trump, Poutine ou Bannon se réjouissent. Soit vous voulez que Trump dise « fucking hell, Europe is back ». C’est entre nos mains !

► Union européenne
● Espagne
Luis Garicano (Ciudadanos, tête de la liste aux élections européennes)
Aujourd’hui se termine une grande campagne dans laquelle nous avons tout donné pour expliquer notre projet et nos engagements pour l’Europe.

● Italie
Nicola Zingaretti (Partito democratico, secrétaire général)
- Je lance un appel aux déçus, à ceux qui sont restés chez eux et ont perdu la foi: cette fois, il est impossible de ne pas voter. L'avenir de notre pays est en jeu. Nous devons tous tourner la page, dimanche, pour voter pour changer l'Europe et sauver l'Italie.
- Si l'Europe fait demi-tour, ceux qui auront 20 ans demain se retrouveront dans des conditions dramatiques. Nous devons nous battre contre les nationalistes car ils veulent interrompre le destin commun de nous, Européens. C'est pourquoi nous devons nous battre, avec passion et courage.
- Nous nous battons et nous ne nous battons pas pour nous-mêmes mais parce que nous aimons l'Italie, parce que nous voulons savoir ce que les enfants nés aujourd'hui penseront dans 20 ans. Ce qu’ils trouveront dépend aussi de ce qui se passe le dimanche.


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